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du nombre des élus

  • DU NOMBRE DES ÉLUS.

    JOSÉ RICART TORRENS
    DU NOMBRE DES ÉLUS
    Extraits traduits de l’espagnol par A. DE LASSUS (En vente aux Editons SAINT-REMI )

    Seigneur, n’y aura-t-il qu’un
    petit nombre de sauvés ?
    (Luc, XIII, 23.)
    ÉDITIONS SAINT-REMI
    – 2014 –
    © Tous droits réservés sur la traduction française
    accordée par M. Arnaud de Lassus aux Éditions Saint-Remi

    M. l’abbé José Ricart Torrens,
    Barcelone, 23 octobre 1964


    Très Cher Ami dans le Christ,


    Il y a des jours que j’ai sur ma table ton livre publié récemment
    sous le titre : Cuantos son los que se salvan ?, que tu m’as offert avec
    une dédicace affectueuse dont je te remercie.
    Ta plume facile, ton style simple et délicat, ton but apologétique
    et ton zèle sacerdotal bien connu sont gravés dans les pages de ton
    oeuvre bien documentée, pleine de doctrine, agréable à lire.
    Le sujet est très opportun, surtout si on le présente, comme tu le
    fais, avec l’équilibre de la sûre doctrine ou, sur certains points encore
    discutés, avec le jugement le plus commun et le plus traditionnel
    des docteurs et des théologiens. Tu centres l’attention et la pensée
    des lecteurs loin des hypothèses aventureuses ou des erreurs
    des uns et tu réponds justement aux objections ultra rigoristes des
    autres. Il me semble donc que ce livre encouragera ceux qui cheminent
    sur le chemin sûr du salut, en leur inspirant une sainte crainte
    et en les fortifiant dans le combat spirituel.
    Pour tout cela je te félicite avec effusion ; c’est pour moi une
    joie de voir une nouvelle publication d’un de mes prêtres destinée à
    faire beaucoup de bien dans les âmes.
    Désirant que les lecteurs de cette oeuvre soient nombreux et en
    tirent beaucoup de profit, je te félicite et te bénis cordialement, Affectueusement
    dans le Christ-Jésus,
    GREGOIRE, Archévêque de Barcelone.

    M. l’abbé José Ricart Torrens,
    Barcelone, Oviedo, 14 janvier 1965.


    Très Cher Ami dans le Christ,


    J’ai reçu en son temps votre livre : Cuantos son los que se salvan ?
    J’avais projeté de le lire aussitôt, mais ce ne me fut pas possible. J’ai
    dû laisser passer de nombreux mois avant de pouvoir y prêter
    l’attention convenable.
    Dès le début le sujet m’a intéressé. Cet intérêt n’a pas été déçu
    au long des pages. Vous savez traiter le sujet avec délicatesse et sûreté,
    vous maintenant dans le juste milieu du sérieux théologique
    comme de la droite orientation ascétique.
    Je crois que votre livre intéressera beaucoup de personnes et
    qu’il peut faire un grand bien. C’est une manifestation de plus de
    votre zèle sacerdotal qui cherche avec ardeur l’orientation droite
    des consciences à notre époque de confusionnisme.
    Quand le vertige du monde actuel « peut induire beaucoup de
    gens à accueillir les manières de penser les plus étranges, comme si
    l’Église devait se désavouer elle-même et adopter des manières de
    vivre toutes nouvelles et jamais conçues jusqu’ici », ainsi que le dit
    Paul VI dans l’Encyclique Ecclesiam suam, il est intéressant que
    soient développés les thèmes fondamentaux avec la sûreté et la sérénité
    avec laquelle vous écrivez sur cette question.
    Que le Seigneur vous bénisse, comme je vous bénis de tout
    coeur, Votre ami dans le Christ,
    † VINCENT, Archévêque d’Oviedo.

    Au Coeur Douloureux et Immaculé de Marie, notre Mère, avec
    le plus grand désir qu’il soit mieux connu.
    Plus on connaît Marie, plus on est uni à Dieu.
    Plus on a confiance en Marie, plus on bénéficie de la miséricorde
    divine.
    Plus grande est la consécration mariale, plus grande est la
    connaissance divine.
    Parce que le chemin le plus facile pour se sauver est de connaître
    le Coeur de Marie.

    PRÉFACE


    Il est des questions qui, à première vue, sont purement spéculatives
    mais qui, en réalité, sont profondément pratiques.
    L’auteur de ce livre aborde carrément l’une d’elles en défendant
    la thèse selon laquelle le nombre de ceux qui se sauvent est petit par
    rapport à celui de ceux qui se damnent.
    Si cette question n’avait pas de conséquences pratiques, cela ne
    vaudrait peut-être pas la peine de dépenser tant de temps à
    l’étudier, et de pages pour l’exposer.
    D’autant plus que le Seigneur, en formulant clairement cette
    demande, ne voulut pas lui donner une réponse directe qui règle la
    question (Luc, XIII, 23-30).
    Mais le Seigneur Lui-même, s’Il ne voulut pas S’arrêter à l’aspect
    théorique de ce problème, prêta indubitablement attention à son
    aspect pratique quand, pour toute réponse, Il dit à celui qui Lui
    demandait si ceux qui seront sauvés seraient peu nombreux : « Efforcez-
    vous d’entrer par la porte étroite, car il y en a beaucoup, Je
    vous le déclare, qui chercheront à entrer sans y réussir » (Luc, XII,24).
    Et en définitive, c’est exactement ce que fait l’auteur.
    Il consacre, certes, bon nombre de pages à traiter l’aspect théorique
    de la question. Mais il est sûr que ces pages répondent aussi à
    cette autre finalité : donner une terrible secousse à tant de chrétiens
    d’aujourd’hui qui, rendus sourds par le bruit du monde moderne,
    absorbés par l’agitation de la vie actuelle, séduits par ce que
    l’Écriture appelle la « fascination de la vanité » (fascinatio nugacitatis)
    (Sap. IV, 12), sont en train de s’approcher de l’éternité sans prendre
    précisément « la route étroite qui mène à la vie » (Matthieu, VII, 14).
    D’autre part, comme il l’indique fort bien, en traitant la partie
    théorique, il n’a pas l’intention de dogmatiser ni de définir, mais
    d’exposer humblement l’opinion qui est la plus efficace pour inciter
    tous les hommes à une vie plus chrétienne. Parce que, quoi qu’on
    en dise, la doctrine qui affirme que le nombre de ceux qui se sauvent
    est le plus grand, exposée avec la joyeuse légèreté avec laquelle
    certains le font, favorise sans aucun doute la confiance dans
    l’insouciance, alors que la doctrine opposée stimule le soin de son
    propre salut et le zèle pour celui des autres.
    Ce point est incontestable ; comme il est incontestable, quand
    on regarde la chose sereinement et sans passion, que la thèse soutenue
    par l’auteur a en sa faveur des arguments impressionnants.
    Nous pouvons recourir à deux livres pour chercher les raisons
    en faveur des deux thèses qui précèdent : le livre des Saintes Écritures
    et le livre de l’Expérience.
    Le premier nous indique que la condition pour « entrer dans la
    vie éternelle » est de garder les commandements de Dieu (Mt., XIX,
    17). D’après le second, ceux qui gardent les commandements,
    comme ceux qui se repentent sincèrement de leurs péchés sont,
    semble-t-il, peu nombreux.
    ***
    Il est certes très vrai que la miséricorde de Dieu est très grande
    et que personne ne sait ce qui arrive dans les moments décisifs de la
    mort.


    Mais cela ne résout pas le problème. Que la miséricorde de Dieu
    soit grande, personne n’en doute ; mais que Sa justice soit grande et
    infinie puisqu’Il est Dieu, personne non plus ne peut en douter ; de
    même personne n’est en mesure de préciser sous quelle forme ces
    deux attributs de Dieu se relient. Par suite, la miséricorde de Dieu
    ne résout pas la question en faveur de la thèse du plus grand nombre
    de ceux qui se sauvent, et Sa justice ne la résout pas non plus en
    faveur de la thèse opposée.
    Quant à l’affirmation selon laquelle personne ne sait ce qui arrive
    dans les derniers moments, il convient d’établir une distinction.
    Extérieurement, on ne sait malheureusement que trop ce qui arrive.
    Dans les grandes villes surtout, ils sont légion ceux qui, après
    une vie déréglée ou indifférente, meurent sans recevoir les sacrements,
    bien qu’ensuite - cela fait bien - on mentionne souvent sur
    les faire-part : « Pieusement décédé, muni des Sacrements de
    l’Église ».
    Et même pour un grand nombre de ceux qui les reçoivent réellement,
    quand, appelés au dernier moment, nous sommes accourus
    au chevet de gens qui bien souvent n’étaient plus que des mori
    bonds, nous avons vu confirmer par l’expérience cette sentence
    dure et quelque peu pessimiste apprise de nos professeurs de morale
    et de pastorale, à savoir que très fréquemment : « confessio infirmi,
    infirma » ; la confession d’un malade est « malade », elle-même,
    c’est-à-dire déficiente.
    Extérieurement, on ne sait donc que trop ce qui arrive dans les
    derniers moments de la vie.


    Quant à ce qui peut se passer intérieurement, qu’en dire ?
    - La théorie de l’illumination intérieure que recevraient les âmes
    au moment de leur séparation d’avec le corps a été qualifiée défavorablement
    par le Saint-Siège en plus d’une occasion. Même si l’on
    ne tient pas compte de cette caractéristique extrinsèque, la théorie
    de l’illumination, considérée en elle-même, n’en reste pas moins
    une opinion théologique sans fondement solide.
    - Mais admettons même qu’elle ait une certaine probabilité. Qui
    serait assez sot pour se fier à une opinion probable, mais pas plus
    que l’opinion opposée, dans une affaire aussi transcendante que le
    salut éternel ?
    Combien serait terrible la déception de celui qui, ayant admis
    qu’une soi-disant « illumination finale » arrange tout, ne trouve, si
    cette hypothèse s’avère fausse, que le sinistre éclat du feu de l’Enfer!
    Quand, à l’époque de la deuxième république espagnole1, le Père
    Getino publia son oeuvre intitulée Du grand nombre de ceux qui se sauvent,
    et de l’adoucissement des peines de l’enfer, elle eut un succès d’édition
    considérable auquel contribuèrent sans doute beaucoup de ceux qui
    affirmaient que l’Espagne avait cessé d’être catholique. Aussi un
    journal madrilène soulignait-il ironiquement que, selon les apparences,
    les Tartufes du laïcisme sectaire ne devaient pas être si sûrs de
    leur position, puisqu’ils s’intéressaient tant â cette thèse théologique
    qui protégeait leurs arrières... pour le cas où!
    Aujourd’hui un livre défendant la thèse contraire est livré au
    grand public.
    Je lui souhaite aussi un succès.
    (1) La deuxième République Espagnole a commencé lors de la Révolution du 14
    avril 1931 et s’est terminée au Soulèvement National du 18 juillet 1936.
    Et pas seulement un succès d’édition, mais surtout un succès
    spirituel.
    Qu’il ait de nombreux lecteurs, mais, par-dessus tout, que tous
    ses lecteurs en tirent les conséquences que propose l’auteur :
    - le ferme propos d’entrer dans la voie étroite qui conduit au salut,
    comme nous le conseille Jésus.
    - et un zèle plein d’ardeur, infatigable et insatiable pour le salut
    des âmes.
    † LAUREANO, Évêque de Sigüenza.

    CHAPITRE 1
    L’ENFER EXISTE


    ll n’y a pas d’enfer ! disent :
    - Les Libres-Penseurs : vous outragez la raison humaine !...
    à notre siècle croire à l’enfer ! ! !
    - Les sceptiques : inventions de curés !
    - Les modernistes : ne parlez pas de ça... Vous allez vider nos
    églises ! Vous heurtez l’esprit moderne...
    - Les optimistes et les sentimentaux : le Bon Dieu est trop
    bon !... Pour un péché qui n’a duré qu’un moment ?
    Mais...
    Il ne s’agit pas de savoir si Un Tel croit en l’enfer ou non.
    Il ne s’agit pas de savoir si un autre le trouve à son goût ou non.
    Il ne s’agit pas de savoir si les intellectuels modernes s’en accommodent
    ou pas.
    Il s’agit de savoir si l’enfer existe ou pas.
    Eh bien !... Il y a un enfer.
    Comment être bien sûr qu’il y a un Enfer ?
    Mais justement par Celui qui a créé l’enfer... Et qui ne peut ni Se
    tromper, ni nous tromper, car Il est Dieu et Il a manifesté Sa Divinité
    par des miracles.
    Or Dieu nous a révélé qu’il y a vraiment un enfer. Ouvrez la
    Sainte Écriture et vous y verrez ce Dogme répété de multiples fois.
    DANS L’ANCIEN TESTAMENT
    Parcourons les Psaumes, les livres Sapientiaux, les Prophètes.
    Souvent, en parlant des impies, il est question « du ver qui ronge et
    ne meurt pas », du « feu qui ne s’éteindra pas » (Isaïe, LXVI, 24).
    « Qui de nous séjournera dans le feu dévorant ? Qui de nous séjournera
    dans les flammes éternelles ? » (Isaïe, XXXIII, 14).
    MAIS SURTOUT, DANS LE NOUVEAU TESTAMENT
    Voici un résumé des paroles de Jésus traitant de l’enfer directe-
    ment ou indirectement :

    Saint Mathieu
    « Déjà la cognée est à la racine des arbres. Tout arbre ne produisant
    pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu ». (III, 10).
    « Il tient le van en main ; Il va purifier son aire et serrer son blé
    dans le silo ; quant à la paille, Il la brûlera dans un feu inextinguible
    ». (III, 12).
    « Quiconque aura traité (son frère) de fou sera passible de la géhenne
    du feu ». (V, 22).
    « Si ton oeil droit te scandalise, arrache-le et jette-le loin de toi :
    mieux vaut pour toi perdre l’un de tes membres, et. que ton corps
    tout entier ne soit pas jeté dans la géhenne. Et si c’est ta main
    droite qui te scandalise, coupe-la et jette-la loin de toi : mieux vaut
    pour toi perdre l’un de tes membres, et que ton corps tout entier
    n’aille pas dans la géhenne ». (V, 29-30).
    « Entrez par la porte étroite. Elle est large la porte et spacieuse la
    voie qui mène à la perdition, et nombreux sont ceux qui s’y engagent
    ! Elle est étroite la porte et resserrée la voie qui mène à la vie, il
    en est peu qui la trouvent ! » (VII, 13-14).
    « Un arbre bon ne saurait porter des fruits mauvais comme un
    arbre mauvais ne saurait porter de bons fruits. Tout arbre qui ne
    produit pas de bons fruits, on le coupe et on le met au feu ». (VII,
    18-19).
    « Ce n’est pas celui qui M’aura dit : Seigneur, Seigneur, qui entrera
    au royaume des cieux, mais celui qui aura accompli la volonté de
    Mon Père céleste. Ils seront nombreux à Me dire en ce jour-là : Seigneur,
    Seigneur, n’avons-nous point fait des prophéties en Votre
    nom ? en Votre nom, n’avons-nous pas expulsé les démons ? en
    Votre nom, n’avons-nous pas accompli quantité de prodiges ? - Et
    alors Je leur déclarerai hautement : Jamais Je ne vous ai connus.
    Eloignez-vous de Moi, vous tous, artisans d’iniquité ! » (VII, 21,23).
    « Celui au contraire qui, ayant entendu toutes ces paroles, ne les
    met pas en pratique, ressemble à l’insensé qui a bâti sa maison sur
    le sable. La pluie vient, les torrents arrivent, les vents soufflent et se
    déchaînent contre elle, cette maison-là s’effondre et la ruine en est
    considérable ». (VII, 26-27).
    « Je vous déclare, ils viendront en foule d’Orient et d’Occident
    s’asseoir à table avec Abraham, Isaac et Jacob, au royaume des
    cieux. Quant aux fils du royaume, on les jettera dans les ténèbres
    extérieures : là seront les pleurs et les grincements de dents ». (VIII,
    11-12).
    « Et si l’on ne vous reçoit pas et qu’on n’écoute pas vos paroles,
    sortez de cette maison et de cette ville en secouant la poussière de
    vos pieds. Je vous le déclare en vérité, il sera fait à Sodome et à
    Gomorrhe, au jour du jugement, un sort plus doux qu’à cette villelà
    ». (X, 14-15).
    « N’ayez pas peur de ceux qui peuvent tuer le corps, sans avoir
    la puissance de tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut vous faire
    périr corps et âme dans la géhenne ». (X, 28).
    « Quiconque M’aura confessé devant les hommes, Moi aussi, Je
    le confesserai devant Mon Père céleste. Et quiconque M’aura renié
    devant les hommes, Moi aussi, Je le renierai devant Mon Père céleste
    ». (X, 32-33).
    « Qui cherche à conserver sa vie, la perdra ; qui perd sa vie à
    cause de Moi, la retrouvera ». (X, 39).
    « Et toi, Capharnaüm, n’es-tu pas élevée jusqu’au ciel ? Tu descendras
    jusqu’aux enfers. Car si Sodome avait été le théâtre des miracles
    accomplis en ton sein, elle serait encore debout aujourd’hui.
    Seulement, je vous le dis, au jour du jugement, Sodome sera mieux
    traitée que toi". (XI, 23-24).
    « C’est pourquoi Je vous le déclare : tout péché, tout blasphème
    sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit ne
    sera point pardonné. Et si quelqu’un dit un mot contre le Fils de
    l’homme, il lui sera pardonné. Mais s’il parle contre l’Esprit-Saint, il
    ne lui sera pardonné ni en ce monde, ni en l’autre ». (XII, 31-32).
    « Je vous le dis, toute parole oiseuse qu’on aura dite, il faudra en
    rendre compte au jour du jugement. C’est d’après tes paroles que tu
    seras reconnu juste, et d’après tes paroles que tu seras condamné ».
    (XII, 36-37).
    « Les gens de Ninive se lèveront, lors du jugement, avec cette
    génération, et la condamneront, car ils firent pénitence à la voix de
    Jonas, et il y a ici plus que Jonas. La reine du Midi se lèvera, lors du
    jugement, avec cette génération, et la condamnera, car elle vint des
    extrémités de la terre entendre la sagesse de Salomon, et il y a ici
    plus que Salomon ». (XII, 41-42).
    « Laissez-les croître l’un et l’autre jusqu’à la moisson. Au temps
    de la moisson, Je dirai aux moissonneurs : Ramassez d’abord
    l’ivraie, liez-la en paquets pour la brûler ; quant au froment, ramassez-
    le dans Mon grenier ». (XIII, 30).
    « Alors, ayant congédié les foules, il revint à la maison. Ses disciples
    s’approchèrent de lui, disant : « Expliquez-nous la parabole de
    l’ivraie du champ ». Il répondit en ces termes : « Celui qui sème la
    bonne semence, c’est le Fils de l’homme ; le champ, c’est le
    monde ; la bonne semence, ce sont les fils du royaume ; l’ivraie, ce
    sont les fils du mauvais. L’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la
    moisson, c’est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges.
    De même que l’ivraie est ramassée et brûlée au feu, ainsi en sera-
    t-il à la fin du monde. Le Fils de l’homme enverra Ses anges, et
    ils enlèveront de Son royaume tous les scandales et ceux qui commettent
    l’iniquité, et ils les jetteront dans la fournaise du feu : c’est
    là que seront les pleurs et les grincements de dents. Alors les justes
    brilleront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Qui a des
    oreilles, qu’il entende ! » (XIII, 36-43).
    « Le royaume des cieux est encore semblable à un grand filet jeté
    dans la mer et qui ramène (des poissons) de toute espèce. Une fois
    rempli, (les pêcheurs) le tirent sur le rivage, et ils s’asseyent pour recueillir
    les bons poissons dans des vases et rejeter les mauvais. Ainsi
    en sera-t-il à la fin du monde. Les anges sortiront pour séparer les
    méchants d’avec les justes et les rejeter dans la fournaise du feu.
    C’est là que seront les pleurs et les grincements de dents ». (XIII,
    47-50).
    « Toute plante que n’aura point plantée Mon Père céleste sera
    déracinée. Laissez-les, ce sont des aveugles, conducteurs
    d’aveugles ; si un aveugle se met à conduire un autre aveugle, ensemble
    ils tomberont dans la fosse ». (XV, 13-14).
    « Et moi Je te le déclare, tu es Pierre, et sur cette pierre Je bâtirai
    mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre
    elle. Je te donnerai les clefs du royaume des cieux. Tout ce que tu
    lieras sur terre sera lié au ciel, et tout ce que tu délieras sur terre sera
    délié au ciel ». (XVI, 18-19).
    « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il se renonce soi-même,
    qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. Qui veut conserver la vie
    sauve, la perdra ; et qui perdra sa vie à cause de moi, la retrouvera.
    Que sert à l’homme de gagner l’univers entier, s’il vient à perdre
    son âme ? L’homme, que peut-il donner en échange de son âme ?
    Le Fils de l’homme doit revenir dans la gloire de son Père, escorté
    de ses anges, et alors il rendra à chacun selon ses oeuvres ». (XVI,24-27).
    « Je vous le dis, en vérité, si vous ne redevenez comme les petits
    enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux. Quiconque
    se fera petit comme ce petit enfant, c’est lui qui sera le plus grand
    dans le royaume des cieux ». (XVIII, 3-4).
    « Mais celui qui scandalise l’un de ces petits qui croient en moi,
    mieux vaudrait pour lui avoir une meule d’âne suspendue au cou et
    être précipité au fond de la mer ! Malheur au monde pour ses scandales
    ! Il est nécessaire qu’il y ait des scandales, mais malheur à celui
    par qui le scandale arrive ! Si ta main ou ton pied te scandalise,
    coupe-le et jette-le au loin : mieux vaut pour toi entrer dans la vie
    manchot ou boiteux que d’être jeté avec deux mains ou deux pieds
    dans le feu éternel. Et si c’est ton oeil qui te scandalise, arrache-le et
    jette-le au loin : mieux vaut pour toi entrer borgne dans la vie que
    d’être jeté avec deux yeux dans la géhenne du feu ». (XVIII, 6-9).
    « Je vous le dis, en vérité, tout ce que vous lierez sur terre sera lié
    au ciel et tout ce que vous délierez sur terre sera délié au ciel ».(XVIII, 18).
    « Je vous le dis, en vérité, il est difficile à un riche d’entrer dans
    le royaume des cieux. Je vous le dis encore, il est plus facile à un
    chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer
    dans le royaume des cieux ». (XIX, 23-24).
    « Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les
    derniers. Car il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus ». (XX, 16).
    « Alors le Roi dit aux servants : Liez-lui les pieds et les mains, et
    jetez-le dans les ténèbres extérieures : là seront les pleurs et les grincements
    de dents. Car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus ».
    (XXII, 13-14).«

    Que survienne le maître de ce serviteur, le jour qu’il ne l’attend
    pas, à l’heure qu’il ne sait pas, Il le coupera en deux et lui assignera
    sa part avec les hypocrites. Là seront les pleurs et les grincements
    de dents ». (XXIV, 50-51).
    « Quant au serviteur inutile, jetez-le dans les ténèbres extérieures.
    Là seront les pleurs et les grincements de dents ». (XXV, 30).
    « Alors Il dira à ceux de gauche : Retirez-vous de Moi, maudits ;
    (allez) au feu éternel qui a été préparé pour le diable et ses anges.
    Car J’ai eu faim, et vous ne M’avez pas donné à manger ; J’ai eu
    soif, et vous ne M’avez pas donné à boire ; J’étais étranger, et vous
    ne M’avez pas accueilli ; nu, et vous ne M’avez pas vêtu ; faible et
    en prison, et vous ne M’avez pas visité. - Alors ils Lui répondront :
    Seigneur, quand est-ce que nous Vous avons vu dans la faim ou la
    soif, étranger, nu, malade ou en prison, sans que nous Vous ayons
    secouru ? - Mais Il leur répondra : Je vous le dis, en vérité, tout ce
    que vous avez omis de faire à l’un de ces tout-petits, c’est à Moimême
    que vous ne l’avez pas fait. - Et ceux-là s’en iront au supplice
    éternel, et les justes à la vie éternelle". (XXV, 41-46).

    Saint Marc
    « Je vous le dis en vérité, tout sera pardonné aux fils des hommes,
    les péchés et tous les blasphèmes qu’ils auront proférés ; mais
    quiconque aura blasphémé contre l’Esprit-Saint, ne recevra jamais
    de pardon : il s’est rendu coupable d’un péché éternel ». (III, 28-29).
    « Qui veut garder sa vie sauve la perdra ; mais qui perd sa vie à
    cause de Moi et de l’Evangile la sauvera. En effet, que sert à
    l’homme de gagner l’univers entier, s’il vient à perdre son âme?
    Que peut donner l’homme en échange de son âme? Car celui qui
    aura rougi de Moi et de Mes paroles parmi cette génération adultère
    et pécheresse, le Fils de l’homme, à son tour, rougira de lui, quand
    Il reviendra dans la gloire de son Père, escorté des saints anges ».(VIII, 35-38).«

    Et quiconque scandalisera un de ces petits qui croient (en
    Moi), mieux vaudrait pour lui avoir une meule d’âne suspendue au
    cou et être jeté à la mer ! Si ta main te scandalise, coupe-la ; mieux
    vaut pour toi entrer manchot dans la vie que de t’en aller avec tes
    deux mains dans la géhenne, au feu éternel (où leur ver ne meurt
    pas, ni leur feu ne s’éteint). Et si c’est ton pied qui te scandalise,
    coupe-le ; mieux vaut pour toi entrer estropié dans la vie que d’être
    jeté avec tes deux pieds dans la géhenne (où leur ver ne meurt pas,
    ni leur feu ne s’éteint). Et si c’est ton oeil qui te scandalise, arrachele
    ; mieux vaut pour toi entrer borgne dans le royaume de Dieu,
    que d’être jeté avec tes deux yeux dans la géhenne, où leur ver ne
    meurt pas, ni (leur) feu ne s’éteint. Car tous doivent être salés par le
    feu. « (IX, 42-49).
    « Laissez venir à Moi les petits enfants, ne les empêchez pas, car
    c’est à leurs pareils qu’appartient le royaume de Dieu. Je vous le dis
    en vérité, quiconque ne reçoit pas le royaume de Dieu comme un
    petit enfant n’y entrera pas. Puis Il les embrassa et les bénit en leur
    imposant les mains". (X, 14-16).
    « Mes enfants, qu’il est difficile (à un riche) d’entrer dans le
    royaume de Dieu ! Il est plus facile à un chameau de passer par le
    trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer au Royaume de Dieu ». (X,24-25).
    « Allez par l’univers entier prêcher l’Evangile à toute la création.
    Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé. Celui qui ne croira pas
    sera condamné ». (XVI, 15-6).

    Saint Luc
    « Déjà la cognée est à la racine des arbres. Tout arbre ne produisant
    pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu ». (III, 9).
    « Il tient le van en main pour purifier son aire et ramasser son
    blé dans le silo, tandis que la paille, Il la brûlera dans un feu inextinguible». (III, 17).«

    Par contre, malheur à vous, riches, parce que vous tenez votre
    consolation ! Malheur à vous, qui êtes rassasiés maintenant, parce
    que vous aurez faim ! Malheur à vous, qui riez maintenant, parce
    que vous serez dans le deuil et les larmes ! Malheur à vous, quand
    tout le monde dira du bien de vous, car vos pères en usaient ainsi à
    l’égard des faux prophètes ! » (VI, 24-26).
    « Mais celui qui écoute (Mes paroles) sans (les) mettre en pratique
    ressemble à quelqu’un qui a bâti sa maison à même le sol, sans
    fondement. A peine le torrent fait-il irruption, elle s’effondre, et
    c’est pour cette maison un grand désastre ». (VI, 49).
    « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il se renonce soi-même,
    qu’il prenne sa croix chaque jour, et qu’il Me suive. Qui veut garder
    sa vie sauve, la perdra ; mais qui perd sa vie à cause de Moi, la sauvera».
    « Que sert à l’homme de gagner l’univers entier, s’il va lui-même
    à sa perte ou à sa ruine? Car quiconque aura rougi de Moi ou de Ma
    doctrine, le Fils de l’homme rougira aussi de lui, quand Il reviendra
    dans Sa gloire et dans celle du Père et des saints anges ». (IX, 23-26).
    « Et toi, Capharnaüm, n’es-tu pas élevée jusqu’au ciel ? Tu descendras
    jusqu’aux enfers. Qui vous écoute M’écoute, qui vous méprise
    Me méprise, et qui Me méprise, méprise Celui qui M’a envoyé». (X, 15-16).
    « La foule grossissant, (Jésus) se mit à dire : « C’est une génération
    mauvaise que cette génération. Elle réclame un signe, et il ne
    lui sera pas accordé d’autre signe que celui de Jonas. Comme Jonas
    fut un signe pour les Ninivites, ainsi le Fils de l’homme le sera pour
    cette génération. La reine du Midi se lèvera lors du jugement avec
    les gens de cette génération, et elle les condamnera, car elle vint des
    extrémités de la terre pour entendre la sagesse de Salomon, et il y a
    ici plus que Salomon. Les gens de Ninive se lèveront lors du jugement
    avec cette génération et la condamneront, car ils firent pénitence
    à la voix de Jonas, et il y a ici plus que Jonas ». (XI, 29-32).
    « Je vous le dis, à vous, Mes amis, n’ayez pas peur de ceux qui
    peuvent tuer le corps, mais qui, cela fait, ne peuvent rien de plus. Je
    vais vous dire qui vous devez craindre : craignez Celui qui, après
    avoir donné la mort, a le pouvoir d’envoyer dans la géhenne. Oui,
    vous dis-Je, celui-là, craignez-le ». (XII, 4-5).
    « Je vous le dis, quiconque M’aura confessé devant les hommes,
    le Fils de l’homme le confessera devant les anges de Dieu. Mais celui
    qui M’aura renié devant les hommes sera renié devant les anges
    de Dieu. Et si quelqu’un dit un mot contre le Fils de l’homme, il lui
    sera pardonné. Mais à qui blasphème contre le Saint-Esprit, il ne
    sera pas pardonné ». (XII, 8-10).
    « A qui on aura donné beaucoup, beaucoup sera demandé ; à qui
    on aura confié beaucoup, on réclamera davantage. » (XII, 48).
    « Mais vous, si vous ne faites pénitence, vous périrez tous de
    même. » - Et Il disait la parabole suivante : » Un homme avait un
    figuier planté dans sa vigne, et il vint y chercher du fruit sans en
    trouver. Alors Il dit au vigneron : voilà trois ans que je viens chercher
    du fruit à ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe-le : pourquoi
    épuise-t-il le sol ? - L’autre de lui répondre : Maître, laissez-le encore
    cette année, que je bêche tout autour et que j’y mette du fumier.
    Peut-être donnera-t-il du fruit l’année prochaine. Sinon, vous
    le couperez » (XIII, 5-9).
    « (Jésus) passait à travers villes et villages, et Il enseignait tout en
    faisant route vers Jérusalem. Quelqu’un Lui dit : "Seigneur, est-ce
    qu’il y aura peu de sauvés ?" (Jésus) lui répondit : "Efforcez-vous
    d’entrer par la porte étroite, car il y en a beaucoup, je vous le déclare,
    qui chercheront à entrer sans y réussir. Le maître de maison
    se sera levé pour fermer la porte, lorsque, restés dehors, vous
    commencerez à frapper, disant : Seigneur, ouvrez-nous ! - Mais Il
    vous répondra : Je ne sais d’où vous êtes ! - Alors vous vous mettrez
    à dire : Nous avons bu et mangé sous vos yeux, et vous avez
    enseigné sur nos places. - Lui, Il vous redira : Je ne sais d’où vous
    êtes ! Retirez-vous de moi, vous tous, artisans d’iniquité ! - Là seront
    les pleurs et les grincements de dents, à la vue d’Abraham,
    d’Isaac, de Jacob et de tous les prophètes dans le royaume de Dieu,
    et vous, chassés dehors ! Il en viendra de l’Orient et de l’Occident,
    du Nord et du Midi, et ils se mettront à table dans le royaume de
    Dieu. Il y a des derniers qui seront les premiers, et des premiers qui
    seront les derniers". (XIII, 22-30).
    « Il y avait un homme riche qui était vêtu de pourpre et de lin, et
    qui, chaque jour, faisait splendide chère. Et il y avait un mendiant,
    du nom de Lazare, qui gisait à sa porte, tout couvert d’ulcères, et
    désireux de se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ; et
    même les chiens venaient lui lécher les ulcères.
    « Or il advint que le pauvre mourut et fut emporté par les anges
    dans le sein d’Abraham. Le riche mourut aussi, et on lui donna la
    sépulture. Et dans l’enfer, ayant levé les yeux tandis qu’il était dans
    les tourments, il aperçut de loin Abraham et Lazare dans son sein.
    Et il s’écria : Père Abraham, ayez pitié de moi, et envoyez Lazare
    pour qu’il trempe dans l’eau le bout de son doigt et qu’il me rafraîchisse
    la langue, car je suis torturé dans cette flamme. - Abraham
    répondit : Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens durant
    ta vie, et pareillement Lazare les maux et maintenant il est ici,
    consolé, tandis que toi, tu es dans les tourments. Du reste, entre
    nous et vous, un grand abîme est établi, en sorte que ceux qui voudraient
    passer d’ici vers vous ne le peuvent pas, et que, de là, on ne
    passe pas non plus vers nous. » (XV1, 19-26).
    « Comme il arriva du temps de Noé, ainsi en sera-t-il du temps
    du Fils de l’homme : on mangeait, ou buvait, on prenait femme ou
    mari jusqu’à l’entrée de Noé dans l’arche, et le déluge vint qui les fit
    tous périr. Il en fut de même du temps de Loth : on mangeait, on
    buvait, on achetait, on vendait, on plantait, on bâtissait. Mais le jour
    où Loth sortit de Sodome, il tomba du ciel une pluie de feu et de
    soufre qui les fit tous périr. Il en sera de même le jour de la manifestation
    du Fils de l’homme ». (XVII, 26-30).
    « Je vous le dis, qui ne reçoit pas le royaume de Dieu comme un
    petit enfant n’y entrera pas. » (XVIII, 17).
    « Comme il est difficile aux riches d’entrer au royaume de Dieu !
    Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille
    qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu ! » (XVIII, 24-25).
    « Quant à Mes ennemis qui ne voulaient pas de Moi pour Roi,
    amenez-les ici et égorgez-les en Ma présence. » (XIX, 27).
    « Prenez garde à ne pas alourdir vos coeurs dans la débauche et
    l’ivrognerie, ou dans les soucis de la vie et que ce jour ne tombe sur
    vous à l’improviste comme un filet ; car il atteindra tous les habitants
    de la terre entière. Veillez et ne cessez de prier que vous puissiez
    échapper à tout ce qui doit arriver, et vous tenir debout en présence
    du Fils de l’homme". (XXI, 34-36).

    Saint Jean
    « Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils
    unique, afin que tous ceux qui croiront en Lui ne périssent pas,
    mais qu’ils aient la vie éternelle. Car Dieu n’a pas envoyé son Fils
    dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit
    sauvé par Lui. Qui croit en Lui ne sera pas jugé ; qui ne croit pas est
    déjà jugé, parce qu’il ne croit pas au nom du Fils unique de Dieu.
    Or voici la matière du jugement : la lumière est venue dans le
    monde et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce
    que leurs oeuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait
    la lumière et ne va pas à la lumière, pour que ses oeuvres ne soient
    pas condamnées. Mais celui qui fait la vérité va à la lumière, pour
    manifester que ses ouvres sont faites en Dieu. » (III, 16-21).
    « Qui croit au Fils a la vie éternelle ; qui ne croit pas au Fils ne
    verra pas la vie, mais la colère de Dieu reste suspendue au-dessus
    de sa tête. » (III, 36).
    « Comme le Père a la vie en Lui-même, Il a pareillement donné
    au Fils d’avoir la vie en Lui, et Il Lui a donné le pouvoir de juger,
    parce qu’Il est le Fils de l’homme. Que cela ne vous étonne pas, car
    l’heure vient où tous ceux qui sont dans le tombeau entendront Sa
    voix ; ceux qui auront fait le bien en sortiront pour la résurrection
    de la vie ; ceux qui auront fait le mal, pour la résurrection de la
    damnation ». (V, 26-29).
    « En vérité, en vérité, Je vous le dis, si vous ne mangez la chair
    du Fils de l’homme et si vous ne buvez Son sang, vous n’aurez pas
    la vie en vous ». (VI, 53).
    « Vous autres, vous êtes d’en bas, tandis que Moi, Je suis d’en
    haut. Vous autres, vous êtes de ce monde, tandis que Moi, Je ne
    suis pas de ce monde. Je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés.
    En effet, si vous ne croyez pas que Je suis, vous mourrez dans
    vos péchés ». (VIII, 23-24).
    « Jésus leur dit : "Si Dieu était votre Père, vous M’aimeriez ; car
    c’est de Dieu que Je suis sorti et que Je suis venu. Je ne suis pas venu
    de Mon propre chef, c’est Lui qui M’a envoyé. Pourquoi ne
    comprenez-vous pas Mon langage ? C’est que vous ne pouvez entendre
    Ma parole. Vous avez pour père le diable, et vous voulez réaliser
    les désirs de votre père. Il a été homicide dès le commencement,
    il ne s’est pas maintenu dans la vérité, parce qu’il n’y a point
    de vérité en lui. Quand il profère des mensonges, il les tire de son
    propre fonds, car il est menteur et père du mensonge. Mais Moi,
    parce que Je (vous) dis la vérité, vous ne Me croyez pas. Qui de
    vous peut Me convaincre de péché ? Si Je dis la vérité, pourquoi ne
    Me croyez-vous pas ? Celui qui est de Dieu écoute les paroles de
    Dieu. Mais vous, vous ne l’écoutez pas, parce que vous n’êtes pas
    de Dieu ». (VIII, 42-47).
    « Je suis venu en ce monde pour un jugement, pour que ceux qui
    n’y voient pas recouvrent la vue et que les voyants deviennent
    aveugles ».
    « Ce qu’entendant, les pharisiens qui se trouvaient près de Lui
    Lui dirent : " Nous autres aussi, sommes-nous des aveugles ?" Jésus
    leur répondit : "Si vous étiez aveugles, vous seriez sans péché. Mais
    c’est parce que vous prétendez y voir que votre péché demeure" ».
    (IX, 39-41).
    « Si quelqu’un écoute Mes paroles et ne les garde pas, ce n’est
    pas Moi qui le juge, car Je ne suis pas venu pour juger le monde,
    mais pour le sauver. Celui qui Me rejette et ne reçoit pas Mes paroles
    saura qui le juge, et c’est la parole que J’aurai dite : c’est elle qui
    le condamnera au dernier jour ». (XII, 47-48).
    « Sans Moi vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure
    pas en Moi, il sera jeté dehors comme un sarment, et il sèchera : (les
    sarments desséchés), on les ramasse, on les jette au feu et ils brûlent». (XV, 5-6).«

    Ils ne connaissent pas Celui qui M’a envoyé. Si Je n’étais pas
    venu les enseigner, ils seraient sans péché ; mais, dans les conditions
    actuelles, leur péché est sans excuse. Celui qui Me hait, hait
    aussi Mon Père. Si Je n’avais pas fait parmi eux des oeuvres que personne
    autre n’a faites, ils seraient sans péché ; néanmoins, en dépit
    de ce qu’ils ont vu, ils Me haïssent, Moi et Mon Père, afin que
    s’accomplisse la parole que nous lisons dans leur Loi : Ils M’ont haï
    sans raison ». (XV, 22-25).
    « Recevez le Saint-Esprit. Ceux à qui vous remettrez les péchés
    leur seront remis ; ceux à qui vous les retiendrez leur seront retenus». (XX, 22-23).
    Ainsi parle Jésus-Christ. Les définitions de l’Église s’appuient rationnellement
    sur la Révélation. Il est prudent et nécessaire de parler
    de l’enfer. Et nous n’oublions pas que la vie chrétienne est la
    charité divine, c’est-à-dire la vie même de Dieu communiquée à
    l’homme. Un Père de l’Église a dit : « Le Verbe s’est fait homme
    pour que toi tu te fasses Dieu ». C’est-à-dire que Dieu s’est humaniCH.
    sé pour que l’homme se divinise.
    Ce qui mérite l’enfer, c’est, précisément de ne pas avoir conscience
    de cette très haute dignité et filiation divines. L’amour exige
    la liberté. La liberté exige l’enfer.
    Et cela, pour les hommes du passé, et de l’avenir, comme pour
    ceux d’aujourd’hui. Les paroles du Christ ont une valeur éternelle,
    donc une valeur très actuelle.
    C’est là l’unique actualité transcendante... sans aucun doute !

    CHAPITRE II
    LA QUESTION DU NOMBRE


    A première vue il peut paraître inutile et inconvenant, de débattre
    la question du nombre de ceux qui se sauvent. Mais
    essayer de coordonner nos opinions avec les données de la Révélation
    n’est pas simple curiosité, ni simple étude théorique. Les saints
    en ont longuement traité, ont écrit et prêché sur le sujet et ont
    constaté les fruits salutaires que l’on obtient quand on parle de ce
    terrible problème.
    En définitive, nous soutenons les propositions suivantes
    1° « Le Seigneur reconnaît les siens ». (II Tim. II, 19).
    2° Beaucoup se sauvent. « Je vis une grande foule que personne ne
    pouvait compter ; de toutes nations, tribus, peuples et langues »
    nous dit saint Jean en parlant des élus (Apoc., VII, 9). Rappelons nous
    seulement que, selon certains historiens, le nombre des martyrs
    fut de plusieurs millions dans les trois premiers siècles de
    l’Église ...et que tous les saints de cette époque ne furent pas martyrs.
    De plus, l’Église, alors n’était qu’un petit noyau. Elle sera certainement
    très nombreuse dans le Ciel, la couronne qui chantera les
    louanges de la Sainte Trinité. Il appartient à chaque homme de faire
    partie des bienheureux, parce que Dieu « veut que tous les hommes
    soient sauvés, et parviennent à la connaissance de la vérité » (ITim., II, 4).
    3° Très nombreux sont ceux qui se damnent : Multi Beaucoup (Mt.,VII, 13).
    4° La doctrine selon laquelle tout le monde se sauve est condamnée.
    « Au moins doit-on bien espérer du salut éternel de tous ceux
    qui ne vivent pas dans le sein de la véritable Église du Christ ».
    (SYLLABUS, proposition condamnée n° 17).
    5° Comme le dit saint Prosper : « Si l’un se sauve, c’est par la grâce
    du Sauveur ; si d’autres se perdent c’est par leur faute ». Le Concile de
    Quiersy enseignait la même chose en 853 (Denziger, 318) : « Le
    Dieu tout puissant veut le salut de tous les hommes sans exception
    (I Tim., II, 4), bien que tous ne se sauvent pas. Ceux qui se sauvent
    c’est par la grâce du Seigneur ; ceux qui se perdent, c’est par leur faute. »
    L’Église a toujours laissé libre cette question. Il n’y a aucun décret
    dogmatique sur ce point. Dans l’une des oraisons du Missel
    nous récitons : « Deus, cui soli cognitus est numerus electorum in superna felicitate
    locandus », (O Dieu qui seul connaissez le nombre des prédestinés
    au bonheur éternel) et elle nous rappelle Son infinie miséricorde
    : « Deus, cuius misericordiæ non est numerus et bonitatis infinitus est
    thesaurus », (O Dieu dont la miséricorde est innombrable et dont le
    trésor de bonté est infini).
    Mais cela n’empêche pas que, humblement, sans donner cette
    doctrine pour définitive, sans lui accorder aucune note théologique,
    puisque l’Église ne l’a pas fait, sans imposer à personne notre façon
    de penser, nous puissions soutenir que le nombre des élus est relativement
    petit, si on le compare aux nombres des damnés ; et cela
    en nous appuyant sur les raisons qui seront analysées dans les chapitres
    suivants.
    Nous répondrons au préalable aux objections que certains prétendent
    nous opposer quant à l’opportunité de soulever cette question
    lorsqu’on défend la doctrine traditionnelle.

    PARLEZ D’AUTRE CHOSE !


    Cette question du petit nombre (relatif) des élus trouble beaucoup
    nos modernes, comme celle de l’Enfer d’ailleurs. Mais pourquoi
    trouble-t-elle ?
    Étudiez les arguments de ceux qui s’insurgent contre elle ; ils reviennent
    à ceci : Dieu est trop bon pour damner. Étudiez de près
    les diverses objections un peu sérieuses ; elles se résument en ces
    quatre mots : « Dieu est trop bon ». Si l’objection valait, elle vaudrait
    aussi bien pour un que pour mille. (Aussi certains, avec ce
    même argument mal interprété, en arrivent-ils à dire qu’il n’y a personne
    en enfer. « Dieu est trop bon »).
    - Parlez donc d’autre chose ! dit-on quelquefois. Sans doute, cela
    pourrait être plus agréable à entendre. Mais nous ne croyons pas
    avoir le droit de taire cette opinion théologique que nous estimons
    fondée. A notre époque de déformations libérales et laïcistes, les
    hommes s’imaginent avoir le droit de ne pas compter avec Dieu.

     

    TABLE DES MATIÈRES

    TRADUIT DE L’ESPAGNOL PAR A. DE LASSUS..................................1
    PRÉFACE .................................................................................................. 7
    CHAPITRE I L’ENFER EXISTE........................................................... 11
    DANS L’ANCIEN TESTAMENT.....................................................................................11
    MAIS SURTOUT, DANS LE NOUVEAU TESTAMENT ..................................................11
    CHAPITRE II LA QUESTION DU NOMBRE .....................................24
    I - PARLEZ D’AUTRE CHOSE ! .....................................................................................25
    II - RAPPELER LA DOCTRINE DU PETIT NOMBRE - RELATIF - DE CEUX QUI
    SE SAUVENT EST CONTRE L’ESPÉRANCE CHRÉTIENNE. .......................................27
    III - C’EST DU RIGORISME ET DU JANSÉNISME ........................................................28
    IV - IL EST TERRIBLE DE PRÊCHER LA CRAINTE SERVILE......................................29
    V - MIEUX VAUT NE PRÊCHER ET ENSEIGNER QUE L’AMOUR ET NON LES
    VÉRITÉS ÉTERNELLES DU PÉCHÉ ET DE L’ENFER..................................................31
    VI - CETTE DOCTRINE EST TRÈS ÉTROITE ...............................................................33
    VII - C’EST POUSSER LES AMES AU DÉSESPOIR ........................................................35
    VIII - PEUT-IL ARRIVER A QUELQU’UN DE SE DAMNER POUR UN SEUL
    PÉCHÉ MORTEL ? .........................................................................................................36
    IX - CE SERAIT L’ÉCHEC DE LA RÉDEMPTION.........................................................36
    CHAPITRE III CE QUE NOUS DIT LA SAINTE ÉCRITURE...........40
    I - LE FAIT DU DÉLUGE ...............................................................................................42
    II - LE CHATIMENT DE SODOME................................................................................43
    III - LA PAROLE DE DIEU AU PROPHÈTE ELIE (I ROIS, XIX, 18) ............................43
    IV - QUELQUES TEXTES ENTRE AUTRES...................................................................43
    V - ET CES TEXTES D’EZÉCHIEL ................................................................................44
    VI - QUE NOUS DIT LE NOUVEAU TESTAMENT ? ....................................................45
    VII - MÊME DOCTRINE CHEZ LES SAINTS APOTRES................................................46
    VIII - PAROLES DE NOTRE SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST.............................................47
    IX - NOTRE SEIGNEUR A-T-IL PARLÉ DU NOMBRE DES ÉLUS ...............................48
    X - LA PORTE ÉTROITE ET LA ROUTE LARGE... .......................................................49
    CHAPITRE IV L’ENSEIGNEMENT DES SAINTS, DES
    THEOLOGIENS, DES PREDICATEURS..............................................54
    SAINT CLÉMENT D’ALEXANDRIE ..............................................................................55
    ORIGÈNE .......................................................................................................................55
    LACTANCE.....................................................................................................................55
    SAINT IRÉNÉE...............................................................................................................55
    SAINT HILAIRE..............................................................................................................55
    276 TABLE DES MATIÈRES
    SAINT BASILE................................................................................................................55
    SAINT GRÉGOIRE DE NAZIANCE...............................................................................56
    SAINT JEAN CHRYSOSTOME .......................................................................................56
    SAINT JÉRÔME..............................................................................................................56
    SAINT AUGUSTIN..........................................................................................................56
    SAINT GRÉGOIRE LE GRAND.....................................................................................57
    SAINT ANSELME ...........................................................................................................57
    SAINT VINCENT FERRIER............................................................................................57
    SAINT BONAVENTURE ................................................................................................57
    SAINT THOMAS D’AQUIN............................................................................................58
    SAINT THOMAS DE VILLENEUVE...............................................................................58
    SAINT LÉON LE GRAND ..............................................................................................58
    SAINT PIERRE CANISIUS ..............................................................................................59
    SAINT ROBERT BELLARMIN........................................................................................59
    BOSSUET........................................................................................................................59
    R.P. SUAREZ...................................................................................................................59
    SAINT LOUIS MARIE GRIGNON DE MONTFORT ......................................................60
    SAINT BERNARD...........................................................................................................61
    CARDINAL BONA..........................................................................................................62
    R.P. LESIO......................................................................................................................64
    R.P. VASQUEZ................................................................................................................64
    CARDINAL GOTTI.........................................................................................................65
    R.P. LOUIS MOLINA ......................................................................................................66
    SAINT PIERRE JULIEN EYMARD .................................................................................66
    R.P. CORNELIUS A LAPIDE ..........................................................................................67
    EL TOSTADO.................................................................................................................72
    LE BIENHEUREUX JEAN D’AVILA ..............................................................................73
    SAINT IGNACE DE LOYOLA.......................................................................................74
    LE FRÈRE LOUIS DE GRENADE..................................................................................74
    SAINT ALPHONSE-MARIE DE LIGUORI .....................................................................75
    SAINT ANTOINE MARIE CLARET................................................................................76
    SAINTE ROSE DE LIMA ................................................................................................77
    SAINTE THÉRÈSE DE JÉSUS ........................................................................................78
    LE BIENHEUREUX JACQUES DE CADIX ....................................................................79
    DOM GUERANGER .......................................................................................................80
    CARDINAL SCHUSTER..................................................................................................80
    BIENHEUREUX CLAUDE DE LA COLOMBIÈRE.........................................................80
    SAINT JEAN EUDES ......................................................................................................81
    SAINT JEAN-MARIE VIANNEY ....................................................................................81
    SAINT FRANÇOIS-XAVIER ...........................................................................................81
    SAINTE THÉRÈSE DE L’ENFANT JÉSUS .....................................................................82
    R.P. PASSERAT...............................................................................................................83
    LE VÉNÉRABLE FRANÇOIS-MARIE-PAUL LIBERMANN...........................................83
    SOEUR ISABELLE DE LA TRINITÉ ................................................................................83
    DOM COLUMBA MARMION .........................................................................................84
    TABLE DES MATIÈRES 277
    R.P. NAZARIO PEREZ ...................................................................................................86
    R.P. HENRI RAMIÈRE....................................................................................................87
    DONOSO CORTÈS .........................................................................................................90
    R.P. LORSON..................................................................................................................90
    R.P. CHARLES DE FOUCAULD .....................................................................................92
    JOSEPH VASSAL.............................................................................................................93
    CARDINAL LAVIGERIE.................................................................................................93
    R.P. RAMON RIBERA .....................................................................................................93
    R.P. JEAN TERRADAS ....................................................................................................93
    R.P. FRANÇOIS DE P. VALLET......................................................................................94
    ACTION CATHOLIQUE DE MILAN..............................................................................95
    R.P. JEAN E. JANSSENS .................................................................................................96
    R.P. RICARDO LOMBARDI ............................................................................................99
    MGR FULTON SHEEN...................................................................................................99
    MGR HECTOR BARANZINI........................................................................................ 100
    R.P. GAR-MAR............................................................................................................. 101
    PIE IX........................................................................................................................... 101
    SAINT PIE X ................................................................................................................ 103
    PIE XI........................................................................................................................... 103
    SACRÉE CONGRÉGATION DU SAINT OFFICE........................................................ 104
    CHAPITRE V
    DOCUMENTS DU MAGISTERE ECCLESIASTIQUE....................... 108
    I - LES PROCÈS DE BÉATIFICATION ET DE CANONISATION............................... 108
    II - CONDAMNATION DU PÈRE GRAVINA (1772) ................................................. 109
    III - UNE CONDAMNATION PLUS RÉCENTE .......................................................... 109
    IV - UN SERMON DE PIE XII ..................................................................................... 110
    V - RADIO-MESSAGE DE PIE XII .............................................................................. 112
    CHAPITRE VI LA GRACE ET LA GLOIRE....................................... 117
    CHAPITRE VII UN SERMON DE SAINT LEONARD DE PORTMAURICE...............................................................................................
    131
    CHAPITRE VIII LE TEMOIGNAGE DES REVELATIONS............. 155
    I. - RAPPELONS LA VISION DE L’ENFER DONT NOUS PARLE SAINTE
    THÉRÈSE DE JÉSUS DANS LE CHAPITRE XXXII DE SA VIE............................... 156
    II. - NOUS LISONS DANS LA BIOGRAPHIE DE LA BIENHEUREUSE ANNA
    MARIA TAÏGI ............................................................................................................. 159
    III. - DANS LA CITÉ MYSTIQUE DE DIEU - OEUVRE QUI TROUVA EN DOM..... 159
    IV. - SAINT BENOÎT JOSEPH LABRE EUT UNE VISION CÉLÈBRE QUE
    RAPPORTENT AINSI LES COMMENTATEURS ......................................................... 162
    V. - MÉDITONS LE « DIALOGUE ENTRE UNE POSSÉDÉE DES ENVIRONS
    DU PUY EN VELAY ET LE CURÉ D’ARS ». ............................................................. 163
    VI. - SAINT JEAN BOSCO A PARLÉ TRÈS SOUVENT DE L’ENFER....................... 165
    278 TABLE DES MATIÈRES
    VII. - DANS LE RECUEIL DES LETTRES DE SAINTE GENIMA GALGANI ..........167
    VIII. - DANS LES ÉCRITS DE LA MÈRE MARIE SAINTE-CÉCILE DE ROME .....168
    IX. - DANS LES ÉCRITS DE SOEUR JOSEFA MENENDEZ.......................................170
    X. - DANS LES APPARITIONS DE LA SAINTE VIERGE À FATIMA .......................172
    CHAPITRE IX REPONSE A QUELQUES OBJECTIONS ................ 178
    A QUI LE SALUT EST-IL PROMIS ?............................................................................182
    Y EN A-T-IL BEAUCOUP QUI S’EN PRÉOCCUPENT ?.............................................183
    JÉSUS-CHRIST A-T-IL ÉCHOUÉ DANS L’OEUVRE DE LA RÉDEMPTION ?...........195
    CHAPITRE X LES CONFESSIONS SACRILEGES............................ 199
    I. - SAINT FRANÇOIS XAVIER ....................................................................................199
    II. - SAINT CHARLES BORROMÉE..............................................................................200
    III. - SAINT PHILIPPE NÉRI ........................................................................................200
    IV. - SAINT VINCENT DE PAUL .................................................................................201
    V. - SAINT FRANÇOIS DE SALES................................................................................202
    VI. - SAINT LÉONARD DE PORT-MAURICE .............................................................203
    VII. - SAINT ALPHONSE MARIE DE LIGUORI ..........................................................205
    VIII. - SAINT JEAN MARIE VIANNEY ........................................................................207
    IX. - LE PÈRE PAUL SEGNERI ....................................................................................207
    X. - LE PÈRE MACH.....................................................................................................209
    CHAPITRE XI SIGNES DE PREDESTINATION............................. 214
    I. - AMOUR DU PAPE ET DES ÉVÊQUES ...................................................................214
    II. - LA DÉVOTION A LA SAINTE VIERGE................................................................221
    III. - LE CULTE ET LA DEVOTION ENVERS LE SACRÉ-COEUR DE JESUS .............231
    CHAPITRE XII SOYONS DE VRAIS APOTRES................................247
    I. - DÉSIRER ARDEMMENT SA PROPRE SANCTIFICATION ....................................247
    II. - RECONNAITRE NOTRE IMMENSE RESPONSABILITÉ ET TIRER DE LA
    UNE GRANDE HUMILITÉ ..........................................................................................248
    III. - VERTUS................................................................................................................250
    IV. - MÉTHODES SURNATURELLES ..........................................................................250
    V. - ADHESION AU PAPE ET AUX EVEQUES ...........................................................251
    VI. - CONNAISSANCE DE LA DOCTRINE DE L’ÉGLISE ..........................................252
    VII. - VALEUR DE LA RÉPARATION..........................................................................257
    VIII. - VÉRITES ÉTERNELLES ....................................................................................266
    IX. - DOCTRINE SOCIALE ..........................................................................................268
    X. - HUMANISER OU CHRISTIANISER.......................................................................271