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Catholicisme - Page 22

  • Canonisation de Mère Teresa : c’est le relativisme et l’indifférentisme religieux élevés au rang de « sainteté » ...

     

    mere-teresaDimanche 4 septembre 2016 : François a donc inscrit, Mère Teresa, fondatrice de la congrégation des Missionnaires de la Charité , au calendrier des « saints » conciliaires.

    MPI a déjà publié différents articles sur cette religieuse qui sut, sa vie durant, se dépenser pour les pauvres, les plus démunis, les mourants.

    S’il est indéniable que Mère Teresa apporta un baume naturel aux maux naturels dont souffre la population de cette Inde infectée par toutes sortes de rites plus diaboliques les uns que les autres et par un système social dépourvu d’humanité, cela fait-il de cette religieuse albanaise une sainte selon les critères traditionnels de « sainteté » ? A-t-elle pratiqué héroïquement toutes les vertus surnaturelles dont la Charité ? Ou canonise-t-on avant tout « une lumière de Vatican II » qui a pratiqué une « sainteté » conciliaire faite de relativisme et d’indifférentisme religieux ?

    A première vue, pour notre monde ignorant, qui confond la vertu surnaturelle de Charité avec la solidarité humaniste mise à la mode par les esprits athées et apostats qui pullulent en ces temps déspiritualisés et relativistes, on pourrait croire que Mère Teresa a pratiqué en Inde la Charité du Christ.

    Et pourtant…

    Une religieuse catholique, digne épouse de Jésus-Christ, n’a normalement qu’un désir : faire connaître son Époux à toutes les âmes livrées aux ténèbres des fausses religions. Elle aspire, mue par la vertu surnaturelle de Charité, à convertir les âmes au Seul et Unique Sauveur, le Rédempteur du monde, Jésus-Christ. Or Mère Teresa a soigné les corps, assisté les mourants, pansé les plaies, mais à plusieurs reprises elle a affirmé qu’elle ne voulait pas convertir. Qu’elle laissait les âmes partir dans leur religion, indistinctement. Et que c’était bien ainsi ! A-t-elle, alors, pratiqué la vraie vertu surnaturelle de Charité, critère indispensable  de la sainteté ?

    Le Catéchisme de Saint Pie X donne cette définition de la Charité surnaturelle :

    « La charité est une vertu surnaturelle, infuse par Dieu dans notre âme, par laquelle nous aimons Dieu pour lui-même par dessus toute chose et le prochain comme nous-mêmes pour l’amour de Dieu. »

    La Charité se rapporte à Dieu en premier qu’il faut aimer et servir. Le catéchisme continue :

    « le préférer à toutes les créatures les plus chères et les plus parfaites, et être disposé à perdre tout plutôt que de l’offenser et de cesser de l’aimer ».

    Aimer le prochain comme soi-même définit ensuite Saint Pie X

    « c’est lui désirer et lui faire, autant qu’on le peut, le bien que nous devons désirer pour nous-mêmes, et ne lui désirer et ne lui faire aucun mal. »

    Or quel est le plus grand bien que tout catholique doit désirer pour lui-même et son prochain? La Foi en Notre Seigneur Jésus-Christ qui ouvre la voie à la béatitude éternelle promise aux serviteurs fidèles.

    En n’ instruisant pas les pauvres Indiens des vérités de la Foi catholique, en les laissant dans leurs fausses religions diaboliques, en ne les sortant pas de leurs ténèbres religieuses qui emprisonnent leurs âmes, Mère Teresa les a laissé dans leurs souffrances surnaturelles, et peut-être éternelles. Elle a pratiqué envers ces pauvres hommes, femmes, enfants, une solidarité naturelle et humaniste mais n’a pas professé la Charité surnaturelle qui leur aurait permis de connaître l’unique Vérité et la vraie Miséricorde, d’aimer Dieu par dessus toute chose.

    Quand le pape François, hier lors de son homélie au cours de la messe de « canonisation », évoque une Mère Teresa qui a été tout au long de sa vie une

    « généreuse dispensatrice de la miséricorde divine », qui « s’est penchée sur les personnes abattues qu’on laisse mourir au bord des routes; elle a fait entendre sa voix aux puissants de la terre, afin qu’ils reconnaissent leurs fautes. »

    il confond solidarité humanitariste avec la vertu de Charité qui dispense Dieu en tout premier!

    Il évoque une fausse miséricorde qu’il n’associe qu’à des soins matériels et corporels, alors qu’elle est avant tout un remède spirituel pour dissiper les erreurs religieuses et effacer les péchés des âmes qui Lui en demandent pardon. Il n’admet plus qu’un seul péché, le péché sociétal, celui des puissants et des riches sur les pauvres. Il ne conçoit la « sainteté » que comme la lutte contre un seul démon, l’inégalitarisme des conditions humaines !

    La « sainteté » conciliaire dont Mère Teresa est un exemple a ces caractéristiques sociétales et humanistes qui ne sont que la singerie des véritables vertus surnaturelles enseignées par la doctrine catholique ! Mais toutes ces notions traditionnelles sont plus que perverties par l’idéologie conciliaire faite de relativisme et d’indifférentisme religieux ! Et c’est pourquoi cette « canonisation » d’une religieuse qui ne voulut pas convertir les âmes au catholicisme est une si grave offense envers la sainteté de Dieu. Et un scandale conciliaire de plus contre la Tradition de l’Église catholique à laquelle François ne veut aucun bien. Plutôt qu’elle s’embourbe dans les eaux fétides du marasme doctrinal conciliaire !

    A mère Teresa et à son action humaniste, qui furent l’une et l’autre récompensées par toutes sortes de prix décernés par les officines humanistes et maçonniques, on peut appliquer, malheureusement, cette phrase de Saint Paul :

    « Et quand j’aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j’aurais même toute la foi jusqu’à transporter des montagnes, si je n’ai pas la charité, je ne suis rien. Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas la charité, cela ne me sert de rien.… »

    François Mauriac disait lors de la canonisation de saint Pie X : « Ce saint n’est pas de ma paroisse. »

    Le catholique traditionnel peut dire de la « canonisation » de Mère Teresa : « Cette sainte n’est pas de ma paroisse ».

    Francesca de Villasmundo

     

  • Désolants dénis de réalité du pape François.

     

    Désolants dénis de réalité du pape François.

    Après les égorgements islamistes en l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray, à Cracovie, le pape François a déclaré que le monde était en guerre mais que ce n’était pas une guerre de religion ! ...

    Ce propos est contestable.

    D’une part, tous les terroristes islamistes sont musulmans et tuent au nom de l’islam, pour le moins donc en raison de leur religion. Pour eux le fait est qu’il s’agit bien d’une guerre de religion, puisqu’ils la mènent dans toute l’ampleur de leur barbarie, même si certains pasteurs des chrétiens le nient. Donc, si ce que nous voyons n’est pas une guerre de religion, tout de même, ça y ressemble !

    Certes on peut évoquer, comme l’écrit «l’illustre  musulman Tariq Ramadan que « l’islam entre difficilement dans les limites du mot religion ». Son frère Hani motive cela rappelant : « L’islam touche tout autant l’espace public que la sphère privée (…) Il est religion et État, foi et loi, doctrine et mode de vie ; il comprend dans son système les principes d’un gouvernement et aussi des prescriptions de guerre, appelant les croyants au combat pour défendre leurs droits ».

    Mais François se garde de faire observer que l’islam est donc plus exactement un système idéologico-religieux, une théocratie totalitaire. Il n’en parle que comme une religion et il répète que toutes les religions sont porteuses de paix...  

    La vérité pourtant, c’est que cette globalisation n’est corroborée ni dans le passé ni dans le présent. L’islam, selon ses textes fondateurs (Coran et Hadîths) est une religion conquérante, celle de la glorification des « cavaliers d’Allah ».

    Le Coran proclame combien « Allah préfère ceux qui combattent à ceux qui s’abstiennent de combattre » (sourate 4, verset 95).

    Le regretté père lazariste Antoine Moussali, un des plus grands connaisseurs de l’islam et de la langue arabe, dénombrait dans le Coran « sept cents occurrences de violence… »

    L’hindouisme n’est pas non plus une religion porteuse de paix. Et il en fut de même des autres religions païennes, et au mépris de l’Évangile, les chrétiens ne furent pas toujours des artisans de paix.

    François ne peut tout de même pas demeurer sans savoir que le Coran abonde en condamnations des mécréants coupables « d’associer d’autres dieux à Dieu », péché abominable, le seul qu’Allah ne pardonnera pas, qui vaut une éternité de tourments atroces. Or ceux qui associent deux autres dieux à Dieu, ce sont les chrétiens (mystère de la Très Sainte Trinité).

    « Oui, ceux qui disent : « Dieu est le Messie, fils de Marie » sont impies. Dieu interdit le Paradis à quiconque attribue des associés à Dieu. Sa demeure sera le feu. Il n’existe pas de défenseurs pour les injustes ». (sourate 5, verset 72). Cela est répété une multitude de fois.

    François ne peut tout de même pas demeurer sans savoir que l’État islamique, comme l’Arabie saoudite et bien d’autres États musulmans infligent selon l’exemple même de Mahomet et selon la charia, les châtiments de l’égorgement ou de la décapitation, de l’amputation, de la lapidation, de la flagellation jusqu’à la mort. Et Mahomet n’hésita pas non plus à torturer.

    Voilà pourquoi ce n’est pas François qui a raison mais le journaliste musulman Mohamed Sifaoui affirmant que la question du terrorisme, c’est à l’islam d’abord qu’il revient de la traiter. Il qualifie l’islamisme d’immense gangrène affectant l’islam initialement propagée par le salafisme saoudien et les Frères musulmans.  

    Et n’oublions pas l’analogue islamisme chiite.

    Mais à la vérité, c’est le retour fondamentaliste, partout dans l’islam, à la lettre du Coran et des Hadîths, et à la surenchère dans l’application des exécrations prônées dans ces textes qui fait puruler la gangrène grâce à tous les moyens modernes de propagande.

    Les interprétations de la guerre selon François, somme toute pour des motifs exclusifs de rivalités politiques et socio-économiques sont pour le moins réductrices et même dissimulatrices.

    Non, ceux qui aujourd’hui massacrent et égorgent des prêtres en hurlant Allah Akbar, comme il y a un siècle leurs pareils, exterminaient les Arméniens et autres chrétiens, et comme il en a été si souvent dans l’histoire de l’islam, ceux-là sont des fanatiques de l’idéologie religieuse mahométane. Comme il y eut d’ailleurs aussi des fanatiques génocidaires anti-chrétiens et antisémites, jacobins, communistes, nazis.

    La cause du terrorisme est dans l’islamisme et la cause de l’islamisme dans l’islam. Le président musulman de l’Égypte, le maréchal Sissi, dit cela ; le journaliste et analyste musulman Mohamed Sifaoui a dit cela. La négation de cette vérité, même par le pape, et d’autant plus qu’il est le pape, avec toute son influence, en conscience nous ne pouvons l’accepter ! 

     

  • Fête de la Sainte Trinité mystère de notre foi catholique .

     

    SYMBOLE DE SAINT ATHANASE

     

    Quiconque veut être sauvé doit, avant tout, tenir la foi catholique.

    Et celui qui ne l'aura pas conservée inviolablement et intégralement, sans aucun doute, périra éternellement.

    Or la foi catholique consiste à vénérer un seul Dieu dans la Trinité et la Trinité dans l'Unité.

    Sans confondre les personnes, ni diviser la substance.

    Car, autre est la personne du Père, autre celle du Fils, autre celle de l'Esprit-Saint.

    Mais du Père et du Fils et du Saint-Esprit, une est la divinité, égale la gloire, coéternelle la majes.

    Incréé est le Père, incréé le Fils, incréé l'Esprit-Saint.
    Immense est le Père, immense le Fils, immense l'Esprit-Saint.
    Eternel est le Père, éternel -le Fils, éternel l'Esprit-Saint.

    Et cependant, il n'y a pas trois éternels, mais un seul éternel. Ni trois incréés, ni trois immenses, mais un seul incréé et un seul immense.

    De me, tout-puissant est le Père, tout-puissant le Fils, tout-puissant le Saint-Esprit.
    Et cependant, il n'y a pas trois tout-puissants, mais un seul tout-puissant.

    De même, le Père est Dieu, le Fils est Dieu et l'Esprit-Saint est Dieu. Et cependant, il n'y a pas trois Dieux, mais un seul Dieu.

    De même le Père est Seigneur, le Fils est Seigneur et l'Esprit-Saint est Seigneur.
    Et néanmoins, il n'y a pas
    trois Seigneurs, mais un seul Seigneur.

    Car, de même que nous sommes tenus par la vérité chrétienne de confesser que chacune des personnes prise à part est Dieu et Seigneur: ainsi nous est-il défendu par la religion catholique de dire qu'il y a trois Dieux ou trois Seigneurs.

    Le Père n'est ni fait, ni créé, ni engendré d'aucun autre.

    Le Fils est du Père seul, non pas fait, ni créé, mais engendré.

    L'Esprit-Saint est du re et du Fils, non point fait, ni créé, ni engendré, mais procédant. Il n'y a donc qu'un seul Père, et non trois Pères, un seul Fils et non trois Fils, un seul Esprit-Saint et non trois Esprits-Saints.

    Et dans cette Trinité, rien d'antérieur ou de postérieur, rien de plus grand ou de moins grand ;mais les trois personnes sont toutes coéternelles et coégales entre elles.

    En sorte qu'en tout, comme on l'a dit plus haut, nous devons vénérer l'unité dans la Trinité et la Trinité dans l'uni.

    Celui donc qui veut être sauvé doit penser ainsi de la Trinité.

    Mais il est cessaire pour le salut éternel de croire aussi à l'Incarnation de Notre-Seigneur Jésus-Christ conformément à la vraie foi.

    Il est donc de la rectitude de la foi que nous croyions et confessions que Notre Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, est Dieu et homme.

    Il est Dieu, engendré de la substance du Père avant les siècles, et il est homme, né dans le temps de la substance d'une re.

    Dieu parfait et homme parfait: subsistant dans une âme raisonnable et une chair humaine.
    Egal au Père selon sa divinité, inférieur au Père selon son humanité.

    Et, bien qu'il soit Dieu et homme, il n'est pas deux, mais un seul Christ.

    Un, non point par un changement de la divinité en la chair, mais par assomption de l'humanité en Dieu.

    Parfaitement un, non point par confusion de substances, mais par l'unité de personne.

    Car, de même que l'âme raisonnable et la chair ne font qu'un homme, ainsi Dieu et l'homme n'est qu'un seul Christ. .

    Qui a souffert pour notre salut, est descendu aux enfers, le troisième jour est ressuscité des morts.

    Il est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d'où il viendra juger les vivants et les morts.

    A son avènement, tous les hommes ressusciteront avec leurs corps, et devront rendre compte de leurs actions personnelles.

    Et ceux qui auront fait le bien iront à la vie éternelle; mais ceux qui auront fait le mal iront au feu éternel.

    Ceci est la foi catholique. Celui qui ne la garde pas fidèlement et fermement ne pourra pas être sauvé.

     

    Gloria Patri ...