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obama et trump

  • Obama organise le renversement du nouveau gouvernement américain .

     
    BREIZATAO – ETREBROADEL (15/02/2017) Un mois seulement après l’entrée de Donald Trump à la Maison Blanche, un coup d’état est déjà lancé pour détruire le nouveau gouvernement américain. La démission précipitée de Michael Flynn, principal conseiller militaire du président, est le résultat d’une véritable révolution lancée par différentes factions et groupes d’intérêts, dont des agents gouvernementaux fidèles à Barack Obama.

    Flynn s’était simplement entretenu par téléphone avec l’ambassadeur russe aux USA, peu avant l’entrée de Trump à la Maison Blanche, afin de discuter du futur des relations des deux pays. Ayant été accusé de s’être impliqué sur le champ de la diplomatie sans autorisation, Flynn a été violemment attaqué par les médias du système jusqu’à ce qu’il soit démis de ses fonctions.

    Eli Lake offre une analyse pertinente pour Bloomberg (source) :

    Le Représentant Devin Nunes, le président républicain du Comité Permanent pour le Renseignement de la Chambre, m’a dit lundi qu’il voyait les fuites au sujet des conversations entre Flynn et Kislyak [l’ambassadeur russe aux USA, NDLR] comme une partie d’un tout plus large. « Cela apparaît bel et bien comme un effort orchestré pour attaquer Flynn et d’autres dans l’administration » a t-il dit.

    Il poursuit :

    En temps normal, l’idée que des officiels américains s’étant vus confier nos secrets les plus sensibles puissent en divulguer sélectivement afin de saper la Maison Blanche alarmerait ceux qui s’inquiètent d’un autoritarisme rampant. Imaginez si des écoutes d’un coup de téléphone entre le futur conseiller à la sécurité nationale d’Obama et le ministre des Affaires Étrangères d’Iran avait fuité à la presse avant les négociations autour du programme nucléaire ? Les cris d’indignation seraient assourdissants.

    Il précise pourquoi Flynn dérangeait :

    Flynn était une grosse cible pour l’état profond lié à la sécurité nationale. Il avait cultivé la réputation d’un réformateur et d’un critique sans concession des chefs de la communauté du renseignement qu’il a servi en tant que directeur de la Defense Intelligence Agency (DIA) sous Barack Obama. Flynn travaillait à réformer le complexe de l’industrie du renseignement, quelque chose qui menaçait les prérogatives bureaucratiques de ses rivaux.

    Et ajoute que Trump est la cible ultime :

    Finalement, ce fut la décision de Trump de lâcher Flynn. Ce faisant, il a cédé face son opposition politique et bureaucratique. Nunes m’a dit lundi soir que cela ne finirait pas bien. « D’abord c’est Flynn, puis ensuite Kellyanne Conway, ensuite ce sera Steve Bannon et enfin Reince Priebus » a t-il dit. Dit autrement, Flynn n’est que l’apéritif. Trump est le plat de résistance.

    Le journal Washington Free Beacon donne les noms de ceux impliqués dans ces fuites orchestrées à haut niveau pour détruire le gouvernement américain. Sans surprise, ce sont les anciens membres de la Maison Blanche sous Obama (source) :

    Ben Rhodes – l’architecte de l’effort solitaire de la Maison Blanche pour créer ce qu’il a décrit comme une « chambre de résonance pro-Iran » – incluait une petit équipe de travail composée de personnes loyales à Obama qui a inondé les médias avec des histoires visant à éroder la crédibilité de Flynn, d’après ce que révèlent plusieurs sources.

    Et :

    L’opération visait premièrement à discréditer Flynn, un opposant à l’accord sur le nucléaire iranien, afin de handicaper l’administration Trump dans ses efforts pour révéler des détails sur l’accord nucléaire avec l’Iran restés longtemps cachés par l’administration Obama. « Il est indéniable que la campagne pour discréditer Flynn était bien avancée avant le jour de l’inauguration, avec des séries de fuites très troublantes et très politisées destinées à le fragiliser » indique un ancien conseiller à la sécurité nationale ayant des liens étroits avec l’équipe de la Maison Blanche.

    Cet effort des conseillers d’Obama en faveur de l’Iran ne sont probablement qu’un élément d’une campagne beaucoup plus large menée par l’ancien président démocrate. Ce dernier, rompant avec la tradition, est toujours actif dans le débat politique et s’est établi à Washington. Une situation inédite dans l’histoire du pays.

    En réalité, il a constitué un gouvernement parallèle, alimenté par d’innombrables relais à tous les niveaux de l’état américain.

    Il est aussi occupé à mobiliser des dizaines de milliers d’agitateurs sur tout le territoire tandis que les médias dominants et de puissants intérêts financiers attaquent inlassablement la politique du nouveau président.

    Le New York Post donne les détails de ces opérations (source) :

    Obama a une armée d’agitateurs – comptant jusqu’à plus de 30 000 membres – qui combattront son successeur républicain à chaque instant de sa présidence. Et Obama les commandera depuis un bunker situé à moins de trois kilomètres de la Maison Blanche […] Il travaille dans la coulisse à mettre en place ce qui sera en effet un gouvernement parallèle, non seulement pour défendre son héritage menacé, mais pour saboter la nouvelle administration et son agenda populaire « L’Amérique d’abord ».

    On en sait plus sur le système mis en place :

    Il le fait via un réseau d’associations gauchistes menées par « Organiser pour l’Action ». Normalement, vous vous attendez à ce qu’une organisation créée pour soutenir un politicien et son agenda ferme après qu’il ait quitté ses fonctions, mais pas l’OPA d’Obama. En fait, elle se prépare pour la bataille, avec un trésor de guerre de plus en plus important et plus de 250 bureaux dans tout le pays. Dirigée par les anciens conseillers d’Obama et ses cadres de campagne, les archives fiscales fédérales indiquent que l’OPA compte 32 525 volontaires au total […] et a levé plus de 40 millions de dollars de dons.

    C’est ce qui explique l’agressivité de nombreuses célébrités de Hollywood ou du show business US vis-à-vis de la nouvelle présidence. Mais aussi celle des grandes multinationales du pays (voir ici). Des sénateurs républicains connus pour leur appartenance au courant néo-conservateur, s’activent également à participer à ce coup d’état (source).

    Il est probable que Barack Obama entende se représenter en 2020. Mais, plus encore, tente de renverser l’actuel président en le faisant démettre de ses fonctions.

    Il s’agit bien d’empêcher le peuple américain de défendre ses intérêts et d’assurer la victoire des cercles financiers et militaires dont les intérêts sont situés à l’échelle globale. Le spectre de la guerre civile se précise.