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sortir du mondialime

  • Vu les conséquences du mondialisme il faut en sortir au plus vite !

    Grèce, Ukraine, attentats islamistes en France : il serait évidemment arbitraire d’établir des liens directs entre la victoire de Syrisa à la Vouli d’Athènes, la poursuite de la guerre que mènent, contre la Russie et sur le dos des Ukrainiens, les Etats-Unis et une Europe vassalisée, ou les différents attentats islamistes qui ont endeuillé notre pays depuis fin décembre.

    Et pourtant... Qui ne voit que tous ces événements sont autant de fissures de l’ordre que l’oligarchie tente de nous imposer comme l’horizon indépassable du village mondial ?

    SYRISA OU LA QUADRATURE DU CERCLE

    En Grèce, le peuple ne s’est pas seulement prononcé contre la dictature austéritaire imposée par Merkel, d’autant plus injuste que l’Allemagne a, au XXe siècle, et après avoir embrasé le monde par deux fois, largement profité de la générosité de ses anciennes victimes, dont la Grèce. Non, c’est contre les conséquences même, économiques et sociales, du mondialisme qu’il s’est prononcé, même si, tel un drogué, il pense toujours dans sa grande majorité que l’euro le protège quand la monnaie unique, dans laquelle la finance internationale a aidé la Grèce à entrer par effraction, est son problème, comme elle est le nôtre. D’où la quadrature du cercle dans laquelle l’extrême gauche notabilisée de Syrisa s’est engagée... et son risque de décevoir rapidement ses électeurs. C’est pourquoi Podemos, la gauche alternative espagnole, ou Mélenchon en France se réjouissent peut-être un peu vite. En Espagne, les législatives devront avoir lieu en décembre au plus tard, et, à moins d’une crise majeure, le Parti populaire et le PSOE n’ont aucun intérêt à les avancer alors même que Podemos a aujourd’hui le vent en poupe. Le pays légal espagnol ne peut que parier sur un échec de Syrisa et donc sur une dégonflement de la baudruche alternative. Quant à Mélenchon, qui s’est déclaré, ce 31 janvier, « disponible » pour être le candidat du Front de Gauche à la prochaine présidentielle, pense-t-il sérieusement que la victoire électorale de Syrisa en janvier 2015 sera toujours porteuse pour la gauche radicale en 2017 ? C’est croire un peu vite à la réussite d’une « alternative », qui en refusant de poser les conditions de la rupture — mais la Grèce en a-t-elle seulement les moyens — risque de se retourner contre ses promoteurs. On comprend que le Front national se soit réjoui de la victoire de Syrisa : d’un côté celle-ci rassure en montrant qu’un peuple peut donner une gifle électorale méritée à l’oligarchie européenne sans que le monde s’écroule ; de l’autre, l’échec de la coalition administrerait la preuve que l’arrivée au pouvoir d’une gauche anti-austérité mais favorable à l’euro et à l’immigration n’est pas la solution.

    LE ROI DOLLAR BIENTÔT NU ?

    Dans la guerre, dans une large mesure désespérée, que mènent en Ukraine les Etats-Unis et l’Europe américaine contre la Russie, Poutine apparaît, il est vrai, comme le méchant qui jouerait à la fois contre son gentil voisin et, compte tenu de l’aggravation de la situation économique russe et de la baisse du rouble, contre son propre peuple asservi à sa mégalomanie. Pour autant, les Etats-Unis sont-ils si sûrs, au vu des conséquences, du bien-fondé de la politique qu’ils mènent depuis la chute du Mur de Berlin, d’encerclement de la puissance russe, un peu vite enterrée, de dissolution islamiste des Proche et Moyen Orients et d’agressivité à l’encontre la Chine ? Car c’est maintenant l’arme monétaire que la Russie, la Chine et, depuis peu, l’Iran ont décidé d’employer ouvertement contre le dollar. Ainsi, l’Iran, « dans ses échanges commerciaux avec l’étranger, [...] se sert désormais d’autres monnaies, notamment du yuan chinois, de l’euro, de la livre turque, du rouble russe et du won sud-coréen », a annoncé ce 24 janvier M. Kamyab, le vice-gouverneur de la Banque centrale iranienne. Après que la Chine et la Russie ont, l’été dernier, officiellement abandonné le dollar comme monnaie d’échange.... Le roi dollar bientôt nu ? D’où le caractère acharné d’une guerre que les Etats-Unis savent vitale pour eux. Tout en jouant sur les craintes historiques des anciens pays de l’est, ils trouvent dans la France républicaine, plus encore que dans une Allemagne nationaliste par essence, un partenaire docile. Ce ne sont pourtant que leurs intérêts exclusifs, aux dépens des nôtres, que nous servons en désignant à leur demande et avec zèle la Russie comme l’ennemie.

    MONDIALISME ET ISLAMISME : LES FRÈRES ENNEMIS

    Enfin, les attentats islamistes en France ne sont que la double conséquence du mondialisme puisque leur cause immédiate est le chaos provoqué par les Américains aux Proche et Moyen Orients et leur cause plus lointaine, qui les a rendus possibles, une immigration forcenée, voulue et encouragée par l’oligarchie mondiale et qui est devenue le terreau du djihadisme intérieur.

    L’« apartheid » ? Des dizaines de milliards ont été versés en pure perte depuis des décennies dans les « quartiers ». Où sont-ils allés ? Pourquoi n’ont-ils pas financé l’intégration ? C’est Malek Boutih, député PS de l’Essonne, qui vend la mèche. Après avoir dénoncé les élus locaux qui achètent la « paix sociale » et rappelé que « les milieux islamistes se financent par le trafic de drogue, la prostitution, par toutes les déviances » , il ajoute devant la volonté de Manuel Valls d’imposer sur tout le territoire la mixité « sociale » — lire « ethnique » : « Ce que refusent les maires, de gauche comme de droite, ce n’est pas de construire du logement collectif, c’est d’attirer une population islamiste. On ne fera pas disparaître les foyers radicaux en les disséminant.  »  Ou comment un ancien dirigeant de SOS Racisme reconnaît à travers une métaphore médicale, mais malheureusement sans en tirer toutes les leçons, que l’immigration de masse a bien provoqué le cancer du gangstérisme islamiste et que la démagogie gouvernementale ne vise ni plus ni moins qu’à provoquer sa généralisation. Valls conservera-t-il sa toute nouvelle popularité quand les Français comprendront ce que recouvre sa «  politique de peuplement » ? Exception faite de quelques bunkers au centre des « villes mondes » prisées par l’élite, la dissémination, jusque dans la plus petite ville, jusque dans le village le plus reculé, du fondamentalisme islamique et de l’économie parallèle. La France devenue un vaste 9-3...

    Le faux-ordre mondialiste commence à se fissurer de ses propres excès. Sa désagrégation se fera évidemment dans la douleur : faire croire le contraire aux Français serait leur mentir, compte tenu notamment du niveau élevé de trahison de nos élites politiques. Seule l’union des patriotes permettrait d’en finir au plus vite et au coût le moins élevé.

    François Marcilhac