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macronie

  • Pour soutenir sa folle politique immigrationniste et européiste, le gouvernement socialo-marxiste de Macron spolie une nouvelle fois gravement les retraités .

    Cette fois l'euthanasie financière des retraités est bien en marche. De plus, elle avance vite, elle est massive et brutale comme vient de le révéler le Premier Ministre dans sa déclaration du 26 août dernier au Journal du Dimanche, en faisant d’un coup voler en éclats la solidarité intergénérationnelle sur laquelle depuis la Libération repose l’essentiel de notre démocratie sociale.

    Des chiffres qui accusent

    Après avoir prélevé sans aucune compensation 1,85% (taux moyen effectif sur le net perçu) de CSG supplémentaire sur les retraites, le Gouvernement jette maintenant le bouchon nettement plus loin en annonçant pour 2019 et 2020 une revalorisation annuelle plafonnée à 0,30% des pensions du régime de base (Sécurité sociale, dont principalement les CNAV), alors que l’inflation a repris son élan. Cette revalorisation dérisoire est la dernière astuce que le pouvoir a trouvée pour échapper formellement au reproche du gel des pensions ou pire encore de leur réduction. Et ce n’est pas la modulation en plus ou en moins en fonction de l’importance de la pension, que suggèrent prudemment certains parlementaires, qui changera grand chose au dispositif. En face, l’INSEE constate à fin juillet 2018 un taux annuel d’inflation de 2,30% sur les 12 derniers mois et émet fin juin une prévision annuelle limitée à 1,80% pour l’année civile 2018. Or, si malgré l’accélération très vive de l’inflation sur les derniers mois, on reconduit en prévision 2019 et 2020 ce même taux de 1,80% qui relève plutôt d’une fourchette basse, on obtient déjà une dévalorisation nominale sensible de :
    1,80 - 0,30 = 1,50%
    pour chacune des années 2019 et 2020 à venir.

    Cela commence en 2013 par la création de la CASA à 0,30%, dont le montant a été largement détourné de son objet par des politiques sans foi, ni loi. Cela continue en 2018 par une ponction supplémentaire de 1,85% de csg (taux effectif moyen sur le net comme indiqué plus haut).

    Cela se poursuit ensuite – 2018 étant présentement neutralisée au titre de l’inflation et nous passerons par commodité les années antérieures à faible inflation - par une nouvelle ponction de 1,50% estimée à inflation constante pour chacune des années 2019 et 2020. Soit la formule de calcul originale qui suit, présentée en jours de pension perdus et qui concerne donc également tous les retraités d’un régime général de base, ce qui évite de multiplier à l’infini les exemples de pertes en euros tirés de niveaux de pensions choisis de manière parfaitement arbitraire ou aléatoire :

    (1,0000 – 0,0030 de Casa 2013 = 0,9970) x (1,0000 - 0,0185 de Csg supplémentaire 2018 = 0,9815 )
    x (1,0000 - 0,0150 de différentiel d’inflation 2019 = 0,9850) x (1,0000 - 0,0150 de différentiel d’inflation 2020 = 0,9850)
    = 0,9494

    Ce qui veut dire qu’en se calant sur la référence 2012, au terme de la seule année 2020 et en euros constants, les retraités auront perdu pas moins de :

    1,0000 – 0,9494 = 5,06 % du montant de leurs pensions du régime de base

    Ce qui correspond sur une période de 8 ans à la privation arbitraire sur une année civile de

    365 x 5,06% = 18,47 jours calendaires des dites pensions

    Quoi qu’il en soit, il s’agit évidemment de sommes tout à fait considérables -nettement plus de deux semaines et demie de pension de base supprimées chaque année- et qui montrent sans ambigüité que, depuis le moment où il a accédé au pouvoir (que ce soit en 2012 dans l’ombre de son prédécesseur ou depuis 2017 à compte propre), le Président Macron poursuit une lutte sans merci pour asphyxier les retraites. En effet, par leur importance, elles gênent fortement son insatiable appétit d’autres dépenses et elle bride aussi ses rêves de redistribution. C’est d’ailleurs très certainement pour cette raison que les pensions du régime de base ont été successivement taxées à la Casa, re-taxées à la CSG avant par la seule volonté de ce socialo-marxiste d’être largement dévalorisées et – bouquet final – brutalement désindexées du coût de la vie, sans qu’on sache du tout pour l’avenir si et comment elles seront revalorisées.

    Or, cette présentation mathématique en jours calendaires révèle - sans autre contestation possible que l’aléa non maîtrisé de l’inflation - que sur les huit dernières années et sur moins de deux mandats présidentiels (car le dernier n’est pas fini !) aucune autre catégorie socio-professionnelle n’a été autant "punie", pressurée et ponctionnée que les retraités, qui ont été et continuent à être également mis à contribution sur leurs retraites complémentaires. Comme si leur absence de représentation ou leur représentation dérisoire dans les instances de retraites (COR en tête, Caisses de retraite aussi, mais pas seulement) et l’impossibilité de se syndiquer (les retraités n’exercent plus aucune profession) justifiaient par avance tous les abus et toutes les vexations. En outre comment ne pas se demander si, à l’instar de l’Inspection des Finances dont il est issu et de France-Stratégie dont l’ancien dirigeant compte parmi les plus proches de ses conseils, le Président ne développe pas une sorte d’hostilité compulsive à l’égard des retraités auxquels il reproche implicitement -ce qui est quand même un comble– de ne plus travailler ?

    Plus de solidarité intergénérationnelle

    Ces nouvelles charges de l’Exécutif contre le pouvoir d’achat des retraités constituent une véritable déclaration de guerre et que, si elle est effectivement mise en œuvre, elle aura sans nul doute de très funestes et de très durables conséquences non seulement pour notre démocratie sociale, mais pour la Nation toute entière. La première sanction inévitable sera la paupérisation accélérée de nombre de retraités et la chute immédiate et brutale de leur consommation et de leurs libéralités aux générations suivantes pour renforcer -chaque fois que possible- une épargne de précaution destinée à faire face aux prochains coups fourrés d’un pouvoir qui, jusqu’à présent, a préféré avancer masqué .

    Il est vrai que rarement :

    - tant de cynisme par le mépris affiché et presque revendiqué envers des seniors, auxquels, nonobstant leurs efforts passés, on reproche implicitement leur grand âge, en même temps que l’inactivité qui en résulte ;

    - et tant de lâcheté opérationnelle par incapacité de conduire au fond les véritables changement profonds dont le pays a besoin, en se contentant de pallier par la communication des réformes qu’on se contente simplement d’effleurer n’auront été conjointement à l’œuvre dans le domaine social. Certes, comme à son habitude et en campant obstinément dans son attitude de déni, le Défenseur des droits ne voudra pas entendre parler de discrimination, mais ce n’est pas parce que les gens sont âgés et qu’ils ne peuvent plus se défendre que n’existe pas la discrimination fiscale et sociale, toute aussi infamante que les autres et patente ici à raison de l’âge et de l’inactivité.
    En effet, pour le pouvoir, les pensions des retraités cristallisent la condamnation intrinsèque de la rente, sans se soucier le moins du monde des cotisations avancées antérieurement, puisque notre si génial système de répartition les efface au fur et à mesure qu’elles sont perçues, transformant du jour au lendemain les cotisants d’aujourd’hui en assistés de demain. Le pouvoir ne réalise visiblement pas que, s’il considère comme un chiffon de papier la garantie de pouvoir d’achat des retraités, c’en est fini de la solidarité entre les générations tant vantée par tous les politiques comme le ciment de la Nation. L’étape suivante est bien entendu qu’en ayant du même coup définitivement ruiné la confiance des actifs dans leurs prochaines retraites, le Gouvernement se prive durablement du moteur de la consommation, qui est l’une des composantes essentielles des équilibres nationaux. C’est en réalité le début d’un farouche "struggle for life" (chacun pour soi) dévastateur, dont on n’a pas fini de payer le prix. Le Gouvernement oublie manifestement que les seniors ne sont généralement pas égoïstes et qu’à chaque fois qu’ils le peuvent et par-delà toute obligation légale, ils redistribuent en faveur de leurs descendants des héritages, des donations, de simples dons manuels, des secours ou encore de multiples aides en nature qui totalisent une part fort appréciable de leurs revenus et patrimoines. Selon le rapport du COR publié en novembre 2015 sur "Les structures familiales" (cf. notamment page 2 du "dossier en bref"), "les héritages, donations et aides financières informelles représentent plus de 10 % du PIB en 2006 et leur importance s’accroît". Pourtant, s’il compte continuer à sacrifier sans état d’âme les ressources des retraités à l’amélioration du pouvoir d’achat des actifs, le pouvoir peut s’attendre à ce que cette manne importante disparaisse ou s’étiole et qu’elle soit remplacée par des tensions et de violents conflits de générations, dont la Nation n’aura pas fini de porter les stigmates. Et il se pourrait bien qu’un jour, saturés d’un triple matraquage fiscal, social et écologique, parvenus au paroxysme d’un ras-le-bol qui gronde déjà, ceux qui payent tout pour tous s’avisent de s’élever violemment contre l’ingratitude dont on les gratifie en retour de leurs contributions devenues exorbitantes. Il ne faudra pas alors s’étonner des débordements d’une population que l’on aura cyniquement provoquée, en la poussant à bout vers des zones agitées d’où la solidarité aura été définitivement bannie.

    Retraites futures ?

    Un dernier rappel : aux yeux de l’Histoire, la valeur d’une civilisation s’est toujours mesurée à l’attention qu’elle porte aux plus faibles de ses membres : les enfants et les vieillards. Avec le sort qu’elle réserve présentement aux prestations familiales et aux retraites, on voit clairement sur quels sommets vole la nouvelle "Macronie", après cinq ans de "Hollandie" de sinistre mémoire. Malheureusement, sans doute pris dans le tourbillon des exigences immédiates de leurs occupations professionnelles et des sujétions de leurs vies de familles, les actifs d’aujourd’hui n’ont pas encore compris qu’ils seront bientôt et pendant longtemps les retraités de demain. Car s’ils prennent enfin le temps de réfléchir posément, ils peuvent redouter légitimement qu’au vu de leur exemple, leurs propres enfants n’éprouvent aucune gêne à développer demain à leur égard la même ingratitude que celle qu’ils s’apprêtent à manifester aujourd’hui à leurs aînés ! ...

     

  • Nos pires ennemis sont ceux qui sont au gouvernement !

    François Hollande nous disait naguère avec un vibrato théâtral dans la voix « Nous sommes en guerre », laissant entendre que l’Occident aurait été la pitoyable cible d’une cinquième colonne terroriste. Quelle plaisanterie !

    Oui nous sommes en guerre, mais certainement pas contre l’ennemi ainsi désigné car les vrais ennemis de la Nation résident et se pavanent au sommet d’un État qui, avec l’affaire Benalla, de son vrai nom Lahcène Benahlia, apparaît au grand jour comme profondément vérolé, autrement dit mafieux !

    Au demeurant la présence dans les antichambres des puissants, d’hommes de mains et de gardiens des secrets d’alcôve n’a rien de nouveau ni d’extraordinaire… si ce n’était l’arrogance des hommes de paille et des fantoches qui prétendent aujourd’hui gouverner un pays aussi chargé d’histoire qu’est la France . L’impunité et l’immunité dont a joui de manière stupéfiante Benalla s’expliqueraient-elles parce qu’il aurait été l’amant de Macron, et qu’il pourrait éventuellement faire chanter le chef de l’Etat, connaître de lourds secrets ?

    Posons en tout cas que les affrontements entre puissances, groupes ou individus sont en premier lieu psychiques. Les cerfs, avant de croiser leurs bois, se lancent dans d’éloquentes démonstrations sonores, leurs naseaux se dilatent, ils soufflent et grattent rageusement le sol. Une gestuelle destinée à impressionner et à dissuader l’adversaire. Le plus incertain cède généralement la place. Il s’agit au préalable de défaire l’ennemi sans avoir à le combattre, ou tout au moins, de le rendre suffisamment indécis pour exploiter ce qui est en soi la prémonition d’une fuite. Ce fut toute la doctrine, il y a vingt-cinq siècles, du stratège Sun Tzu dont l’Art de la guerre n’a jamais cessé d’être d’actualité tant il a su identifier et désigner les arcanes de la confrontation guerrière. Ce pourquoi nous pouvons affirmer en accord avec les concepts que cet ancien a mis en évidence, que tout conflit est d’abord la confrontation d’esprits antagonistes à l’issue de laquelle le plus violemment déterminé, le plus retors, le plus perspicace ou le plus vicieux, est conduit à l’emporter.

     

    Ces lignes ne sont évidemment pas du pur MacDo. Il ne s’agit pas d’aliment précuit, prémâché voire prédigéré. Et il en est de même pour les nourritures du corps et de l’esprit. Or il n’est ici question que de faire passer quelques idées simples relatives aux guerres que nous subissons sans même nous en rendre compte. Parce que face à la complexité de nos environnements, face à la confusion croissante des esprits et des mœurs, face à la montée du chaos mental et social, du désordre international, personne ne peut espérer aujourd’hui comprendre la marche du monde sans un effort minimum pour lire, penser et agir… par lui-même et en communion aves ses pairs. Sans effort, sans arrachement aux ornières de la pensée lyophilisée ou surgelée, il ne saurait en effet y avoir de sursaut possible… et de réaction salvatrice.

    D’abord posons que les guerres en cours et à venir devront donc être nécessairement précédées d’un réarmement  moral sans lequel aucune lutte matérielle n’est envisageable… Parce que les guerres — insistons — se perdent et se gagnent sur le terrain de la volonté, des idées, des représentations, des symboles, de l’imaginaire collectif, des mots et de l’information. Le rapport de forces sur le terrain ne vient qu’ensuite, n’étant souvent que “secondaire”. De ce point de vue la bataille de l’opinion est primordiale. C’est entres autres, pour avoir méconnu une telle évidence, que les États-Unis ont quitté honteusement le Vietnam le 30 avril 1975. Toutefois, depuis ils se sont largement rattrapés et sont devenus, après l’entrée des troupes baasistes au Koweït en août 1990, les maîtres incontestés du mensonge offensif, redoutable arme de guerre et de destruction massive.

     

    De nos jours, des tirs nourris des grosses artilleries médiatiques préparent le terrain pour des offensives aériennes et terrestres uniquement destinées à donner le coup de grâce : Irak 1991, Somalie 1992, Kossovo 1999, Afghanistan 2001, Irak 2003, Yémen 2004, Liban 2006, Géorgie 2008, Libye et Syrie 2011… la liste est loin d’être exhaustive ! L’objectif est de diaboliser l’ennemi afin de l’isoler, en premier lieu diplomatiquement et dans l’opinion. Laquelle doit être neutralisée afin de prévenir le développement d’oppositions à des actions de piraterie internationale sous couvert d’opérations d’ingérence humanitaire en vue d’instaurer ou de restaurer la démocratie. Les féticheurs animistes d’antan ne procédaient pas autrement lorsqu’ils désignaient à l’opprobre communautaire les futures victimes de leurs sacrifices.

    Cependant aussi sidérants les mensonges de la propagande de guerre soient-ils, ils ne résistent désormais (aux yeux des observateurs avertis) que le temps de l’offensive et des éphémères succès induits par une écrasante disproportion de forces dans des guerres dites asymétriques ou hybrides. Néanmoins, une leçon se dégage des récents conflits orientaux (Balkans, Maghreb et Machrek), c’est que des peuples — même écrasés sous les bombes — peuvent encore mettre en échec relatif l’agresseur et ce, avec des moyens dérisoires tels qu’engins explosifs improvisés, fusils d’assaut home made, lance-roquettes anti-char et tous moyens de fortune. Un piètre arsenal dont l’efficacité est décuplée par une détermination sans faille et un certain mépris de la mort… Soit le déploiement d’une sauvage énergie en vue d’attraire l’occupant, de le démoraliser, de le pousser à la faute, in fine, de le dégonder. Soulignons que là encore ce sont les forces de l’esprit qui prennent l’avantage, épuisent la puissance mécanique et matérielle et la poussent vers la sortie : Sud Liban 2006, Irak 2012, Afghanistan 2014…

     

    Simultanément, les mensonges aussi généreusement déversés par la superpuissance que les bombes sur leurs victimes, font, à l’heure de la Toile et de la télématique, de plus en plus rapidement long feu. Il n’a pas fallu longtemps pour que la fraction informée de l’opinion mondiale soit au fait des forgeries supposées accréditer les “Armes de Destruction Massive” de Saddam Hussein.

    Quant au château de cartes édifié autour du 11-Septembre, il n’est pas loin de s’effondrer avec autant de fracas symbolique que les Tours jumelles elles-mêmes. À telle enseigne qu’en 2017, lors des commémorations de la tragédie, le président Trump interdisait aux membres de son cabinet de faire référence aux conspirateurs islamistes qui, selon le récit officiel, auraient perpétré cet acte de guerre[1]. En un mot, le mensonge perd tendanciellement de sa force et du terrain, tout en gardant cependant, pour l’heure, l’avantage en raison du monopole informatif des grands médias. Reste que les législations visant à brider l’information, sous prétexte de combattre les fake news qui infesteraient le cyberespace, montrent que les pouvoirs dominants sont aux abois, en tout cas que leurs positions monopolistiques commencent à être ébranlées.

    Forts de ce constat, celui d’une accélération de l’histoire et du cycle de vie et de mort de l’information, considérant à la fois le rapport de forces existant au sein de nos sociétés réputées démocratiques eu égard aux capacités de répression, policières et judiciaires susceptibles d’être mises en œuvre ou déployées pour contenir voire éliminer toute velléité de révolte politique ou de dissidence intellectuelle, compte tenu d’une résurgence des sentiments identitaires et d’une remontée des forces nationales en Europe… considérant également l’éloignement de pouvoirs décisionnaires de plus en plus délocalisés (à Bruxelles ou à Washington par exemple, en raison d’une indéniable “vassalisation” du Vieux Continent à l’égard du Nouveau Monde) ou encore, au vu du discrédit croissant des équipes dirigeantes constituées par un personnel de plus en plus médiocre (nous le voyons à l’instant même avec la crise qui secoue la présidence empêtrée dans des affaires de sordide barbouzerie), la soumission et la corruption morale étant peu propices à l’émergence de fortes personnalités, nous pouvons en conclure, dans ce contexte de crise universelle et de déséquilibre[2] grandissant du monde, qu’il est grand temps de reprendre l’initiative et de nous engager autant que possible sur la voie de la reconquête politique.

    Une guerre à bas bruit et « qui ne dit pas son nom », guerre non déclarée, permanente, et pas seulement économique, une guerre sur tout les plans, culturel, spirituel, moral, sociétal, une guerre à peine visible depuis deux siècles[3] mais qui va en s’accélérant ces soixante-dix dernières années… car nous sommes entrés dans un décisif goulet d’étranglement historique !

     

    Le mal de notre côté est pourtant connu. Il a pour nom démission, résignation, démobilisation, soumission, apathie. Le dépeuplement, le vieillissement, les berceaux vides, le vagabondage sexuel (et son dévastateur corollaire, l’avortement, utilisé comme un moyen expéditif de contraception), la déferlante migratoire comme arme d’annihilation programmée de notre matrice ethnohistorique (à l’instigation du gang des “altruistes” et des “philanthropes”, ceux qui aiment surtout l’Autre, l’Alien, infiniment plus que nos personnes et nos enfants), l’individualisme, l’égocentrisme, la paresse et la lâcheté, l’abrutissement consenti dans l’alcool, l’opium télévisuel, nous acheminent inexorablement vers un irrémissible abâtardissement… Et certes nous sommes assurément en bonne voie pour devenir des « petits blancs » semi-débiles par acculturation et déspiritualisation ! L’air est connu, mais la chanson ne dépasse pas le seuil de la conscience primaire. La fange est chaude et odorante pour qui s’y vautre sans complexe. Déconnexion ou réflexe d’évitement ? Une forme de défense passive par anesthésie collective, une régression panurgique ?

    La plus grande conquête de l’homme moderne et démocratique aura ainsi été sa Liberté, l’ultime liberté, celle de s’autodétruire! ... De se faire la guerre à lui-même. Belle conquête en vérité, celle du droit à transformer en ruines l’édifice humain et civilisationnel édifié au prix de tant de sacrifices au cours de trois millénaires d’âpres luttes et de rudes labeurs. S’y ajoute la guerre ouverte que nous devrions livrer contre les envahisseurs pacifiques que font entrer à flot continu de « généreuses politiques d’accueil », à la manière du chancelier Merkel (dix millions de migrants entre 2011 et 2017 ? Chiffre maudit, chiffre interdit[4] alors que les médias menteurs se focalisent sur le seul million de 2015). En guerre subséquente contre l’assimilation à rebours par des cultures et des religions aliénantes, l’islam certes mais pas uniquement parce qu’il ne faut pas oublier l’américanisation de nos mœurs désormais imprégnées de judéo-protestantisme sous les deux espèces terroristes que sont le néo-puritanisme juridique et le politiquement correct. L’ensemble sur fond de permissivité morale avilissante ! Pour les néoconservateurs, libertariens et télévangélistes, rien ne souille, toute abjection étant automatiquement absoute comme l’expression d’une liberté, d’un droit ou au pire — résidu de l’ancien monde — en tant qu’erreur amendable après repentance et corrigible. L’homme étant “bon” par définition, aux purs tout est pur. Et puisque nous sommes tous égaux, tous les hommes se valent, sont interchangeables dans la spirale infernale du progrès.

    Et certes, aujourd’hui, des peuples plus avides, plus affamés, plus jeunes, n’ayant rien à perdre (hormis leur vie, mais ils n’y pensent guère), qui, en outre, n’ont pas encore oublié les liens qui les unissent à leur foi (fût-elle primitive), à leurs coutumes (aussi élémentaires soient-elles), à leurs villages et à leur famille étendue, viennent combler les brèches, occupent les places laissées vacantes, les emplois du bas de l’échelle, les zones franches, les friches industrielles, les terrains vagues et les berges des voies périphériques. Peu à peu s’implantent sur les marges de la nation de nouveaux ayants-droit et allocataires universaux, race étrangère à la terre et à l’esprit du sol qui les importent. Et sans autres devoirs que de jouir des droits qui leurs sont offerts d’entrée de jeu, sitôt débarqués et sans contrepartie avec la recharge de leurs téléphones portables dernier cri ! Droits dont certains d’entre eux savent user et abuser à l’envi. A contrario, la charité devenue caritative n’a de cesse de nous (l’indigénat de souche) assener les devoirs d’une morale chrétienne pourtant honnie et vomie dès lors qu’elle nous rappelle les devoirs que nous avons à l’égard de nous-mêmes et des nôtres.

     

    Aussi les faux ouvriers de la Onzième heure prospèrent-ils au milieu des décombres de ce qui fut la terre féconde de nos aïeux… Terre dont nous sommes silencieusement mais sûrement dépossédés.

    La Chine populaire, après le Japon post-impérial, achètent nos terres et nos vignobles tandis que nombre de nos paysans surendettés se suicident ! Le remplacement de populations constitue à cet égard un procédé inédit d’expropriation par consentement passif, cela en complément de l’extinction physique des primo-occupants en perte d’âme, renonçants et abouliques. Mais n’est-il pas vrai que soixante pour cent des vertébrés se trouvent aujourd’hui menacés d’extinction, parce qu’une espèce invasive les a directement détruits (le super parasite proliférant homo sapiens sapiens), ou repoussés hors de leur espace vital ? Comprenons et voyons que cette guerre interspécifique, ce gigantesque conflit écologique dépasse de loin les dérèglements climatiques à l’origine plus ou moins anthropique (le bilan carbone serait bien moindre si l’on — le gros argent — ne dévastait pas les forêts, n’est-ce pas ?).

    Cela d’autant que des solidarités actives persistent entre des migrants avides d’allocations et de prises en charge, dans un exil partagé où les liens d’origine et de race, les liens confessionnels cimentent des communautés qui se développent à grand pas comme autant de corps étrangers, pour ne pas dire d’abcès tumoraux. Derniers arrivants qui servent de tête de pont aux invasions futures, alors que ces mêmes solidarités organiques n’existent quasiment plus entre nous, au sein de nos peuples où l’entraide devient de plus en plus l’exception, où les liens du sang ont été oubliés et même sont à présent ignorés et moqués.

    Après tous ces siècles passés, le temps est-il venu de mourir et de se fondre dans le grand magma indifférencié, dans la ruche fébrile des fourmilières humaines que nous promettent pour demain les prophètes macroniens du Meilleur des Nouveaux mondes ? Nous et nos voisins sur ce promontoire de terres occidentales, nos proches et nos semblables par l’histoire, la vision du monde, les goûts et le modes alimentaires, les coutumes, la morale et la langue, nous nous trouvons embarqués dans une même galère… Nef folle qui a cale ouverte et a bel et bien commencé de sombrer à l’instar des bateaux du massacreur Carrier dans les tourbillons de la Loire… Car nous autres Européens appartenons à une même civilisation, quels que soient nos cousinages issus de germain, à un même creuset primordial qui vint, vagues après vagues, s’enraciner sur ce promontoire du bout du monde face à la mer océane.

     

     

     

    [1]. Au soir du 11 septembre 2001, Donald Trump, alors promoteur immobilier, avait relevé l’impossibilité physique que deux avions de ligne à la carlingue d’aluminium aient pu faire s’écrouler les tours jumelles, ainsi que la tour n¡7 qui, elle, n’avait pas été percutée. Un constat de bon sens confirmé par un grand nombre d’ingénieurs à travers le monde.

    [2]. Gustave Le Bon (1841/1931), Le déséquilibre du monde, 1923 et L’évolution actuelle du monde, illusions et réalités, 1927.

    [3]. Jean-Michel Vernochet, La guerre civile froideÊÑ la théogonie républicaine de Robespierre à Macron. Le retour aux sources, 2017.

    [4]. Officiellement près de trois millions. Le journal Le Monde [6janv15] avoue le chiffre de 15 millions de Êgastarbeiter (travailleurs invités) . En 2010, les statistiques officielles établissaient à 19,3% les personnes issues de l’immigration dans le pays: 8,6 millions étaient de nationalité allemande et 7,15 millions de nationalité étrangère. Parmi ces immigrés, 10,6 millions étaient nés à l’étranger et 5,15 millions en Allemagne. On sait que ces données sont éminemment et évidemment mensongères.