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algérie

  • Algérie, après le chaos , bientôt la déferlante migratoire !

     

    LA MOMIE s’obstine contre toute raison et tout bon sens. Alors que son actuel mandat présidentiel, le quatrième consécutif, expire légalement le 28 avril, le chef d’Etat algérien, Abdelaziz Bouteflika, âgé de 82 ans et souffrant depuis 2013 des conséquences d’une AVC qui l’empêchent manifestement de diriger le pays avec toutes ses facultés, entend prolonger pour une durée indéterminée l’exercice de ses fonctions. Dans un message adressé le 18 mars aux médias d’Etat algériens, à l’occasion de la « fête de la Victoire » (19 mars 1962) sur la France (en fait le largage de l’Algérie française au FLN par le traître De Gaulle), Abdelaziz Bouteflika a confirmé son intention de se maintenir au pouvoir, jusqu’à un nouveau scrutin organisé à l’issue d’un processus de révision constitutionnelle. « Que l’Algérie vive, dans un avenir proche, une transition harmonieuse et assiste à la remise de ses rênes à une nouvelle génération […] tel est l’objectif suprême que je me suis engagé à concrétiser avant la fin de mon mandat présidentiel, à vos côtés et à votre service », déclare le chef de l’Etat qui ment puisque son mandat s’achève dans quarante jours. La « Conférence nationale » chargée de changer le « régime de gouvernance » de l’Algérie et de « renouveler ses systèmes politique, économique et social » débouchera, selon Bouteflika, sur une révision constitutionnelle « globale et profonde » qui sera soumise à référendum. A l’issue de cette consultation référendaire s’enclenchera, toujours selon le chef de l’Etat, « un nouveau processus électoral qui verra l’élection d’un nouveau président ». 

    Autrement dit, si Dieu lui prête vie et s’il n’est pas contraint à la démission par la pression de la rue ou par la rébellion de son entourage, Bouteflika n’est pas près de renoncer à présider le pays. La situation est évidemment ubuesque quand on sait que le chef de l’Etat ne s’est pas montré en public depuis des années, que l’on ne compte plus ses hospitalisations prolongées dans des pays dont les systèmes de soin sont bien plus performants que dans l’Algérie indépendante, comme par exemple la France, pourtant régulièrement agonie d’injures, ou la Suisse, et qu’il est maintenu en état d’assistance respiratoire par un entourage qui peut ainsi agir comme il l’entend, multiplier les manigances et se réserver moult privilèges. Les Algériens semblent avoir enfin compris, pour beaucoup d’entre eux, notamment les plus jeunes, que le pouvoir FLN se moquait d’eux et les avait conduits à la misère et à la ruine. Car malgré les revenus que lui procure le pétrole, le pays est dans une situation économique et sociale extrêmement dégradée et il devient impossible de masquer la réalité. Longtemps les dirigeants successifs du pays, accusant la France de tous les maux, ont joué à fond la carte toujours efficace du bouc émissaire mais cela fonctionne moins désormais, l’Algérie étant indépendante depuis plus d’un demi-siècle.

     

    On peut craindre le pire dans les mois et les années qui viennent pour l’Algérie, et conséquemment pour la France, l’instabilité politique et les difficultés économiques pouvant favoriser une déferlante migratoire d’éléments jeunes dans notre pays ( et d' autant que le gouvernement actuel ne fera rien pour interdire cet envahissement !).

    Les manifestations impressionnantes qui se succèdent depuis un mois dans les grandes villes d’Algérie et qui constituent une véritable marée humaine sont pour l’heure pacifiques, mais il suffirait qu’elles dérapent pour que la situation devienne explosive, insurrectionnelle et que la répression fasse de nombreuses victimes. On le voit chaque jour davantage, avoir livré en 1962, il y a cinquante-sept ans, l’Algérie au FLN, a été non seulement une grave erreur mais un véritable crime. Contre les Pieds-Noirs et les harkis massacrés et chassés de leur terre. Contre un empire colonial que l’on assassinait sans aucune contrepartie, sans rien gagner en échange.

    D’aucuns prétendent encore que le gaullisme c’était le règne de la grandeur et du prestige de la France. Rien n’est plus faux. C’était en réalité le règne du vide, du néant, de l’orgueil démesuré d’un homme et de la fausse grandeur d’un régime fondé sur l’imposture. Le gaullisme est consubstantiel au mensonge, et ce mensonge a progressivement irrigué et avili tout le corps social. Ce n’est pas rien en effet d’obliger une armée à être parjure, à renoncer sur ordre à la parole donnée. Ce n’est pas rien de promettre le maintien de l’Algérie française en revenant au pouvoir en 1958 à l’issue de ce que l’on a appelé dans un oxymore un coup d’Etat légal et de faire exactement le contraire une fois aux affaires. Les défenseurs du général de brigade à titre temporaire disent que De Gaulle ne voulait pas d’un Colombey-les-deux-mosquées et que c’est la raison pour laquelle il a bradé l’Algérie, et avec elle le pétrole et le gaz du Sahara qui nous auraient pourtant donné une totale indépendance énergétique.

    Or la vérité oblige à dire que la France n’a plus l’Algérie, mais qu’elle a les mosquées et les mahométans en surnombre ! Nous avons perdu un territoire vaste et magnifique, précieux stratégiquement, attachant sentimentalement, utile politiquement et en échange nous avons subi, depuis le largage de cette terre, une immigration de peuplement, continue et massive, venue essentiellement du Maghreb. Nous avons donc perdu sur tous les tableaux. Et nous avons perdu parce que nous avons donné des signes de faiblesse et de lâcheté qui nous ont valu le mépris des peuples que nous avions colonisés. 

     

    On ne le dira jamais assez, la vie est un combat permanent. Qui refuse ce combat est déjà mort, même s’il l’ignore. Et qui n’avance pas recule. Tout dans la vie ici-bas est une lutte, contre les autres, contre soi-même, contre le monde.

    L’histoire l’enseigne : si on ne colonise pas, on est soi-même colonisé. Et c’est exactement ce qui se produit depuis un demi-siècle : la France n’avançant plus, reculant, cédant des territoires, développant l’ethnomasochisme, le culte de la repentance, subit logiquement une colonisation à rebours.

    Il faut être bien naïf pour croire qu’en s’enfermant sur l’Hexagone, sans dynamisme, sans vitalité, sans esprit de conquête et d’aventure, on nous laissera tranquille. Toute l’histoire des hommes professe le contraire. Ce sont les plus audacieux, les plus conquérants, les plus déterminés qui progressent et qui imposent leur domination, leur vision du monde, leur vocabulaire, leurs mœurs, leurs croyances, leurs certitudes. Sans doute la situation en Algérie nécessitait-elle à la fin des années cinquante de profondes réformes juridiques et politiques (diviser ce pays en trois départements français participait d’une vision jacobine éloignée des réalités, l’Algérie n’est pas la Corrèze !), peut-être même eût-il fallu accepter à terme, faute de mieux, le principe d’une partition, mais son largage total, et qui plus est dans des conditions humainement épouvantables, reste un crime impardonnable. Si la France avait gardé un lien juridique et politique étroit avec l’Algérie, avait continué, d’une manière ou d’une autre, à administrer ce pays et à développer ses ressources, les Algériens n’auraient eu aucune raison de venir en masse en France métropolitaine. C’est en effet le chômage, la misère et l’espoir d’une vie meilleure qui poussent tant d’Algériens à émigrer en France. 

     

    Contrairement à ce qui se dit aujourd’hui, la colonisation fut une œuvre essentiellement positive.

    Elle eut bien sûr ses défauts mais sans commune mesure avec une décolonisation qui a gravement nui tant aux anciens colonisés qu’aux ex-colonisateurs.

    La faute gravissime de la IIIe République fut en revanche, par haine anti-catholique, de ne pas avoir aidé à l’évangélisation des Algériens et au contraire d’avoir favorisé par tous les moyens l’Islam.

    Le père de Foucault, dans une lettre du 16 juillet 1916 à René Bazin, avait prévenu : « Ma pensée est que si, petit à petit, doucement, les musulmans de notre empire colonial du nord de l’Afrique ne se convertissent pas, il se produira un mouvement nationaliste analogue à celui de la Turquie [...]. Si nous n’avons pas su faire des Français de ces peuples, ils nous chasseront. Le seul moyen qu’ils deviennent Français est qu’ils deviennent chrétiens. Il ne s’agit pas de les convertir en un jour ni par force mais tendrement, discrètement, par persuasion, bon exemple, bonne éducation, instruction, grâce à une prise de contact étroite et affectueuse, œuvre surtout de laïcs français qui peuvent être bien plus nombreux que les prêtres et prendre un contact plus intime.

    Des musulmans peuvent-ils être vraiment français ? Exceptionnellement, oui. D’une manière générale, non. » Quelle folie de n’avoir pas écouté les conseils avisés de ce saint prêtre et de ce grand Français !

     

     

  • 140 ans avant Daech. Même religion, même méthodes: le massacre de Stara Zagora .

     

     

    Ces massacres se place dans le contexte de la rébellion bulgare contre l’oppresseur turc  en mai 1876, suite à la levée d’un impôt discriminatoire contre les chrétiens et à la révolte de l’Herzégovine. Alors que les chrétiens laissèrent en paix les musulmans, l’Empire Ottoman se livra par contre à ses génocides antichrétiens coutumiers, commis par les sinistres bachi-bouzouks.

    Ce fut le théâtre du massacre de Batak, qui souleva d’indignation l’Europe, faisant perdre à la Turquie l’alliance britannique. En voici le récit du journaliste américain McGahan :

    «  Un morceau de plafond, un mur incomplet s’élevant, tout le reste en ruines… Nous avons encore regardé le tas de crânes et de squelettes face à nous pour nous apercevoir qu’ils étaient tous petits et que la facture des vêtements embarrassés dans ces os gisant là était faite pour les femmes. Ce n’était, par conséquent, que des femmes et des fillettes. De ma selle, je distinguais environ cent squelettes, sans compter ceux cachés sous les premiers dans un horrible tas. D’autres squelettes étaient dispersés un peu partout à travers les champs. La plupart des crânes étaient séparés du reste des os, les squelettes étaient presque tous sans tête. Ces femmes avaient toutes été décapitées… et la procédure avait été, semble-t-il, la suivante : ils auraient saisi une femme, l’auraient soigneusement dépouillée de sa chemise, auraient déposé au sol les vêtements les plus onéreux, ainsi que les bijoux qu’elle aurait pu porter. Puis tous ceux qui en avaient envie les avaient violées, et le dernier passé la tuait ou pas, selon son humeur… Nous avons jeté un œil dans l’église incendiée mais non détruite, à la charpente noircie. C’était un bâtiments peu élevé au toit bas, que supportaient de lourdes arches irrégulières. Il était à peine possible pour un homme de haute taille de s’y tenir. Ce qu’on vit là était trop horrible pour un rapide coup d’œil. Un nombre immense de cadavres avaient été partiellement brûlés là et les restes carbonisés semblaient à moitié remplir la pièce, jusqu’aux sombres arches basses, ce qui les rendait encore plus sombres et basses. Les restes gisaient dans un état de putréfaction tel qu’il était impossible de s’y attarder. Je n’aurais jamais pu imaginer quelque chose d’aussi horrible. Nous devînmes tous malades et titubâmes hors de l’église ravagée, contents de retrouver la rue de nouveau. Nous fîmes le tour de la place et vîmes le même spectacle se répétant encore et encore une centaine de fois. Des squelettes masculins avec des vêtements et de la chair, encore pendus et pourrissant de concert. Des crânes de femmes à la chevelure traînant dans la poussière, des os d’enfants partout. On nous montra là une maison où 20 personnes avaient brûlé vives; là une autre dans laquelle une douzaine de fillettes avaient trouvé refuge et avaient été assassinées. C’était partout des horreurs cachant d’autres horreurs ».

    140 ans avant Daech. Même religion, même méthodes…

    Le 24 avril 1877, la Russie déclare la guerre à la Turquie. La Roumanie accepte d’entrer en guerre aux côtés des Russes dans l’espoir d’obtenir une reconnaissance internationale de son indépendance. Ainsi, en juin 1877, la principale armée russe, accompagnée des troupes roumaines, franchit le Danube, traverse le nord de la Bulgarie puis vient piétiner dans les cols des Balkans (dont le col de Chipka) où les Ottomans tentent de les arrêter. Ces derniers vont réussir, du 19 au 21 juillet 1877, à reprendre aux russes la ville de Stara Zagora. La ville sera rayée de la carte par Soliman Pacha, qui utilisa encore les bachi-bouzouks et le massacre dépassa en horreur celui de Batak, ne rejoignant dans l’histoire de la folie humaine que les tueries républicaines en France et celles du FLN en Algérie. Voici ce que relatèrent les témoins :

    « Les actes de sadisme sont terrifiants. Les femmes enceintes sont éventrées et leurs enfants à naître arrachés. Les gens sont enfilés sur des broches et cuits comme pour un barbecue humain. D’autres sont écorchés vifs, leurs peaux sont remplis de paille et accrochés sur les arbres. Beaucoup ont été brûlés vifs, certains sur les autels des églises après avoir été crucifiés… Les jeunes femmes sont contraintes de danser nues au milieu des ruines sanglantes avant d’être abattues. Toutes les églises de la ville dont Sainte-Marie et Saint-Nicolas, sont mitraillées par l’artillerie puis incendiées. Dans l’église Sainte Trinité 2 500 Bulgares trouvent la mort, certains corps restant debout par manque de place où tomber. On dénombrera entre 14 000 et 15 000 morts. 1 200 survivants mourront de faim par la suite. 10 000 jeunes garçons, jeunes filles et femmes sont enlevés et déportés en Turquie pour être vendu dans l’Empire, en faire des janissaires ou peupler les harems et les bordels turcs. Le seul édifice public qui survivra à l’incendie et à la destruction est la mosquée, Eski Dzhamiya, encore debout aujourd’hui… »

    La Bulgarie parvint finalement à retrouver son indépendance, même si elle fut spoliée lors du Congrès de Berlin (la Bulgarie n’eut ses frontières réelles que de 1941 à 1944). Le souvenir de ce massacre est encore présent dans les mémoires et les victimes sont honorées comme il se doit, et chaque année une marche au flambeau rappelle aux jeunes générations quel « enrichissement » l’islam a apporté à la Bulgarie…

    Hristo XIEP