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jihâd

  • Shahada et véhicules écraseurs .

    Les derniers attentats aveugles par véhicules écraseurs sont à l’évidence inspirés par le modèle de ceux perpétrés récemment en Israël. On vérifie ainsi une nouvelle fois l’importance du mimétisme dans les comportements et notamment dans le crime.
     
    Ils donnent hélas l’occasion d’entendre proférer encore, comme dans la chanson de Johnny Hallyday, « toujours les mêmes mots, toujours les mêmes refrains » par les responsables politiques d’une pitoyable débilité et de déni de réalité sur l’islam sans cesse présenté dans leur « bla-bla » comme une religion. Au mépris du fait que l’islam, comme le rappellent Tariq et Hani Ramadan et avec eux des dizaines  d’autres de ses « docteurs », « entre difficilement dans l’acception du mot religion… Il est religion et État, foi et loi, doctrine et mode de vie, comprenant dans son système les principes de gouvernement et aussi les prescriptions de guerre ». (Bulletin du Centre islamique de Genève – décembre 1999)
     
    Mais voici maintenant que par une inversion stupéfiante, toujours selon la même débilité culturelle du « bla-bla », des commentateurs affirment que des attentats ne sont pas islamistes puisque non assortis de « revendications religieuses » (sic !).
     
    Or, l’inspiration majeure de toutes les formes du jihâd, guerrières, terroristes, exterminatrices n’est-elle pas dans la Sira (biographie) du prophète, dans ses Hâdiths (faits et gestes) et bien sûr dans son Coran ?
     
    Manuel Valls et ses ministres assurent qu’il faut traiter « à la base » la question du terrorisme et du jihâd.
     
    Mais ils ne disent pas, et peut-être ne veulent-ils pas savoir, que le fondement du jihâd terroriste, c’est la shahada (profession de foi) lancée 25 fois par jour depuis tous les minarets du monde, avec la résonance manifeste d’un cri de guerre contre tous ceux qui ne se soumettent pas à la conception mahométane de l’unicité d’Allah et à l’autorité de Mahomet, son prophète et modèle de gouvernement.
     
    C’est là le socle du système de théocratie totalitaire qu’est fondamentalement l’islam depuis ses origines et encore plus, depuis le X° siècle, avec "la fermeture des portes de l’ijtihâd", c’est-à-dire « la fin de l’ère de la liberté d’interprétation ».