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  • Quand Hollande envoie des porteurs de valise et franc-maçons apatrides au Panthéon ...

    Tous les ingrédients y étaient. « Quatre figures, deux hommes, deux femmes » qui, tous, à un moment ou à un autre de leur vie, voire leur vie durant, ont agi, volontairement ou involontairement, contre leur patrie. Le discours consternant de révisionnisme et de niaiserie républicaine d’un président obsédé à l’idée de marquer l’Histoire. Sans oublier, bien sûr, l’inévitable couplet sur « ces haines qui reviennent » et qu’il faut absolument « conjurer ».


    Certes, il ne fallait pas attendre de miracle de cette bouffonnerie républicaine. Les noms des « panthéonisés », choisis par Hollande en personne et non par un comité de sages comme il est d’usage, annonçaient à eux seuls la couleur : de Jean Zay, pour qui notre drapeau était « de la race vile des torche-culs » à la porteuse de valises Germaine Tillon, en passant par le franc-maçon Pierre Brossolette et la militante des droits de l’Homme Geneviève de Gaulle-Anthonioz, nul doute que la Patrie, la vraie, ne serait guère à l’honneur ce jour-là.

    Ne manquait plus que – dixit son entourage – « l’un des plus grands discours du quinquennat » du pingouin, dont les grandes lignes devaient d’ailleurs lui être soufflées par les historiens officiels que sont le socialiste Jean-Pierre Azéma, le « dreyfusard » Vincent Duclert et Mona Ozouz, ainsi que par quelques proches, dont Manuel Valls, Najat Vallaud-Belkacem ou encore Jack Lang. Et le résultat, sans surprise, fut à la hauteur du « casting ».

    Ainsi le franc-maçon Jean Zay, qui hurlait en 1924 sa haine du drapeau français pour tout ce qu’il représente, Germaine Tillon, l’amie de l’égorgeur fellouze Yacef Saadi et grande dénonciatrice de la « torture », honorée en 2003 par le gouvernement de Bouteflika, Pierre Brossolette et Geneviève de Gaulle-Anthonioz devenaient-ils, dans la bouche de Hollande, « le meilleur » de notre pays, un « exemple à la France toute entière pour inspirer les générations nouvelles », et des « héros » qui ont été « indissociablement soudés par le même amour, l’amour de leur patrie » !

    « L’amour de leur patrie »… On a beau être habitués aux énormités « hollandaises », on en mourrait presque de rire. Mais au fond, l’essentiel du message présidentiel ne résidait pas dans ces biographies revisitées. Ce qu’il fallait surtout rappeler, c’est que « 70 ans après, ces haines reviennent, avec d’autres figures, dans d’autres circonstances, mais toujours avec les mêmes mots et les mêmes intentions ». Et Hollande de déclamer alors : « l’indifférence, voilà l’ennemi contemporain. Indifférence face au fanatisme, au racisme, à l’antisémitisme. » Avant d’ajouter : « face à l’indifférence, chaque génération a un devoir de vigilance, de résistance. Et chaque individu a le choix d’agir (…) A notre tour, nous devons faire les choix qui correspondent aux défis d’aujourd’hui. » Or, « faire les choix qui correspondent aux défis d’aujourd’hui », c’est bien sûr voter socialiste …