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vatican ii

  • Les fruits du Synode pour l’Amazonie: prière païenne dans l’église !

     

     

    A Vérone, en Italie, un curé a fait réciter une prière à la Pachamama. Prière qu’il a trouvée dans un opuscule édité par l’organisme missionnaire de la Conférence épiscopale italienne en avril dernier en préparation du Synode sur l’Amazonie.

    Dans ce livret adressé aux paroisses et aux fidèles et ayant reçu l’imprimatur des évêques italiens, où le mot Christ n’apparaît même pas une seule fois, se trouve cette prière païenne venue des Andes à la Mère Terre : 

    “Pachamama de ces lieux, boit et mange à volonté cette offerte, afin que cette terre soit fructueuse.

    Pachamama, bonne Mère, soit propice ! Soit propice !

    Fait que les bœufs marchent droit, et qu’ils ne se fatiguent pas.

    Fait que la semence croisse bien, qu’il ne lui arrive rien de mal, que le gel ne la détruise pas, qu’elle produise de bons aliments.

    Nous te le demandons, donne-nous tout. Soit propice ! Soit propice !”

    Avant, dans des temps pas si anciens et pourtant si lointains, le curé de la paroisse puisait dans le trésor liturgique de l’Église pour célébrer les rogations qui demandait au Dieu Créateur de toute chose le don de la fertilité des récoltes comme une bénédiction divine. Un trésor qui a lentement disparu depuis le dernier concile, les esprits éclairés de l’Église conciliaire considérant ces prières et ces cérémonies millénaires comme des horribles superstitions abêtissant le nouvel homme ‘catholique’ né des décrets du concile Vatican II. La majeure partie des curés et des évêques ne les connait donc plus. Et l’ignorance étant mère de la superstition, la vraie, c’est à une idole païenne, fausse divinité diabolique, qu’ils en viennent bêtement à demander la fertilité de la terre !

    Avant, pendant et après ce Synode pour l’Amazonie, qui a mélangé revendications sociales et écologiques, pour mieux faire passer les prêtres mariés et les femmes diacres, le culte aux fausses idoles aura donc triomphé, avec la bénédiction des hiérarques de l’Église officielle. Pour dessiner, grâce au pape François, un nouveau visage amazonien et syncrétiste à l’Église conciliaire, déjà trop ringarde malgré son profil moderniste et libéral et sa rupture pour rester « dans le vent » d’avec la Tradition séculaire de l’Église catholique…

    Le pontificat bergoglien, c’est la séance lifting pour rajeunir l’Église conciliaire post-moderne, la mettre au goût des modes contemporaines, écolo, arc-en-ciel, libertaire, païenne.

    Ainsi la Révolution fera définitivement table rase du passé catholique de l’Église conciliaire…

    Francesca de Villasmundo

  • Don Davide Pagliarani dénonce l’abomination des rites idolâtres dans le sanctuaire de Dieu .

     

     

    Communiqué du Supérieur général de la FSSPX à propos du Synode pour l’Amazonie

    , le 28 octobre 2019

    En la fête des saints Simon et Jude, apôtres

     

    Chers Membres de la Fraternité,

    Le récent synode sur l’Amazonie a été le théâtre de spectacles exécrables où l’abomination de rites idolâtres est entrée dans le sanctuaire de Dieu d’une façon inédite et impensable.

    De son côté, le document final de cette assemblée tumultueuse s’en prend à la sainteté du sacerdoce catholique, en poussant à l’abolition du célibat ecclésiastique et au diaconat féminin. Vraiment les germes de l’apostasie, que notre vénéré Fondateur, Monseigneur Marcel Lefebvre, avait très tôt identifiés comme étant à l’œuvre dans le Concile, continuent à porter tous leurs fruits avec une efficacité renouvelée.

    Au nom de l’inculturation, des éléments païens s’intègrent de plus en plus dans le culte divin et l’on constate, encore une fois, comment la liturgie de Vatican II s’y prête parfaitement.

    Devant une telle situation, nous appelons tous les membres de la Fraternité et les tertiaires à une journée de prière et de pénitence réparatrice, car nous ne pouvons rester indifférents devant de telles attaques envers la sainteté de l’Eglise notre mère. Nous demandons qu’un jeûne soit observé dans toutes nos maisons le samedi 9 novembre prochain. Nous invitons tous les fidèles à faire de même et nous encourageons aussi les enfants à offrir prières et sacrifices.

    Le dimanche 10 novembre 2019, chaque prêtre de la Fraternité célèbrera une messe réparatrice, et dans chaque chapelle seront chantées ou récitées les Litanies des Saints, tirées de la liturgie des Rogations, pour demander à Dieu de protéger son Eglise et de lui épargner les châtiments que de tels actes ne peuvent manquer d’attirer. Nous invitons instamment tous les prêtres amis, ainsi que tous les catholiques qui aiment l’Eglise, à faire de même.

    Il en va de l’honneur de l’Eglise romaine fondée par Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui n’est pas une foire idolâtre et panthéiste.

    Abbé Davide Pagliarani

    Supérieur général de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X

    (Sources : Maison générale / La Porte Latine du 29 octobre 2019)

     

  • Déchristianisation de l’Europe : le diocèse d’Utrecht met en vente sa cathédrale !

     

     

    Églises et sanctuaires catholiques en ruine, ou en vente sont légion en Europe. Ce processus témoigne de la déchristianisation avancée d’une Europe post-moderne matérialiste et nihiliste, ayant perdu ses repères spirituels et identitaires, et de la faillite d’une Église conciliaire qui se veut avant tout, depuis Vatican II, ouverte à l’homme moderne et aux fausses reigions .

    Cette crise de la foi, dont ce dernier concile fut un des déclencheurs, bouleverse le paysage européen : les églises deviennent des boites de nuit, des restaurants à la mode ou des musées reliquaires d’une foi sous naphtaline et perçue par la majorité comme un folklore d’antan pedant que les mosquées pullulent ...

    Le dernier cas emblématique de cette déchristianisation vient de Hollande : l’archidiocèse le plus grand des Pays-Bas, celui d’Utrecht, a décidé de mettre en vente directement sa cathédrale ! Pour la curie locale, l’église de Sainte Catherine coûte trop cher : les bancs restent désespérément vides, les offertes quasi inexistantes, et maintenant le diocèse ne peut plus se permettre l’entretien de son édifice religieux le plus symbolique. Ainsi cette église qui depuis 1560 représente le cœur du diocèse d’Utrecht et qui est devenue cathédrale en 1853, risque de fermer définitivement ses portes, vendue comme un bien superflu.

    Un bien superflu valant 1 euro ! Parce que, non content de se défaire du patrimoine religieux et culturel de son diocèse, l’évêque à sa tête, Mgr Wim Eijk voudrait la céder pour cette somme symbolique au Museum Catharijne Convent qui la jouxte. Un édifice qui a eu une histoire semblable à celle que pourrait connaître la cathédrale, étant donné que de couvent il s’est transformé en galerie d’art.

    Malgré pétitions, courriels, lettres, et tam-tam sur les réseaux sociaux, Mgr Eijk ne veut pas changer d’avis : la cathédrale, témoin de siècles de foi catholique dans un monde protestant, sera vendue un point c’est tout. Et tant pis pour la symbolique d’un tel geste.

    L’Église conciliaire concourt ainsi à l’apostasie silencieuse du troupeau catholique, plus largement à la déchristianisation et sécularisation d’une Europe en crise d’identité spirituelle, charnelle, culturelle et surtout à la perte des âmes .

    Francesca de Villasmundo