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coût de l'immigration

  • Prélèvements record et dépenses record: un duo fatal pour l’économie française !

    Budget 2020: déficit, dépenses, impôts, la France de tous les records

     

    Le budget 2020 doit être présenté le 25 septembre. Tout porte à croire qu’aux hausses de dépenses s’ajouteront des renoncements en matière d’économies. Une combinaison qui, depuis près d’un demi-siècle, a contribué à faire de la France ce qu’elle est aujourd’hui: un enfer fiscal.

     

    Décidément, la France multiplie les médailles dans la catégorie Finances publiques. Après être monté sur la première marche du podium de l’OCDE en matière de pression fiscale, l’hexagone s’arroge également la place numéro un en matière de dépenses et de déficit public. Si la première se comprend au vu de notre système de redistribution, la seconde l’est forcément beaucoup moins.

     

    Quoi qu’il en soit, à une semaine de la présentation devant le Parlement du projet de loi de finances (PLF) 2020, Le Figaro flinguait récemment la communication de l’exécutif autour de ce qui n’est plus un évènement de la rentrée parlementaire. Le quotidien revenait sur les statistiques peu flatteuses du Fonds monétaire international (FMI) concernant la France, publiées au cours de l’été. Un gouvernement qui chercherait à «dorer la pilule encore plus que de coutume», fustigent nos confrères qui enfoncent le clou:

    «Cette ritournelle est un leurre de gros calibre. Que ce soit le déficit, le niveau des impôts ou celui des dépenses publiques, la France affiche en 2019 les chiffres les plus élevés au sein des dix-neuf pays de la zone euro, nous dit le FMI.»

    Il faut dire qu’aux dépenses supplémentaires (principalement en matière d’écologie), s’ajoutent les renoncements en matière de réduction des dépenses publiques.

    Si certains font valoir que l’exécutif souhaite favoriser la paix sociale au détriment de l’effort budgétaire et jouerait ainsi «l’apaisement», avec des reculades successives sur les coupes dans l’indemnisation des arrêts maladie ou encore dans des APL (en somme dans la redistribution), c’est oublier que le gouvernement a surtout revu significativement à la baisse ses objectifs en matière de réduction des dépenses de fonctionnement de l’État lui-même.

    En effet, contre les 120.000 suppressions de postes dans la fonction publique d’ici 2022, promises par Emmanuel Macron durant sa campagne présidentielle, Gérald Darmanin annonçait fin juillet, dans un entretien accordé au groupe de presse Ebra qu’elles ne seraient plus que de l’ordre de 15.000 dans la fonction publique d’État ..., dont «moins de 2.000» en 2020. Des suppressions «pour l’essentiel à Bercy», précisait le ministre de l’Action et des Comptes publics. Une annonce qui s’est vérifiée début septembre lorsque, devant les syndicats, Gérald Darmanin annonçait 5.800 suppressions de poste à Bercy entre 2020 et 2022.

     

    Du côté des dépenses publiques, dans un premier jet dévoilé en juillet –où l’écologie était à l’honneur–, le gouvernement planchait sur une hausse de 4,6 milliards d’euros (0,5% supplémentaires… hors inflation) en 2020 par rapport à la loi finance initiale 2019. Une augmentation chiffrée pour l’heure à 14 milliards d’euros d’ici la fin du quinquennat.

     

    Bref, difficile à première vue d’y voir le «budget de pouvoir d’achat», annoncé fin août par le vice-président LREM de la commission des finances de l’Assemblée nationale, une ritournelle entendue chaque année. En effet, qui dit hausse des dépenses publiques dit nécessairement hausse des recettes fiscales.

    Reprenant les chiffres du FMI, sous le «triptyque» du déficit, des niveaux de dépenses et des recettes publiques, le journaliste du Figaro dresse un constat sans appel: les finances publiques tricolores seraient «les plus dégradées des pays du sud» de l’UE. Indicateur le plus «pertinent» à ses yeux pour juger de l’état des comptes: le solde primaire, car il n’est pas «pollué» par la charge de la dette :

    «Ce concept en apparence abscons est très simple: il consiste à faire abstraction de la charge annuelle de la dette publique. La France enregistre ainsi un “déficit primaire” de 1,7% de son PIB et elle est le seul État dans ce cas avec la Finlande (- 0,3%). Tous les autres, y compris la Grèce et l’Italie, affichent des excédents primaires!», développe le quotidien.

    Côté déficit, la messe est dite, si le gouvernement met en avant d’être parvenu à le ramener sous la barre symbolique des 3% fixé par Bruxelles celui-ci reste encore et toujours déficitaire… comme tous les budgets depuis 1974. Sur ce point, autant dire que la possibilité pour la France de se refinancer auprès des marchés à des taux négatifs ne devrait pas contribuer à inverser la tendance, bien au contraire: les économies dégagées sur le «poids de la dette» représentent autant d’invitations supplémentaires de financer de nouvelles dépenses.

    D’ailleurs, en matière d’emprunt, la France jouit d’un «traitement de faveur», estime le quotidien, celle-ci pouvant «emprunter à des taux voisins de son homologue allemand». Le journaliste rappelle à cet égard que notre endettement public (99,2%) est «équidistant» de la dette italienne et de celle de nos voisins outre-Rhin (respectivement 133,4% et 56,9%).

    Du côté des dépenses publiques, rien à signaler, puisqu’elles continueront d’augmenter –dans l’absolu–, pesant près de 55,6% du PIB en 2019.

     

    Sans grande surprise, malgré cette baisse des dépenses projetées par les instances publiques, la pression fiscale n’a quant à elle pas décru. On note d’ailleurs que les recettes (prélèvements obligatoires) atteignent non seulement un niveau record dans notre pays (52,4% du PIB), mais que la France se place dans le groupe minoritaire des États européens où cette pression n’a pas diminué depuis 2010.

     

    Au-delà de la comparaison avec des pays n’ayant pas le même système de redistribution que le nôtre, notons que les dépenses publiques représentaient 41,9% du PIB tricolore en 1968, comme le rappelait Capital en 2018. Qu’il s’agisse du nombre de personnes à la retraite, du mode de calcul de la revalorisation des pensions ou de l’élargissement du nombre de personnes pouvant bénéficier d’allocations cette progression d’une quinzaine de points de PIB en un demi-siècle serait, selon le site spécialisé dans l’analyse des finances publiques Fipeco, au trois quarts dus aux prestations sociales et pour le reste à l’augmentation constante du nombre de fonctionnaires. Comme le souligne le FMI, ces derniers représentent 20% de la force de travail en France.

    Paradoxalement, si le système de redistribution en France est plus «relativement plus efficace» qu’en Allemagne ou dans les pays du Nord, l’hexagone fait moins bien que ces derniers en matière de lutte contre les inégalités. L’instance internationale souligne notamment d’«importantes différences» intergénérationnelles, les jeunes étant bien plus pauvres que leurs aînés. Des aînés dont la pauvreté relative ne cesse de reculer.

    N’oublions pas, dans ces dépenses toujours plus élevées, la part de la fraude sociale : 7 à 9 milliards d’euros, selon l’ACOSS (Agence centrale des organismes de sécurité sociale) ou 13,5 à 45 milliards d'euros, selon la députée Carole Grandjean (LREM) et la sénatrice Nathalie Goulet (UDI), qui ont récemment présenté un rapport parlementaire sur le sujet. Du côté des recettes, le manque à gagner que représente la fraude fiscale oscillerait entre 25 et 100 milliards d’euros par an selon les sources.

    Ajoutons également le poids économique grandissant de l’immigration en France . Pour ne prendre que la seule immigration irrégulière, l’Aide médicale d’État (AME), qui permet l’accès et la gratuité des soins aux clandestins, a vu son ardoise doubler en dix ans pour aujourd’hui frôler le milliard d’euros de dépenses annuelles.

    Prélèvements record pour dépenses record, un duo fatal à long terme pour l’économie. Mais au-delà de tout débat autour du nombre de fonctionnaires nécessaires au bon fonctionnement des services du pays ou quant à la générosité de notre système social, le problème réside avant tout en France dans le fait que les dépenses publiques progressent bien plus vites que la création de richesses. Une chose est sûre: tant que cette tendance ne sera pas inversée, le poids des charges qui pèsent sur les contribuables ne fera qu’augmenter, ce qui ne contribue pas à la création de richesses…

  • Le coût de l’immigration est un sujet tabou en france et pour cause !

    Le coût de l’immigration est un sujet quelque peu tabou puisque les différents services de l’Etat ne mettent pas à disposition des citoyens tous les éléments pour faire l’addition. Les différentes évaluations globales du coût de l’immigration en France sont donc diamétralement différentes selon le profil idéologique de la personne chargée de réaliser l’étude.

    Ce sujet est pourtant essentiel pour mesurer les implications de la déferlante migratoire en cours, à l’heure même où les contribuables français sont priés chaque jour de faire des efforts financiers supplémentaires.

    Sans nous lancer dans une énième étude globale sur le coût de l’immigration qui, dans tous les cas, explose depuis quelques mois, nous avons donc choisi de vous donner quelques indices qui proviennent d’une source peu suspecte d’être politiquement incorrecte. C’est dans le mensuel économique Capital du 1er mars 2015 que nous avons puisé quelques éléments d’information.

    Les immigrés vivent plus souvent des minima sociaux que les natifs, et Capital écrit à ce sujet : « les étrangers de première génération recourent plus souvent que les natifs aux minima sociaux, notamment les Africains, dans une proportion presque quatre fois plus élevée« .

    Les « fils d’extracommunautaires sont trois fois plus souvent au chômage que les natifs« .

    Les immigrés perçoivent « plus d’allocations familiales que les autres« . Et les chiffres disponibles à ce sujet « ne prennent pas en compte les enfants de migrantes nés sur notre territoire, considérés comme Français« .

    Un « tiers des immigrés vit aujourd’hui dans un logement social. La proportion grimpe même à 46% pour ceux qui viennent du Maghreb et du reste de l’Afrique, soit trois fois plus que pour les natifs (14%)« .

    Les descendants d’immigrés africains « restent massivement logés en HLM (c’est le cas de 45% d’entre eux, contre 22% pour les Asiatiques, et 15% pour les Européens)« .

    Chaque année, l’Etat verse « près de un milliard d’euros de subventions aux établissements situés en Zones d’éducation prioritaire« . « Or, comme le reconnaît l’Observatoire des ZEP (OZP), ces zones correspondent « plus ou moins aux quartiers où il y a peu ou pas de mixité sociale, et beaucoup d’immigrés et d’enfants d’immigrés ». Et puis il faut bien financer le soutien spécifique accordé aux arrivants non francophones (rien qu’en 2010-2011, notre pays en a accueilli plus de 38.000, selon l’Insee)« .

    Les immigrés « alourdissent les dépenses dé sécurité« . « 87% des vols à la tire sont commis par des étrangers. »

    La plupart des immigrés légaux « profitent de la CMU, qui permet une prise en charge à 100% des dépenses de santé » et « grâce à l’Aide médicale d’Etat, les sans-papiers peuvent se faire soigner sans débourser un sou« . Les migrants « vont plus souvent à l’hôpital que les autres« ...

    Et tout cela était écrit avant le torrent migratoire que nous connaissons depuis l’été !

     

    Quand au Sénat, il se prépare à quelques joutes oratoires lors du débat sur le projet de loi sur le droits des étrangers qui débutera à partir du 6 octobre. Les sénateurs LR ont annoncé leur intention de faire de la France l’un des pays « les plus sévères » en terme d’accueil des immigrés... On voudrait le croire !

    Le président de la Commission des lois du Sénat, Philippe Bas (LR) et le rapporteur du projet de loi sur le droit des étrangers en France, François-Noël Buffet (LR) ont relevé un premier constat du ministre de l’Intérieur.  Philippe Bas souligne ainsi :

    « Il n’y a pas d’arrivées importantes de Syriens en France. Ils privilégient des pays où l’accès à l’emploi est meilleur et où sont présents des membres de leur famille ».

    « Nous voulons une loi qui posent diverses dispositions relatives à la maitrise de l’immigration et non aborder cette question sous l’angle du droit des étrangers. »

    « Nous voulons faire partie des pays les plus sévères en matière d’immigration tout en respectant le droit européen. »

    Les sénateurs notent que 43% des titres de séjours sont liés au regroupement familial contre 9% liés à l’immigration économique. Les demandeurs d’asile chiffrés dans le rapport à 60 000 par an, sont 46 000 à être déboutés. Mais à peine 5% de ces derniers quittent réellement le territoire.  Ils deviennent alors étrangers en situation irrégulière ce qui ne les empêche pas de faire une demande de séjour pour raison médicale ce qui leur permet de rester en France, un comble !

    Le sénateur François-Noël Buffet propose de supprimer le droit au séjour pour raisons médicales si, dans le pays d’origine, il existe les moyens de traitement adéquats. Un forfait de 30 euros pour l’aide médicale d’Etat serait aussi rétabli afin de décourager l’immigration irrégulière.(Ce n 'est pas ça qui sera très dissuasif !) .

    François-Noël Buffet déplore également l’assignation à résidence. « Le gouvernement privilégie l’assignation à résidence à la rétention. Seulement le taux d’éloignement effectif n’est simplement que de 19% pour les assignés à résidence contre 57% pour ceux qui sont en rétention ».

    Le rapporteur du projet de loi relève aussi qu’actuellement le renouvellement des titres de séjours est de l’ordre de 99%, « ça veut dire qu’on ne vérifie pas assez les conditions ».

    Tant mieux, diront certains, si les sénateurs LR s’affairent quelque peu pour limiter l’immigration, mais c’est largement insuffisant car c’est la stopper qu’il faut faire. D’autre part, pourquoi ces mêmes sénateurs n’ont-ils pas été plus actifs sur ces sujets lorsque l’UMP était au pouvoir ? ...