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  • Croyant redorer son blason, Macron fait l' éloge de Jean Daniel Bensaïd symbole de l’anti-France !

    Jean Daniel Bensaïd, un siècle au service de l’anti-France !

     

    Le chef de l'état goûte particulièrement les hommages nationaux et les panthéonisations qui ont l’avantage de le mettre en avant et de faire oublier un instant les débats et controverses de politique intérieure. Depuis son accession à l’Elysée, Emmanuel Macron a été plutôt bien servi de ce côté-là, de la mort de l’icône Simone Veil en 2017 au décès de son prédécesseur à l’Elysée Jacques Chirac en 2019. La disparition le 19 février du journaliste et écrivain Jean Daniel, né Jean Daniel Bensaïd à Blida en Algérie, à cinq mois de son centième anniversaire, a été l’occasion pour le président de la République de prononcer un discours lyrique comme il les affectionne lors de l’hommage national qui a été rendu le 28 février au fondateur et directeur du Nouvel Observateur. 

    Tous les amis du défunt éditorialiste de l’hebdomadaire de la gauche caviar étaient là, d’Elisabeth Badinter à Bernard-Henri Lévy en passant par Bernard Kouchner, Christine Ockrent, Pierre Nora et Anne Sinclair, Lionel Jospin, la philosophe Blandine Kriegel, ou encore le vieux complice de ses aventures de presse, le nonagénaire Claude Perdriel. Comme on le voit, la diversité n’était guère représentée dans cette auguste assemblée.

    Dans son oraison funèbre, Emmanuel Macron n’a pas été avare de dithyrambes, disant de Jean Daniel qu’il était « un immense journaliste »,  « un exemple pour toute la profession », saluant « la justesse visionnaire de ses analyses » (on se demande en quoi) et son souci de « faire dialoguer les contraires » !

    Mais est-ce une qualité de dire tout et le contraire de tout au sein d’une même rédaction, d’un même périodique ? C’est au contraire la cohérence et la constance de la ligne qui font la noblesse et la raison d’être d’une publication. Le chef de l’Etat a également rappelé qu’au cours des dernières semaines Jean Daniel évoquait l’éditorial qu’il rêvait d’écrire pour ses 100 ans. « Le destin ne vous en a pas laissé le temps (…). C’est à nous qu’il revient d’écrire l’éditorial de votre adieu », a-t-il poursuivi, précisant que le titre de celui-ci serait « Vous vivrez ». Parce que « le pouvoir des mots ne s’efface jamais ». La réaction de Jean-Marie Le Pen à la mort de Jean Daniel Bensaïd fut moins élogieuse et plus sobre : « Fondateur du Nouvel Observateur, Jean Daniel aura été un adversaire intellectuel et idéologique de la ligne politique que j’ai défendue durant des décennies, un homme de presse  dont la pensée et l’influence furent dévastatrices ». 

    Et en effet Jean Daniel aura été pendant de longues décennies à la tête de combats anti-nationaux. Dans L’Express de Jean-Jacques Servan Schreiber où il écrivait avant la fondation du Nouvel Observateur, ce sépharade fut à la pointe du combat en faveur du FLN et contre l’armée française.

    Son cercueil aux Invalides fut recouvert du drapeau français mais le drapeau algérien eût été mieux indiqué pour recouvrir sa dépouille tant il fut un soutien constant des terroristes du FLN et tant il approuva la politique de liquidation de l’Algérie française de Charles De Gaulle.

    Son combat anti-national ne se limita toutefois pas à son refus de la colonisation française en Afrique, il se poursuivit à la tête du Nouvel Obs  où il mena une guerre de chaque instant en faveur de la dépénalisation de l’avortement. C’est ainsi qu’il publia, en tant que directeur de la rédaction, le 5 avril 1971, dans le numéro 334, le « manifeste des 343 salopes », selon leur propre expression. Il s’agissait d’une pétition réclamant la dépénalisation et la légalisation de l’avortement. Selon le titre paru en une du magazine était rendue publique « la liste des 343 Françaises qui ont le courage (sic !) de signer le manifeste “Je me suis fait avorter” », dont de nombreuses personnalités comme Catherine Deneuve, Marguerite Duras, Simone de Beauvoir, Gisèle Halimi, Bernadette Lafont, Yvette Roudy, Jeanne Moreau, Marie-France Pisier, Ariane Mnouchkine… 

     

    On ne dira jamais assez combien l’engagement du Nouvel Obs et de toute une presse de gauche féministe comme Elle en faveur de la contraception puis de l’avortement de masse transforma la société, changea les mentalités, détruisit la famille, bouleversa les mœurs. La raréfaction des familles nombreuses, l’affaiblissement de l’institution du mariage, la généralisation du vagabondage sexuel, la désacralisation de l’enfance, la montée vertigineuse de l’individualisme et du subjectivisme sont en grande partie les conséquences directes et dévastatrices des législations Neuwirth (1967) et Veil (1975) et donc des combats de Jean Daniel Bensaïd et de ses complices dans les publications de gauche.

    Le Nouvel Obs fut également en pointe dans la culpabilisation des Français réticents devant l’immigration de masse. Jean Daniel fut un des principales plumes du combat contre le prétendu racisme des Français et il soutint toutes les campagnes de Sos-Racisme visant à tétaniser les autochtones, à détruire leurs défenses immunitaires pour qu’ils ne résistent pas à la submersion migratoire, à la colonisation à rebours de leur territoire, à la politique de Grand Remplacement.

    Très logiquement, Le Nouvel Obs fut en pointe également dans le combat européiste. Il fut un actif soutien du oui à Maastricht en 1992 et à la Constitution européenne en 2005, participant ainsi à démanteler ce qui restait d’indépendance nationale et de souveraineté française.

     

    Il n'est pas surprenant que toute la presse et les partis régimistes lui aient rendu un vibrant hommage car il fut un des principaux moteurs et soutiens de l’entreprise de destruction des frontières physiques et morales de la France, un des acteurs et promoteurs de la pollution des esprits, de la corruption des intelligences, du durcissement des cœurs et de l’asservissement des âmes. Il a donc bien mérité de leur République judéo-maçonnique et anti-nationale et mérite son hommage unanime !

     

  • Macron et son gouvernement de corruption .

     

    Visiblement tendu, le président de la République, dans l’allocution de treize minutes qu’il a prononcée depuis le palais de l’Elysée le 10 décembre au soir, n’avait d’autre but que de sauver sa peau et de sauver la face.

    Aussi a-t-il essayé d’éteindre l’incendie en promettant aux gilets jaunes la distribution de quelques pièces jaunes : une augmentation du SMIC de 100 euros (bruts, pas nets, ce qui n’est pas la même chose !) au 1er janvier 2019, la défiscalisation tant pour les entreprises que pour les salariés des heures supplémentaires, l’octroi recommandé mais facultatif par les employeurs d’une prime de Noël, elle aussi défiscalisée, et enfin la suppression de l’augmentation de la CSG en 2019 pour les retraites inférieures à 2000 euros.

    Ces quelques mesurettes prises sous la pression de la rue seront-elles suffisantes à calmer la colère, la détresse et le désarroi de millions de Français ? Il est a priori permis d’en douter, même si l’approche de la trêve des confiseurs pourrait peut-être, provisoirement au moins, nuire à la mobilisation. Reste qu’il ne s’agit là que de quelques miettes distribuées à contrecœur et avec répugnance, contraint et forcé, et que le compte n’y est pas.

    Aucun geste véritable et concret n’a en effet été fait en faveur du pouvoir d’achat, des salaires et des retraites. Les retraités dont la pension est égale ou supérieure à 2 000 euros bruts et les actifs dont le salaire est supérieur, même de très peu, au SMIC ne toucheront rien.

    Non plus que les travailleurs à temps partiel et les chômeurs en fin de droit. Rien de concret non plus n’a été dit sur le maintien des services publics (école, poste, maternité, commissariat…) dans les campagnes, rien sur la dévitalisation et la désertification de la ruralité,  rien sur la question vitale de l’immigration au moment même où le gouvernement français signe le désastreux pacte sur les migrations de l’ONU à Marrakech !

     

    IL faut rappeler qu’Emmanuel Macron, créature des Rothschild et d’Attali, était dans l’incapacité de donner satisfaction aux couches populaires et aux classes laborieuses, de contrecarrer le mouvement d’explosion des taxes et des impôts en tous genres et d’améliorer la qualité des services publics — on constate en effet que plus on paye d’impôts et de cotisations, moins il y a de services publics nombreux et performants, ce qui est un comble ! —, tout simplement parce que les gouvernements ne peuvent rien faire dans le cadre de l’Union européenne et d’une économie complètement soumise à la finance internationale.

    Il faut se souvenir du considérable endettement du pays qu’a favorisé la funeste loi Giscard-Pompidou-Rothschild du 3 janvier 1973, laquelle oblige l’Etat à emprunter avec intérêts sur les marchés alors que jusque-là la Banque de France prêtait sans intérêt aux pouvoirs publics.

    La dette au deuxième trimestre 2018 était de 2300 milliards d’euros, soit 99 % du produit intérieur brut, c’est-à-dire presque la totalité des richesses produites par la France en un an. François Fillon, alors Premier ministre de Nicolas Sarkozy, disait qu’il était à la tête d’un pays en faillite. La formule était exacte et les choses se sont encore aggravées depuis. A la dette il faut ajouter, et c’est encore plus effrayant, les intérêts de la dette payés aux requins de la finance (banques et compagnies d’assurance) que connaît bien Emmanuel Macron, bref au monde de Wall Street et de la City. Sait-on suffisamment que chaque seconde les intérêts de la dette coûtent environ 1 500 euros, que depuis le 1er janvier 2018 jusqu’à aujourd’hui ils s’élèvent à près de 45 milliards d’euros ? La France est insolvable, des pouvoirs corrompus et criminels l’ont complètement ruinée.

     

    A cela s’ajoutent, mais c’est évidemment lié, les contraintes de l’Union européenne qui ne laissent aux gouvernements des Etats membres, et surtout ceux de la zone euro, aucune marge de manœuvre, ni budgétaire, ni monétaire. La mise en œuvre de la monnaie unique s’est ainsi accompagnée d’une politique d’austérité et de chômage massifs. Puisque les gouvernements, pour recouvrer de la compétitivité, ne peuvent plus dévaluer, ils ne peuvent jouer que sur l’augmentation des impôts et des taxes et sur la baisse des salaires, des prestations et des pensions. D’où la situation actuelle.

    Enfin s’ajoutent les faux dogmes de la transition écologique et énergétique, de l’origine humaine du réchauffement climatique qui sont le prétexte, eux aussi, à une plus grande domestication des peuples et à une nouvelle flambée des prélèvements en tous genres dont la taxe carbone, le malus écologique pour les voitures familiales afin de lutter officiellement contre les prétendues  émissions de CO2.

    Naguère on parlait pareillement de la nécessité de lutter contre le trou de la couche d’ozone, et l’on sait maintenant qu’il s’agissait d’une vaste fumisterie. De la même manière, lorsqu’on nous parle de la fonte des banquises qui conduirait à la montée de la mer de sorte qu’on finirait par tous se noyer comme au temps du déluge,  il convient là aussi d’être sceptique. Il suffit en effet de mettre un glaçon dans un verre pour s’apercevoir que, lorsque le glaçon fond, l’eau dans le verre ne monte pas. Si vous en doutez, faites chez vous l’expérience, c’est saisissant, et cela permet de considérer les allégations des écolo-gauchistes pour ce qu’elles sont : des calembredaines. Mais ces sornettes ne sont malheureusement pas inoffensives car elles ont un coût financier et contribuent à culpabiliser et à surtaxer l’homme blanc, éternel souffre-douleur et vache à lait. 

     

    En quelques décennies on nous a imposé une prétendue mondialisation heureuse avec l’ouverture totale des frontières aux hommes, aux marchandises et aux capitaux, on a tué notre agriculture et notre industrie, on a refusé de pourvoir à notre autosuffisance alimentaire et énergétique, on a incité les nouvelles générations par le biais de la pilule contraceptive, du stérilet, du préservatif et de l’avortement à ne plus mettre au monde d’enfants mais à en importer en masse !

    Au nom de la construction d’une Union européenne qui est tout sauf une nation mais une entité supranationale et technocratique on a imposé le démantèlement pan après pan de tous nos attributs de souveraineté, de la maîtrise de nos frontières au pouvoir de battre monnaie jusqu’à notre corpus juridique et législatif jugé inférieur au droit européen et aux directives de la commission bruxelloise. 

    On a traité de racistes et de xénophobes les Français peu enthousiastes à l’idée d’accepter sans rien dire l’installation définitive et à jets continus de millions d’étrangers extra-européens sur leur sol. On a qualifié de ringards, de chauvins et d’arriérés les Français réfractaires à une Union européenne destructrice de leur identité, de leur souveraineté, de leurs emplois, de leur cadre de vie. Et après avoir accusé, dans des campagnes féministes historiques, les mâles blancs d’être des prédateurs et agresseurs sexuels en puissance (qu’on songe à la campagne de délation « balance ton porc »), après avoir traité d’“homophobes” passibles des tribunaux tous ceux qui étaient récalcitrants devant les revendications les plus folles du lobby LGBT, on accuse les Français qui ont besoin de leur voiture pour se déplacer, aller au travail, faire leurs courses, d’être des pollueurs, de n’avoir aucune conscience écologique, de ne pas s’intéresser à l’avenir de la planète et d’être responsable par leur comportement d’une cataclysmique fin du monde et ce alors que les diesel modernes n'ont jamais été aussi propres ! Est-il possible de manifester davantage d’arrogance, de mépris et de mauvaise foi à l’égard du peuple ?

    On évoque toujours le temps des rois où, nous assure-t-on, le peuple était persécuté et esclavagisé. Ce ne sont là que des balivernes car les taxations sous l’Ancien Régime n’ont jamais excédé 13 % du revenu. On est donc loin des quelque 50 % de prélèvements obligatoires actuels. 

    Macron a été élu en 2017 par effraction, la majorité du peuple ne souhaitant pas la politique rothschildienne, européiste, immigrationniste, mondialiste, pro-migrants et pro-LGBT, qu’il met en œuvre. Au moment où d’autres nations européennes et occidentales plaçaient au pouvoir des populistes et des droitiers, sur lesquels on peut certes émettre quelques réserves, la France élisait le représentant par excellence de l’oligarchie cosmopolite, le laquais de l’hyper-classe mondiale, le caniche de la haute finance. C’était un paradoxe, une étrangeté, un non-sens. Les faits étant têtus, c’est cette anomalie qui est en train d’exploser violemment au visage du plus corrompu et  juvénile des présidents que la France ait connus. 

     Analyse de son intervention du 10 décembre:

    Un certain malaise se dégageait hier au soir devant l’intervention télévisée d’Emmanuel Macron.

    On ne pouvait s' empêcher de penser à ces robots présentateurs d’émission fabriqués pour la télévision chinoise ou encore à la fixité flamboyante du regard des « accrocs » à la cocaïne. Rien de tel sans doute, et probablement plus le fait d’un regard trop nerveusement rivé sur le prompteur de lecture.

    Mais manifestement l’homme est à bout de souffle . Embourbé dans ses obsessions idéologiques d’écololâtre euro-mondialiste et enfoncé dans ses multiples dénis de réalité.

    Considérons-les successivement .

    • Sur son « mea culpa » ?

     Le débat moraliste sur la réalité de la sincérité de sa repentance n’a strictement aucun intérêt !

    • Sur les auteurs des violences ?

    Rien pour rectifier le gros mensonge de la logomachie politico-policière sur la convergence dans la casse de « l’ultra-gauche » et de « l’ultra-droite ». Ces derniers seraient-ils des génies de l’invisibilité et de l’insaisissabilité ? En a-t-on interpellé beaucoup ou même quelques-uns brisant des vitrines, pillant et vidant des magasins alors que parallèlement des milliers d' arrestations et de gardes à vue ont été menées contre les gilets jaunes ainsi que des agressions physiques non nombreuses contre les GJ?

    Pourquoi taire que les plus violents et les plus aguerris des émeutiers sont en effet de la faune de l’ultra-gauche, « antifas » et autres « black-bloc » ?

    Pourquoi taire que les pillards venus des « quartiers » comme on dit, - mais de quels quartiers ?- n’ont généralement pas des accents (basque, bourguignon et autres) de la diversité culturelle française mais relèvent plutôt du modèle rapeux de racisme anti-blanc de Nick Conrad ?

    Hélas, on sait où vont certains goûts « culturels » d’Emmanuel Macron...

    • Sur les mesures d’urgence économiques et sociales.

    Mr Macron, certes dans la continuité des régimes précédents, n’a nullement remis en cause la politique d’un État qui, tel les deux médecins Diaforus campés par Molière dans « le malade imaginaire », ne cesse de pratiquer des saignées fiscales pour en réinjecter ensuite ailleurs une moindre quantité pour laisser finalement l’économie cadavérique.

    Les mesures annoncées, comment les financera-t-on ?

    Avec quelles économies par ailleurs ?

    Et par exemple, pas un mot sur l’ultra-dispendieuse gabegie des « politiques de la ville », d’un coût faramineux pour l’État et les collectivités territoriales, avec leurs budgets engloutis dans les constants saccages des banlieues.

    - En revanche, aucune annonce sur le retour à la nécessaire indexation des retraites sur l’inflation et, pas d’avantage, sur la non moins nécessaire fin du plafonnement des allocations familiales. Comme si ce n’étaient pas deux mesures fondamentales de justice sociale et de reconstruction sociale.

    - On ne peut bien sûr qu’approuver le retour à la défiscalisation des heures supplémentaires et le refus du rétablissement de l’I.S.F, impôt en effet mythique pour la gauche mais bien plus coûteux qu’il ne rapporte.

    Mais le maintien en l’état de l’I.S.F.I. (impôt sur la fortune immobilière) est si mal conçu qu’il est trop souvent une cause de ruine pour des propriétaires strictement sans revenus.

    - Mais pourquoi donc aucune annonce pour la soumission des richissimes G.A.F.A. à la fiscalité nationale ?

    Pourquoi ce refus de prélever sur la fortune anonyme et vagabonde ?

    • Sur les questions de l’immigration.

    Alors que le même jour la France venait d’approuver à Marrakech le « pacte sur les migrations » de l’ONU, pas un mot sur cela d’Emmanuel Macron ! Pacte, dit-on, non contraignant mais pour le moins de forte pression incitative et très contestable notamment dans l’absence de référence à un principe de véritable réciprocité.

    Finalement.

    C’est un homme nullement convaincu à l’évidence de l’efficacité de ce qu’il a proposé hier aux Français en général et aux gilets jaunes en particulier qui s’est adressé à eux.

    Écrira-t-il l’acte V de la tragédie « Les gilets jaunes » en annonçant la dissolution de la Chambre ou sa propre démission ?

     

  • Viktor Orban : « Quand les musulmans seront 10%, la gauche s’alliera avec eux et l’avenir de l’Europe se décidera sans les Européens » !

     

     

     Le Premier ministre hongrois Viktor Orban intervenait en Pays Sicule, territoire hongrois sous contrôle roumain, où il s’exprime chaque année en qualité de la Hongrie.

    Revenant longuement sur la situation européenne et internationale, Viktor Orban a une nouvelle fois rappelé les enjeux existentiels qu’affronte l’Europe, détruite de l’intérieur par des élites socialistes et internationalistes et menacée de l’extérieure par l’invasion afro-musulmane.

     

    Le chef du gouvernement hongrois a notamment souligné la destruction de la liberté d’expression en Europe de l’Ouest par la gauche afin d’imposer la colonisation de peuplement islamique :

    Nous pouvons justifier notre argumentation sur le déficit démocratique par le fait qu’en Europe occidentale la limitation de la liberté d’expression et la censure sont devenues générales. Les dirigeants des Etats et les géants de la technologie contrôlent conjointement les informations désagréables pour l’élite libérale. Ceux qui ne le croient pas n’ont qu’à consulter ces sites, ils n’ont qu’à aller sur les réseaux sociaux et voir avec quels trésors de ruse et d’ingéniosité ils effacent les accès aux informations négatives relatives aux migrants et aux questions qui leur sont liées, et comment ils empêchent les citoyens de l’Europe de connaître la réalité. La conception libérale de la liberté d’expression conduit les libéraux à considérer la diversité des opinions comme importante jusqu’au moment où ils constatent avec stupéfaction qu’il existe également d’autres opinions. La liberté de la presse « à la libérale » nous rappelle la vieille blague soviétique, qui disait que quelle que soit la manière dont on assemble le produit de l’usine de bicyclettes, il en sortira toujours une mitrailleuse. Cette liberté de la presse « à la socialiste », quelle que soit la manière dont on l’assemble, produira toujours de la censure et du politiquement correct.

    Viktor Orban a ensuite longuement expliqué que les élections européennes de 2019 seraient décisives dans la mesure où elles porteront, précisément, sur l’invasion de l’Europe planifiée par les élites socialistes ouest-européennes :

    Je rappelle aussi que les élites européennes se plaignaient régulièrement qu’il était bien dommage que chaque élection européenne porte en fait sur des affaires nationales et qu’il n’y ait pas de sujet constitutif d’une grande question européenne sur laquelle pourraient se prononcer ensemble les citoyens de l’Europe. Je vous signale que cette situation a pris fin. Il y a désormais une question sérieuse qui intéresse l’Europe tout entière, et sur laquelle – à l’exception de la Hongrie, où nous avons organisé un référendum sur le sujet – les gens n’ont nulle part été interrogés, et de laquelle il est grand temps qu’une élection européenne fasse son thème central : la migration, et l’avenir qu’elle nous réserve.
    C’est pourquoi je suggère que dans l’année qui s’ouvre nous concentrions toutes nos forces sur ces élections, qui seront déterminantes pour notre avenir. Si l’Europe décide en faveur de la migration, elle décide bien entendu aussi de ce que nous appelons l’élite européenne, et répond à la question de savoir si cette élite a bien géré le phénomène migratoire. L’élite européenne est visiblement nerveuse. Elle est nerveuse, parce qu’à la suite des élections européennes qui nous attendent, et sous l’effet d’un éventuel résultat favorable à notre bord, la vaste transformation de l’Europe, que nous appelons chez nous le « plan Soros », subirait un coup d’arrêt. Le grand objectif de transformation de l’Europe et de son passage à l’ère post-chrétienne, à l’ère post-nationale, ce processus est susceptible de se casser les dents sur les élections européennes, et notre intérêt fondamental, Mesdames et Messieurs, est que ce soit bien le cas.

    Le chef du gouvernement hongrois a rappelé un phénomène politique central : le caractère irréversible qu’engendre l’africanisation raciale et l’islamisation culturelle d’une société. Si les alternances entre la droite et la gauche était habituelle, avec la modification du substrat ethno-racial des pays européens amènera la fin de cette alternance, les musulmans ne votant jamais pour des partis de droite ou nationalistes :

    Nos adversaires sont à deux doigts du succès. Nous ne nous en rendons même pas compte. Et nous ne nous rendons pas compte non plus de la signification de ce risque. Sans vouloir être trop long, je voudrais en donner une brève illustration. Si vous vous remettez en mémoire les dernières cent et quelques années de la démocratie européenne, vous pourrez découvrir la structure qui a été déterminée par la compétition entre les communautés demeurées pour l’essentiel fidèles aux traditions chrétiennes, disons les partis chrétiens-démocrates d’une part, et les formations qui contestaient cette tradition et s’en éloignaient, disons les partis de gauche ou les partis libéraux d’autre part. L’Europe progressait au rythme de la concurrence que se livraient ces deux forces, dont tantôt l’une, tantôt l’autre avait le dessus. Cette compétition était salutaire, dans la mesure où elle libérait les énergies et les forces spirituelles. Au fond, c’est cette alternance qui a assuré le développement de l’Europe. C’était une concurrence à la fois politique et spirituelle. Voilà comment fonctionnait l’Europe jusqu’à maintenant. C’était cela, la politique européenne, c’est ainsi que se décidaient les rapports de force au sein de l’Europe.
    Mais si maintenant, mes chers amis, l’on en arrive à une situation où tel ou tel pays se retrouve avec une population musulmane de dix pour cent ou plus, dont nous savons qu’elle ne votera jamais pour un parti chrétien, et si nous l’ajoutons à la population des Européens de souche qui n’ont pas d’attachement pour les traditions chrétiennes, il est clair que l’on ne pourra plus jamais gagner d’élections en Europe sur une base chrétienne. Les groupements fidèles aux traditions chrétiennes seront définitivement exclus des sphères du pouvoir et l’avenir de l’Europe se décidera sans eux. Voilà la situation, voilà le but recherché, et nous en sommes très proches, Mesdames et Messieurs !

    Viktor Orban a enfin fait le bilan des élites occidentales, démontrant qu’elles étaient en train de détruire l’Europe par fanatisme idéologique :

    Dans l’Europe chrétienne, le travail était respecté, l’homme avait sa dignité, l’homme et la femme étaient égaux, la famille était la base de la nation, la nation était la base de l’Europe, et les Etats étaient garants de la sécurité. Dans l’Europe de la société ouverte d’aujourd’hui, il n’y a plus de frontières, les Européens sont interchangeables avec les immigrés, la famille est devenue un cadre de cohabitation variable selon les goûts, la nation, la conscience nationale, le sentiment d’appartenance à une nation sont considérés sous clef négative et comme devant être dépassés, et l’Etat ne garantit plus la sécurité en Europe.
    Etre Européen dans l’Europe libérale ne signifie en réalité rien, cette Europe ne donne aucune orientation, elle n’est qu’une forme sans contenu. Et de plus, Mesdames et Messieurs, la démocratie libérale s’est transmuée – je fais maintenant droit à la provocation de M. le Pasteur Tőkés, comme quoi je dois dire quelque chose de l’illibéralisme – la démocratie libérale s’est donc transmuée pour devenir une « non-démocratie libérale ». Cela veut dire qu’en Occident il y a le libéralisme, mais pas la démocratie.

    Cette dénonciation du nihilisme occidental est absolument fondamental et c’est la première fois qu’un chef de gouvernement européen articule parfaitement la situation historique et idéologique dans laquelle se trouve l’Europe contemporaine, c’est-à-dire au bord de l’anéantissement.

    Face à la mystique de l’utopie égalitariste et sans-frontiériste qui pave la voie de l’islamisation du continent et de sa tiers-mondisation, Orban appelle l’Europe Centrale à se dresser et à repousser la menace incarnée, essentiellement, par la France et son régime républicain pré-islamique.

    Source : Visegrad Post