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macron parfait illuminati

  • Macron parfait Illuminati .

     

     

    Macron n’a pas besoin d’être un grand initié, ni même comme Mozart ou Goethe d’appartenir aux loges illuministes du converti et faux jésuite Adam Weishaupt, pour bien jouer la partition que lui ont confiée les chefs d’orchestre clandestins du Nouvel Ordre Mondial.

    La politique européenne du Macronisme (en accélération constante sur celle de ses prédécesseurs de ces quatre dernières décennies) est strictement articulée à la dissolution des frontières étatiques et subséquemment à leur perméabilité aux flux migratoires extra-européens.

    En un mot politiques européenne et migratoire sont consubstantielles l’une de l’autre et encore faut-il leur associer les mesures dites sociétales visant à la dissolution du corps de la Nation de l’intérieur. Ces politiques sont si étroitement intriquées qu’au fond elles forment un bloc, qu’elles sont un tout et qu’elles n’apparaissent comme dissociables que pour un œil inexercé. 

    Nous avons à l’œuvre une idée et une seule (un unique concept sous ses différents aspects et moments). Or ceux qui ne perçoivent pas cette idéalité (ce paradigme) se condamnent à ne pas comprendre le processus en cours. Constater et déplorer des phénomènes tels que l’invasion migratoire, la discrète (mais désormais rapide) expropriation des populations aborigènes et leur remplacement par des allochtones, la conversion des États souverains en entités administratives au sein d’une Fédération supranationale, l’indifférenciation des sexes biologiques, est une chose, appréhender et formaliser les Lois qui régissent cette grande transformation en est une autre.

    Reprenons : il n’y a pas de politiques séparées, et l’œuvre de Macron et de Merkel est un Tout. Elles n’ont rien de hasardeux ni d’empirique et sans une once de laxisme. Les mots de progrès, d’ouverture sur le monde, d’humanisme, de flexibilité (un stupide américanisme), de valeurs républicaines, ne sont que la flûte du charmeur de serpents oscillant devant les yeux semi aveugles du reptile tétanisé. Lénine avait bercé les espoirs du paysan russe en lui promettant « la terre et la paix ». Ce fut le kolkhoze, le goulag et une terrible guerre civile.

     

    Le pathos altruiste 

     

    En l’occurrence, les foules régies par le truchement d’émotions primaires, sont aujourd’hui manipulées grâce à un formidable pathos altruiste (l’amour indiscriminé d’un genre humain sublimé) et libertaire (le refus d’un ordre social tant soit peu contraignant) lancé par les Lumières et qui depuis constitue un formidable outil de sidération des peuples. Regardons l’histoire et nos verrons que presque tout ce que l’on reproche à la droite (le nationalisme expansionniste, le colonialisme, un bellicisme structurel) a été l’apanage de gouvernements de gauche, de la fondation de l’Empire colonial sous la IIIe République jusqu’aux guerres de décolonisation de la IVe (conduites entre autres par Guy Mollet et François Mitterrand) via deux conflits mondiaux chauffés par les tenants de la République laïciste et franc-maçonne de gauche et de droite, mais surtout de gauche ! 

    Il ne s’agit en effet pas seulement de « construire l’Europe » (un magma sans rime ni raison, sans queue ni tête, mais un libre espace d’échanges économiques globalisés, déstructuré, anonymisé, soit une vaste zone franche, le Tanger d’autrefois hissé à une dimension subcontinentale, une sorte de darknet géographique), mais plus encore de la détruire physiquement, c’est-à-dire ethniquement, culturellement et spirituellement. En un mot comme en cent, ces politiques qui, à première vue, sembleraient distinctes, sans rapports immédiats entre elles, sont pour les yeux exercés, strictement complémentaires, elles ne sont qu’une seule et même chose, les deux aspects ou les deux faces d’un objectif précis au sein d’une stratégie bien définie. 

    Pour commencer les frontières sont appelées à disparaître à l’intérieur de l’Union, afin ensuite de faire place, non à une Europe-puissance composée d’une confédération d’États souverains liés par de solides partenariats industriels, techniques et scientifiques (Ariane, Airbus en sont des exemples, de même qu’il eût fallu en son temps peut-être penser une sidérurgie à échelle du sous-continent ou demain à des chantiers transnationaux de constructions navales), mais à un patchwork de régions, un conglomérat satellisé à l’Amérique du Nord. 

    Enfin les structures politico-administratives qui auront succédé aux États sont de cette façon destinées à être morcelées en une mosaïque de sous-régions qui n’auront plus de consistance qu’en tant que conservatoire des folklores (mixtes de musée Grévin et de Disneyland) pour le dépaysement du tourisme de masse asiatique. Exception faite des Länder allemands héritiers des principautés antérieures à l’unification bismarckienne. Tel est le but de la manœuvre. Car nous n’avons pas affaire à des amateurs, mais à des gens qui remplissent méthodiquement un cahier des charges. Celui-ci est simple : achever l’Union européenne signifie en faire un espace-monde (comme il existe déjà des cités-monde qui balisent l’Union : Londres, Berlin, Barcelone, Bruxelles… et Paris, revu et corrigé par le couple Delanoë-Hidalgo). 

     

    Morceler et balkaniser l’Europe 

     

    Le 1er octobre, la Catalogne votera au suffrage universel pour ou contre sa séparation de l’État espagnol. L’enjeu réel de ce scrutin est la sécession unilatérale d’une province disposant pourtant à l’heure actuelle d’une très large autonomie. Ce qui aboutira à terme à l’éclatement de la nation hispanique. Suivront assurément les Basques. Déjà le royaume de Belgique n’est plus qu’une fiction. En France, les revendications corses devraient reprendre force et vigueur. En Italie, la Vénétie et la Lombardie sont également travaillées par des forces centrifuges qui se traduiront par des consultations populaires (fin octobre 2017) en vue d’une plus grande autonomie vis-à-vis de Rome. Ces deux dernières décennies ont vu l’éclatement de la Fédération yougoslave et les guerres balkaniques qui s’en suivirent. L’Europe, c’est la paix chantent néanmoins les européistes sur tous les toits ! Sans oublier le Royaume-Uni dont l’Écosse pourrait rejouer victorieusement (cette fois) la votation d’indépendance de septembre 2014 et s’affranchir de Londres pour s’acoquiner avec Bruxelles (et les transfusions prébendières qui vont de pair) au prétexte du Brexit (la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne).

    Certains observateurs ne sont pas aussi tendres que nos commentateurs du Paf (paysage audiovisuel français) qui font les yeux de Chimène aux sécessionnistes catalans. À contre-courant, l’essayiste Javier Portella voit dans ce maelström contre-institutionnel un véritable « coup d’État » (nous pourrions aussi y discerner une sorte de révolution orangée sans la violence — pour le moment — du Maïdan ukrainien) perpétré par des gens haïssant l’héritage de deux millénaires d’histoire, de l’Hispania romaine à Franco. Bientôt dans les rues de Barcelone « la police catalane — divisée entre ceux qui obéiront et ceux qui désobéiront à l’administration loyaliste — devra faire face à des milliers de révolutionnaires, la racaille gauchiste dite altermondialiste qui, venue de partout, a commencé à se déverser sur Barcelone. La grande muette, quant à elle, restera… muette ! Sécession donc, mais aussi sans doute révolution : celle que les grands-parents des séparatistes actuels entreprirent avec la guerre civile de 1936 à 1939, lorsque de la grande terreur rouge déferla sur la Catalogne » [JavierPortella/bdvoltaire.fr10sep17].

    Un mot à propos du terrorisme de ce mois d’août sur les Ramblas. Comme dans toutes ces attaques, nul ne sait qui sont les vrais tireurs de ficelle. N’oublions pas que le terrorisme n’est pas une fin en soi, c’est un moyen d’action, un instrument, un concept. Le véritable ennemi n’est pas en soi le fanatique, mais celui qui l’utilise pour parvenir à des fins politiques. Cependant, à défaut de voir nettement à qui profite le crime, ces drames servent souvent de révélateurs de l’état de l’opinion dominante, de la virulence de la propagande médiatique, en ce qu’ils permettent diverses récupérations. Il est en effet extraordinaire (ou emblématique) que des autorités catalanes se dérobent sans vergogne à faire le lien entre le multiculturalisme à tous crins pratiqué dans la Generalitat de Catalunya et les attentats barbares qui ont frappé Barcelone. Ainsi Carles Puigdemont, président (sécessionniste, faut-il le préciser ?) de la Généralité de Catalogne, n’a pas craint de débagouler : « La Catalogne a toujours été terre de paix et d’accueil. Nous ne permettrons pas qu’ils nous empêchent de l’être toujours. » Cela se passe de commentaire, difficile de faire mieux dans l’imbécillité et la perversité intellectuelle. 

    Maintenant faut-il croire que ces grands coupables soient de bêtes idéalistes habités du « rêve fou de vouloir bâtir » une société de bisounours où tout le monde « il serait tout beau, tout gentil » ? Non ces utopistes ne sont pas des naïfs infernaux. Ils savent pertinemment ce qu’ils font et où ils vont et participent sciemment au projet néo-messianique que décrivait naguère Coudenhove-Kalergi lorsqu’il voulait construire une Europe totalement métisse dirigée par une aristocratie sacerdotale (l’hyperclasse de l’illuministe Attali, mentor attitré du sieur Macron). Rappelons que la chancelière Merkel a été en novembre 2011 lauréate du prix Coudenhove-Kalergi et en 2014 ce fut l’éthylique Jean-Claude Juncker. Ce qui en dit passablement long sur la philosophie sous-jacente à cette fameuse construction européenne...

     

    Dissoudre de l’intérieur le corps social 

     

    Au-delà de la destruction programmée des appartenances et identités nationales, culturelles, civilisationnelles (car c’est bien de cela qu’il s’agit), la procréation médicalement assistée (PMA) pour toutes va permettre d’avancer d’un cran dans la confusion des sexes, la gendérisation générale et le refoulement de la cellule familiale au rang de curiosité sociologique. Ne pouvaient jusqu’à présent accéder à la PMA que les couples hétérosexuels (lire non invertis) dont la femme, âgée de moins de 43 ans, « souffre d’une infertilité médicalement constatée ou présentant le risque de transmettre une maladie grave à l’enfant ».

    Le 12 septembre, Marlène Schiappa, secrétaire d’État à l’Égalité, officialisait (sur l’avis favorable Comité consultatif national d’éthique) l’accès à la procréation médicalement assistée pour les femmes seules et pour les couples de femmes (voir l’éditorial de Jérôme Bourbon). Serait-ce à dire que l’homosexualité féminine ou le célibat soient assimilables à une morbidité, acquise ou héritée ? Quel aveu involontaire ! La PMA « pour toutes » était l’une des promesses du candidat Macron. Or il est à noter que c’est au nom de l’Égalité que cette décision vient d’être prise. L’indigène de la République, Malik Salemkour, président de la Ligue des droits de l’homme, tranche : « ce n’est pas un sujet lié à la bioéthique [Ah bon !]…Rien ne justifie que les discriminations autour de la PMA se poursuivent plus longtemps. Il n’y a pas de jugement moral à avoir [!]. Aucun fondement juridique ne justifie aujourd’hui que la PMA ne soit pas ouverte à toutes les femmes » [marianne.net13sep17]. 

    On a également excipé dans cette affaire d’un « Droit à l’enfant » ! Sujet qui mériterait débat, tout faisant “droit” de nos jours, surtout le droit à la mauvaise foi, à la sophistique, à la sottise crasse et à la dépravation. Ici c’est plus particulièrement au nom du droit à l’Égalité que vient d’être ouverte cette nouvelle boîte de Pandore. « L’égalité peut-elle être cependant constitutive d’un droit ? Au nom de l’égalité, toutes les femmes acquièrent à partir de là un droit, non pas “d’avoir” (ce que permet l’adoption), mais “ à faire” un enfant » [M.Delarue/bdvoltaire.fr15sep17]. L’étape suivante devant être — toujours au nom de l’égalité — la GPA (gestation pour autrui), soit le recours à des mères porteuses et la procréation légale d’enfants sans père ! Reste que la spirale du progrès étant sans limites, les choses n’en resteront pas là et que les hommes, eux aussi au nom de l’Égalité, se verront reconnaître le droit de procréer ex utero par l’implantation d’un ovule fécondé dans la paroi abdominale. La technique est d’ailleurs déjà rodée. Cela n’est évidemment pas anecdotique et n’est pas à classer dans un tiroir de la tératologie psycho-sociale. Car ces faits prennent tout leur sens quand on les inscrit dans le vaste glissement architectonique de l’humanité au fond du gouffre de la termitière mondialiste.