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culture de mort

  • L’évêque émérite de Vintimille : « Un virus plus grand que le coronavirus c'est l’avortement »

     

     

    « Il y a déjà 14 millions d’avortements dans le monde cette année, signe d’un virus bien plus important que le Covid. » Ceux qui poussent à l’avortement domestique « se démasquent, sont contre la vie et les femmes ». « Il est nécessaire que l’Église parle aussi clairement contre cette action subtile. » Mgr Alberto Maria Careggio, évêque émérite de Vintimille, en pleine crise du coronavirus, a eu le courage de ramener les esprits à la réalité de la vie et de la mort en rappelant les chiffres monstrueux de l’avortement dans le monde.

    Ces derniers jours, il a publié une brève réflexion sur le site Web du diocèse de Vintimille-Sanremoqui a fait le tour du web et dans laquelle il a écrit que le coronavirus est bien une tragédie,  accompagnée de douleurs, d’héroïsmes et de contradictions, mais que l’avortement l’est encore plus :

    « Plus de six millions d’avortements légalisés dans le monde. C’est aussi une pandémie qui tue la conscience de ceux qui la pratiquent et celle des dirigeants qui, en légiférant, ont l’intention d’éliminer l’horreur du meurtre. »

    Dans les colonnes du quotidien La Nuova Bussola Quotidiana, il précise ces données :

    « Si les estimations de Worldmeter  sont exactes, de janvier à début mai de cette année, il y a eu plus de 14 millions d’avortements dans le monde. Cela signifie que l’avortement est un virus bien plus important. Aussi, le silence d’aujourd’hui est une faute grave. »

     

    Rappelons qu' en France, il y a trois cent milles avortements par an !

     

  • Défense de la vie, qui est le meilleur candidat ?

     

    Le site internet  Alliance Vita a rendu public le 6 avril un baromètre de la compatibilité des discours des candidats à la présidentielle avec les positions catholiques au sujet de la défense de la vie.
    10 critères ont été sélectionnés :
    1 – protection de l’embryon humain ;
    2 – opposition à l’eugénisme et au transhumanisme ;
    3 – prévention de l’avortement ; 
    4 – protéger l’enfant de la PMA sans père ;
    5 – défendre l’enfant et la femme contre la GPA ;
    6 – défendre l’intégrité du mariage ;
    7 – accueillir et soutenir les personnes handicapées ;
    8 – accompagner le grand âge et la dépendance ;
    9 – développer les soins palliatifs ;
    10 – lutte contre l’euthanasie et le suicide assisté.

    Pour MPI, chaque candidat se voit attribuer une note (sur 20) selon les critères suivants : 2 points pour une position éthique, 1 point pour une position partiellement ethnique, ½ point pour une position ambigüe, 0 point pour une absence de position, – 1 point pour une position partiellement non-éthique et  -2 points pour une position non-éthique. Voici, en cette fin de 2e trimestre, le Bulletin de Notes de nos candidats…

    Marine Le Pen: 13,5/20 : D’accord avec 7 des  10 points (1, 4, 5, 6, 7, 8, 10), elle bute sur la prévention de l’avortement (3), diktat sociétal oblige, mais avec une position mitigée (donc -1 au lieu de -2). Elle ne se prononce pas pour le 2 et est ambigüe sur le 9.

    Nicolas Dupont-Aignan : 12,5/20 : Comme Marine, il est d’accord avec 7 des 10 points (1, 4, 5, 7, 8, 9, 10), mais bute également sur la prévention de l’avortement (3) et plus franchement.  Il ne se prononce pas sur le 2 et est ambigüe sur le 6.

    François Fillon : 9,5/20 : Il est en accord avec 6 des 10 points (4, 5, 7, 8, 9, 10), mais refuse le point 1 et a les mêmes positions que Marine sur le 3. Il ne se prononce pas sur le 2.

    Jacques Cheminade : 2/20 : Il est le seul candidat à être éthique sur le point 3 (avortement) mais ne s’est prononcé sur aucun autre point. C’est moins intéressant pour lui que la conquête spatiale ou le lac Tchad, mais comme dit le grand philosophe niçois Brice Agostini : « Chacun surfe sa vague ».

    Jean Lassalle : 1/20 : On pensait mieux d’un candidat centriste. Il n’a qu’un point positif, le point 6, est ambigüe sur les point 4 et 5, d’un mortifère conformisme sur le point 3 et ne s’est pas prononcé sur les autres points.

    François Asselineau : 0/20 : Il est malin, Asselineau. En ne prenant aucune position sur aucun sujet éthique, il a donc 0 et se retrouve 6e ! Un peu comme ces équipes qui en Coupe du Monde jouent un triple match nul au premier tour dans l’espoir de passer. Ca marche (Chili 1998, Irlande et Pays-Bas 1990, Italie 1982…)… ou pas (Nouvelle-Zélande 2010, Belgique 1998, Cameroun 1982…)

    Jean-Luc Mélenchon : -1/20 : Vous pensez tous qu’en matière d’éthique, Mélenchon est nul…  Et bien c’est le moins mauvais de la gauche ! Il est quand même éthique sur 3 points (5, 7, 8). Par conte, il est plombé par 4 points négatifs (3, 4, 6 et 10) et est ambiguë sur les points 2 et 9. Il ne se prononce pas sur le point 1.

    Benoît Hamon : -2,5/20 : L’ectoplasmique candidat socialiste a une position éthique sur les points 5 et 7. Il est bien sur hostile aux points 3, 4, 6 et 10. Pour les points 2, 8 et 9 c’est l’ambiguïté qui prime et il ne s’est pas prononcé sur le point 1.

    Nathalie Arthaud : -4/20 : Porte-parole de la secte trotskyste, elle montre son attachement à la culture de mort. Aucune éthique de la vie (normal), elle n’a pris en tout que deux positions, les deux non-éthique, sur les sujets les plus mortifères, le 3 et le 10. Normal quand on se veut héritière de l’inventeur des camps de concentration pour enfants…

    Emmanuel Macron : -7/20 : Pour le gigolo rothschildien, aucun point éthique, 3 positions qui ne le sont pas (3, 4 et 6) et ambiguïté sur les points 5 et 10. Aucune réponse sur les points 1, 2, 7, 8 et 9. Un portefeuille n’a pas de sentiments…

    Philippe Poutou : -8/20 : Place logique pour le second tenant de l’idéologie de mort. Tout comme sa comparse Arthaud, aucun point positif mais 4 négatifs : 3, 4, 6 et 10. Il n’a pas jugé bon de se prononcer sur le reste.

    Le 23 avril, que chaque catholique vote en son âme et conscience, sachant qu’avec ce tableau, ce sont déjà 8 des 11 candidats qui sont moralement éliminés. Pour le reste, comme dit Régis Laspalès, c’est vous qui voyez…

    Hristo XIEP

     

  • La France est retournée à la barbarie .

     

     Louis Veuillot disait : « lorsque Dieu veut châtier l'humanité, il ne permet pas nécessairement que des catastrophes s'abattent sur elle, mais il livre l'homme à lui-même », c'est-à-dire à ses passions déréglées, à son orgueil et à son égoïsme. Il est alors capable du pire !

    « L'homme, avec une témérité sans nom, disait saint Pie X, a usurpé la place du Créateur en s'élevant au-dessus de tout ce qui porte le nom de Dieu. (...) Il siège dans le temple de Dieu, où il se montre comme s'il était Dieu lui-même. » C'est l'éternelle tentation que Satan fit miroiter à nos premiers parents et qui les fit chuter : « Vous serez comme des dieux

    En effet, l'homme moderne veut avoir la maîtrise complète de son destin et de celui de l'humanité. Il aspire à devenir le maître de la vie et de la mort, cela sous couvert d'un nouvel humanisme. Cet homme-dieu est un monstre qui fait de la société un enfer. Ainsi, depuis que la loi sur l'avortement a été votée en France en 1974, ce ne sont pas moins de 300 000 vies qui sont supprimées chaque année dans le sein de leur mère, soit au total près de 13 millions d'enfants tués.

    Le même scénario est en train de se répéter avec l'euthanasie déjà légalisée dans plusieurs pays d'Europe et que l'on voudrait nous imposer en France. Ce sont des milliers de malades, de personnes âgées éliminées au nom de la dignité de la personne humaine !

    Je ne résiste pas à vous communiquer le contenu d'un ordre qu'Adolf Hitler donna le 1er septembre 1939 : « Le Reichsleiter Buler et le docteur Brandt sont chargés, sous leur responsabilité, d'élargir les compétences des médecins qu'il conviendra de désigner nommément, afin que puisse être accordée une mort charitable aux malades jugés incurables à vue humaine, après un examen très critique de leur état de santé. » Nos dirigeants et nos députés favorables à l'euthanasie auraient pu signer un tel décret parce que c'est la même logique qui les anime.

    Lors d'un exorcisme, le prêtre qui le pratiquait entendit le démon lui crier : « Je les ai, mes sacrifices humains avec ces avortements, ces euthanasies et ces attentats qui surviennent dans le monde entier ! » Oui ! Parce que Dieu est rejeté hors de la société, le monde retourne à la barbarie.

    Ceux qui commettent ces avortements, ces euthanasies ou les couvrent de leur autorité en votant en faveur de ces lois iniques ont plus de sang sur les mains que les monstres sanguinaires qui ont commis les attentats du mois de janvier dernier. Ils sont des bourreaux en cravate et blouse blanche. L'abîme de l'impiété appelle celui de la barbarie.

    Ne l'oublions pas, lorsque l'homme s'éloigne de Dieu, il est capable du pire. Rappelez-vous les horreurs de la Révolution française, lorsque ses idéologues remplacèrent Dieu par la déesse Raison. Alors eut lieu le premier génocide, celui des Vendéens, dépassé en nombre par celle de la révolution communiste en URSS, avec ses 80 millions de victimes.

    Le génocide – car c'en est un – des enfants tués avant leur naissance et celui des malades et des personnes âgées est la conséquence dramatique et logique d'une société qui veut rompre avec son Créateur.

    La société ne retrouvera pas la paix, la justice sociale à laquelle elle aspire, tant qu'elle ne retournera pas à Jésus- Christ son Sauveur.

    Une telle restauration ne pourra se faire sans qu'elle soit initiée et accompagnée par le Pape et les autorités de l'Église. « Tout restaurer dans le Christ » disait saint Pie X, voilà le remède aux maux que nous vivons. Prions pour que les autorités de l'Église aient le courage de lancer une telle croisade. Sans cela la descente aux enfers de notre monde continuera en s'accélérant.

    Avec l'aide de Dieu tout est possible, sans lui, le pire est à craindre.

    Dieu vous bénisse !

    Abbé Christian Bouchacourt †