Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

emplois et cgt

  • Le plus grand destructeur d' emplois en France c'est la CGT .

    Un des lecteurs de l' IREF a envoyé le témoignage suivant : « Je suis responsable commercial dans une importante société de production d’emballages en carton ondulé,  dans le Rhône. Notre entreprise importe du Canada des milliers de tonnes de bobines de kraft. Il y a quelques années, les cargos arrivaient au port de Marseille. Temps de livraison à partir de là : 10/12 jours minimum en comptant le déchargement du bateau et l’acheminement des marchandises sur notre site de production. Mais régulièrement, il y avait des grèves des dockers de la CGT à Marseille. Conséquences : marchandises bloquées pendant des semaines, ruptures de stock, production arrêtée, chômage technique, clients mécontents, risques de licenciements, perte de contrats de fournitures client, etc. Décision de ma direction excédée par ce « bordel » quasi permanent : les Canadiens ont été priés de  livrer désormais la marchandise à Rotterdam, à partir duquel il n’y a que  2 jours de livraison par camion sur l’unité de production du Rhône, avec suivi de la logistique. Sans compter les prix beaucoup plus compétitifs. La CGT a fait du port de Marseille, un port à éviter » (par comparaison, il reçoit seulement 80 millions de tonnes contre 435 millions pour Rotterdam, premier port de marchandises d’Europe). Les ports français sont bien les victimes du syndicalisme radical.

    Ce n’est qu’un exemple parmi des dizaines. Les grèves dans d’autres secteurs d’activité, comme le fret ferroviaire ou les transports publics, ont les mêmes effets : pénaliser les usagers et faire fuir les partenaires, les clients, les investisseurs. Aujourd’hui, en menaçant de bloquer le pays, la CGT et consorts, organisations on ne peut moins représentatives, confirment leur statut d’opposants à toute réforme.

    C’est le moment de mettre un terme aux aides publiques (directes et indirectes) qu’ils perçoivent, et de les obliger à ne vivre que grâce aux  cotisations de leurs membres...

    Ils seraient alors contraints de s’adapter, d’accompagner les réformes, de se montrer plus réceptifs aux changements économiques et de ne plus s’opposer frontalement, systématiquement, obstinément à tout.  Bref, de devenir de réels « partenaires sociaux » et non plus des destructeurs revendiqués de l’économie. De plus, chacun le constate, à commencer par le pouvoir politique : le secteur privé ne fait pas grève, les manifestants dans la rue dépassant à peine 1 million de personnes soit un peu plus de 2 % du corps électoral.

    Il faut déconnecter les syndicats de l’argent public !

    Le très mauvais classement des ports français que nous avons publié il y a quelques jours a eu un grand écho parmi les lecteurs et sur les réseaux sociaux. On peut y voir que le grand port de Marseille-Fos se trouve à la 315e place sur 370 ! Malheureusement, il risque de tomber encore plus bas. En effet, la FNPD (Fédération nationale ports et docks) CGT appelle les dockers et les travailleurs portuaires à intensifier la grève contre la réforme des retraites à partir du 28 mars. L’activité du port de Marseille a connu déjà 15 jours de grève depuis le début du mouvement, le 19 janvier. Les terminaux pétroliers de Fos-Lavera gérés par Fluxel, filiale du port de Marseille, n’ont pas repris le travail depuis la journée de grève du 14 mars. Ce que veulent maintenant les syndicalistes ce sont des interruptions d’activité quotidiennes entre 10 et 16h. Ces jours-ci, des dizaines de pétroliers sont en attente dans la rade de Fos, ce qui provoque de nombreuses pénuries de carburant un peu partout en France.

    Contrairement à ce que les syndicats prétendent, les dockers ne sont pas vraiment les travailleurs les plus à plaindre en France. Plusieurs rapports de la Cour des comptes – 2011, 2012, 2017 – ont détaillé les défauts de fonctionnement des ports français, leur déclin, l’absence de réformes, les gabegies à tous les niveaux, y compris celles du Comité d' entreprise du port de Marseille dont la gestion et les dépenses font plutôt penser à une organisation mafieuse qu’à un organisme consacré aux œuvres sociales.

    Les dockers marseillais ont des salaires  qui, avec les primes et de nombreuses indemnités, peuvent atteindre, voire dépasser, environ 4 500 euros net/mois pour un travail effectif de 12-16 heures par semaine. De plus, leur travail n’est plus celui d’il y a un siècle. Ce n’est plus la force des bras qui compte mais le savoir-faire dans le maniement des grues, des portiques et des chariots électriques. On ne distingue plus très bien dans ces conditions les raisons de faire grève, encore moins celles qui conduisent à détruire méthodiquement ce qui, en France, devrait être un secteur florissant.

    Malheureusement, sans changement radical dans la gestion des ports, il est à craindre que, dans quelque temps, Marseille ne soit même plus parmi les 370 ports du classement…