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dépenses publiques

  • Avec Macron, la France est l’un des rares pays à ne pas agir pour redresser la situation de ses finances publiques !

    L’argent du contribuable continue de tomber du ciel en France. Nos voisins européens, eux, ont compris que le « quoi qu’il en coûte » de Macron doit cesser.

    La France n’a toujours pas envoyé à la Commission européenne son programme de redressement des comptes publics, appelé « programme de stabilité ». Il devait normalement être déposé, au plus tard, le… 30 avril. Et pour cause, la France est l’un des rares pays à ne pas agir pour redresser la situation de ses finances publiques.

    Ainsi, François Ecalle, fondateur du site fipeco.fr et ancien magistrat de la Cour des comptes, a étudié pour le journal L’Opinion les trajectoires des finances publiques de l’Allemagne, de l’Italie, de l’Espagne, des Pays-Bas et de la Belgique. Si on les compare à celle de la France, le constat est édifiant. Les cinq pays examinés par M. Ecalle prévoient une réduction de leur taux de dépenses publiques en moyenne de 51,4% du PIB en 2021, à 49,2% en 2022, puis à 47,2% en 2025. C’est l’Italie qui ferait le plus gros effort en passant de 54% à moins de 50% en trois ans.

    La France  a un taux de dépenses publiques plus élevé que ses voisins (voir graphique ci-dessous). Elle va conserver son titre de championne d’Europe des dépenses publiques! A titre indicatif, pour atteindre la moyenne européenne, l’Etat français devrait diminuer ses dépenses de… 250 milliards d’euros !

     Macron et son gouvernement continuent dans le clientélisme budgétaire en distribuant des chèques et des aides à tour de bras! Plus de dépenses, plus de déficit, plus de dette. Cette dernière va dépasser les 3 000 milliards d’euros en 2023. La France continue de foncer dans le mur !! .

  • Prélèvements record et dépenses record: un duo fatal pour l’économie française !

    Budget 2020: déficit, dépenses, impôts, la France de tous les records

     

    Le budget 2020 doit être présenté le 25 septembre. Tout porte à croire qu’aux hausses de dépenses s’ajouteront des renoncements en matière d’économies. Une combinaison qui, depuis près d’un demi-siècle, a contribué à faire de la France ce qu’elle est aujourd’hui: un enfer fiscal.

     

    Décidément, la France multiplie les médailles dans la catégorie Finances publiques. Après être monté sur la première marche du podium de l’OCDE en matière de pression fiscale, l’hexagone s’arroge également la place numéro un en matière de dépenses et de déficit public. Si la première se comprend au vu de notre système de redistribution, la seconde l’est forcément beaucoup moins.

     

    Quoi qu’il en soit, à une semaine de la présentation devant le Parlement du projet de loi de finances (PLF) 2020, Le Figaro flinguait récemment la communication de l’exécutif autour de ce qui n’est plus un évènement de la rentrée parlementaire. Le quotidien revenait sur les statistiques peu flatteuses du Fonds monétaire international (FMI) concernant la France, publiées au cours de l’été. Un gouvernement qui chercherait à «dorer la pilule encore plus que de coutume», fustigent nos confrères qui enfoncent le clou:

    «Cette ritournelle est un leurre de gros calibre. Que ce soit le déficit, le niveau des impôts ou celui des dépenses publiques, la France affiche en 2019 les chiffres les plus élevés au sein des dix-neuf pays de la zone euro, nous dit le FMI.»

    Il faut dire qu’aux dépenses supplémentaires (principalement en matière d’écologie), s’ajoutent les renoncements en matière de réduction des dépenses publiques.

    Si certains font valoir que l’exécutif souhaite favoriser la paix sociale au détriment de l’effort budgétaire et jouerait ainsi «l’apaisement», avec des reculades successives sur les coupes dans l’indemnisation des arrêts maladie ou encore dans des APL (en somme dans la redistribution), c’est oublier que le gouvernement a surtout revu significativement à la baisse ses objectifs en matière de réduction des dépenses de fonctionnement de l’État lui-même.

    En effet, contre les 120.000 suppressions de postes dans la fonction publique d’ici 2022, promises par Emmanuel Macron durant sa campagne présidentielle, Gérald Darmanin annonçait fin juillet, dans un entretien accordé au groupe de presse Ebra qu’elles ne seraient plus que de l’ordre de 15.000 dans la fonction publique d’État ..., dont «moins de 2.000» en 2020. Des suppressions «pour l’essentiel à Bercy», précisait le ministre de l’Action et des Comptes publics. Une annonce qui s’est vérifiée début septembre lorsque, devant les syndicats, Gérald Darmanin annonçait 5.800 suppressions de poste à Bercy entre 2020 et 2022.

     

    Du côté des dépenses publiques, dans un premier jet dévoilé en juillet –où l’écologie était à l’honneur–, le gouvernement planchait sur une hausse de 4,6 milliards d’euros (0,5% supplémentaires… hors inflation) en 2020 par rapport à la loi finance initiale 2019. Une augmentation chiffrée pour l’heure à 14 milliards d’euros d’ici la fin du quinquennat.

     

    Bref, difficile à première vue d’y voir le «budget de pouvoir d’achat», annoncé fin août par le vice-président LREM de la commission des finances de l’Assemblée nationale, une ritournelle entendue chaque année. En effet, qui dit hausse des dépenses publiques dit nécessairement hausse des recettes fiscales.

    Reprenant les chiffres du FMI, sous le «triptyque» du déficit, des niveaux de dépenses et des recettes publiques, le journaliste du Figaro dresse un constat sans appel: les finances publiques tricolores seraient «les plus dégradées des pays du sud» de l’UE. Indicateur le plus «pertinent» à ses yeux pour juger de l’état des comptes: le solde primaire, car il n’est pas «pollué» par la charge de la dette :

    «Ce concept en apparence abscons est très simple: il consiste à faire abstraction de la charge annuelle de la dette publique. La France enregistre ainsi un “déficit primaire” de 1,7% de son PIB et elle est le seul État dans ce cas avec la Finlande (- 0,3%). Tous les autres, y compris la Grèce et l’Italie, affichent des excédents primaires!», développe le quotidien.

    Côté déficit, la messe est dite, si le gouvernement met en avant d’être parvenu à le ramener sous la barre symbolique des 3% fixé par Bruxelles celui-ci reste encore et toujours déficitaire… comme tous les budgets depuis 1974. Sur ce point, autant dire que la possibilité pour la France de se refinancer auprès des marchés à des taux négatifs ne devrait pas contribuer à inverser la tendance, bien au contraire: les économies dégagées sur le «poids de la dette» représentent autant d’invitations supplémentaires de financer de nouvelles dépenses.

    D’ailleurs, en matière d’emprunt, la France jouit d’un «traitement de faveur», estime le quotidien, celle-ci pouvant «emprunter à des taux voisins de son homologue allemand». Le journaliste rappelle à cet égard que notre endettement public (99,2%) est «équidistant» de la dette italienne et de celle de nos voisins outre-Rhin (respectivement 133,4% et 56,9%).

    Du côté des dépenses publiques, rien à signaler, puisqu’elles continueront d’augmenter –dans l’absolu–, pesant près de 55,6% du PIB en 2019.

     

    Sans grande surprise, malgré cette baisse des dépenses projetées par les instances publiques, la pression fiscale n’a quant à elle pas décru. On note d’ailleurs que les recettes (prélèvements obligatoires) atteignent non seulement un niveau record dans notre pays (52,4% du PIB), mais que la France se place dans le groupe minoritaire des États européens où cette pression n’a pas diminué depuis 2010.

     

    Au-delà de la comparaison avec des pays n’ayant pas le même système de redistribution que le nôtre, notons que les dépenses publiques représentaient 41,9% du PIB tricolore en 1968, comme le rappelait Capital en 2018. Qu’il s’agisse du nombre de personnes à la retraite, du mode de calcul de la revalorisation des pensions ou de l’élargissement du nombre de personnes pouvant bénéficier d’allocations cette progression d’une quinzaine de points de PIB en un demi-siècle serait, selon le site spécialisé dans l’analyse des finances publiques Fipeco, au trois quarts dus aux prestations sociales et pour le reste à l’augmentation constante du nombre de fonctionnaires. Comme le souligne le FMI, ces derniers représentent 20% de la force de travail en France.

    Paradoxalement, si le système de redistribution en France est plus «relativement plus efficace» qu’en Allemagne ou dans les pays du Nord, l’hexagone fait moins bien que ces derniers en matière de lutte contre les inégalités. L’instance internationale souligne notamment d’«importantes différences» intergénérationnelles, les jeunes étant bien plus pauvres que leurs aînés. Des aînés dont la pauvreté relative ne cesse de reculer.

    N’oublions pas, dans ces dépenses toujours plus élevées, la part de la fraude sociale : 7 à 9 milliards d’euros, selon l’ACOSS (Agence centrale des organismes de sécurité sociale) ou 13,5 à 45 milliards d'euros, selon la députée Carole Grandjean (LREM) et la sénatrice Nathalie Goulet (UDI), qui ont récemment présenté un rapport parlementaire sur le sujet. Du côté des recettes, le manque à gagner que représente la fraude fiscale oscillerait entre 25 et 100 milliards d’euros par an selon les sources.

    Ajoutons également le poids économique grandissant de l’immigration en France . Pour ne prendre que la seule immigration irrégulière, l’Aide médicale d’État (AME), qui permet l’accès et la gratuité des soins aux clandestins, a vu son ardoise doubler en dix ans pour aujourd’hui frôler le milliard d’euros de dépenses annuelles.

    Prélèvements record pour dépenses record, un duo fatal à long terme pour l’économie. Mais au-delà de tout débat autour du nombre de fonctionnaires nécessaires au bon fonctionnement des services du pays ou quant à la générosité de notre système social, le problème réside avant tout en France dans le fait que les dépenses publiques progressent bien plus vites que la création de richesses. Une chose est sûre: tant que cette tendance ne sera pas inversée, le poids des charges qui pèsent sur les contribuables ne fera qu’augmenter, ce qui ne contribue pas à la création de richesses…

  • Paris 2024: à Lima, la délégation française dépense 1,5 M EUR pour une fête ! ...

     


    «Premier exploit olympique pour les Français: dépenser 1,5 million d'euros en six jours!».

    Quoiqu’assurée de recevoir les Jeux olympiques 2024, avant que le Comité international olympique n’ait voté, la délégation française a tout de même réussi à jeter l’argent par les fenêtres pour un voyage de six jours à Lima qui a coûté 1,5 million d’euros!

    Les Français s'attendaient déjà à ce que les Jeux olympiques 2024 soient coûteux, mais pas aussi tôt! Plus de 1,5 million d'euros pour une délégation de plus de 300 personnes, c'est la facture du séjour de la délégation française à Lima qui a été financée à 50% par des fonds publics, selon les révélations de Mediapart.

     

    Des joueurs d’e-sports
     
     
    Ce voyage, n'ayant pour but que d'assister à l'annonce des résultats du vote du Comité international olympique (CIO), comprenait les 320 personnes de la délégation, nombre maximum autorisé.

     

    Nuits au Swiss Hotel (cinq étoiles), dîner de gala chez «Astrid et Gaston», la meilleure table du pays (menu dégustation à 100 euros sans les vins) et un Boeing 777 Air France spécialement affrété pour l'événement, voici comment la délégation a dépensé cette somme.

    «4.687 euros par tête, à la charge du GIP Paris 2024 (financé à 50 % par l'argent public), pour une représentation sans enjeu et quelques jours de visites seulement», précise le journal.

    «Le montant est bien correct et recouvre toute l'opération: transport, hébergement, logistique sur place, restaurant, production de tous les contenus, prestataire local, programme hospitalité», a confirmé le comité d'organisation de Paris 2024 à L'Express. Le journal souligne aussi que le montant a été payé par le Groupement d'intérêt public (GIP) Paris 2024, lequel est financé à 50% par des fonds publics.

    Les réseaux sociaux ont réagi vivement à un tel gaspillage d'argent de l'État.

    «Premier exploit olympique pour les Français: dépenser 1,5 million d'euros en six jours!», a tweeté un utilisateur.

    «C'est beau les JO… plein de paillettes. Cela va être dur de tenir le budget si en une soirée on craque 1,5 million d'euros…», a écrit un autre.