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prélèvement d' organes à votre insu

  • Prélèvement d' organes à votre insu .

     

     

    Depuis le 1er janvier 2017, la loi française a été modifiée pour favoriser les dons d'organes après la mort, rendant automatique le prélèvement sur toute personne qui n'est pas inscrite en ligne sur le registre national des refus, géré par l'Agence de la biomédecine. Retenez bien I'adresse :

     

    www.registrenationaldesrefus.fr

     

    Même l'opposition de votre famille ne pourrait rien y changer !

     

    En fait, depuis 1976, Ia loi fait de chaque" personne un donneur d'organes présumé, tout en affirmant la possibilité de s'opposer à un tel prélèvement (en en informant ses proches, par courrier ou sur un registre de refus, une simple lettre ... ). Trois grands principes sont énoncés: le consentement présumé, la gratuité et l'anonymat. Ceux-ci restent inchangés, mais en 2004 la loi avait précisé que le médecin devait trouver par tous les moyens les preuves de la volonté du défunt auprès de la famille et des proches. C'est donc une remise en" cause radicale du système.

     

    Certes, le don d' organe par intervention sur un cadavre n' est pas mauvais en soi et peut sauver des vies, mais il doit être encadré par des principes éthiques comme l'a rappelé le Pape Pie X. “Le corps humain, même après un décès, n'est pas une simple chose et il est destiné à être à nouveau animé par l'âme lors de la Résurrection. "

     

    Deux risques se profilent directement, selon l'avocat Christophe Courage (source: Généthique) : Tout d'abord, les conflits et incompréhensions entre le médecin chargé du prélèvement et la famille, qui est laissée de côté dans le moment nécessairement douloureux de la perte d’ un proche.

     

    De surcroît, les organes les plus utiles à la médecine sont ceux des personnes jeunes. Certaines équipes médicales doutent donc de l'efficacité de cette loi, car une opposition risque de limiter Ie nombre de dons.

     

    Le second risque direct est relatif à l'inviolabilité du corps humain. Le corps des défunts risque maintenant de devenir une sorte de réserve d'organes dont il sera possible de disposer à loisir, si le défunt hostile au don de ses orga­nes n'a pas exprimé de refus de son vivant.

     

    Enfin, les risques sont aussi et surtout indirects, liés à la convergence avec d'autres dispositions. Nommons la fameuse loi euthanasique Leonetti-Claeys (02/02/2016) qui peut programmer la mort de quelqu'un, et « Maastricht 3 » qui rend possible le prélèvement du don-d'organes sur des personnes vivantes. Selon ce dernier protocole, il s'agit en effet de déclencher un « arrêt cardiaque contrôlé » pour une personne maintenue en survie par des moyens artificiels .

     

    Cela n'est bien sûr pas moralement neutre ... Monseigneur Suaudeau, ancien directeur scientifique de l'Académie Pontificale pour la Vie, dénonce les dérives inévitables qui risquent d'intervenir par l'ensemble de ce dispositif réglementaire. Citons uniquement l'exemple d'une personne âgée seule, mal informée, en soin palliatif. On pourra faire en sorte qu'elle demande, sous pression du corps médical, "une .« sédation terminale» qui ne sera pas vue comme une euthanasie, et une fois son' cœur arrêté par « arrêt cardiaque contrôlé», on prélèvera ses organes...

     

    L’ application de tous ces principes conduit à faire du corps humain une marchandise disponible sur le marché ...