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ecoles hors contrat

  • Les prétextes fallacieux invoqués par Blanquer vis à vis des écoles "hors contrat" .

    «L’esprit qui nous anime, c’est l’esprit de liberté » dit JM BLANQUER ! ...

    Qui l’eut cru ? au moment même où il « veut en finir avec les écoles hors contrat » (sic), écoles entièrement privées, entièrement libres, ne bénéficiant à ce titre d’aucune subvention de l’Etat ou des collectivités territoriales, écoles reconnaissant seulement devoir répondre à une obligation de résultat académique pré-établie et s’y soumettant d’autant plus volontiers que leur but est précisément de cultiver l’excellence.

    Pour cette raison, elles refusent de devoir se calquer sur les délires anti-pédagogiques de l’Education Nationale dont l’indigence des programmes et la nocivité des méthodes n’est destinée qu’à produire des citoyens incultes et manipulables au gré de ceux qui nous détruisent.

    Au nombre de 1300 en France, scolarisant environ 65 000 élèves – alors que les dispositifs d’ « éducation prioritaire » qui cultivent également l’excellence mais pour les élèves issus de l’immigration, scolarisent 1 200 000 élèves – le gouvernement a entrepris de mettre la main sur ces écoles hors contrat.

    Raisons invoquées de la main-mise

    Mais…pourquoi vouloir mettre la main sur des écoles qui se développent chaque année davantage et qui, dans l’immense majorité des cas, satisfont pleinement les parents ?

    La raison "officielle" est celle de « lutter contre la radicalisation » en clair, de vouloir contrôler les écoles islamiques !

    C’est clairement se moquer du monde, jouant sur la peur des français pour les abuser de la façon la plus éhontée, leur faisant croire que la lutte contre la radicalisation passe par là alors que…

    or,  l’Etat a déjà tous pouvoirs pour faire fermer une école islamiste et qu’elle ne le fait pas,

    les principaux foyers de radicalisation se situent essentiellement dans les lieux d’enseignement non déclarés en lien avec des lieux de prières eux-mêmes non répertoriés, que prévoit le ministère pour les détecter quand il suffirait de contrôler tous azimuts et les lieux de prière et les écoles coraniques ?

    Rien ne peut justifier la main-mise sur toutes les écoles hors contrat sous ce prétexte.

    Par ailleurs, pour apporter une justification supplémentaire au renforcement du contrôle des écoles hors contrat, est évoqué le constat de « vraies failles pédagogiques » dans ces écoles: il ne faut pas manquer d’aplomb quand l’Education Nationale est la première à faillir, à fournir à tour de bras des illettrés et des incultes et que JM BLANQUER – grand enfumeur devant l’Eternel – n’a pas du tout l’intention de changer de braquet contrairement à ce que ses déclarations pourraient laisser à penser et s’il y a un lieu où nos enfants sont réellement en danger, c’est bien à l’Education Nationale, ce qui explique d’ailleurs le succès grandissant des écoles hors contrat qui contrarie la politique destructrice de Monsieur BLANQUER.

    Raisons réelles de la main-mise

    Mais…ne nous laissons pas abuser.

    « En toutes choses il faut considérer la fin » concluait Jean de la Fontaine dans la fable « le renard et le bouc ». Quelle fin considère le renard BLANQUER ?

    Mondialiste et immigrationniste impénitent comme son maître MACRON, il entend, à la suite NV. BELKACEM, « mettre au pas » de l’Ecole de la république les écoles hors contrat afin d’empêcher la transmission de la culture française et l’émergence d’une élite française et ce, au bénéfice de l’émergence d’une élite issue de l’immigration formée dans les R.E.P. (réseaux d’éducation prioritaire) et autres structures qui leur sont réservées, voulant contraindre ces écoles hors contrat à suivre les mêmes « programmes » et les mêmes délires anti-pédagogiques de l’Education Nationale que les parents fuient de plus en plus et que les professeurs – les vrais – supportent de moins en moins malgré le silence-radio des syndicats complices.

    Moyens de la main-mise

    Jusqu’à ce jour, une école hors-contrat pouvait être créée librement par simple déclaration avec possibilité d’opposition de la part de l’administration mais pour des raisons non pédagogiques, une entière liberté étant laissée aux créateurs d’écoles à cet égard.

    Le gouvernement précédent représenté par NV.BELKACEM a voulu restreindre la liberté de créer des écoles hors-contrat en faisant voter une loi substituant au régime de déclaration, un régime d’autorisation ; cette loi a été invalidée par le conseil constitutionnel le 25 janvier 2017.

    JM. BLANQUER prend le relais de la marocaine BELKACEM poursuivant le même objectif mais s’y prenant autrement.

    Une loi votée par les sénateurs le 21 février 2018 par 240 voix contre 94 voix vise à restreindre la liberté de création et de fonctionnement des écoles hors contrat. Bien que proposée par une sénatrice UDI Françoise GATEL, les négociations se sont en réalité faites directement avec JM.BLANQUER qui a confié être « très attaché à cette loi ».

    Le texte va être soumis au vote de l’assemblée nationale.

    Contenu de la loi

    Dans le Figaro du 11/02/18, Anne Coffinier souligne que « l’hostilité des services du ministère de l’Education Nationale envers les écoles hors contrat est en contradiction totale avec les déclarations publiques du ministre ».

    En effet ! ne soyons pas dupes !

    L’apparence de simplification pour présenter un dossier de création d’école ne signifie pas pour autant une plus grande facilité de création, bien au contraire !

    Par ailleurs, le texte de loi révèle ce qui était le plus à redouter : un obligatoire alignement des écoles hors contrat sur les contenus et les méthodes de l’Education Nationale , autrement dit, ce texte signe la mort des écoles hors contrat.

    Le « diable étant dans les détails », il a fallu aller « à la pêche » dans l’article 4 nouveau de la loi qui fait référence à l’article 227-1-1 du code pénal mais n’en énonce que la partie modifiée, et c’est précisément là que le bât blesse.

    Désormais, l’article 227-1-1 du code pénal stipule :

    « Le fait, par un directeur d’établissement privé accueillant des classes hors contrat, de n’avoir pas pris, malgré la mise en demeure de l’autorité de l’Etat compétente en matière d’éducation, les dispositions nécessaires pour que l’enseignement qui y est dispensé soit conforme à l’objet de l’instruction obligatoire, tel que celui-ci est défini par l’article L. 131-1-1  du code de l’éducation et permette aux élèves concernés l’acquisition progressive du socle commun défini à l’article 122-1-1 du même code (partie du texte modifiée par la proposition de loi) et de n’avoir pas procédé à la fermeture de ces classes est puni de six mois d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende. En outre, le tribunal peut ordonner à l’encontre de celui-ci l’interdiction de diriger ou d’enseigner ainsi que la fermeture de l’établissement »

    La loi votée par le sénat renforçant les contrôles des établissements hors contrat par un contrôle systématique la première année d’exercice et des contrôles inopinés par la suite, cela signifie que ces contrôles s’effectueront forcément en référence à l’ « acquisition progressive du socle commun » et donc, les écoles hors contrat devront calquer méthodes et contenus sur ceux, désastreux de l’Education Nationale dont nous savons que, dans le cadre de la refondation de l’Ecole pour nos enfants, l’axe principal est l’acquisition et la soumission aux valeurs dites de la République.

    Ce n’est pas recevable !

    Comme vient de souligner le rapport de la Cour des Comptes  : « …L’évaluation n’a pas été conçue au sein de l’Education Nationale pour qu’elle devienne grâce à elle, une organisation « apprenante » tirant les enseignements de ses succès comme de ses échecs appréhendés selon des méthodes clarifiées, validées et fondées sur le recueil de données sur les acquis et les besoins des élèves… »

    Conclusion

    En réalité, la volonté diabolique de JM BLANQUER de tuer l’enseignement privé hors contrat est manifeste et s’inscrit dans une logique engagée par ses prédécesseurs.

    De plus, dans le dernier projet de loi de finances, le ministre de l’éducation a également « gelé » les postes financés dans l’enseignement privé sous contrat : aucun poste ne lui a été attribué, contrairement à l’accord conclu en 1992 qui astreint l’Etat à assurer 20% dans le privé et 80% dans le public.

    Pour conclure, notons le cynisme sans cesse renouvelé de JM BLANQUER devant le Sénat au moment de la présentation du texte :

    «… Ce qui se passe à travers cette proposition de loi, c’est tout simplement de conforter la liberté d’enseignement ( !!!) en évitant, comme pour toute liberté, que l’abus de cette liberté ne vienne abimer cette liberté… (applaudissements !… à croire que les sénateurs sont totalement décérébrés !)…toute liberté en effet, peut comporter des abus, et c’est en étant soigneux vis-à-vis de ces abus qu’on est soigneux vis-à-vis de ces libertés… »

    Le choix des mots est « soigneusement » choisi pour apparaître protecteur. « …Conforter la liberté d’enseignement… » autrement dit « davantage contrôler pour plus de liberté », nous avons déjà entendu cela avec NV. BELKACEM, ce qui est d’autant plus compréhensible que l’un et l’autre s’abreuvent à la même source !

    Mais ne nous laissons pas abuser !

    Notre volonté à nous, défenseurs de l’avenir de nos enfants, est au contraire celle de libérer tous les enfants, tous les jeunes, du joug destructeur de l’Education Nationale et nous devons nous y employer par tous les moyens !

     

  • Ecoles hors contrat – Une nouvelle proposition de loi inquiétante

     

     

    Une proposition de loi soutenue par la sénatrice Gatel n° 589 « visant à simplifier et mieux encadrer le régime d’ouverture des établissements privés hors contrat » sera examinée en première lecture le 21 février prochain au Sénat. Présentée par des centristes, elle ressuscite fort inopportunément et d’une manière à peine atténuée le projet que Najat Vallaud-Belkacem avait essayé de faire adopter in extremis par voie d’ordonnance.

    On se souvient en effet que l’ancienne ministre de l’Education nationale, Mme Najat Vallaud-Belkacem, avait mené une offensive particulièrement musclée en direction des écoles indépendantes pour restreindre leurs conditions d’ouverture. Elle voulait transformer l’actuel régime de déclaration en régime d’autorisation, structurellement plus restrictif des libertés d’enseignement et d’entreprise. Son projet de réforme avait été rejeté par le Conseil constitutionnel, parce qu’il portait « une atteinte disproportionnée à la liberté constitutionnelle d’enseignement, indissociable de la liberté d’association » (décision n° 2016-745 DC du 26 janvier 2017.)


    Malheureusement, c’est sous une forme renouvelée, mais tout aussi pernicieuse, que se présente une nouvelle menace sur les ouvertures d’écoles, tout en prétendant rester dans un régime de déclaration. Explications :

    Cette proposition de loi consiste à soumettre l’ouverture des écoles, collèges et lycées privés hors contrat à un régime juridique particulièrement restrictif et dissuasif, qui a tout du régime d’autorisation sauf le nom :

    1°Les délais d’opposition à l’ouverture seraient allongés à 2 mois (pour le maire) et 3 mois (pour les recteur, préfet, et procureur) au lieu de 8 jours actuellement pour le maire et d’1 mois actuellement pour les autres autorités. Les motifs d’opposition seraient fortement élargis, incluant désormais les programmes et les volumes-horaires par matière, ce qui constitue un changement majeur.

    2° Les noms et les titres des enseignants devraient être communiqués en amont (alors qu’en pratique, la composition définitive du corps professoral ne peut que très rarement être arrêtée 4 mois avant le début, vue la pénurie actuelle d’enseignants).

    3° La liste exacte des pièces constitutives du dossier à déposer serait fixée par décret, ce qui offre de moindres garanties que la loi, alors qu’il s’agit d’une liberté constitutionnelle. Les gouvernements successifs pourraient aisément ajouter d’autres pièces administratives et exigences par ce biais.

    4° Les sanctions pécuniaires seraient renforcées en cas de non-respect des procédures.

    Cette proposition de loi cherche manifestement à contourner l’obstacle de la jurisprudence constitutionnelle de janvier 2017 pour parvenir tout de même au but, alors avoué par Mme Belkacem en conférence de presse : freiner l’essor des écoles hors contrat.

    Si cette proposition de loi aboutissait, elle aurait des conséquences très préoccupantes :

    1° Les écoles hors contrat en viendraient à être nettement plus contrôlées par l’Education nationale que les écoles sous contrat, alors qu’elles ne sont pas financées par l’argent public, qu’elles sont bien plus fortement inspectées une fois qu’elles sont ouvertes (l’an dernier, presque toutes ont été inspectées par des commissions pouvant compter jusqu’à 12 membres !), et qu’elles portent sur l’établissement dans son ensemble, ce qui correspond à un contrôle bien plus approfondi et bien plus fréquent que dans l’enseignement public ou l’enseignement sous contrat (simple contrôle de conformité pédagogique, portant sur l’enseignant seulement, et organisé en moyenne une fois tous les 7 ans). Vu l’élargissement des délais comme des motifs d’opposition, on aboutirait à un contrôle d’opportunité, ce qui serait très grave pour une liberté de rang constitutionnel.

    2° L’allongement des délais d’examen du dossier associé à l’exigence (déjà existante) de communiquer le plan des locaux, contraindrait les créateurs à louer à vide des locaux pendant des mois. Cela renchérirait lourdement le coût d’ouverture d’une école, et donc freinerait nettement les créations d’école d’une part et d’autre part favoriserait les écoles lucratives par rapport aux écoles associatives à but non lucratif (qui n’auront pas les ressources financières pour endurer de tels délais et donc de tels coûts).

    3° Les projets pédagogiques (volumes et programmes) et même les profils de créateurs et d’enseignants ressembleraient davantage à ceux de l’Education nationale, ce qui réduirait l’intérêt présenté par les écoles indépendantes (qui auraient tendance à s’aligner sur les écoles publiques, pour obtenir un « droit à naître » de la part de l’administration). Les enfants perdraient la possibilité de disposer de vraies alternatives par rapport aux écoles suivant les programmes et l’approche pédagogique de l’Education nationale (enfants dys, HP etc..). Alors que l’Education nationale se montre tout à fait impuissante à éviter que 40 % des enfants connaissent de graves lacunes à la fin du primaire, à redresser le niveau de lecture de nos écoliers (la France est 34ème au classement PIRLS 2017), il ne paraît pas légitime de pousser les écoles privées à ressembler davantage aux écoles publiques. Le bon sens du nouveau Ministre ne suffit pas à rendre désormais inutiles les alternatives au modèle scolaire unique promue par l’Education nationale.

    En définitive, cette proposition de loi manque totalement ses buts affichés, pourtant consensuels : prévenir la radicalisation d’une part et d’éviter l’indigence académique d’autre part. Si elle venait à être appliquée, ses effets seraient contre-productifs.

    1° On alourdit le régime d’ouverture des écoles déclarées alors que les problèmes de radicalisation comme d’indigence académique concernent les écoles clandestines (créées sous forme de cours de soutien ou centre culturel), qui ne sont contrôlées par personne. La priorité est de contrôler mieux ces écoles de fait, pas d’harceler les écoles légalement ouvertes ou pire de dissuader les créateurs d’école de déclarer leur école en alourdissant de manière disproportionnée les procédures à respecter. L’exemple cité par la proposition de loi – à mauvais escient du reste –, à savoir l’école Al-Badr de Toulouse, est à ce titre éclairant. Tous les moyens légaux existent déjà pour la faire fermer, et l’Etat – malgré la décision de justice – n’y est pas parvenu ! Une action législative nettement plus utile aurait été d’étendre le contrôle de l’Etat aux structures éducatives non déclarées légalement sous le statut d’école et d’inciter les services de l’Etat à plus de courage pour contrôler les structures réellement problématiques.

    2° Les efforts doivent porter sur l’effectivité et la régularité des contrôles portant sur les écoles, une fois qu’elles sont ouvertes, sur pièces et sur place. En effet, il est vain de prétendre détecter des menées radicales ou une future indigence académique dans le dossier de déclaration. Les personnes voulant instrumentaliser les écoles au service du radicalisme n’auront pas souvent la bêtise de le clamer dans leur dossier de création.

    Conclusion :

    En alourdissant la procédure d’ouverture (financièrement et en temps), le législateur prend la responsabilité de réduire le nombre d’ouvertures d’écoles – alors que c’est un droit constitutionnel qu’il lui incombe au contraire de garantir, et pas seulement de tolérer !

     

     

  • SORTIR VITE DU BOURBIER DE L’EDUCATION NATIONALE .

    Devant l’échec de plus en plus visible de l’Education Nationale et son incapacité à juguler la barbarie montante, a stimuler l’ascenseur social et à lutter contre la montée de l’illétrisme, les écoles hors contrat se développent et obtiennent des résultats beaucoup plus probants. Peut-être que la mission d’éducation des enfants de notre pays ne relève pas de la compétence de l’Etat? Peut-être qu’ici comme ailleurs la société civile a son mot à dire? Peut-être que l’Etat obèse, devrait il lâcher du leste sur certains des pouvoirs dont il s’est emparé depuis deux siècles et se concentrer sur ses fonctions régaliennes?

     Scandale ! Certaines écoles hors contrat ne respectent pas à la lettre les programmes de l’Education nationale ! Et leur nombre ne cesse pas d’augmenter ! Et si les critiques du hors contrat mettaient complètement à côté ?

    Un danger méconnu rôde sur la République, et il touche directement ce que le pays a de plus cher : ses enfants !
    Alors que le Service Public d’Éducation Nationale offre à tous un savoir indispensable, une formation de qualité et un cadre de travail idéal pour l’épanouissement des futurs citoyens aptes à consolider le vivrensemble dont la France est si fière, le tout pour un prix extrêmement modique, un nombre croissant de parents choisit d’inscrire sa progéniture dans des écoles hors contrat ! ...
    Et là, c’est le drame, puisque les écoles hors-contrat ont la cote ! Cinq cent mille enfants échappent actuellement à la propag formation intellectuelle dispensée par notre Éducation Nationale Gratuite Grâce À l’Argent Des Autres, et se retrouvent scolarisés dans un des 1300 établissements vantant les mérites douteux d’une éducation confessionnelle (pour 23% des établissements) ou, pire encore, « alternative » à la sauce Montessori, Steiner, ou autre.
    LA LIBERTÉ PÉDAGOGIQUE DU PRIVÉ
    Le problème est simple à comprendre, et horrible lorsqu’on l’a compris : ces écoles ne sont pas tenues de suivre les programmes officiels, minutieusement préparés par une Inspection Académique rigoureuse et dont les résultats ne permettent aucun doute quant à leur justesse et leur adéquation avec le monde qui nous entoure.
    Mais il y a pire : les professeurs qui travaillent dans ces établissements de perdition ne sont pas fonctionnaires ! Impossible pour la hiérarchie efficace, pointilleuse et si méticuleuse de l’Administration Française de l’Éducation Totale de faire pression lorsque l’individu commence à enseigner hors du canon officiel ! Impossible aux syndicats et aux associations lucratives sans but de parents d’élèves de manipuler le directeur de ces établissements pour l’obliger à conserver un professeur fautif contre son gré ou, a contrario, de le renvoyer malgré ses excellents états de service.
    Or, tout indique que ces établissements fleurissent sans même que l’État ait un droit de regard sur leur ouverture : la loi pourtant garante du vivrensemble le plus républicain dans notre beau pays de miel et de lait n’impose qu’une simple déclaration pour la création d’un établissement d’enseignement. Les sévices contrôles ne sont organisés qu’après leur ouverture…
    TERREUR AU BISOUNOURSLAND
    L’angoisse règne donc en République du Bisounoursland. Elle a même gagné un cran supplémentaire à la récente publication par « Le Café pédagogique » d’un rapport réalisé en 2016 pour l’Académie de Versailles et qui montre d’ « inquiétantes dérives dans les écoles inspectées, notamment une faillite éducative bien réelle ». C’est "insupportable"puisqu’ici, on parle bien d’une faillite éducative non pilotée par l’État, on évoque bien une faillite éducative qui n’est pas due aux programmes délirants des pédagogos et autres instances consternantes de l’Éducation Nationale. On est ici de plain pied dans la faillite éducative indépendante des services publics, entre adultes responsables et sur des enfants sous l’entière responsabilités de leurs parents.
    Le rapport est sans appel : sur une trentaine d’établissements hors contrats passés au crible à la suite de plaintes ou de dénonciations (la délation restant dans ce pays, et avec la taxation, l’une des mamelles essentielles de ce vivrensemble qui a fait notre réputation), plusieurs ont montré – roulement de tambours – ne pas respecter le socle commun de connaissances.
    VISER LA RÉUSSITE ?
    Pourtant, les sites internet des écoles prétendaient « viser la réussite de tous les enfants, voire l’accès à l’excellence », certains allant même jusqu’à ambitionner de prendre en charge les élèves en difficulté, ceux intellectuellement précoces, et distribuer une éducation morale « de haut niveau ». Et non, il ne s’agit pas des brochures distribuées par l’Éducation Nationale qui affirme pourtant travailler à un climat propice aux études et au bien-être, une pédagogie individualisée, la bienveillance des maîtres, la liberté et le respect des rythmes : tout le monde sait que si l’EdNat parvient sans sourciller à remplir son contrat avec brio, il en va différemment avec ces établissements privés laissés aux mains crochues de capitalistes sans foi ni loi.
    L’horreur ne s’arrête pas là : dans certains établissements, certaines disciplines ne sont même pas enseignées comme les sciences, l’histoire, la géographie, la poterie, la pâtisserie ou le sport au profit d’un véritable bombardement de français et de mathématiques. À la fin, les pauvres élèves savent écrire, compter et lire par eux-mêmes dans les ouvrages de leur choix ce qui est proprement insupportable, ne trouvez-vous pas ?
    UN DÉSASTRE INSUPPORTABLE
    Pas de doute, c’est un désastre et comme ce rapport provient de l’Académie de Versailles, on se doute sans mal que les écoles hors-contrat des autres académies doivent être absolument terrifiantes.
    Cependant, tant dans l’article du Point (auparavant cité) que dans sa source, personne ne semble noter que, malgré ces programmes abominables, malgré ces dérives effrayantes et malgré ces élèves rendus incultes et qui vont à l’évidence n’être absolument pas formés pour la République du Vivrensemble Officiel, le nombre de ces établissements augmente. Malgré les errements, les parents mettent de plus en plus leurs enfants dans ces écoles hors contrat. Malgré le coût de ces écoles qu’ils assument donc entièrement et en plus des impôts qu’ils payent déjà pour subventionner une école publique dans laquelle leurs moutards ne mettront jamais les pieds, le mouvement progresse.
    Y aurait-il un secret impénétrable, seul partagé par les parents d’enfants spéciaux qui ne pourraient intégrer les rangs prestigieux de l’Éducation Nationale et Officielle ?
    SORTIR DU BOURBIER DE L’EDUCATION NATIONALE !
    Ou alors, ces parents, conscients de la nullité croissante de l’EdNat, lucides devant les coups de sabres au bon sens des sbires de Najat Vallaud-Belkacem dans les piliers de l’enseignement, se sont décidés à sortir leur marmaille des griffes de ce monstre destructeur ?
    Se pourrait-il que ces parents aient fait le rapport coût/bénéfice et estiment que leur argent est nettement mieux dépensé dans ces structures que dans les épaves « gratuites » de l’EdNat ? Se pourrait-il que l’obtention des diplômes solides et l’entrée dans des établissements prestigieux soient facilitées par une scolarité rigoureuse comparée à la décontraction destructrice affichée par une proportion majoritaire des établissements publics et sous contrats ?
    A contrario, se pourrait-il que ces articles dénonçant ces écoles hors contrat avec force adjectifs terrorisés ne soient en réalité qu’une piètre tentative de faire passer, encore une fois, le message trop souvent entendu qu’en dehors de l’État, de son Service Public et de ses grandes orientations, gros programmes et belles idées, point de salut ? ...