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  • Le néo front est entièrement rallié à la religion de la shoah .

    C’est reparti. Pour avoir réitéré ses propos sur « les chambres à gaz, détail de l’histoire » sur BFM-TV le 2 avril, en réponse au journaliste Jean-Jacques Bourdin, et en affirmant qu’il y avait au Front national entre autres de « fervents pétainistes », Jean-Marie Le Pen s’est une nouvelle fois mis à dos tout l’univers politico-médiatique et, plus gravement, la direction du Front national qui a désapprouvé publiquement ses propos. Le Parquet a ouvert une enquête préliminaire pour « contestation de crimes contre l’humanité » — alors même que le président d’honneur du Front national n’a rien contesté du tout —, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a condamné des « propos indignes et contraires aux valeurs de la République », preuve soit dit en passant que la religion de la Shoah est l’un des fondements essentiels du régime actuel. Le ministre de l’Education nationale Najat Vallaud-Belkacem, a réagi par le tweet suivant : « Propos inqualifiables de M. Le Pen. Notre responsabilité est de prévenir les élèves face au danger du négationnisme ». Un aveu qui témoigne au plus haut niveau de l’endoctrinement de l’enfance et de la jeunesse.

    Sans surprise, SOS-Racisme pour qui « Jean-Marie Le Pen se vautre encore dans l’immonde », l’Union des étudiants juifs de France qui qualifie le fondateur du FN d’« antisémite récidiviste », la LICRA d’Alain Jakubowicz qui voit dans le Menhir un « antisémite viscéral, obsessionnel » ont annoncé qu’elles se constituaient partie civile tandis que le CRIF de Roger Cukierman qui avait récemment donné un bon point à Marine Le Pen jugée « personnellement irréprochable » en matière d’antisémitisme écrit, dans un communiqué que « le Front national est un parti à combattre sans faire de détails et que derrière le FN se cachent des vichystes, négationnistes, pétainistes ».

     

    Mais les condamnations les plus lourdes de sens sont venues du mouvement même que Jean-Marie Le Pen a fondé et présidé si longtemps. A peine l’émission de BFM-TV était-elle terminée que Marine Le Pen faisait savoir « son profond désaccord avec Jean-Marie Le Pen, tant sur le fond que sur la forme. Quant aux “fervents pétainistes”, ajoutait-elle, cette déclaration est hallucinante. Je n’en connais aucun au Front, et le candidat (aux départementales) qui avait repris la devise de Pétain est convoqué devant la commission de discipline. » Pour la présidente du Front national, « Jean-Marie Le Pen est dans la provocation volontaire. Ses propos n’engagent que lui. ». Le député Rassemblement Bleu Marine, Gilbert Collard, est allé encore plus loin, écrivant dans un tweet : « La Shoah est l’abomination des abominations et Jean-Marie Le Pen un tract ambulatoire (sic !) pour Manuel Valls, c’est désespérant ». D’où la réplique virile et du tac-au-tac du fondateur du FN quelques minutes plus tard : « Ferme donc ta gueule, espèce de collard ! »

    Les principaux lieutenants de Marine Le Pen, le secrétaire général Nicolas Bay, le vice-président chargé de la stratégie et de la communication et numéro 2 du mouvement Florian Philippot ont eux aussi condamné les déclarations de Jean-Marie Le Pen (« propos insupportables » a même dit Philippot sur RFI) et ont dit clairement que la candidature de Jean-Marie Le Pen comme chef de file du FN en région PACA pourrait être remise en question : la commission nationale d’investiture pourrait choisir une autre tête de liste. Sébastien Chenu, le cofondateur de Gay-Lib que Marine Le Pen a propulsé à la tête d’un Collectif culture, a surenchéri, expliquant qu’il lui paraissait désormais “difficile” pour le fondateur du FN de conduire la liste FN en PACA, Florian Philippot expliquant quant à lui que Jean-Marie Le Pen s’était lui-même mis en marge du mouvement par ses déclarations même si on ne pouvait pas l’exclure comme un « adhérent lambda » dans la mesure où il est le père fondateur et l’ancien président du FN.

    Il y a quelque chose d’indécent à ce que des individus qui n’étaient pas encore au Front national il y a cinq ans, qui n’en ont connu ni les épreuves, ni la traversée du désert, qui ne savent rien de l’adversité à laquelle il a dû faire face pendant des décennies, qui de surcroît n’ont pas connu la Seconde Guerre mondiale, se permettent de juger et de condamner de la sorte Jean-Marie Le Pen, lequel a vécu sous l’Occupation, a porté en Indochine, à Suez et en Algérie l’uniforme de l’armée française, est le héraut, le principal porte-voix et porte-drapeau depuis soixante ans de l’opposition nationale en France.

     

    Ne nous y trompons pas, ce qui se joue dans cette affaire, c’est la liberté de s’exprimer librement et la capacité de résistance à la pression médiatique, à la police de la pensée, au poids des lobbies, et singulièrement à ce que feu François Mitterrand appelait « l’influence puissante et nocive du lobby juif ». A cet égard la réaction des différents dirigeants du néo-Front national n’augure rien de bon pour l’avenir et confirme leur ralliement spectaculaire et, selon nous, irréversible au politiquement et à l’historiquement correct, ainsi que nous le dénonçons sans discontinuité dans ces colonnes depuis cinq ans. Même la juvénile Marion-Maréchal Le Pen, après 36 heures de silence, a jugé bon de se désolidariser publiquement des propos de son grand-père. « Je regrette que le verbe de Jean-Marie Le Pen, qui servit si longtemps à clamer des vérités face au silence abdicateur et aux erreurs historiques de ses adversaires, soit devenu un moyen de provocation inutile. Je suis en désaccord sur le fond et je ne peux soutenir de tels propos car même le plus fier et le plus sage des hommes politiques tire bien peu de gloire à s’installer dans sa vérité et à l’asséner comme une certitude sans tenir compte des conséquences » a-t-elle déclaré à l’hebdomadaire sarkozyste et sioniste Valeurs actuelles, ajoutant de manière très conformiste : « Je n’oublie pas que le régime nazi et ses alliés ont mis mon pays à feu et à sang, que des milliers de mes compatriotes sont morts dans des conditions atroces, certains de confession juive victimes d’une politique raciste qui aura fait date dans l’histoire ». Quant à Bruno Gollnisch qui a pourtant lui aussi été mis en accusation pour des propos supposés sur les chambres à gaz en octobre 2004, il observe de Conrart le silence prudent.

    Aucun responsable de l’actuel Front national n’a jusqu’à présent soutenu publiquement Jean-Marie Le Pen. Aucun même, sans se prononcer sur le fond de ses propos, n’a dénoncé la diabolisation et les attaques dont il est l’objet. Cela en dit long sur l’absence de courage, de colonne vertébrale des hommes politiques de notre temps, tous partis et toutes tendances confondus. Ils sont les médiocres laquais, les méprisables valets du nouvel ordre mondial et de son Dogme. A notre époque, on peut tout se permettre, afficher fièrement son homosexualité, sa transsexualité, se trémousser dans les Gay Pride, fréquenter assidûment les saunas gays, avouer comme Frédéric Mitterrand que l’on se rend en Thaïlande pour faire du tourisme sexuel, mais on ne saurait aborder librement le sujet des chambres à gaz homicides.

     

    Le doyen Jean-Marie Le Pen, auquel sa fille et sa petite-fille doivent tout, qui a porté sur les fonts baptismaux le Front national et l’a dirigé contre vents et marées pendant près de quarante ans, est mis au ban de son parti comme Richard Williamson, le doyen des quatre évêques sacrés par Mgr Lefebvre, fut mis à l’écart de sa société sacerdotale pour avoir attenté à ce dogme. Le Vatican a même affirmé en janvier 2009 que Mgr Williamson n’aurait aucune fonction dans l’Eglise (comprendre dans la secte conciliaire) tant qu’il n’aurait pas reconnu explicitement la Shoah.

    Ne pas répéter sur ce sujet la vulgate expose à la mort sociale, à l’isolement, à l’incompréhension et à l’hostilité générale. Il y a dans la profession de foi révisionniste une démarche christique — que bien sûr les imbéciles ne voient pas — dont la quasi-totalité des hommes de notre temps sont radicalement incapables. Car nous ne sommes plus à l’époque des convictions fortes, de la croyance en une vérité défendue s’il le faut jusqu’au martyre, jusqu’à la privation de sa vie, de sa liberté, jusqu’à la perte de l’amour d’une femme, de l’affection de ses enfants, de la considération de ses voisins. Ne comptent que les intérêts particuliers et le règne de Mammon. Dans ces conditions il ne faut pas s’étonner que nous perdions toutes les batailles depuis plus de deux siècles. Si l’on n’est pas capable de prendre le risque de tout perdre pour défendre une conviction dont les implications politiques, géopolitiques, financières, morales, métaphysiques et religieuses sont incommensurables, alors c’est que l’on ne vaut rien, que le combat que l’on mène n’a aucun sens et qu’il est perdu d’avance. « Qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de la Bonne Nouvelle la sauvera » (Marc 8,35) affirme le Christ dans l’Evangile.

     

    Florian Philippot, faisant état d’appels nombreux de militants de base choqués par les déclarations de Jean-Marie Le Pen, a répété que le Front national devait parler du chômage, du pouvoir d’achat, de l’insécurité, de la souveraineté nationale, des dangers de l’islamisme, des préoccupations quotidiennes des Français et ne pas parasiter le message avec des provocations inutiles. Des propos qui semblent à première vue frappés au coin du bon sens et qui pourtant sont fallacieux. Car les graves problèmes auxquels sont aujourd’hui confrontés notre pays et notre peuple sont en grande partie la conséquence directe de la religion de la Shoah. Entend-on lutter contre l’immigration de masse et organiser le retour des immigrés extra-européens dans leur pays d’origine, aussitôt est-on accusé de vouloir déporter les étrangers comme naguère l’on déportait les juifs et donc de perpétrer un crime abominable. Souhaite-t-on défendre la famille, la natalité française et les valeurs traditionnelles, aussitôt est-on soupçonné de pétainisme, idéologie jugée criminelle car, nous dit-on, complice des nazis et antisémite. Juge-t-on déraisonnables les demandes des dirigeants de la communauté juive, et de Klarsfeld en particulier, de condamner la France pour son attitude, nous assure-t-on, criminelle pendant la guerre à l’égard des juifs, l’on est considéré comme des monstres n’ayant aucune compassion, aucune empathie envers les « victimes de la Shoah ». Souhaite-t-on une politique vraiment répressive contre le crime, le rétablissement de la peine de mort pour les assassins, l’on est accusé de vouloir instaurer un régime totalitaire, source des crimes les plus horribles. Proteste-t-on contre l’ouverture excessive des frontières, la décadence morale (théorie du genre, homosexualisme militant, avortement et pornographie de masse), le règne de l’étranger, aussitôt est-on accusé de reprendre le discours en vogue pendant les heures les plus sombres de notre histoire dont on sait où elles ont mené…

    Si nous n’avons plus de défenses immunitaires pour nous défendre contre les agressions externes et la dissolution interne, si la nation, les familles, l’armée, les corps intermédiaire sont en état de décomposition avancée, si plus rien ne semble avoir de sens, si nous sommes désarmés, dépossédés, submergés, en voie d’être remplacés, c’est la conséquence de l’idéologie des droits de l’homme dont la religion de la Shoah est le ciment et le garant le plus puissant. Ce que les Français ne savent pas, c’est que nous avons été rendus impuissants. On ne citera jamais assez les pages magnifiques du grand Maurice Bardèche dans son monumental Nuremberg ou la Terre Promise écrit en 1948 il y a près de soixante dix-ans. Le beau-frère de Robert Brasillach avait tout compris. Qu’on nous permette de le citer un peu longuement car son diagnostic n’a rien perdu de son acuité, bien au contraire :

    « Le monde est désormais démocratique à perpétuité. Il est démocratique par décision de justice. Désormais un précédent judiciaire pèse sur toute espèce de renaissance nationale. (…) La décision de Nuremberg consiste à faire une sélection préalable entre les partis. Les uns sont légitimes et les autres suspects. Les uns sont dans la ligne de l’esprit démocratique et ils ont le droit en conséquence de prendre le pouvoir et d’avoir un plan concerté, car on est sûr que ce plan concerté ne menacera jamais la démocratie et la paix. Les autres, au contraire, n’ont pas le droit au pouvoir et par conséquent il est inutile qu’ils existent : il est entendu qu’ils contiennent en germe toutes sortes de crimes contre la paix et l’humanité. (…)

    Il y a dans ce simple énoncé un principe d’ingérence. Or, cette ingérence a ceci de particulier qu’elle ne traduit pas, ou du moins, ne semble pas traduire une volonté identifiable. Ce n’est pas telle grande puissance en particulier ou tel groupe de grandes puissances qui s ‘oppose à la reconstitution des mouvements nationalistes, c’est une entité beaucoup plus vague, c’est une entéléchie sans pouvoirs ni bureaux, c’est la conscience de l’humanité. Cela, personne ne sait exactement ce que c’est. Mais cette voie de l’humanité est bien commode. Cette puissance anonyme n’est qu’un principe d’impuissance. Elle n’impose rien, elle ne prétend rien imposer. Qu’un mouvement analogue au national-socialisme se reconstitue demain, il est bien sûr que l’ONU n’interviendra pas pour en demander la suppression. Mais la conscience universelle approuvera tout gouvernement qui prononcerait l’interdiction d’un tel parti, ou, pour sa commodité, de tout parti qu’il accuserait de ressembler au national-socialisme. Toute résurrection nationale, toute politique de l’énergie ou simplement de la propreté, est ainsi frappée de suspicion. On a donné une entorse aux consciences et maintenant on nous regarde boiter. Qui a fait cela ? Qui a voulu cela ? C’est Personne comme criait le Cyclope. Le super-Etat n’existe pas, mais les vetos du super-Etat existent : ils sont dans le verdict de Nuremberg. Le super-Etat fait le mal qu’il peut faire avant d’être capable de rendre des services. Le mal qu’il peut faire c’est de nous désarmer contre tout, contre ses ennemis aussi bien que contre les nôtres.

    C’est une situation singulière. Nous sommes désarmés et menacés par une idée et rien d’autre qu’une idée. Rien n’est interdit, mais nous sommes prévenus qu’une certaine orientation n’est pas bonne. Nous sommes invités à préparer en nous certaines sympathies et à installer en nous plusieurs refus définitifs. On nous apprend à conjuguer des verbes, comme aux enfants : « (…) M. Roosevelt est un grand citoyen du monde, M. Jean-Richard Bloch est un grand écrivain (…) », et inversement : « Je ne serai jamais raciste, j’aimerai bien M. Kriegel-Valrimont, je maudirai éternellement les SS, Charles Maurras et Je Suis Partout. » Et ceux dont l’esprit n’est pas susceptible de ces sympathies ou qui rejettent ces refus ? Ceux dont le cœur répond à d’autres appels, ceux dont l’esprit ne pense qu’à travers d’autres catégories, ceux qui sont faits autrement ? J’ai la même impression ici qu’en lisant certains textes marxistes : ces gens-là n’ont pas le cerveau fait comme le mien, c’est une autre race. Et ce rapprochement nous met sur la voie. Il y a un monde clos de l’idéalisme démocratique qui est du même ordre que le monde clos du marxisme. Ce n’est pas étonnant si leurs méthodes arrivent à coïncider, si leur justice finit par être la même bien que les mots n’aient pas chez eux le même sens. C’est aussi une religion. C’est la même entreprise sur les âmes. Quand ils condamnent le nationalisme, ils savent bien ce qu’ils font. C’est le fondement de leur Loi. Ils condamnent notre vérité, ils la déclarent radicalement fausse. Ils condamnent notre sentiment, nos racines même, notre manière la plus profonde de voir et de sentir. Ils nous expliquent que notre cerveau n’est pas fait comme il faut : nous avons un cerveau de barbares. » (pages 50 à 54, Les Sept couleurs, 1948)

    Le journaliste Patrick Cohen n’avait-il pas dit de Dieudonné qu’il avait un « cerveau malade » ? Et les nationalistes ne sont-ils pas considérés comme des fous dangereux, des esprits dérangés ? Bardèche avait tout prévu, honneur à lui !

     

    L’idéologie démocratique qui annihile nos défenses immunitaires, nous empêche de nous protéger et de nous défendre contre nos ennemis repose depuis 1945, et plus encore depuis les années soixante — et cela n’a fait que s’accentuer depuis — sur un « devoir de mémoire » qui une véritable contre-religion. Laquelle repose sur la morale individualiste des droits de l’homme sans Dieu, exècre les valeurs prônées par l’Etat français, le travail, la famille, la patrie, la religion chrétienne. Elle refuse la morale naturelle et le fait qu’il y ait un ordre dans l’univers. Dans sa perspective, Dieu ne peut pas exister puisqu’il a permis Auschwitz. Et s’il existe, il s’est tu, c’est donc qu’il n’est ni tout-puissant ni infiniment bon.

    La religion de la Shoah débouche sur un athéisme pratique même si elle singe les rituels catholiques avec son culte des martyrs (les six millions), des saints (les Justes récompensés par l’Etat d’Israël), ses pèlerinages et processions (à Auschwitz, au Struthof et ailleurs), ses temples et ses cathédrales (les musées de l’Holocauste), ses reliques (les cheveux, les dents des déportés), son hagiographie (les livres d’Elie Wiesel, de Primo Levi), ses martyrologes (les murs et mémoriaux recensant l’identité et le patronyme des victimes), ses lieux de supplice (les chambres à gaz), ses tables de la loi (la déclaration des droits de l’homme, le jugement du tribunal militaire international de Nuremberg), ses grands prêtres et ses pontifes (Klarsfeld, Simone Veil), son inquisition (les tribunaux de la République), sa loi contre le blasphème (la loi Fabius-Gayssot et son équivalent dans une vingtaine de pays), ses juges (les magistrats), sa cité sainte (l’entité sioniste), ses archanges (Tsahal protégeant l’Eretz), ses prédicateurs et ses gardiens (les enseignants et tous les organes dirigeants, qu’ils soient politiques, médiatiques, religieux, syndicaux, économiques et financiers, associatifs, sportifs), ses saintes congrégations (le Congrès juif mondial, le B’nai B’rith, le CRIF, la LICRA, l’UEJF…), son enfer (tous les nationalistes, sauf les israéliens, les révisionnistes, les catholiques fidèles à la doctrine sur le nouvel Israël, à la théologie dite de la substitution), ses fidèles (la quasi-totalité de l’humanité), ses mécréants (les révisionnistes comme l’ancien président iranien, le professeur Faurisson et tous les révisionnistes).

    Si elle singe la religion chrétienne, cette contre-religion en constitue aussi l’inversion : à l’amour elle oppose la haine, à la vérité le mensonge, au pardon la vengeance, au respect des anciens la traque aux vieillards, à l’oubli des offenses l’imprescriptibilité des crimes, à l’esprit de pauvreté l’appât du gain, à l’humilité la volonté de domination, au sens du partage l’esprit de lucre, à la charité le chantage, au respect d’autrui le lynchage, à la discrétion des vertus domestiques le bruit et la fureur médiatiques, à la justice infinie de Dieu la partialité d’un tribunal des vainqueurs jugeant les vaincus.

     

    Pour comprendre l’importance des enjeux, pour se convaincre que cette question des chambres à gaz n’est pas indifférente par ses implications immenses à la défense de notre civilisation, de notre terre, de notre morale, de notre art de vivre, de notre conception de la famille et de la vie en société, à la sauvegarde aussi de notre religion (car le funeste conciliabule Vatican II est à la fois une acceptation de la philosophie des Lumières mais aussi une réponse à la Shoah, qu’on pense aux manœuvres détestables du “cardinal” Béa avec les organisations israélites !), pour prendre conscience pareillement qu’il existe bien une question juive, un lobby juif, encore faut-il avoir lu et réfléchi. Or qui parmi les actuels dirigeants du Front national a lu les maîtres du nationalisme, de Drumont à Bardèche, de Mauuras à Ploncard d’Assac ? Marine Le Pen s’était vantée d’avoir dévoré dans sa jeunesse Mickey et les livres de gare de la collection Harlequin. Et elle connaît par cœur le générique du dessin animé nippon Albator ! C’est un peu juste pour prétendre diriger et conduire sur une voie droite le mouvement national en France !

    Comment ne pas être consterné lorsque l’on voit la plupart des mouvements de droite populiste et nationale en Europe dirigés par des lavettes ? Rappelons-nous les reptations de Gianfranco Fini en Italie qui, mussolinien dans sa jeunesse, est devenu par arrivisme un anti-fasciste radical, se situant à gauche de Berlusconi et allant rallumer la flamme à Yad Vashem muni d’une kippa. Et que dire de celles d’un Geert Wilders au Pays-Bas, sans même parler de celles du Vlaams Belang et du FPÖ dont une délégation s’est rendue assez récemment en Israël pour aller brûler l’encens à l’idole. Comment croire que ces individus qui rampent de manière aussi misérable alors qu’ils sont dans l’opposition résisteront une fois au pouvoir sachant que les pressions qui s’exercent sur les dirigeants d’un pays, sur un gouvernement sont infiniment plus fortes ?

    Ce qui nous manque aujourd’hui par dessus tout, ce sont des hommes de caractère et de conviction. Ce sont des chefs, des vrais, que l’on peut suivre parce qu’on les admire, parce qu’ils montrent l’exemple, parce qu’ils sont courageux, lucides, tenaces, parce qu’ils ne rompent pas, ne trahissent pas, ne reculent pas, parce qu’ils ont une doctrine sûre et des vertus incontestables. Notre société malade et décomposée est-elle encore capable de sécréter des chefs, quel que soit d’ailleurs le domaine de leurs compétences ? La question mérite d’être posée. Il est frappant de constater que ce sont seulement des hommes d’âge, au terme de leur vie politique, et alors qu’ils sont près de prononcer leur Nunc dimittis qui ont encore l’audace de dire quelques vérités sur le lobby dont on n’a pas le droit de parler, sinon pour en dire du bien ou pour prétendre qu’il n’existe pas. Raymond Barre, François Mitterrand et Roland Dumas ont été de ceux-là. Pour cela, et pour cela seulement, il leur sera beaucoup pardonné. Quant à Jean-Marie Le Pen, depuis une trentaine d’années, il a fait preuve d’une constance remarquable suscitant l’ire des lâches, l’incompréhension des imbéciles et les cris d’orfraie des malveillants.

     

    On nous dit aussi qu’il ne faut pas parler de passé mais seulement du présent et de l’avenir. Mais outre que pour comprendre le présent il faut connaître le passé, qui nous parle ad nauseam des heures les plus sombres de notre histoire ? Le jour même où Jean-Marie Le Pen tenait ses propos iconoclastes, France 3 diffusait une énième fois Shoah, l’interminable navet de Claude Lanzmann. Et le lundi de Pâques, François Hollande se rendait à Izieu au nom du devoir de mémoire, affirmant dans son allocution : « Tous les aspects de notre passé doivent être enseignés dans nos établissements scolaires : l’esclavage, la colonisation, la Shoah ». Dans son dernier livre, la courageuse Anne Kling démontre à quel point la saga des réparations financières dans ce dossier est loin d’être terminée. Les réclamations sont sans fin, comme les poursuites, incessantes, contre des vieillards aujourd’hui nonagénaires. L’endoctrinement de la jeunesse est sans cesse plus intense, plus précoce, plus total. Il commence au jardin d’enfants et ne se termine jamais. Par ailleurs, il n’est que de se promener dans la capitale pour voir se multiplier devant telle rue, tel école, tel monument une plaque commémorative indiquant que pendant la guerre des enfants ont été déportés, des résistants torturés ou fusillés par la barbarie nazie et ses complices de Vichy. Car la barbarie n’est bien sûr que d’un seul côté. Les bombes au phosphore déchiquetant les corps, l’arme atomique asphyxiant les âmes ne sont pas des crimes contre l’humanité dès lors que ce sont les Alliés qui en sont les auteurs. Dans leur monde démocratique un crime n’a pas d’existence objective : tout dépend qui lance la bombe et qui la reçoit.

    On nous dit enfin que la disproportion des forces en présence est trop grande et qu’il faut donc contourner ce sujet car il serait suicidaire. Mais les brillants stratèges qui prétendent sauver la France et l’Europe ont-ils réussi dans leur entreprise ? Quel est le mouvement qui a enrayé la décadence et interrompu la submersion migratoire sur le Vieux Continent depuis un demi-siècle ? Qu’est-ce que les droites nationales ont gagné à ramper sur ce sujet essentiel ? D’autant qu’à partir du moment où l’on accepte les mots d’ordre, le vocabulaire et les tabous de l’ennemi, il n’’y a pas de raison de s’arrêter et de ne pas procéder à de nouvelles concessions, à d’autres abdications. On ne veut pas se mouiller de près ou de loin avec le révisionnisme historique, on le condamne même fermement. Mais par voie de conséquence on condamne également Pétain, son régime et sa devise ; on ne combat pas non plus le mariage homosexuel ni l’avortement ni l’euthanasie parce qu’il faut être moderne et ne pas être diabolisé par l’adversaire en étant accusé de vichysme.

     

    Ce que Marine Le Pen et ses proches appellent la dédiabolisation n’est jamais qu’un complet déculottage devant l’adversaire. C’est la forme euphémisante et jésuitique du renoncement et de la trahison dans l’espoir d’être reconnu par le Système et de s’y intégrer. La stratégie de normalisation de la présidente du FN, c’est la victoire posthume du mégrétisme. Bruno Mégret reprochait déjà à Jean-Marie Le Pen d’empêcher par ses “dérapages” la conquête du pouvoir. Ce n’est pas un hasard si la garde rapprochée de Marine Le Pen est composée d’anciens fervents mégrétistes (Nicolas Bay qui fut secrétaire général du MNR jusqu’en juin 2008, Steeve Briois, ex-secrétaire général et maire d’Hénin-Beaumont, Bruno Bilde…) Mais de quel pouvoir parle-t-on ? Comment croire que l’on puisse résister au rouleau compresseur du mondialisme et de la finance internationale, anonyme et vagabonde, si l’on fait sien le dogme qui explique sa puissance et garantit sa pérennité ?

    Jany Le Pen avait dit un jour de son conjoint « Jean-Marie ne ment jamais ». Et le fait est que Jean-Marie Le Pen est sans doute le dernier homme politique à dire publiquement ce qu’il pense, ce qu’il croit vrai. Certes le mot “détail” n’est sans doute pas le plus approprié car, de quelque façon qu’on la prenne, la question des chambres à gaz est bien loin d’être un détail. Reste que Jean-Marie Le Pen, quels que soient ses défauts et ses erreurs (et nous n’avons pas toujours approuvé tous ses choix, notamment celui de confier le mouvement à sa benjamine, même si, à sa décharge, il est vrai qu’il n’avait pour lui succéder aucune option vraiment enthousiasmante), est un homme fait dans le granit de sa terre natale. A la différence de tous ceux qui aujourd’hui dirigent et animent le mouvement qu’il a fondé et qui sont, eux, à l’image de l’émail dont on fait les bidets ! Si, comme c’est vraisemblable, on retire à Le Pen la tête de liste aux régionales en PACA, ce sera le signe que le Front national tel qu’on l’a connu, aimé, servi, est définitivement mort. En tuant symboliquement le père fondateur le jour du Jeudi Saint, en le livrant comme Judas au Sanhédrin, — même si évidemment Le Pen n’est pas Jésus —, c’est quarante ans de combats que l’on renie, que l’on efface au nom de la “Mémoire”. La flamme, logo historique du Front national inspiré de celui du MSI et symbole de l’espérance, se sera alors éteinte tandis que brillera plus que jamais dans le ciel étoilé celle, lugubre, de Yad Vashem.

     

  • Le front national est devenu une vraie cage aux folles .

     

    LORSQUE, dans un entretien au site e.-deo, en octobre 2010, nous écri­vions que « l’entourage de Marine Le Pen n ‘était composé que d’arrivistes sans scrupule, de juifs patentés et d’invertis no­toires », combien d’attaques et d’insultes avons-nous reçues, y compris et surtout de faux amis ! Pourtant nous ne faisions que dire la vérité, ainsi que l’actualité ré­cente le montre une nouvelle fois de ma­nière éclatante. Le 12 décembre, dans une conference de presse, la présidente du FN a annoncé le ralliement de Sébastien Che­nu, homosexuel militant tout droit venu de I’UMP où il était secrétaire national à la culture. Il fut le soutien de Nathalie Kos­ciusko-Morlzet aux municipales à Paris et de Bruno Le Maire pour la présidence du parti. Mais il est surtout connu pour être le fondateur du mouvement Gaylib, créé en 2001, structure interne à I’UMP qui milite pour les droits des homosexuels (« ma­riage », adoption, PMA et GPA), qui est à l’origine de la création de la Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité) et de l’institution d’un ahurissant délit d »’homophobie » et qui, en 2013, a rejoint les centristes de I’UDI. Che­nu est l’ancien directeur de la stratégie de France 24 et consultant en communication politique. C’est d’ailleurs Gay-Lib qui avait convaincu Alain Juppé, alors président de I’UMP, d’envoyer très officiellement une délégation de son parti à la Gay Pride - ce qui avait entraîné cette boutade de Philippe de Villiers: « I’UMP défilera-t-elle dans le char de tête ou le char de queue de la manifestation ?»

     

    La présidente du FN a confié à ce Sébas­tien Chenu qui rejoint le Rassemblement Bleu Marine (qu’il conviendrait de rebap­tiser le Rassemblement Rose Marine) le soin de présider un « collectif culture» au côté du député franc-maçon Gilbert Col­lard. Il aura donc la même fonction qu’à I’UMP qu’il quitte en raison des positions de ce parti qu’il juge trop conservatrices sur le plan sociétal. En revanche, auprès de Marine Le Pen, l’homme se dit « hy­per à l’aise » (sic). II est vrai que I’UMP, essentiellement pour des raisons élec­toralistes, avait été globalement plus en pointe que le néo-FN dans le refus de la loi Taubira, ce qui est un comble.

     

    De même que Gianfranco Fini a terminé sa carrière politique à gauche de Berlusconi en Italie, il nous paraît tout à fait logique que Marine Le Pen, mixte de Gianfranco Fini et de Pim Fortuyn, finisse à la gauche de la pseudo-droite parlementaire voire à la gauche de la gauche ! Le fondateur de Gay-Lib, en rejoignant la présidente du FN, est toujours actif militant du « ma­riage » homosexuel mais, dit-il, « Marine Le Pen est favorable à un Pacs amélioré » et cela lui convient. II a en effet bien compris que le Pacs amélioré, l’union civile que défend le numéro un du FN est exacte­ment la même chose que le « mariage » civil pour les gays, seul le mot diffère. En effet, pendant son quinquennat, Sarkozy a ac­cordé aux pacsés les mêmes avantages que les couples mariés sur le plan fiscal, successoral et patrimonial. «  n’y a donc plus aucune différence entre le Pacs et le mariage civil, si ce n’est que ce dernier a lieu en mairie. De même que la Gay Pride est subventionnée par la mairie de Paris et les principales institutions de la Répu­blique et qu’elle est considérée comme un programme culturel, Chenu - que Marine Le Pen va présenter aux élections dépar­tementales dans l’Oise en mars dans un canton gagnable - pourra utilement pro­poser l’organisation de Gay Pride au sein du néo-FN. Nul doute que les personnes intéressées seraient nombreuses dans l’immédiat entourage de Marine Le Pen. Laquelle a vraiment gâté sa nouvelle re­crue puisque, outre la présidence du col­lectif culture au RBM (Rassemblement Bleu Marine) et une candidature dans un canton de Picardie, le fondateur de Gay­Lib sera également candidat en position éligible aux régionales sur la liste qu’elle conduit dans le Nord Ouest et surtout il a été embauché avec, dit-on, un très bon salaire comme assistant parlementaire de l’eurodéputé FN Dominique Bilde, mère de Bruno Bilde, lequel est un intime de Steeve Briois !

     

     

     

    AIS le fondateur de Gay-Lib n’arrive pas tout seul : selon Minute du 17 décembre « Sébastien Chenu a ainsi exigé et obtenu que son jeune « ami » Aymeric Merlaud, âgé de 22 ans et n’ayant strictement aucune ex­périence de la politique, soit investi pour les élections départementales dans un canton du Maine-et-Loire. La commission d’investi­ture du FN a validé cette candidature la se­maine demière. Aymeric Merlaud, qui habite à Paris, va donc porter les couleurs du FN au cœur de la Vendée militaire, dans le can­ton de Saint-Macaire-en-Mauges, près de Cholet, où demeurent ses parents, tout en essayant de poursuivre ses études de droit économique qu’il a débutées en septembre. Quant au candidat qui était pressenti, il a été prié de dégager le terrain pour permettre au protégé de Chenu de lancer sa carrière. » Toujours, selon notre excellent confrère, « l’arrivée de Sébastien Chenu au Rassem­blement Bleu Marine n’a pas entreîné que des grincements de dents. Ses « amis » se sont publiquement réjouis. Lui-même ne de­vait pas savoir qu’il avait déjà tant dH’amis » au Front national ou au RBM. Ainsi Damien Obrador [ ... ] a-t-il twitté : « Je me réjouis de voir mon ami @sebchenu rejoindre la grande famille des patriotes et de faire bénéficier le #RBM de ses grandes compétences. » Che­nu est son « ami » ? Première nouvelle.

     

    On ne savait pas le jeune élu FN de Gironde, « marieur » de deux colistiers gays (et qui n’a subi aucune sanction pour cela), si proche de Chenu. De même Pierre Ducarne, qui fut tête de liste aux municipales à Nancy et a bénéfi­cié de l’intervention de Florian Philippot pour échapper à l’exclusion du FN après s’être fait photographier derrière un stand LGBT, s’est­il réjoui, ainsi que tout un tas d’autres jeunes pousses du FN, ravies de voir ainsi arriver leur « emi ». En fait au sein du FN qui dit com­battre tout « communautarisme », s’est mani­festée une amicale solidarité due au seul fait que Sébastien Chenu est un des fondateurs de Gay Lib. Cela suffit manifestement à en faire leur « ami’: A part ça, il n y a pas de lobby gay au FN » conclut avec pertinence l’heb­domadaire qui montre sur une photo Chenu dans une manifestation parisienne en faveur du « mariage pour tous » avec derrière lui une pancarte: « La PMA pour toutes », A ses côtés défilaient Pascal Houzelot, le fonda­teur de Pink TV, chaîne homosexuelle mili­tante, puis de Numéro 23, la chaîne de la « di­versité », le chanteur Dave et Steevy Boulay, le gay partenaire radiophonique de Laurent Ruquier. Que du beau monde ! Le 17 no­vembre, Chenu adressait encore ce texto à Daniel Fasquelle, député UMP du Pas-de­Calais : « Ce SMS pour te dire la désolation qui était la mienne en lisant tes propos sur le reniement d’une filiation d’enfants adoptés par des couples gays. Inutilement blessante, profondément choquante, ni républicaine ni humaniste, tu caricatures et enfermes cette pauvre UMP dans un conservatisme de mauvais aloi. » Voilà qui est l’homme que promeut Marine Le Pen !

     

     

     

    ON  VOIT très bien par ce ralliement spec­taculaire et médiatisé que la présidente du FN qui avait déjà été très ambiguë sur la loi Taubira, manifestement fort mal à l’aise sur cette question et qui avait refusé for­mellement de participer à toutes les actions entreprises contre cette loi abominable, ne s’oppose en rien au « mariage » homosexuel de même qu’elle est clairement pour « le droit à l’avortement » comme elle l’a sou­vent répété publiquement. Le journaliste Ni­colas Lebourg, « spécialiste des droites ex­trêmes » et qui a écrit un ouvrage sur le FN, dans un entretien au site des Inrocks, en janvier 2013, le reconnaissait déjà : « Ma­rine Le Pen s’est positionnée (tardivement) contre (la loi Taubira) car Jean-François Copé a pris les devants ! «  Y a quelques mois elle bottait en touche, elle n’était pas vraiment contre le projet de loi, elle parlait surtout d’organiser un référendum. »

     

     

     

    ET COMME si cela ne suffisait pas, on apprend par le magazine Closer (le tout-Paris journalistique le savait déjà mais pas le grand public) que Florian Philippot, le numéro 2 du FN, l’éminence grise de Marine Le Pen, celui que d’aucuns en in­terne appellent le « gourou », est adepte de ce que l’on appelait autrefois le « vice ita­lien », ce qui est une information politique de première importance lorsque l’on sait que Philippot a été de ceux qui ont œuvré pour que le FN mette la pédale douce (si je puis dire) sur la question du « mariage » homosexuel. Gloser rappelle : « C’est Philippot notamment qui, il y a deux ans, alors que les militants opposés au mariage pour tous descendaient dans la rue, avait convaincu Marine Le Pen de ne pas se joindre à eux. » Le magazine people ra­conte également, dans le style indigent qui lui est propre, le week-end passé à Vienne par Philippot et son « compagnon » : « Quoi de plus sympa qu’un petit trip en Europe avec son ami pour oublier les guerres in­testines et les tensions du boulot? En bons Parisiens d’adoption, Florian et son ami, journaliste de télévision, ont donc choisi de s ‘aérer deux jours à Vienne, capitale à la fois cool et tradi de l’Autriche, et accessible en seulement deux heures de vol. [ ... ] Flo­rian et son ami, qui est toujours là pour défendre la cause gay à coups d’articles et de vidéos, ont en effet opté pour un hô­tel proche du centre-ville, un établissement élégant, mais tout à fait accessible (comp­tez environ 400 euros pour une suite, petit déj’ compris). [ ... ] Après (un) instant culture et comme le fond de l’air est plutôt frais en ce moment, ils se sont engouffrés dans un sauna (gay) de la capitale autrichienne ... Infatigables quand il s ‘agit de s’éclater (sic), le numéro deux du FN et son ami ont ache­vé leur week-end en passant par la fête foraine du Prater (endroit incontournable) où ils ont testé le train fantôme. Après tout, c’est chouette, cette sensation de frissons sur commande. Et puis, c’est parfois si bon de se lâcher quand on est loin de Pa­name. » Fin de citation.

    Que Philippot s’acoquine avec un journa­liste de télévision militant du lobby LGBT, que Chenu soit un ancien responsable de France 24, lui aussi du lobby homosexua­liste, montrent à quel point le néo-FN fait partie du Système puisque ses plus hauts dirigeants n’hésitent pas à entretenir des relations intimes avec des journalistes de grands media audiovisuels comme le font les dignitaires des autres partis. Voilà qui devrait faire réflchir ceux qui pensent que la formation de Marine Le Pen est un mouvement hors Système. Le site de gauche «stete.tr», sous la plume de Didier Lestrade, fondateur d’Act up, affirme même que « dans certaines régions comme la Gironde, 50 % des militants actifs du FN sont gays. Vous tirez Philippot et c’est toute une volière de mecs qui déboule ! ». Par ailleurs, dans Le Front National des villes et le Front National des champs, Octave Nitkowski avait révélé que Steeve Brois, secrétaire général du FN de 2011 jusqu’à fin novembre 2014 et maire frontiste d’Hé­nin-Beaumont, est homosexuel et qu’il vit en couple avec un autre dirigeant du FN faisant partie du cabinet de Marine Le Pen.

    Notre ami Roger Holeindre a souvent ex­pliqué que s’il avait quitté le FN, c’est en grande partie à cause du nombre de gays au sein de sa direction. « Popeye » était allé voir Jean-Marie Le Pen dans son bureau en ayant écrit sur un papier la liste impression­nante des homosexuels actifs entourant Ma­rine Le Pen. Car il se passe au FN ce qui se déroule à la mairie de Paris depuis le temps de Delanoë : ces invertis chassent en meute, se cooptent les uns les autres, accaparent les principaux postes de responsabilité et les autres n’ont le droit qu’à des miettes. Même Eric Zemmour, dans une émission de télé­vision, avait fait remarquer à Marine Le Pen que des militants du FN se plaignaient du communautarisme gay au sein du FN. Notre confrère Minute, depuis janvier 2013, a lui­même à plusieurs reprises, dans des articles documentés et courageux, dénoncé l’exis­tence d’un « lobby gay» au FN. Pour un parti qui prétend combattre tous les commu­nautarismes, c’est particulièrement gênant!

     

    POURQUOl la présidente du FN s’entoure­ t-elle de gays ? Nicolas Lebourg, dans le même entretien aux Inrocks, répondait: « C’est une grande question qui a trait à sa psychologie. Marine Le Pen a à l’évidence un complexe d’infériorité ( ses devoirs étaient dramatiques» a dit d’elle le professeur Mar­tinez qui l’a eue comme étudiante en fac) et ce groupe la rassure, flatte son ego. Ils sont capables de travailler de manière incondi­tionnelle pour elle. Elle est très valorisée par cette petite troupe. Apparemment il y a une lutte affective pour elle, son groupe essaye de la monopoliser affectivement, de la séparer de son père et de Louis Aliot (son concubin sépharade du moment). Mais la question qui se pose c’est combien de temps le FN peut-il tenir sur le fait que ses cadres ne font pas de coming out, sachant qu’ils sont sous la me­nace permanente d’être outés par Act Up ?» Et Lebourg d’ajouter: « Marine Le Pen c’est le phénomène Dalida, elle est adulée par un encadrement gay, elle a toujours fréquenté la nuit gay. »

    Voilà où en est le parti censé jusque-là défendre la famille et les valeurs tradi­tionnelles ! Marine Le Pen a jugé « insup­portable » que la vie privée de son numé­ro 2 soit violée par Gloser. Et tous les adversaires habituels du FN, de Renaud Dely à Abel Mestre, du Parti de Gauche à I’UMP, ont cette fois-ci de manière très révélatrice défendu Philippot. Ce dernier, invité de France Inter le 15 décembre, s’est dit « très en colère» par ces révé­lations. Oh la chochotte !

    Qu’ils sachent, ces imposteurs, que lorsque l’on est un personnage public, l’on ne s’appartient plus et qu’il n’y a pas une dichotomie absolue entre vie privée et vie publique. La presse française a parfois sur ce sujet des pudeurs exagé­rées car sans verser dans les excès des media américains, il n’est pas normal qu’au nom du respect de la vie privée pendant des années, on nous ait caché le fait que Mitterrand faisait payer aux frais du contribuable le logement de sa maîtresse, Anne Pingeot, et de sa fille adultérine, Mazarine. C’était pourtant une information politique importante qui a coûté très cher à Jean-Edern Hallier. De même, si les gazettes qui le savaient parfaitement avaient fait leur travail en disant ta vérité sur les mœurs extrava­gantes de Dominique Strauss-Kahn, ce dernier n’aurait pas été à deux doigts de devenir président de la République. De même, si la grande presse avait été un tant soit peu courageuse, Mitterrand n’aurait pas pu mentir pendant plus de dix ans à propos de son cancer de la prostate en faisant publier par son méde­cin personnel de faux communiqués mé­dicaux. Cela aurait évité qu’il s’en servît au dernier moment, lors de la campagne référendaire sur Maastricht, pour émou­voir les âmes sensibles et faire gagner in extremis le oui, lequel a mis fin à ce qui restait d’indépendance et de souveraine­té françaises.

     

     

    La vie privée ne saurait être un absolu lorsque l’on occupe des responsabilités politiques de premier plan: il ne nous pa­raît pas choquant que la presse puisse révéler qu’un politicien se drogue, qu’il fréquente les bars et saunas gays ou les clubs échangistes. Le grand public a le droit de savoir quelle est la moralité de ceux qui sollicitent ses suffrages. D’au­tant plus lorsque ces comportements privés répétés ont des conséquences politiques majeures comme c’est le cas au FN où l’homosexualité active de la plupart des conseillers influents de Ma­rine Le Pen conduit ce mouvement à épouser beaucoup des revendications du lobby LGBT (lesbien, gay, bisexuel et transsexuel) .

     

    CE QUI EST insupportable, Madame Le Pen, ce n’est pas que Closer ait révélé ce que le tout-Paris savait, c’est de croire que le Front national a vocation à devenir un cloaque, une immense et vo­mitive backroom. Rappelons pour ceux qui l’ignoreraient que la backroom est une salle où, dans certains bars et saunas gays, les consommateurs peuvent se rencontrer dans la pénombre ou l’obscurité pour des relations sexuelles en groupe dans l’ano­nymat le plus complet. Et dire que d’au­cuns comparent encore Marine Le Pen à la Pucelle d’Orléans, quelle ironie!

     

       

     

    Jean-Pierre Reveau, qui fut longtemps trésorier national du FN et qui fut un com­pagnon de route pendant soixante-ans de Jean-Marie Le Pen nous avait déclaré, il y a quelques années, à propos de Marine Le Pen : « Cette femme est sans foi ni loi ». Re­veau qui connaît très bien la benjamine du Menhir pour l’avoir côtoyée depuis son en­fance, a parfaitement résumé qui est la prési­dente du FN et ce qu’elle vaut. On comprend pourquoi le Système pOlitico-médiatique l’a adoubée depuis 2002, on s’explique pour­quoi on la voit avec son mentor Philippot sur tous les plateaux télé et sur toutes les radios, elle a les mêmes mœurs, les mêmes mé­thodes, les mêmes réflexes que les gens du Système dont elle fait partie à part entière. Elle a d’ailleurs donné tous les gages qu’il fallait en faisant siennes les trois religions de l’Occident décadent et post-chrétien: la reli­gion de la Shoah, la religion de l’avortement et la religion de I’homosexualisme. Tous les espoirs lui sont donc permis. Au fond qu’est­ce qui distingue d’ailleurs la multidivorcée Marine Le Pen, « à la vie privée très agitée » (dixit un journaliste de L’Express) d’une Carla Bruni ou d’une Rachida Dati, laquelle a une telle foultitude d’amants que les ga­zettes se sont demandé pendant de longs mois qui pouvait bien être le père biologique de son enfant ? Qu’est-ce qui distingue un Philippot et un Chenu d’un Delanoë ?

     

    CE QUI EST insupportable, Madame Le Pen, c’est que vous ayez poussé vers la sortie tous les militants désintéres­sés, tous les cadres dévoués qui, au Front, croyaient défendre la patrie, la famille, les valeurs traditionnelles et qui voient avec consternation un mouvement pris en otage par des activistes gays venant d’autres par­tis politiques et qui en ont gardé la menta­lité, les réflexes et les idées ? Vous avez fait du FN le parti qui, au kilomètre carré, compte le plus d’invertis, plus encore qu’au PS où la concurrence était pourtant redou­table. A côté de vous et de votre entourage, Delanoë apparaît presque comme un petit joueur ! Chapeau bas !

     

     

     

    CE QUI EST insupportable, Madame Le Pen, c’est que vous ayez fait table rase sans aucun problème de conscience (puisque manifestement vous n’en avez au­cune !) du programme traditionnel du FN qui défendait la famille, militait pour l’abrogation de la législation actuelle sur l’avortement et du Pacs, dénonçait la pornographie. Qu’il est loin le temps où les dirigeants du FN chan­taient à tue-tête à la fin de la messe tradition­nelle, latine et grégorienne aux BBR le can­tique « Catholique et français toujours » ! Ah on s’en est bien moqué des catholiques de tradition et des nationalistes qui pensaient, certes naïvement, en militant au FN appor­ter leur pierre à la renaissance nationale du pays et qui finalement, bien malgré eux, ont servi l’ambition d’une politicienne sans foi ni loi, sans doctrine, sans idéal, sans culture, sans vertu, sans consistance, sans colonne vertébrale et dont la politique lui permet à la fois de s’enrichir et de passer quasi quoti­diennement sur les plateaux télé telle une vulgaire Loana !

    Quand on pense qu’en un siècle le mou­vement national est passé d’un Maurras à une Marine Le Pen, d’un Drumont à un Flo­rian Philippat, d’un Léon Daudet à un Steeve Briois, d’un Jacques Bainville à un LouisAliot, on mesure à quel degré de décrépitude intel­lectuelle, morale et spirituelle on est arrivé !

     

     

    CE QUI EST insupportable, Madame Le Pen, c’est de penser à tous ces mili­tants dévoués qui ont perdu leur travail, leur conjoint, pour certains leur liberté ou leur vie, pour le Front national et de voir quels sont les tristes sires qui tiennent aujourd’hui les rênes de ce parti. Dans un entretien qu’il nous avait accordé il y a quelques années, l’humoriste Dieudonné avait prédit, mi-sé­rieux, mi-rigolard, que Marine Le Pen finirait par danser nue sur un char à la Gay Pride. II est vrai qu’elle et ses proches seraient ainsi à leur vraie et juste place !

     

    CE QUI EST insupportable, c’est de voir tant de publications, de mouvements,

    de revues, de sites et de blogs qui se réclament du nationalisme authentique, de la défense de la race blanche, de la civilisation européenne, de la religion ca­tholique, de la droite des valeurs ou de la monarchie très chrétienne, de la devise de Jeanne d’Arc « Dieu premier servi « , du triptyque « Dieu-Famille-Patrie «  et qui ont les yeux de Chimène pour Marine Le Pen, qui sont complètement inféodés au néo-FN et à sa présidente alors qu’ils savent pertinemment ce qu’il en est de la réalité sordide du néo-FN et de ses cou­lisses nauséabondes.

     

    Car avec I »’outing » de Philippot et le ralliement de Chenu propulsé responsable de la culture, nous ne connaissons que la partie émergée de l’iceberg. Un journaliste de droite dite nationale nous avait confié récemment, dans les couloirs de Radio courtoisie, que tout ce que dit la nouvelle direction de RIVAROL depuis cinq ans sur Marine Le Pen et le Front est vrai. Selon lui, la réalité était même encore pire que ce que nous dénoncions. Mais, ajoutait-il, si la quasi-totalité des organes cachent sciem­ment la vérité à leurs lecteurs, c’est d’une part parce qu’ils craignent de perdre des abonnés, les marinistes inconditionnels étant nombreux (c’est le phénomène « vu à la télé,,) et d’autre part parce qu’ils ne souhaitent pas désespérer le peuple des nationaux comme naguère on ne voulait pas désespérer Billancourt en révélant la vérité sur l’enfer soviétique. Ce qui en bon français veut dire : on a menti, on ment, on mentira. Pour notre part, nous sommes aux antipodes de cette concep­tion du journalisme. Notre rôle est de débusquer le mensonge et l’imposture et de dire la vérité, même si elle déplaît, même si elle choque ou indispose. Nous ne sommes pas là pour servir un clan ou un parti, encore moins une dynastie, mais des convictions.

     

    ON LE VOIT, le FN est bien devenu un parti comme les autres. On peut même se demander si, au pouvoir, il ne ferait pas encore pire que ses concur­rents tant il voudra donner des gages et tant il est composé d’incompétents et de médiocres. Ce n’est pas un hasard s’il a changé ses alliances au niveau euro­péen et qu’il s’est rapproché notamment du parti de Wilders aux Pays-Bas comme nous l’avions prédit dès 2010. La ligne de Marine Le Pen, comme celle de Pim Fortuyn hier et de son successeur au­jourd’hui, c’est de défendre le droit des homosexuels, le droit à l’avortement et les juifs et les sionistes qui seraient me­nacés par les religieux intégristes, qu’ils soient catholiques ou mahométans. Qu’il y ait de plus en plus de mosquées et de minarets en France ne gêne pas Marine Le Pen (elle a interdit à ses adhérents de participer aux actions de Quimper-Ré­sistance), que des Français de souche se convertissent à l’islam au sein de son mouvement ne l’indispose pas davan­tage comme l’a montré l’affaire Maxence Buttey qui est toujours membre de son parti et qui n’a été démis de ses fonc­tions qu’après de longues semaines de tergiversations et de décisions contra­dictoires, en revanche ce qu’elle ne sup­porte pas c’est que la montée de l’islam en France remette en question les droits et privilèges concédés aux féministes, aux invertis et aux sionistes. Elle est le porte-parole d’un Occident décadent, ju­daïsé, homosexualisé et apostat. Toutes les portes peuvent donc lui être ouvertes.

     

    CE QUI ARRIVE aujourd’hui ne nous surprend nullement. Nous l’avions annoncé. A notre humble niveau nous avions tout tenté pendant la campagne de succession à la tête du Front national, afin que Marine Le Pen ne l’emporte pas. Nous étions certes sans illusion sur le ré­sultat final qui était couru d’avance, le FN étant une dynastie, mais c’était une ba­taille pour les principes. Et dès le congrès de Tours, en janvier 2011, nous avons pu avoir un aperçu de ce qui nous attendait. Dans son discours d’intronisation aux re­lents maçonniques où il n’était question que de laïcité, de République et de lutte contre le communautarisme (mais mani­festement pas le communautarisme gay ni le communautarisme juif), la présidente nouvellement élue n’avait pas prononcé une seule fois le mot « famille ». C’était plus qu’un aveu, c’était un programme !...