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benalla

  • Nos pires ennemis sont ceux qui sont au gouvernement !

    François Hollande nous disait naguère avec un vibrato théâtral dans la voix « Nous sommes en guerre », laissant entendre que l’Occident aurait été la pitoyable cible d’une cinquième colonne terroriste. Quelle plaisanterie !

    Oui nous sommes en guerre, mais certainement pas contre l’ennemi ainsi désigné car les vrais ennemis de la Nation résident et se pavanent au sommet d’un État qui, avec l’affaire Benalla, de son vrai nom Lahcène Benahlia, apparaît au grand jour comme profondément vérolé, autrement dit mafieux !

    Au demeurant la présence dans les antichambres des puissants, d’hommes de mains et de gardiens des secrets d’alcôve n’a rien de nouveau ni d’extraordinaire… si ce n’était l’arrogance des hommes de paille et des fantoches qui prétendent aujourd’hui gouverner un pays aussi chargé d’histoire qu’est la France . L’impunité et l’immunité dont a joui de manière stupéfiante Benalla s’expliqueraient-elles parce qu’il aurait été l’amant de Macron, et qu’il pourrait éventuellement faire chanter le chef de l’Etat, connaître de lourds secrets ?

    Posons en tout cas que les affrontements entre puissances, groupes ou individus sont en premier lieu psychiques. Les cerfs, avant de croiser leurs bois, se lancent dans d’éloquentes démonstrations sonores, leurs naseaux se dilatent, ils soufflent et grattent rageusement le sol. Une gestuelle destinée à impressionner et à dissuader l’adversaire. Le plus incertain cède généralement la place. Il s’agit au préalable de défaire l’ennemi sans avoir à le combattre, ou tout au moins, de le rendre suffisamment indécis pour exploiter ce qui est en soi la prémonition d’une fuite. Ce fut toute la doctrine, il y a vingt-cinq siècles, du stratège Sun Tzu dont l’Art de la guerre n’a jamais cessé d’être d’actualité tant il a su identifier et désigner les arcanes de la confrontation guerrière. Ce pourquoi nous pouvons affirmer en accord avec les concepts que cet ancien a mis en évidence, que tout conflit est d’abord la confrontation d’esprits antagonistes à l’issue de laquelle le plus violemment déterminé, le plus retors, le plus perspicace ou le plus vicieux, est conduit à l’emporter.

     

    Ces lignes ne sont évidemment pas du pur MacDo. Il ne s’agit pas d’aliment précuit, prémâché voire prédigéré. Et il en est de même pour les nourritures du corps et de l’esprit. Or il n’est ici question que de faire passer quelques idées simples relatives aux guerres que nous subissons sans même nous en rendre compte. Parce que face à la complexité de nos environnements, face à la confusion croissante des esprits et des mœurs, face à la montée du chaos mental et social, du désordre international, personne ne peut espérer aujourd’hui comprendre la marche du monde sans un effort minimum pour lire, penser et agir… par lui-même et en communion aves ses pairs. Sans effort, sans arrachement aux ornières de la pensée lyophilisée ou surgelée, il ne saurait en effet y avoir de sursaut possible… et de réaction salvatrice.

    D’abord posons que les guerres en cours et à venir devront donc être nécessairement précédées d’un réarmement  moral sans lequel aucune lutte matérielle n’est envisageable… Parce que les guerres — insistons — se perdent et se gagnent sur le terrain de la volonté, des idées, des représentations, des symboles, de l’imaginaire collectif, des mots et de l’information. Le rapport de forces sur le terrain ne vient qu’ensuite, n’étant souvent que “secondaire”. De ce point de vue la bataille de l’opinion est primordiale. C’est entres autres, pour avoir méconnu une telle évidence, que les États-Unis ont quitté honteusement le Vietnam le 30 avril 1975. Toutefois, depuis ils se sont largement rattrapés et sont devenus, après l’entrée des troupes baasistes au Koweït en août 1990, les maîtres incontestés du mensonge offensif, redoutable arme de guerre et de destruction massive.

     

    De nos jours, des tirs nourris des grosses artilleries médiatiques préparent le terrain pour des offensives aériennes et terrestres uniquement destinées à donner le coup de grâce : Irak 1991, Somalie 1992, Kossovo 1999, Afghanistan 2001, Irak 2003, Yémen 2004, Liban 2006, Géorgie 2008, Libye et Syrie 2011… la liste est loin d’être exhaustive ! L’objectif est de diaboliser l’ennemi afin de l’isoler, en premier lieu diplomatiquement et dans l’opinion. Laquelle doit être neutralisée afin de prévenir le développement d’oppositions à des actions de piraterie internationale sous couvert d’opérations d’ingérence humanitaire en vue d’instaurer ou de restaurer la démocratie. Les féticheurs animistes d’antan ne procédaient pas autrement lorsqu’ils désignaient à l’opprobre communautaire les futures victimes de leurs sacrifices.

    Cependant aussi sidérants les mensonges de la propagande de guerre soient-ils, ils ne résistent désormais (aux yeux des observateurs avertis) que le temps de l’offensive et des éphémères succès induits par une écrasante disproportion de forces dans des guerres dites asymétriques ou hybrides. Néanmoins, une leçon se dégage des récents conflits orientaux (Balkans, Maghreb et Machrek), c’est que des peuples — même écrasés sous les bombes — peuvent encore mettre en échec relatif l’agresseur et ce, avec des moyens dérisoires tels qu’engins explosifs improvisés, fusils d’assaut home made, lance-roquettes anti-char et tous moyens de fortune. Un piètre arsenal dont l’efficacité est décuplée par une détermination sans faille et un certain mépris de la mort… Soit le déploiement d’une sauvage énergie en vue d’attraire l’occupant, de le démoraliser, de le pousser à la faute, in fine, de le dégonder. Soulignons que là encore ce sont les forces de l’esprit qui prennent l’avantage, épuisent la puissance mécanique et matérielle et la poussent vers la sortie : Sud Liban 2006, Irak 2012, Afghanistan 2014…

     

    Simultanément, les mensonges aussi généreusement déversés par la superpuissance que les bombes sur leurs victimes, font, à l’heure de la Toile et de la télématique, de plus en plus rapidement long feu. Il n’a pas fallu longtemps pour que la fraction informée de l’opinion mondiale soit au fait des forgeries supposées accréditer les “Armes de Destruction Massive” de Saddam Hussein.

    Quant au château de cartes édifié autour du 11-Septembre, il n’est pas loin de s’effondrer avec autant de fracas symbolique que les Tours jumelles elles-mêmes. À telle enseigne qu’en 2017, lors des commémorations de la tragédie, le président Trump interdisait aux membres de son cabinet de faire référence aux conspirateurs islamistes qui, selon le récit officiel, auraient perpétré cet acte de guerre[1]. En un mot, le mensonge perd tendanciellement de sa force et du terrain, tout en gardant cependant, pour l’heure, l’avantage en raison du monopole informatif des grands médias. Reste que les législations visant à brider l’information, sous prétexte de combattre les fake news qui infesteraient le cyberespace, montrent que les pouvoirs dominants sont aux abois, en tout cas que leurs positions monopolistiques commencent à être ébranlées.

    Forts de ce constat, celui d’une accélération de l’histoire et du cycle de vie et de mort de l’information, considérant à la fois le rapport de forces existant au sein de nos sociétés réputées démocratiques eu égard aux capacités de répression, policières et judiciaires susceptibles d’être mises en œuvre ou déployées pour contenir voire éliminer toute velléité de révolte politique ou de dissidence intellectuelle, compte tenu d’une résurgence des sentiments identitaires et d’une remontée des forces nationales en Europe… considérant également l’éloignement de pouvoirs décisionnaires de plus en plus délocalisés (à Bruxelles ou à Washington par exemple, en raison d’une indéniable “vassalisation” du Vieux Continent à l’égard du Nouveau Monde) ou encore, au vu du discrédit croissant des équipes dirigeantes constituées par un personnel de plus en plus médiocre (nous le voyons à l’instant même avec la crise qui secoue la présidence empêtrée dans des affaires de sordide barbouzerie), la soumission et la corruption morale étant peu propices à l’émergence de fortes personnalités, nous pouvons en conclure, dans ce contexte de crise universelle et de déséquilibre[2] grandissant du monde, qu’il est grand temps de reprendre l’initiative et de nous engager autant que possible sur la voie de la reconquête politique.

    Une guerre à bas bruit et « qui ne dit pas son nom », guerre non déclarée, permanente, et pas seulement économique, une guerre sur tout les plans, culturel, spirituel, moral, sociétal, une guerre à peine visible depuis deux siècles[3] mais qui va en s’accélérant ces soixante-dix dernières années… car nous sommes entrés dans un décisif goulet d’étranglement historique !

     

    Le mal de notre côté est pourtant connu. Il a pour nom démission, résignation, démobilisation, soumission, apathie. Le dépeuplement, le vieillissement, les berceaux vides, le vagabondage sexuel (et son dévastateur corollaire, l’avortement, utilisé comme un moyen expéditif de contraception), la déferlante migratoire comme arme d’annihilation programmée de notre matrice ethnohistorique (à l’instigation du gang des “altruistes” et des “philanthropes”, ceux qui aiment surtout l’Autre, l’Alien, infiniment plus que nos personnes et nos enfants), l’individualisme, l’égocentrisme, la paresse et la lâcheté, l’abrutissement consenti dans l’alcool, l’opium télévisuel, nous acheminent inexorablement vers un irrémissible abâtardissement… Et certes nous sommes assurément en bonne voie pour devenir des « petits blancs » semi-débiles par acculturation et déspiritualisation ! L’air est connu, mais la chanson ne dépasse pas le seuil de la conscience primaire. La fange est chaude et odorante pour qui s’y vautre sans complexe. Déconnexion ou réflexe d’évitement ? Une forme de défense passive par anesthésie collective, une régression panurgique ?

    La plus grande conquête de l’homme moderne et démocratique aura ainsi été sa Liberté, l’ultime liberté, celle de s’autodétruire! ... De se faire la guerre à lui-même. Belle conquête en vérité, celle du droit à transformer en ruines l’édifice humain et civilisationnel édifié au prix de tant de sacrifices au cours de trois millénaires d’âpres luttes et de rudes labeurs. S’y ajoute la guerre ouverte que nous devrions livrer contre les envahisseurs pacifiques que font entrer à flot continu de « généreuses politiques d’accueil », à la manière du chancelier Merkel (dix millions de migrants entre 2011 et 2017 ? Chiffre maudit, chiffre interdit[4] alors que les médias menteurs se focalisent sur le seul million de 2015). En guerre subséquente contre l’assimilation à rebours par des cultures et des religions aliénantes, l’islam certes mais pas uniquement parce qu’il ne faut pas oublier l’américanisation de nos mœurs désormais imprégnées de judéo-protestantisme sous les deux espèces terroristes que sont le néo-puritanisme juridique et le politiquement correct. L’ensemble sur fond de permissivité morale avilissante ! Pour les néoconservateurs, libertariens et télévangélistes, rien ne souille, toute abjection étant automatiquement absoute comme l’expression d’une liberté, d’un droit ou au pire — résidu de l’ancien monde — en tant qu’erreur amendable après repentance et corrigible. L’homme étant “bon” par définition, aux purs tout est pur. Et puisque nous sommes tous égaux, tous les hommes se valent, sont interchangeables dans la spirale infernale du progrès.

    Et certes, aujourd’hui, des peuples plus avides, plus affamés, plus jeunes, n’ayant rien à perdre (hormis leur vie, mais ils n’y pensent guère), qui, en outre, n’ont pas encore oublié les liens qui les unissent à leur foi (fût-elle primitive), à leurs coutumes (aussi élémentaires soient-elles), à leurs villages et à leur famille étendue, viennent combler les brèches, occupent les places laissées vacantes, les emplois du bas de l’échelle, les zones franches, les friches industrielles, les terrains vagues et les berges des voies périphériques. Peu à peu s’implantent sur les marges de la nation de nouveaux ayants-droit et allocataires universaux, race étrangère à la terre et à l’esprit du sol qui les importent. Et sans autres devoirs que de jouir des droits qui leurs sont offerts d’entrée de jeu, sitôt débarqués et sans contrepartie avec la recharge de leurs téléphones portables dernier cri ! Droits dont certains d’entre eux savent user et abuser à l’envi. A contrario, la charité devenue caritative n’a de cesse de nous (l’indigénat de souche) assener les devoirs d’une morale chrétienne pourtant honnie et vomie dès lors qu’elle nous rappelle les devoirs que nous avons à l’égard de nous-mêmes et des nôtres.

     

    Aussi les faux ouvriers de la Onzième heure prospèrent-ils au milieu des décombres de ce qui fut la terre féconde de nos aïeux… Terre dont nous sommes silencieusement mais sûrement dépossédés.

    La Chine populaire, après le Japon post-impérial, achètent nos terres et nos vignobles tandis que nombre de nos paysans surendettés se suicident ! Le remplacement de populations constitue à cet égard un procédé inédit d’expropriation par consentement passif, cela en complément de l’extinction physique des primo-occupants en perte d’âme, renonçants et abouliques. Mais n’est-il pas vrai que soixante pour cent des vertébrés se trouvent aujourd’hui menacés d’extinction, parce qu’une espèce invasive les a directement détruits (le super parasite proliférant homo sapiens sapiens), ou repoussés hors de leur espace vital ? Comprenons et voyons que cette guerre interspécifique, ce gigantesque conflit écologique dépasse de loin les dérèglements climatiques à l’origine plus ou moins anthropique (le bilan carbone serait bien moindre si l’on — le gros argent — ne dévastait pas les forêts, n’est-ce pas ?).

    Cela d’autant que des solidarités actives persistent entre des migrants avides d’allocations et de prises en charge, dans un exil partagé où les liens d’origine et de race, les liens confessionnels cimentent des communautés qui se développent à grand pas comme autant de corps étrangers, pour ne pas dire d’abcès tumoraux. Derniers arrivants qui servent de tête de pont aux invasions futures, alors que ces mêmes solidarités organiques n’existent quasiment plus entre nous, au sein de nos peuples où l’entraide devient de plus en plus l’exception, où les liens du sang ont été oubliés et même sont à présent ignorés et moqués.

    Après tous ces siècles passés, le temps est-il venu de mourir et de se fondre dans le grand magma indifférencié, dans la ruche fébrile des fourmilières humaines que nous promettent pour demain les prophètes macroniens du Meilleur des Nouveaux mondes ? Nous et nos voisins sur ce promontoire de terres occidentales, nos proches et nos semblables par l’histoire, la vision du monde, les goûts et le modes alimentaires, les coutumes, la morale et la langue, nous nous trouvons embarqués dans une même galère… Nef folle qui a cale ouverte et a bel et bien commencé de sombrer à l’instar des bateaux du massacreur Carrier dans les tourbillons de la Loire… Car nous autres Européens appartenons à une même civilisation, quels que soient nos cousinages issus de germain, à un même creuset primordial qui vint, vagues après vagues, s’enraciner sur ce promontoire du bout du monde face à la mer océane.

     

     

     

    [1]. Au soir du 11 septembre 2001, Donald Trump, alors promoteur immobilier, avait relevé l’impossibilité physique que deux avions de ligne à la carlingue d’aluminium aient pu faire s’écrouler les tours jumelles, ainsi que la tour n¡7 qui, elle, n’avait pas été percutée. Un constat de bon sens confirmé par un grand nombre d’ingénieurs à travers le monde.

    [2]. Gustave Le Bon (1841/1931), Le déséquilibre du monde, 1923 et L’évolution actuelle du monde, illusions et réalités, 1927.

    [3]. Jean-Michel Vernochet, La guerre civile froideÊÑ la théogonie républicaine de Robespierre à Macron. Le retour aux sources, 2017.

    [4]. Officiellement près de trois millions. Le journal Le Monde [6janv15] avoue le chiffre de 15 millions de Êgastarbeiter (travailleurs invités) . En 2010, les statistiques officielles établissaient à 19,3% les personnes issues de l’immigration dans le pays: 8,6 millions étaient de nationalité allemande et 7,15 millions de nationalité étrangère. Parmi ces immigrés, 10,6 millions étaient nés à l’étranger et 5,15 millions en Allemagne. On sait que ces données sont éminemment et évidemment mensongères.