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  • E. Macron a violé la Charte de l’ONU et c’est un crime de guerre !

     

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    Les forces armées françaises sur ordre du President de la République, chef des Armées, ont effectué des frappes ciblées sur des installations militaires syriennes le 14 avril dernier. Ces frappes sont justifiées, aux dires du gouvernement, « en représailles » à l’utilisation d’armes chimiques à la Ghouta le 7 Avril.
    Dans sa conférence de  » débriefing  » du 14 avril, la ministre des Armées a visiblement voulu minorer ces frappes en insistant sur la nécessité de passer à la phase de négociation; c’est d’ailleurs ce qu’ E. Macron a confirmé dans la foire d’empoigne avec les deux polémistes hier soir .
    Malheureusement pour la France les conséquences sont tout autres qu’une simple frappe, et nous allons devoir faire face à des conséquences diplomatiques et géostratégiques néfastes .
    La France a délibérément violé la Charte des Nations Unies qui interdit d’utiliser la force militaire contre un Etat sans un mandat du Conseil de sécurité (Chapitre VI de la Charte) ou sauf cas de légitime défense, individuelle ou collective ( article 51 de la Charte ).
    L’utilisation unilatérale de la force entre dans le champ d’application de la Cour pénale internationale que la France a ratifiée , c’est un crime de guerre!
    E. Macron a justifié ces frappes au nom de la théorie reconnue par le droit international des représailles, sauf que les représailles sont tolérées que lorsqu’un Etat est victime d’une attaque elle-même effectuée en violation du droit international et y répond. En l’occurence, la France n’a pas été attaquée par la Syrie !
    L’utilisation unilatérale de la force par trois Etats membres permanents du Conseil de sécurité est d’ailleurs d’autant plus grave et inadmissible que ces Etats ont plus que tout autre l’obligation de respecter la Charte en raison des privilèges qu’elle leur confère !
    De plus E. Macron parle de ces trois Etats – France, Etats-Unis et Royaume-Uni – comme représentant la Communauté internationale; c’est là une ineptie qui va faire plaisir au 190 autres Etats membres de l’ONU !
    La réalité est tout autre, on assiste au retour du concept de la guerre juste et de l’idéologie des néo-conservateurs, mise en avant par les Américains pour intervenir en Irak et y créer le chaos qui dure encore aujourd’hui.
    E. Macron apparaît sous son vrai visage, celui d’un atlantiste convaincu au mépris des intérêts de la France, son image est désormais fortement détériorée dans de très nombreux pays !
    E. Macron a violé non seulement la Charte de l’ONU mais ses obligations – moins connues – qui découlent de la Convention de l’interdiction des armes chimiques signée à Paris le 13 Janvier 1993 et entrée en vigueur en Avril 1997.
    En effet, cette Convention prévoit tout un dispositif en cas de violation de ses obligations; l’article XII stipule :
     » Si la situation est particulièrement grave, la Conference ( des Etats Parties ) porte la question, y compris les informations et les conclusions pertinentes, à l’attention de l’Assemblée générale des Nations Unies et Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies. « 
    L’une des annexes de la Convention prévoit les modalités des inspections, c’est ce qui en cours maintenant après les frappes…
    Mais en dehors du droit international délibérément violé par ces Etats qui s’érigent en Gendarmes du monde, se croyant encore à l’époque des canonnières où ils étaient les faiseurs de rois, ils vont devoir faire face aux conséquences géostratégiques de leur action unilatérale.
    Il est fort à parier que nombre de pays pour se protéger et sanctuariser leur territoire décident de se doter d’armes nucléaires. On se souvient que les dirigeants nord coréens ont clairement dit aux Américains qu’ils voulaient l’arme nucléaire pour ne pas subir le sort de l’Irak de Saddam Hussein !
    Les frappes sur la Syrie ne sont pas que des frappes techniques; lorsqu’on utilise la force dans les relations entre Etats, il faut savoir en peser toutes les conséquences, certes immédiates, mais surtout à moyen et long termes !
    En l’occurence, elles ne font que commencer !

     

  • Encore ces deux judéo-maçons portés par le système et qui encouragent les guerres !

     

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    A chaque guerre qui se profile, c’est le même sketch. On les voit revenir à la télé comme des vautours reniflant le cadavre. Ils ont la gueule solennelle des coiffeurs du Ritz, le brushing désormais poivre et sel et, à la bouche, la rhétorique pleine de componction qui suggère ces fameuses « heures sombres » qui sont leur soleil.

    « Ils », ce sont les juifs Bernard Kouchner et Bernard Henry Lévy (entre autres ...) les garçons coiffeurs de la géopolitique, et, accessoirement, petits agents d’influence du Bordel planétaire, Bouvard et Pécuchet des Droits de l’Homme à géométrie variable.

    On croit en avoir fini avec ces deux paons, et puis, lorsqu’il s’agit de préparer l’opinion à un massacre programmé, que ce soit en Irak, en Serbie, en Lybie ou, désormais, en Syrie, les voilà à nouveau en piste pour le marathon médiatique des lieux communs, du degré zéro de la pensée et de la propagande grossière.

    Ces derniers jours, nous avons comparé leurs arguments avec ceux qu’ils employaient il y a déjà 30 ans.
    Le coup des « armes chimiques » de Bachar Al Assad pour gazer la population civile nous rappelle les vieilles ficelles pour faire croire que les soldats de Saddam Hussein pillaient des couveuses en Irak, que les Serbes organisaient des charniers bosniaques, que le colonel Kadhafi faisait couler des « rivières de sang ». Tous ces mensonges énormes afin de justifier et légitimer les carnages à venir.

    Mais, il serait faux de croire que ces deux clowns disposent d’une quelconque influence. Au sein du Big Bang, ils sont les solistes qui jouent du triangle. Depuis 40 ans, ils suivent l’orchestre mais ne le dirigent pas. Les choses sérieuses se passent ailleurs et autrement. D’ailleurs, leur magistère est à peu près nul, leur image accueillie avec des sourires narquois. Quant à leurs carrières respectives, plusieurs livres les dissèquent au scalpel où il apparaît que les duettistes du bellicisme germanopratin sont davantage des hommes d’affaire (véreux bien sûr) que des « intellectuels ».

    Mais cela, nul n’en doutait...
  • Vol du cœur reliquaire d’Anne de Bretagne : la responsabilité écrasante du département de Loire-Atlantique !

     

     
     

    Le vol du reliquaire du coeur d’Anne de Bretagne, une pièce unique d’orfévrerie du début du XVIe siècle, de surcroît emblématique de l’histoire de Bretagne, n’a pas fini de scandaliser. Commis dans la nuit du 13 au 14 avril, le vol a été rendu possible par une série catastrophique de défaillances qui témoignent  d’un manque d’intérêt de l’administration départementale pour un patrimoine exceptionnel.

    Depuis l’échec de la très coûteuse rénovation-extension du musée départemental Thomas-Dobrée, remise en cause par les riverains puis par la justice, l’établissement est quasiment en friche, surtout pour ses deux bâtiments historiques. Le troisième, le plus moderne (années 1970) mais aussi le plus vétuste en raison d’infiltrations, est cependant sous alarme et protégé par un réseau de vidéo-surveillance. Cela n’a pas empêché les voleurs de s’y servir comme dans un supermarché.

    D’autant que, comme nous l’explique un riverain, « le musée semble abandonné la nuit. Surtout aux abords des bâtiments anciens. Certes, le jardin est fermé par des grilles, mais il n’est guère difficile de s’y introduire. Quand les migrants ont installé leur squat dans l’ancienne maison de retraite [Bréa] ça m’a étonné qu’ils ne l’aient pas fait ici dans le musée. La nuit, entre qui veut ».

    Pourtant, une exposition intitulée « Voyage dans les collections » y était organisée, présentant certaines des plus belles pièces dont le coeur-reliquaire d’Anne de Bretagne, dérobé avec une statuette hindoue dorée et des pièces d’or de l’époque de la duchesse Anne.

    En effet, il apparaît qu’après un repérage préalable, plusieurs individus se sont introduits dans les locaux et ont dérobé très vite les trois oeuvres d’art avant de s’éclipser. Les services du département nous précisent que « l’alarme et la vidéo-surveillance ont fonctionné ». De quoi faire ironiser un antiquaire nantais : « si ça suffisait pour protéger les musées, ça se saurait. Dans un entrepôt que des cambrioleurs cassent, l’alarme fonctionne aussi à temps. Sauf que les perceuses sont déjà loin. Et qu’un coeur-reliquaire en or se remplace plus difficilement qu’une perceuse ».

     

    En effet, très vite après le déclenchement de l’alarme à 3h30 samedi, un agent de la société de sécurité vient et fait un tour rapide des bâtiments. Mais ne parvient à découvrir aucune trace d’effraction et s’en va, comme l’ont révélé nos confrères d’Ouest-France. Ce n’est finalement qu’à son embauche vers 9h qu’un agent du département s’en aperçoit. Pis, le retard est encore accru par le temps d’alerter la hiérarchie « et de trouver qui va porter le chapeau », commente, ricaneur, un proche de l’enquête.

    La police n’est avertie qu’à 11h30, huit heures après le vol ! Un délai « énorme » qui « permet de poser beaucoup de questions », constate un autre proche du dossier. « Qu’ils aient été catastrophés pour eux et leur carrière, soit. Mais dans ce genre de cas, le moins qu’on puisse dire, c’est que les procédures élémentaires de prudence et de diligence ne semblent guère avoir été respectées. Les contribuables comme les élus peuvent demander des comptes aux responsables du musée et ça risque de voler ».

    « Les informations d’Ouest-France sont justes », relève avec sobriété le service communication du conseil départemental. Sans vouloir donner aucune information complémentaire – conscient d’avoir lourdement failli, le département verrouille sa communication en espérant naïvement que personne ne saura rien de ses torts, « à la demande de la PJ, on ne dit rien des conditions de sécurité, d’alarme, etc. » nous précise le chargé de communication, qui affirme mordicus qu’il ne peut « rien dire ».

    « Mais c’est très gros », commente un habitué du musée. « C’est l’une des pièces les plus emblématiques, sinon LA pièce la plus emblématique. C’est comme si quelqu’un avait cassé le Louvre et est reparti avec la Joconde sous le bras, puisque la sécurité n’était pas là ». Depuis le vol, le musée Dobrée reste fermé. « Le temps de sécuriser, ça ne fera pas de mal, et de virer tous ceux qui y bossent parce que là ils ont merdé sur toute la ligne ? », s’interroge un  antiquaire du département.

    Vol sur commande ou acte politique ?

    Quoi qu’il en soit, du fait du manque (sinon de l’absence) de sécurisation du musée et du temps perdu, les voleurs ont pris une avance cruciale. « A l’heure qu’il est, le coeur n’est sûrement plus en Loire-Atlantique », commente un antiquaire du département. « Et ça ressemble à un vol sur commande », renchérit un autre. C’est à dire ? « Un riche collectionneur passe commande et une équipe spécialisée s’en occupe. Ceux qui ont volé étaient des pros, ils avaient bien repéré les lieux et ont agi très vite sans laisser de traces. On ne sait d’eux que le fait qu’ils étaient plusieurs. Souvent ils viennent d’ailleurs. Ces objets vont très loin – Russie, pays du Golfe, Chine… et ne ressortent guère que dans une succession ou à l’occasion d’un divorce ». On peut toujours rêver que le vol soit le fait d’un riche Breton qui aurait préféré le mettre à l’abri dans son coffre-fort que de le laisser dans un endroit aussi mal protégé…

    Il est peu probable en tout cas qu’on retrouve le coeur-reliquaire dans la brocante hebdomadaire de la Place Viarme. Ni à la fonte, comme s’en sont pourtant alarmés la mairesse de Nantes et divers responsables, politiques ou d’associations bretonnes. « Je reprends. Je vole la Joconde au Louvre, je repeins un truc dessus et je vais la vendre au vide-grenier », reprend notre habitué. «  Cela n’a aucun sens. Le coeur a une valeur infiniment plus grande que l’or dont il est fait ». Et en plus, « c’est une pièce facilement identifiable et connue », relève un autre antiquaire. « Un fondeur s’en apercevrait tout de suite et ne la prendrait pas ».

    Autre piste à l’esprit des antiquaires : l’acte politique. « Cela peut être une revendication d’indépendantistes, ou d’un mouvement quelconque », relève un antiquaire rennais. « Mais pas au sein des groupuscules bretons existants, ils n’en ont ni les moyens ni les capacités. Ceux qui ont volé sont des pros. Mais ils peuvent n’avoir été que des outils ». Si l’objectif est de démontrer que le département de Loire-Atlantique et ses responsables politiques sont incapables de maintenir et de protéger le patrimoine de la Loire-Atlantique, ils ont réussi au-delà de leurs espérances. Et du fait de l’incapacité professionnelle de quelques uns, les Bretons ont tous perdu un témoignage majeur de leur histoire.

    Louis-Benoît Greffe

    Crédit photos :DR
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