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dhimmitude de l’épiscopat français

  • L' Eglise de Saint-Sulpice marquée par le sacrilège et le blasphème .

    A l’heure où l’islam ne cesse de gagner du terrain dans notre pays, au point de constituer ici et là de véritables enclaves étrangères vivant selon les règles de la charia et non selon nos lois, l’ouverture, dimanche dernier, d’un espace de prière musulmane dans l’enceinte sacrée de l’église Saint-Sulpice est non seulement un sacrilège mais aussi un message de soumission lancé par le diocèse de Paris en direction de la communauté islamique. Une initiative qui, bien que profondément scandaleuse, fait pourtant la joie du curé de la paroisse, Henri de La Hougue qui, en bon dhimmi, s’est félicité de ce qu’il pense être… « un bel encouragement au dialogue et à l’ouverture entre tous ».

    Une journée marquée par le sacrilège et le blasphème

    Organisé par plusieurs mouvements « catholiques » islamophiles autour de « la figure de Marie », le « rassemblement islamo-chrétien » qui a eu lieu dimanche à Saint-Sulpice a donné lieu à un lamentable « spectacle ».

    Qu’on en juge : dans ce lieu sacré pour tous les chrétiens, subitement envahi par des barbus en djellaba, des moukères en hijab et des fillettes voilées, on a ainsi pu entendre résonner, en arabe et en français, des versets coraniques, des chants à la gloire du pseudo-prophète Mahomet, et notamment la « Fatiha », cette prière obligatoire rituelle qui appelle à la discrimination et à la haine contre les chrétiens et les juifs ! Cet incroyable sacrilège n’y suffisant pas, semble-t-il, les fidèles de la paroisse ont eu droit, en outre, aux déclarations consternantes de divers responsables d’associations islamophiles, comme cette représentante du Groupe des foyers islamo-chrétiens qui s’est félicitée qu’on « oublie un peu les débats nauséabonds de la campagne présidentielle » !

    Face à ce scandale, nombreux sont les fidèles, heureusement, qui ont manifesté leur mécontentement et se sont notamment inquiétés d’un possible maintien dans la durée de l’espace de prière musulmane ouverte dimanche dans l’enceinte de l’église. Au point qu’Henri de La Hougue s’est vu contraint d’assurer lundi dans un communiqué qu’il ne s’agissait « en aucun cas d’un lieu de prière permanent » et que « Saint-Sulpice est bien une église catholique »… .

    Mais, à l’heure où le nombre d’églises de France transformées en mosquées ne cesse de grandir, comment ne pas voir dans cette affaire un coup d’essai de l’islam conquérant ? A ce propos, on rappellera, en guise de conclusion, l’alerte lancée il y a quelques années par Isa Gürbüz, responsable de l’Eglise orthodoxe syrienne en Suisse, qui, s’inquiétant du nombre sans cesse croissant d’églises transformées en mosquées en Occident, avertissait : « Ce qui arrive au Moyen-Orient arrivera en Europe [car] les musulmans sont là pour prendre le pouvoir » !!

     

  • La « dhimmitude » de l’épiscopat français vis-à-vis de l’Etat ...

     

     

    « Dhimmitude ». Il est difficile de nommer autrement la nouvelle formulation adoptée par l’épiscopat dans la rédaction des registres de baptême pour prendre en compte les nouvelles “lois” autorisant le “mariage” pour tous !

    L’information a été donnée par l’abbé Michel Viot sur les ondes de Radio Courtoisie. Ce prêtre, ancien pasteur luthérien et ancien dignitaire franc-maçon, d’abord à la Grande Loge de France, puis à la Grande Loge nationale française, s’est converti au catholicisme en 2001, et a reçu le sacerdoce en 2003. Le 22 décembre dernier, il révélait comment l’épiscopat français recommande de modifier une formule des registres de baptême de manière tout à fait surprenante. 

    Un changement dans la crainte 

    Le changement envisagé consiste à supprimer la mention du père et de la mère pour la remplacer par la formule : « Noms et prénoms des parents ou des autres titulaires de l’autorité parentale »...  Une manière de procéder “non discriminatoire” et politiquement correcte. 

    La proposition émane du Conseil pour les questions canoniques présidée par Mgr Joseph de Metz-Noblat, évêque de Langres. Cette proposition a été faite il y a plus d’un an, par lettre datée du 13 décembre 2018. 

    Les raisons invoquées sont étranges : l’Eglise ne doit pas refuser les sacrements à ceux qui les lui demandent, et « les enfants ne sauraient être tenus pour responsables de la situation de leurs parents ». Cette explication ne présente pas de difficulté en elle-même, et est parfaitement classique. D’ailleurs, tout au long de l’histoire, l’Eglise a pris en compte les situations irrégulières : enfants illégitimes ou nés de parents inconnus, enfants adoptés, etc. Mais jamais ces circonstances n’ont affecté la mention du père et de la mère de l’enfant à baptiser ! 

    Les registres de catholicité 

    Pour bien comprendre de quoi il s’agit, il faut savoir que par “registres de catholicité”, il faut entendre des outils prouvant l’appartenance à cette société qu’est l’Eglise. Une société est en effet composée de membres. Pour devenir membre de l’Eglise, il faut recevoir le saint baptême, qui est le sacrement donné par Jésus-Christ pour notre salut, et la porte d’accès aux autres sacrements. Ce statut public de membre de l’Eglise nécessite un enregistrement, qui est consigné dans le registre de baptême. 

    Être inscrit sur un tel registre prouve d’une part que le membre a reçu le sacrement de baptême, ce qui est capital puisque le baptême ne peut pas être réitéré. Il manifeste d’autre part l’état de membre de cette société qu’est l’Eglise. Ce registre sera consulté dans plusieurs circonstances, notamment pour recevoir les sacrements de confirmation, de mariage ou d’ordre. 

    Le registre de baptême diffère donc profondément du registre d’état civil, même s’il peut, en raison de la nature des informations qui y sont consignées, s’y substituer. Tel était le cas pendant les siècles de chrétienté, et aujourd’hui encore il se rencontre dans certains pays. 

    Sur ce registre sont inscrits d’une part le nom du père et de la mère du baptisé – lorsqu’ils sont connus – et d’autre part celui du parrain et de la marraine, qui se substituent aux parents durant la cérémonie. La mention des parents biologiques est importante pour prévenir les mariages consanguins. 

    Dans certains cas une mention peut être ajoutée : « père inconnu », « adopté par », ou tout autre renseignement permettant de situer exactement l’enfant dans un arbre généalogique. Parfois, certains éléments contenant des informations très confidentielles peuvent être gardés secrets. 

    Les registres de catholicité n’ont donc pas vocation à être un décalque de la société dans laquelle l’Eglise est placée, car elle est elle-même une société, parfaite dans son ordre ! Ils n’ont pas non plus à se plier à un système légal qui contredit la nature créée par Dieu et restaurée par Jésus-Christ. 

    Les conditions du baptême 

    Un dernier argument, d’une singulière importance, milite contre la modification absurde des registres de baptême dont il est ici question. Il relève des conditions générales demandées par l’Eglise pour tout baptême.  

    Certes, le baptême ne doit pas être refusé à un enfant à cause du péché qui pourrait entourer sa conception. Mais avant de donner le baptême, il faut s’assurer d’une condition indispensable : qu’il soit pourvu à l’éducation chrétienne du futur baptisé, comme le précise le droit de l’Eglise. 

    En effet, comme il a été dit, le baptême fait entrer dans cette société qu’est l’Eglise, le Corps mystique de Jésus-Christ, qui conduit les âmes au Ciel par la grâce sanctifiante et la pratique d’une véritable vie chrétienne. Or la vie chrétienne est fondée sur la foi et s’épanouit dans la charité et les œuvres qui en découlent. Cette vie nécessite donc une préparation, une formation particulière qu’est le catéchisme. 

    « L’éducation chrétienne comporte une partie positive, instruction et libre pratique religieuse, et une partie négative, l’absence d’influences nocives au point de vue de la foi et des mœurs », explique le Traité de droit canonique de l’abbé Raoul Naz. La question qui se pose alors est la suivante : peut-on baptiser un enfant dont on sait avec certitude qu’il sera soumis à des influences contraires à la foi et à la morale catholique ? Poser la question, c’est y répondre...

    Les propositions de Mgr de Metz-Noblat et de l’épiscopat français ne sont rien d’autre qu’une soumission servile, une « dhimmitude » vis-à-vis de dispositions légales contraires à la morale catholique.

    Elles réduisent à néant la notion même de registre de catholicité, et de toute façon elles ne sauraient s’appliquer dans le cadre d’un ministère vraiment soucieux du salut des âmes. 

    Malheureusement ce n’est pas cette optique qu’adoptent les dirigeants de l’épiscopat français. Dans une circulaire que Mgr de Metz-Noblat a adressée le 28 février 2019, il indique les motifs qui guident ses recommandations : faire en sorte que la formule du registre de catholicité ne soit pas susceptible d’être attaquée pour discrimination par les homosexuels ou l’Etat laïc. Triste époque ! ...