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alstom

  • Comment Hollande et son gouvernement ont bradé notre fleuron ALSTOM aux américains .

    Créé en 1928, Alstom s' est implanté dans 100 pays avec 93 000 employés, 20 mil­liards d' euros de chiffre d' affaires dont 15 milliards dans le secteur énergie à lui seul, 732 millions d'euros de bénéfices. Si l'on ajoute les sous-traitants, ce sont plus de 200 000 emplois qui sont concemés. Pour autant, il ne représente qu'un sixième de General Electric et un quart du géant allemand Siemens. Sous prétexte de faire face aux prétendus défis de la mondialisation, nous avons assisté au démembrement d'un fleu­ron industriel français, pour le plus grand béné­fice des actionnaires.

     

    Vendredi 19 décembre, dans un complet si­lence médiatique, les actionnaires d' Alstom ont approuvé à la quasi-unanimité le passage sous pavillon américain du pôle énergie du fleuron industriel. 70 % des activités d' Alstom sont donc vendues au conglomérat General Electric. Que cela signifie-t-il concrètement?

    UNE ENTREPRISE D'INTÉRÊT NATIONAL

    Le protocole d' accord approuvé par Emmanuel Macron en novembre et voté par l'assemblée générale d' Alstom, le 19 décembre, est propre­ment hallucinant tant il fait la part belle à Général Electric et ne correspond pas à ce qui avait été négocié et présenté au printemps dernier.

    Loin des discours autosatisfaits et des commu­niqués de presse rassurants, il s'agit en réalité du bradage de l'un des derniers et des plus beaux fleurons de l'industrie française à un groupe étranger, en l'occurrence états-unien.

     

    Pour comprendre les enjeux, il faut rappeler quelques faits. Alstom était jusqu'à 2014 le nu­méro un mondial dans les centrales électriques clés en main, les turbines et alternateurs hydroé­lectriques, le service pour les sociétés d'électrici­té, les systèmes antipollution pour les centrales électriques, notamment à charbon ; les trains à très grande vitesse (TGV), pendulaires, trains de banlieue et régionaux ; les systèmes de véhi­cules légers sur rail et les tramways comprenant notamment la gamme Citadis ; les services, la signalisation et les systèmes ferroviaires (com­mandes de passages à niveaux, etc.). Avec son département « Wind Power», le groupe est aussi présent depuis 30 ans sur le marché de l'énergie éolienne et avec sa filiale Alstom-Marine dans l'éolien marin.

     

    Le marché du groupe, essentiellement dirigé à I'export, est en pleine croissance, notamment grâce à la montée en puissance des pays émer­gents.

    Alstom est ainsi actionnaire à hauteur de 25 % de Transmashholding, le prernier fabri­cant de matériel ferroviaire russe, fournisseur exclusif de RZD (Chemins de fer russes). Cette compagnie publique est la première entreprise mondiale de transport ferroviaire : 85 200 km de voies, 1,3 million d'employés, 1,3 milliard de voyageurs et 1,3 milliard de tonnes de fret par an. Le Groupe Alstom détient 25 % du capital dans une co-entreprise des chemins de fer du Ka­zakhstan (KTZ) 9e pays du monde par la surface, où tout est à faire.

    En conséquence, par la nature de ses produits et ses services, le Groupe Alstom ne se situait pas sur le marché de la libre concurrence. Son activi­té faisait de ce groupe une entreprise à caractère stratégique. Elément du patrimoine industriel na­tional, les activités d'un tel groupe relèvent par nature du contrôle en dernier ressort de l'État. Ils'agit de préserver des emplois qui, par la tech­nologie et le savoir-faire qu'ils constituent, sont indispensables à la puissance industrielle natio­nale, car chacun sait ce qu'il advient d'une entre­prise lorsqu'elle passe dans le giron mondialiste.

    Le marché mondial de la production d'élec­tricité, des turbines, est dominé par quatre entre­prises: Siemens, Mitsubishi, General Electric et Alstom. Le groupe français détient 20 % du parc mondial des turbines à vapeur. Il est numéro un pour les centrales à charbon et hydrauliques. Als­tom Grid, spécialisé dans le transport de l'élec­tricité, est également un des leaders mondiaux. Mais c'est dans le nucléaire qu' Alstom était devenu un acteur incontournable. Avec 178 tur­bines installées, il couvre 30 % du parc nucléaire mondial. Ses nouvelles turbines, Arabelle, sont considérées comme les plus fiables du monde et assurent 60 ans de cycle de vie aux centrales nucléaires. Arabelle équipe les futurs EPR. Mais Alstom a également des contrats avec Rosatom en Russie et avec la Chine pour la livraison de quatre turbines de I 000 MW. Alstom, faut-il le rappeler, assure la maintenance de l'îlot nu­cléaire des 58 centrales françaises.

     

    Au début des négociations, General Electric n'était intéressé que par les turbines à vapeur et notamment à gaz. Dans l'accord du mois d'avril 2014, cette activité était vendue à 100 %, mais trois filiales 50-50 étaient créées. L'une pour les énergies renouvelables, dont l'hydraulique et l'éolien en mer. La deuxième pour les réseaux, Alstom Grid, et la troisième, pour les activités nucléaires. A l'époque, les autorités françaises, par la voix d' Arnaud Montebourg, avaient ga­ranti que ce secteur nucléaire resterait sous contrôle français.

    Patrick Kron avait réaffirmé en juin 2014 que des co-entreprises à 50/50 seraient créées dans les activités les plus sensibles, notamment les turbines à gaz et le nucléaire.

     Or, le document finalement ratifié stipule que General Electric sera majoritaire dans toutes les co-entreprises prochainement créées.

     Non seulement le 50-50 est devenu 50 plus une voix pour General Elec­tric, mais le groupe américain détiendra 80 % pour la partie nucléaire. C'est dire que la pro­duction et la maintenance des turbines Arabelle pour les centrales nucléaires seront contrôlées par General Electric qui, par ailleurs, n' apportera pas les sommes renseignées à la presse en juin dernier: le géant américain était censé apporter 12,35 milliards pour l'opération, mais ne versera que 7,35 milliards.

     Aucun discours ne parviendra à masquer cette réalité que, désormais, ce sera le groupe améri­cain qui décidera à qui et comment vendre ces turbines. C'est lui aussi qui aura le dernier mot sur la maintenance de nos centrales sur le sol français.

     La golden share (terme apparu dans les années 1980 en Angleterre, il désigne une « ac­tion spécifique » ou « de référence » qui per­met à celui qui la détient de conserver un droit de veto sur l'ensemble du capital d'une société publique privatisée) que le gouvernement fran­çais aurait en matière de sécurité nucléaire n'est qu'un leurre. Et pour cause: depuis 1'« arrêt to­tal » de 2002, la Cour de justice des communau­tés européennes a considéré qu 'un État ne saurait conserver un droit de regard "injustifié"dans une entreprise privatisée ! Nous avons donc délibé­rément confié à un groupe étranger, américain en l'occurrence, l'avenir de l'ensemble de notre filière nucléaire ...

     Pourquoi General Electric qui, il y a un an, n'était intéressé que par les turbines à vapeur s'est-il emparé du secteur nucléaire? Tout sim­plement, parce que l'énergie est au cœur de la stratégie américaine et que le nucléaire est une des composantes de l'énergie. Le marché re­démarre. Or General Electric était absent des pays émergents, de même qu'en Grande-Bre­tagne et aux Etats-Unis. Avec l'acquisition, pour quelque milliards de dollars, d' Arabelle, le fleu­ron des turbines nucléaires, General Electric ac­quiert une position de force.

    Sur le marché chinois, l'un des plus pro­metteurs, Westinghouse associé à Hitachi, est en compétition face à EDF, A.reva et Alstom. Arabelle était un atout pour la filière française. Que se passera-t-il demain si General Electric négocie un accord avec Westinghouse pour lui fournir Arabelle? C'est donc à terme toute la fi­lière nucléaire française qui va être déstabi­lisée à l'exportation.

    L'INDÉPENDANCE DE LA FRANCE UNE NOUVELLE FOIS DÉGRADÉE

    Cette situation provoque inévitablement de graves conséquences diplomatiques et géopoli­tiques. Si les Etats-Unis sont censés être les alliés de la France, il arrive que des alliés soient en désaccord ou n'aient pas la même approche des problèmes, notamment dans la diplomatie et les relations entre États, tout Etat normalement constitué ayant des intérêts avant d'avoir des amis. Nul ne peut assurerqu'en cas de fortes tensions entre les deux Etats, comme ce fut le cas. sous  De Gaulle, la maintenance de nos centrales nucléaires, la fourniture des pièces détachées seront assurées avec célérité par la filiale de General Electric. Plus encore, en cas d'évolution politique divergente, la France se trouvera privée de toute possibilité de réappro­visionnement...

     Mais, si cela ne suffisait pas, le présent ac­cord donne à General Electric le monopole de la fourniture de turbines de l'ensemble de notre flotte de guerre! Ainsi, dès à présent, le groupe américain fournit près de la moitié des turbines à vapeur de la marine nationale, à travers sa filiale Therrnodyn du Creusot. Alstom produit le reste, notamment les turbines du Charles De Gaulle et de nos quatre sous-marins lanceurs d'engins. Par suite, General Electric va disposer du monopole des livraisons pour la marine française et donc donner à Washington un droit de regard sur notre flotte à propulsion nucléaire. Cela revient à livrer les derniers éléments de souveraineté nationale de la France aux États-Unis !

     Enfin, il est un autre secteur apparemment ou­blié. Il s'agit d'une petite filiale d' Alstom, Als­tom Satellite Tracking Systems, spécialisée dans les systèmes de repérage par satellite. Ces sys­tèmes, installés dans plus de 70 pays, équipent, bien évidemment, nos armées, et des entreprises du secteur de la défense et de l'espace. C'est un domaine éminemment stratégique, car il concerne tous les échanges de données par sa­tellite. General Electric récupère cette pépite. Quand on sait les liens qui existent entre la NSA, les grands groupes américains pour écouter, lire, accéder aux données des ennemis, mais aussi des concurrents , fussent-ils alliés, on voit l' erreur stratégique à long terme que le gouvernement vient de commettre. Le ministère de la Défense a-t-il donné son avis?

     Nous sommes mis en présence d'un dépeçage.

    Patrick Kron, actuel PDG, s'est félicité que les accords avec les Américains permettent à Als­tom de vendre, d'ici à trois ou quatre ans, ses participations dans les trois sociétés communes, dans de bonnes conditions... pour les action­naires!

     Ce qui restera d' Alstom, la partie ferro­viaire qui aura bien du mal à survivre, reversera de 3 à 4 milliards d'euros aux actionnaires dont Bouygues qui détient 29 % et qui souhaitait sor­tir. En fait on fait porter à Bouygues un chapeau trop grand pour lui. Ce n'est pas la raison prin­cipale de cette cession ni le fait que la branche énergie d' Alstom ne soit pas rentable (seules les turbines à gaz depuis le rachat catastrophique de l'activité d' ABB en 2000 posent problème).

    LA RESPONSABILITÉ D'UNE PSEUDO-ÉLITE FAILLIE

    Pourquoi en est-on arrivé là ? Pourquoi le gou­vernement français a-t-il laissé commettre un tel acte de trahison? Il semble qu'il faille en recher­cher la cause dans le chantage que constitue la pression judiciaire exercée par la justice améri­caine qui s'est saisie en juillet 2013 d'une affaire de corruption, au bien-fondé incertain,en Indoné­sie pour un contrat apparemment peu important (110 millions de dollars).

    Tout se passe comme si cette pression psychique, voire physique, sur les dirigeants d' Alstom, la crainte d'être poursuivi, voire emprisonné (comme ce fut le cas pour un des responsable d'une filiale du groupe aux Etats-Unis), la menace d'amendes astronomiques les avaient poussés à brader l'activité énergie. Comme par hasard, il y avait un ache­teur tout trouvé : General Electric.

    Ce ne sera jamais que la cinquième entre­prise soumise à la vindicte de la justice américaine que ce groupe rachète... Au passage il faut savoir que son PDG, Jef­frey Immelt, est le président du Conseil pour l'emploi et la compétitivité mis en place à la Maison-Blanche par Obama. Ce qui n'empêche pas General Electric d' être le champion de « l'optimisation fiscale » avec une vingtaine de filiales établies dans les paradis fiscaux. En 5 ans, le groupe a déclaré 339 milliards de dollars de profits et n'a pas payé le moindre impôt aux Etats-Unis. General Electric défend ses propres intérêts, les­quels concourent actuellement à servir ceux des Etats-Unis. Ces intérêts ne sont pas - sinon jamais - nécessairement les nôtres !

    On ne peut que s' étonner de l' apathie du person­nel dirigeant français. Chez Areva, Luc Oursel, aujourd'hui décédé, avait quitté de fait son poste à la fin de l'été. Chez EDF, François Hollande et Emmanuel Macron ont décidé seuls, contre l'avis de Manuel Valls et de Ségolène Royal, de ne pas renouveler Henri Proglio et de le remplacer par Jean-Bernard Lévy, ancien patron de Thalès. Cette vacance du pouvoir, à un mo­ment crucial, a incontestablement favorisé l' évo­lution des accords au profit de General Electric. Une politique inconséquente, un jeu de chaises musicales, puisque Henri Proglio va se retrouver président du Conseil de surveillance ... de Tha­lès. Le personnel politique ne connaît pratiquement rien de l'activité économique tandis que les jeunes technocrates chargés de l'industrie ont reçu une formation de banquier d'affaires, métier qu'ils ont souvent peu exercé et qui ne peut en faire des patrons d'industrie comme Schneider, Renault ou Michelin qui étaient d'abord des inventeurs et des ingénieurs. Quant à la centaine d'inspecteurs des finances qui constituent le noyau de fait de l' appareil d 'Etat, elle n' a plus la fibre industrielle des générations antérieures et n'en sont plus que l'ombre.

     

    En outre, l'affaire Alstom est à rapprocher d'autres offensives que les États-Unis ont dé­clenchées contre la France, profitant d'un pou­voir politique affaibli : remise en cause par Washington de la vente de navires Mistral à la Russie, injonction à laquelle Hollande a immé­diatement obéi, et le véritable racket dont a été victime BNP Paribas sans que le gouvernement français ne bronche!

     

    Ajoutons que I'U E. a pour sa part joué un rôle indirect dans la mesure où, lorsque Pierre Bilger, patron d'Alstom en 1999, a racheté une partie des activités de turbines de la société helvéti­co-suédoise ABB - un rachat funeste, le groupe français ayant payé fort cher des turbines qui vont se révéler défectueuses - la Commission européenne a exigé qu' Alstom cède une partie de ses actifs dans ce secteur. Et ce, pour éviter une position dominante sur le marché européen. C' est ainsi que General Electric a racheté I 'usine de Belfort.

    Cette affaire Alstom n'est que le maillon le plus récent d'une longue suite d'abandons in­dustriels. De Péchiney àArcelor, en passant par Bull, Alcatel, la Générale de Radiologie, la liste est longue de nos fleurons industriels qui ont été purement et simplement liquidés par l'absence de vision stratégique de la classe politique et de la haute administration, par la cupidité et l'incompétence de certains dirigeants d'entre­prise qui ont fait passer leurs intérêts person­nels avant ceux de la collectivité. On ne pourra qu' être choqué de savoir que le sieur Kron aura touché une prime de 4 millions d'euros pour avoir dépecé Alstom avant de quitter son poste!

     

    La France continue de se désindustrialiser mais plus protondément encore, perd tout un savoir-faire, fruit d'une longue tradition in­dustrielle, de l'accumulation de trésors d'habi­letés manuelles et d'esprit d'invention et de forts investissements souvents payés par le contribuable.!

     

    . Mais la politique inepte de I 'Etat républicain, les tracasseries administratives et fiscales sont autant de coups portés à la vitalité de la France. Les temps sont comptés pour éviter que la France ne soit plus définitivement que l'ombre d'elle-même. Ce dont la France a besoin en urgence, c'est de se débarrasser d'une classe de technocrates et de politiciens d'une rare médiocrité et qui n'est assurément pas à la hauteur de la tâche qui lui incombe et qui conduit la France au naufrage.

    LA RÉPONSE NATIONALISTE

    Un nécessaire protectionnisme en est le corollaire. Mais, plutôt que d'éparpiller sur les cinq continents les activités économiques des peuples, il est nécessaire de permettre aux peuples de produire le maximum de leurs be­soins par eux-mêmes.

     C'est d'ailleurs le seul moyen d'éviter le déracinement de millions de personnes, victimes de la course à la maximisa­tion des profits privés, de mettre fin aux socié­tés multiculturelles criminogènes par nature, en permettant aux gens de rester vivre chez eux.

    Soyons pragmatiques: la mondialisation, telle qu'elle a évoluée, prive les Etat de larges pans de leur indépendance économique. Nonobstant cette réalité, il est toujours possible de se doter des moyens d'une politique de puissance indus­trielle et économique pour peu que l'on ait la volonté de le faire. Observons ce que la « pe­tite» Hongrie a pu obtenir face à l'UE. par la seule volonté de VIktor Orban d'agir national.

    Que pourrait obtenir la France si elle disposait de dirigeants dignes de ce nom?

    Et ce n'est pas le Front National actuel dont tous les éléments valeureux ont été priés de sortir par Marine le Pen qui va nous sortir d'affaire !

    Il est aussi évident que les partenariats entre groupes industriels européens ont leur perti­nence dans un espace économique rendu aux di­mensions planétaires et doivent être développés au coup par coup sur le principe suivant: l'Etat dont les entreprises sont les plus performantes dans un secteur donné doivent en être maîtres d'œuvre, ce qui n'a pas été le cas dans la consti­tution du groupe EADS... Si l'entente entre les Etats d'Europe est plus que jamais nécessaire, et cela de Dublin à Vladivostok - ce que Vladimir Poutine, qui a multiplié les propositions en ce sens à une U E. restée totalement sourde, a par­faitement compris - les rapports de forces entre Etats ne seront pas pour autant supprimés et il importe que chaque Etat veille sur ses intérêts propres dans le cadre de ce partenariat, la nature ayant horreur du vide et, par suite, le faible se faisant dominer par plus fort que lui.

    Il nous appartient, en tant que nationalistes, de promouvoir un modèle d'économie orientée au bien commun des peuples et une mondialisation ordonnée par blocs continentaux, chacun étant uni intérieurement par une communauté de ci­vilisation, ces blocs commerçant entre eux par un système d'écluses douanières permettant de compenser leurs différences de développement.

    Mais, avant d' en arriver là, sachons que, même entravée au départ par les chaînes que sa calami­teuse classe politique et technocratique actuelle ne cesse de dérouler, il est possible de redonner à la France les moyens de sa puissance. Il lui suffit d'être dirigée par des hommes d'Etat soucieux du seul intérêt national comme notre glorieuse histoire nous en fournit tant d'exemples à com­mencer par nos grands rois.

     

    Que dire des possi­bilités offertes à des hommes d'Etat nationalistes lorsque le système actuel, sclérosé, à bout de souffle s'effondrera et complètement ruiné!