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Pour une France forte et Catholique - Page 16

  • Macron-Castex : la santé devient le prétexte à un totalitarisme sans précédent !

     

     

    Les dictateurs d’En Marche – projet de loi n° 3714

    Le projet de loi existe et a été enregistré à l’Assemblée nationale le 21 décembre 2021 sous le titre : projet de loi instituant un régime pérenne de gestion des urgences sanitaires. Il était même prévu en procédure accélérée. Il a été retiré le lendemain à la demande du Sénat. Qui l’a lu ? Qui a exprimé son inquiétude sur un projet de dictature pure et simple présenté subrepticement le 21 décembre ? Ce texte a été produit par le gouvernement Castex. Il est l’expression du projet politique d’Emmanuel Macron. Il est accessible sur le site de l’Assemblée nationale :

    https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b3714_projet-loi

    Je vous propose d’en retirer quelques extraits très significatifs et de les commenter. Mais surtout, nous nous devons de diffuser le plus largement possible ce constat. Les Français doivent être informés du projet politique de ceux qui nous gouvernent aujourd’hui, pour ne plus jamais voter pour eux.

    Les institutions scientifiques légitimes sont contournées

    Le projet de loi officialise un comité scientifique à la main des politiques qui décident de qui ils s’entourent :

    « Art. L. 3131-6. – Lorsque l’état d’urgence sanitaire est déclaré, il est réuni sans délai un comité de scientifiques. Son président est nommé par décret du président de la République. Ce comité comprend deux personnalités qualifiées respectivement nommées par le président de l’Assemblée nationale et le président du Sénat ainsi que des personnalités qualifiées nommées par décret. »

    (p.11)

    Par comparaison à l’étranger, les gouvernants se soumettent à l’avis d’institutions scientifiques dont les membres ont été élus par leurs pairs au fil du temps. En Angleterre, c’est la Royal society qui a autorité. C’est l’équivalent de notre Académie des sciences. L’Académie de médecine serait de fait la plus à même d’être l’interlocuteur et le conseil. C’est là un coup d’État scientifique d’accorder au président de la République le pouvoir discrétionnaire, pour ne pas dire arbitraire de nommer les scientifiques qui le conseillent. Il n’a aucune compétence en la matière. Cet article témoigne d’une dérive autocratique et oligarchique. Le Président s’entoure de qui il veut sans avoir à se justifier. Première dérive inacceptable. Les corps constitués existent indépendamment d’un Président élu. Ils sont ses interlocuteurs indépendants, compétents, choisis par leurs pairs.

    Les libertés publiques deviennent de simples variables

    Ce projet de loi officialise des pouvoirs exorbitants qui renversent définitivement la hiérarchie des normes entre nos libertés fondamentales et des mesures liberticides par décrets :

    « Art. L. 3131-9. – Dans les circonscriptions territoriales où l’état d’urgence sanitaire est déclaré, les pouvoirs prévus à l’article L. 3131-4 sont applicables de plein droit. « Le Premier ministre peut également, par décret pris sur le rapport du ministre chargé de la Santé, prendre aux seules fins de garantir la santé publique les mesures suivantes :

    1°) Réglementer ou interdire la circulation des personnes et des véhicules et réglementer l’accès aux moyens de transport et les conditions de leur usage ;

    2°) Interdire aux personnes de sortir de leur domicile, sous réserve des déplacements strictement indispensables aux besoins familiaux ou de santé ;

    3°) Ordonner la fermeture provisoire et réglementer l’ouverture, y compris les conditions d’accès et de présence, d’une ou plusieurs catégories d’établissements recevant du public ainsi que des lieux de réunion, en garantissant l’accès des personnes aux biens et services de première nécessité ;

    4°) Limiter ou interdire les rassemblements sur la voie publique ou dans un lieu ouvert au public ainsi que les réunions de toute nature, à l’exclusion de toute réglementation des conditions de présence ou d’accès aux locaux à usage d’habitation ;

    5°) En tant que de besoin, prendre toute autre mesure limitant la liberté d’entreprendre. »

    (p. 12)

    Focalisons-nous d’abord sur le 2°. « des déplacements strictement indispensables », c’est une notions qui prolonge la folie des activités essentielles ou non essentielles appréciées par le seul pouvoir exécutif. Le Premier ministre Castex se juge donc compétent pour déterminer les activités indispensables : se nourrir sans doute ; voilà tout. La liberté d’agir, de se déplacer, de se réunir, de travailler, de se distraire ; bref la liberté une et indivisible est réduite par la seule appréciation du Premier ministre par décret à des besoins de survie. Reste à définir le terme de « besoins familiaux ». Ce n’est plus vous ou moi qui savons ce dont nous avons besoin, mais un politique qui s’arroge le pouvoir de dire à notre place ce dont nous avons « strictement » besoin. Deuxième dérive liberticide inédite avec un pouvoir de restriction sans aucun contre-pouvoir, puisque le pouvoir exécutif agirait en solo par décret.

    Focalisons-nous sur le 4°. « Les réunions de toute nature ». Cela nous ramène à des époques autocratiques où les rassemblements étaient interdits. Les réunions religieuses (office, prière), les réunions syndicales, associatives, les assemblées générales de toutes les organisations (copropriété, entreprise, coopérative) seraient donc interdites, sans oublier les réunions partisanes et politiques. C’est une atteinte frontale à la liberté de réunion. Troisième dérive autoritaire qui aliène la liberté religieuse, la liberté syndicale, la liberté politique et philosophique et la simple liberté sociale de se réunir. Faut-il rappeler la loi du 28 mars 1907 relative aux réunions publiques supprimant l’obligation antérieure de la déclaration préalable à toute réunion publique, inscrite à l’article 2 de la loi du 30 juin 1881 ? Son article premier dit :

    « Les réunions publiques, quel qu’en soit l’objet, pourront être tenues sans déclaration préalable. »

    Les libertés conditionnées à une médecine d’État sans consentement

    La question du libre consentement est centrale pour distinguer des sociétés respectueuses de la personne humaine de celle qui font de l’humain un objet, un bétail géré par des politiques qui décident :

    6°) Le Premier ministre peut, le cas échéant dans le cadre des mesures prévues aux 1° à 5°, subordonner les déplacements des personnes, leur accès aux moyens de transports ou à certains lieux, ainsi que l’exercice de certaines activités à la présentation des résultats d’un test de dépistage établissant que la personne n’est pas affectée ou contaminée, au suivi d’un traitement préventif, y compris à l’administration d’un vaccin, ou d’un traitement curatif. Le décret mentionné au deuxième alinéa du présent article précise l’étendue de cette obligation ainsi que ses modalités d’application s’agissant notamment des catégories de personnes concernées. »

    (p. 13)

    Cet article subordonne clairement les libertés, pourtant inaliénables, à des protocoles sanitaires de masse : « traitement préventif », « administration de vaccin », « traitement curatif ». La médecine y devient une affaire d’État et de masse. Mais plus encore, l’État devient le maître de nos vies puisqu’il s’arroge le droit d’user de toute la panoplie des injonctions sanitaires. Il faudrait donc faire la preuve d’un suivi d’un traitement préventif, d’un vaccin, ou d’une thérapeutique en cours pour recouvrer ses libertés. Cet article est inouï dans sa violence symbolique et physique. Il signifie que l’État peut imposer à chacun de nous une médecine préventive, dont nous ne savons rien de ce qu’elle pourrait être, et ce indistinctement des situations de santé des personnes (de la non-science absolue) qui conditionnerait les libertés publiques fondamentales. Cette quatrième dérive acte la fin de la doctrine sacrée du libre consentement tissée au fil des siècles et plus encore après la Deuxième Guerre mondiale. Il s’agit d’une régression vers un pouvoir sur les corps totalement irrecevable. C’est un fait d’asservissement et de dictature.

    L’officialisation des ghettos et un résidu de liberté de communication

    Le projet de loi Castex ne s’arrête pas en si bon chemin vers la dictature. Il envisage clairement les lieux d’hébergement qui seraient à l’appréciation des préfets. Le texte laisse flotter des zones d’ombres troublantes sur l’obligation d’être mis en lieu d’hébergement. Mais le texte est inquiétant, tant il isole des personnes définitivement, plus même qu’un prisonnier de droit commun qui a un droit de recevoir des visites. Là non !

    « Dans le cadre des mesures de mise en quarantaine, de placement et de maintien en isolement, il peut être fait obligation à la personne qui en fait l’objet de :

    1°) Ne pas sortir de son domicile ou du lieu d’hébergement, sous réserve des déplacements qui lui sont spécifiquement autorisés par l’autorité administrative. Dans le cas où un isolement complet de la personne est prononcé, il lui est garanti un accès aux biens et services de première nécessité ainsi qu’à des moyens de communication téléphonique et électronique lui permettant de communiquer librement avec l’extérieur ; »

    (p. 14)

    La manière même de noter la seule communication extérieure est un aveu de mise en ghetto d’une population. Cela signifie en creux, que la liberté de communiquer par téléphone est suffisante et respectueuse des droits ? Rappelons que nous ne parlons pas de terroristes ou de criminels, mais simplement de personnes jugées malades, contaminées. Comment est-ce possible de motiver une telle restriction des libertés fondamentales pour des motifs de santé ? Il me semble que les camps de regroupement, les camps de rééducation, les camps de déportation puis les camps de concentration ont tous commencé avec de tels alibis. Quatrième dérive où le conjoint ne peut plus voir son conjoint et réciproquement, le parent son enfant, le vieillard ses proches, etc. Non seulement, c’est folie, mais c’est inhumain.

    La science comme alibi liberticide permanent

    Pour terminer, certains articles introduisent des ruses liberticides en les affublant d’une prétendue caution scientifique. Avec J. Castex, la science détruit les libertés et les droits. Elle devient l’instrument d’une dictature scientiste :

    « II. – La durée initiale des mesures de mise en quarantaine, de placement et de maintien en isolement ne peut excéder une durée fixée en fonction des données scientifiques disponibles et ne pouvant excéder quatorze jours. « Les mesures mentionnées au premier alinéa ne peuvent être prolongées au-delà d’un délai de quatorze jours, et dans la limite d’une durée maximale d’un mois, qu’après avis médical établissant la nécessité de cette prolongation. »

    (p. 15)

    Cette dernière dérive de dictature scientiste est manifeste quand le projet de loi introduit l’argument des « données scientifiques disponibles » qui autorisent le dépassement des 14 jours pour ne pas excéder le mois. Mais le texte pose déjà que ces données autorisent d’excéder les 14 jours. Comment le Conseil d’État ou le Conseil constitutionnel pourraient déjuger un deuxième excès construit sur le modèle légal du premier, au nom de la science pour justifier un isolement de plus d’un mois ? Le pied est dans la porte.

    Voilà donc déjà cinq dérives autoritaires inédites dans nos institutions à l’initiative du Premier ministre Castex. La santé devient le prétexte à des pouvoirs d’exception irrecevables. Je vous laisse juge et vous invite à partager le plus possible le contenu de cet article. À mes yeux, et j’espère les vôtres, la Macronie vise l’installation d’une dictature, c’est là manifeste. Le recul sur la pression du Sénat était opportuniste. Les textes sont-là et ils révèlent les intentions.

    Pierre-Antoine Pontoizeau

     

  • Les chaleurs de 2022 ne sont rien à côté des sécheresses des années 1942-1949 !

     

    La sécheresse actuelle, touchant la quasi-totalité du territoire français, succédant à des sécheresses de plus faibles ampleur survenues en divers endroits en 2018, 2019 et 2020, provoque des réactions alarmistes selon lesquelles ces événements météorologiques seraient sans précédent et seraient la preuve d’une avancée vers l’abîme climatique. Mais  c' est un mensonge ...

    La grande sécheresse des années 40

    Et bien non. Un rapport intitulé “la Sécheresse des années 1942-1949”, écrit en 1950 par Joseph Sanson, vice directeur de la météorologie nationale, et Maurice Pardé, professeur à l’école nationale supérieure d’hydraulique, nous montre que ces années ont été anormalement sèches, et sans doute bien plus qu’aujourd’hui par endroit.

    Les auteurs notent d’abord qu’un déficit pluviométrique a été constaté 7 années de suite dans les massifs montagneux Français, et que plusieurs de ces années ont vu des épisodes anticycloniques de longue durée empêcher les perturbations atlantiques de venir arroser l’ensemble du territoire. Ainsi, en 1948-1949, un tel épisode anticyclonique a duré 254 jours.

    Cette succession d’événements secs a provoqué un assèchement des principaux bassins fluviaux, et plus particulièrement de la Seine, de la Loire et de la Garonne, surtout observés entre 1947 et 1949. Les auteurs expliquent qu’un régime de pluies faibles et rares amplifie les déficits de débit fluvial, les pluies faibles étant d’abord captées par les sols et les nappes. De plus, contrairement à ce qui s’était produit lors de la grande sécheresse de 1921, qui succédait à 10 années très humides, les successions de sécheresses avaient vidé les réserves souterraines capables de soutenir les débits. Cela explique que de nombreux cours d’eau, notamment secondaires, étaient à sec ou quasiment à sec lors de l’été 1949.

    Une sécheresse imprévisible et d’ampleur supérieure à celle d’aujourd’hui

    Les auteurs ajoutent que de telles basses valeurs de débit étaient parfaitement impossibles à prévoir sans changement du climat avant 1941, tant elles se sont écartées des pires mesures antérieures. Ainsi par exemple, la Loire, à la station de Montjean (Maine et Loire, entre Angers et Nantes), a connu un déficit cumulé de débit de 41% sur les 8 années 41-49, alors que les mesures antérieures sur un grand fleuve français n’avaient pas dépassé 25% de déficit pour la Seine entre 1857 et 1865. Plus particulièrement, entre octobre 1948 et septembre 1949, le débit mesuré à cette même station a été 5 fois moins élevé que la moyenne. Le précédent record, en 1920-1921, n’était “que” de 3,3 fois.

    Les auteurs soulignent qu’en dehors des alpes et de l’aval rhodanien, relativement épargnés, la pénurie hydrologique observée alors était “sans précédent connu, (…) peut être 2 à 3 fois plus graves que lors des années antérieures les plus défavorisées depuis 118 ans”.
    Si aujourd’hui, certains alarmistes diffusent sur les réseaux sociaux des photos du lit de la Loire presque à sec, notamment à Varades, à quelques kilomètres en aval de Montjean, ils oublient de mentionner que le débit actuel du fleuve mesuré à cette station est de 94m3/s, alors que le record mesuré le 23 Août 1950 s’établit à 50m3/s. La mesure actuelle reste également supérieure aux minima de 1921 (67m2/s) et 1911 (74m3/s). Rien ne dit que la mesure actuelle ne descendra pas encore, mais nous restons pour l’heure loin des minima historiques.

    Les auteurs notent également que malgré la sécheresse globale, quelques bassins versants ont quand même subi des épisodes de crue, notamment pendant l’hiver 1944-45, et les crues d’Alsace Lorraine de décembre 1947 ont établi des records dont certains restent en vigueur aujourd’hui.

    Les conséquences de la sécheresse ne sont pas les mêmes aujourd’hui

    Sanson et Parcé notent que ces années furent le siège de récoltes agricoles en forte baisse, mais, compte tenu du contexte de guerre jusqu’en 1945, ils refusent fort justement d’en attribuer la cause uniquement aux seuls aléas météorologiques. Ils notent aussi que la production hydroélectrique fut divisée par 3,5 par rapport aux normales d’avant guerre sur la période 1948-1949, et que plusieurs réservoirs de barrages hydroélectriques étaient à sec,  entraînant des coupures de courant récurrentes. Les auteurs, loin de crier à l’apocalypse climatique, font preuve de beaucoup de modestie, et s’estiment incapables de prédire si la tendance observée doit se poursuivre ou si un retour à la normale doit être envisagé. Ce retour à la normale, de fait, eut bien lieu dans les années 50, le régime du bassin versant de la Garonne restant toutefois assez sec jusqu’en 1958.

    Les sécheresses d’hier ne sont pas celles d’aujourd’hui, lesquelles ne seront pas celles de demain. En effet, les conditions influant sur la perception de la sécheresse ont changé. En 1948, notre population n’était que de 42 millions d’habitants, et beaucoup de foyers ruraux n’étaient alors pas raccordés à l’eau potable. Les prélèvements pour l’eau potable, tant pour les ménages que pour la production d’électricité ou toutes les activités économiques, ont été multipliés par 3 entre 1955 et 1985 . La tendance s’est inversée depuis, et la consommation d’eau baisse depuis les années 90, tant du fait d’une légère baisse de celle des ménages depuis le début des années 2000 que de l’amélioration des réseaux de distribution et de l’efficacité hydraulique des industries et de l’agriculture. Cependant, les prélèvements pour l’eau potable restent 2,7 fois plus importants qu’à l’immédiat après-guerre. Le risque de pénurie est donc plus sensible aujourd’hui, même à niveau de sécheresse moins dur d’un point de vue météorologique.

    Conclusion

     Il apparaît donc que ni la sécheresse de 2022 ni la succession d’épisodes secs depuis 2018 ne sont sans précédent, et que la période comprise entre 1942 et 1949 a été hydrauliquement plus dure que l’actuelle.

      Naturellement, la série actuelle de sécheresses est en cours, et il est encore trop tôt pour conclure quoi que ce soit quant à l’évolution à long terme de notre climat, mais à l’évidence, crier à l’apocalypse climatique et à la fin de l’eau en France est prématuré et non constructif !!

    La meilleure façon de lutter contre les effets des sécheresses réside dans la poursuite de nos efforts technologiques (désalinisation, recyclage, efficacité hydraulique industrielle et agricole) pour réduire nos prélèvements sur la ressource fluviale et souterraine.

  • Prions pour que les Serbes prennent leur revanche sur l' OTAN !

    Dans les troubles frontaliers qui secouent la Serbie et son ancienne province rebelle, les Russes ont peut-être une occasion unique de disperser les forces de l’OTAN en soutenant activement leurs frères Serbes, slaves comme eux.

    Sans s’engager sur le terrain militairement mais en leur fournissant des armes, des informations, une logistique et des mercenaires, comme les démocrassouilles ne se privent pas de le faire en Ukraine.

    Des journalistes de la BBC sont les premiers à avoir compris, ou à avoir été autorisés à dire que  « la situation évolue vite, et il est possible que la Serbie fasse monter les enchères dans le cadre d’une action géopolitique coordonnée avec la Russie. »

    J’imagine mal l’ami Vlad, fin stratège, laisser passer une telle opportunité. D’autant que la Russie n’a jamais reconnu, elle non plus, l’indépendance du Kosovo. Et est donc parfaitement fondée à réserver aux mahométans le même sort que les otanesques ont infligé depuis 8 ans aux russophones du Donbass.

    Avec Macronescu, la France partie à nouveau pour se déshonorer ?

    Après avoir bombardé et massacré nos amis de toujours, les Serbes chrétiens, pour obéir à l’OTAN et complaire au roi d’Arabie qui l’exigeait, la France a été un des premiers États à reconnaître la souveraineté pleine et entière du Kosovo mahométan, province historique arrachée à la Serbie.

    La Métochie, appelée Kosovo pour ne pas froisser les Turco-Albanais qui la désignaient ainsi, était à la Serbie ce que la Seine-Saint-Denis fut à la France.

    Une province royale où les souverains affirmaient la légitimité de leur pouvoir, sous les auspices de l’Église, et qui fut ensuite accaparée, saccagée et annexée par des envahisseurs mahométans.

    Parallèle saisissant qui explique sans doute pourquoi l’enseignement de l’histoire événementielle a été bannie des programmes scolaires en France. Pour être remplacée par la bouillie globalisée d’un braudélisme opportuniste qui efface les peuples et leur histoire en les noyant dans un conglomérat géographico-économico-anthropologique.

    La France qui ne reconnaîtra jamais la République du Donbass a reconnu un État mafieux qui exporte ses truands et ses trafics à travers toute l’Eurocrature, et prête volontiers ses voyous et ses tueurs aux démocrassouilles lorsqu’elles organisent des coups tordus, où elles hésitent à engager leurs polices parallèles. De crainte que ça se sache et que les populations  anesthésiées par les télés  finissent par se réveiller.

    Les raisons de la colère

    Au départ, la milice du Kosovo prétendait fermer la frontière au trafic de passagers et de véhicules aux points de Bernjak & Jarinje et le pont Kosovska Mitrovica, reliant les parties sud et nord de la ville frontière mi-albanaise mi-serbe. Manœuvres d’intimidation classiques, les Albano-Kosovars faisaient hurler des sirènes stridentes.

    Depuis dimanche soir, des centaines de Serbes du Kosovo ont bloqué les points de passage de la vraie-fausse frontière (puisque la Serbie ne reconnaît pas l’amputation de son territoire) avec des camions, camions-citernes, tracteurs, autocars et autres véhicules lourds. Une foule s’est massée autour des barricades pour y passer la nuit.

    Il s’agit de protester contre les nouvelles mesures vexatoires adoptés à l’encontre de leurs dhimmis par les mafieux Albano-Kosovars. À partir du premier août, toute personne entrant au Kosovo avec une carte d’identité serbe devrait la remplacer par un document temporaire pendant son séjour dans le pays, selon une décision du gouvernement de Pristina.

    En outre, les derniers Serbes du Kosovo, dont les voitures portent des plaques d’immatriculation délivrées en Serbie, devront les remplacer par des plaques de la République islamique du Kosovo dans un délai de deux mois.

    Les Albano-Kosovars utilisent ce prétexte pour les faire partir. Ou alors les obliger à se convertir. Ce qui depuis six ou sept siècles, dès le début de l’occupation turque, a toujours été le moyen idoine de se faire accepter dans son propre pays par les occupants. Comme au Francistan finalement.

    Cela peut surprendre les observateurs extérieurs de voir que de nombreux Serbes ont continué à vivre en Métochie malgré les agressions, vexations et humiliations quotidiennes depuis 25 ans. Mais d’une part, ils ne voulaient pas perdre définitivement et sans indemnités, leurs terres, leurs maisons ou leurs commerces… Comme naguère les pieds-noirs d’Algérie ou les Juifs du Yémen et d’Iran.

    Et d’autre part, ils n’ont jamais renoncé à prendre leur revanche sur les mahométans, le jour où l’occasion se présentera.

    En tout cas, il a suffi aux Serbes d’élever la voix et de taper du poing sur la table pour que les Albano- Kosovars fassent marche arrière et reportent ces mesures iniques. Jusqu’à quand ? Leurs dirigeants sont des marchands de tapis, et il faut négocier en permanence avec eux. En fait chaque fois qu’ils reviennent sur leur parole, habitude conseillée par le Coran avec les kouffar qu’un « croyant » doit berner par tous les moyens possibles, lorsqu’il ne peut les soumettre par le sabre.

    « Incidents de frontière qu’on ne comprend pas » disent les merdias du NWO.

    Puisque grâce à l’OTAN, la paix, le bonheur et l’harmonie sont censés régner sur les deux peuples ennemis depuis 1371, bataille de la Maritza gagnée par les Turcs. Suivie d’une longue série de victoires et de défaites de part et d’autre.

    Consciente du mécontentement des derniers Serbes qui vivent encore au Kosovo, l’Otan qui a pris racine dans la région depuis 1999 s’est dite « prête à intervenir si la stabilité est menacée » La stabilité, c’est-à-dire les diktats du Nouvel Ordre Mondial.

    Les dirigeants otanesques connaissent la valeur militaire des Serbes qui n’est pas nouvelle, pour les avoir affrontés avec des forces 100 fois supérieures. Et avant eux les Mameluks et les Waffen SS en ont pâti. Ils savent aussi que les Albano-Kosovars, grandes gueules arrogantes, ne feraient pas le poids dans de vrais combats.

    Ils excellent par contre dans les agressions quotidiennes, les égorgements de civils, les viols collectifs, les rackets à répétition, les trafics de stupéfiants, les expropriations manu militari, les églises et monastères incendiés. Finalement rien de très différent du sort réservé aux dhimmis du Francistan.

    Bien entendu, toujours dans la complainte et la victimisation qui leur a si bien réussi pour « justifier » le coup de force de l’OTAN en 1999, les Kosovars se plaignent que les Serbes leur auraient tiré dessus. Mais de blessés point. Ni de traces d’impacts de balles. Et encore moins de morts.

    D’ici à ce que l’OTAN et ses supplétifs mahométans nous concoctent une des ces mises en scène avec inversion accusatoire dont ils ont le secret, pour arracher une larme aux blaireaux des démocrassouilles dans leurs terriers…

    En toute hypothèse, les Serbes du Kosovo ne reconnaissent ni l’autorité de Pristina, ni l’indépendance de ce pays croupion préfabriqué par l’OTAN, et restent loyaux envers Belgrade.

    Le président serbe Aleksandar Vucic, dont la prudence est connue (mais peut-être Vlad l’a-t-il encouragé ?) n’a pas hésité à déclarer dimanche dans un discours à la nation que « la situation au Kosovo n’a jamais été aussi complexe  pour la Serbie et les Serbes qui y vivent. La Serbie est prête à se battre si les Serbes sont attaqués. »

    Ces propos martiaux sont pris très au sérieux par les pays de l’Otan. Car cette fois, ils savent que la petite Serbie n’est plus seule. Le « grand frère » russe est prêt à l’aider.

    D’ailleurs, dans un communiqué, les reîtres de la mission otanesque de « pacification» (mon œil !) excluent d’y aller à la hussarde comme en 1999 et se disent prêts intervenir uniquement sur mandat du Conseil de sécurité des Nations unies. Où la Russie dispose d’un siège permanent avec droit de veto.

    La Serbie n’a rien oublié, rien pardonné

     Sur la place des Guerriers-Serbes, en plein cœur de Kraljevo, ville du centre de la Serbie, les échos de la guerre en Ukraine ont retenti, jeudi 24 mars, dans la soirée.

    Au pied d’une monumentale statue d’un soldat en armes, des milliers de personnes se sont replongées dans le fracas de bombardements, le sifflement des sirènes, les images des frappes aériennes et des victimes hagardes devant des ruines fumantes. Il y a vingt-trois ans, jour pour jour, les premières frappes de l’OTAN s’abattaient sur cette ville, inaugurant la punition de la Serbie coupable de refuser de se soumettre aux mahométans fers de lance du Nouvel Ordre Mondial.

    En pleine campagne pour l’élection présidentielle du 3 avril 2022, percutée de plein fouet par la guerre en Ukraine, la commémoration a pris cette année une tonalité particulière. Elle a aussi souligné le traumatisme toujours vivace de ces événements douloureux d’un passé récent sur une grande partie de la population.

    Et rappelé le sentiment anti-OTAN nourri dans tout  le pays, aujourd’hui exprimé dans le soutien que l’immense majorité des Serbes apporte à la Russie, espérant que Poutine va faire payer cher ces ordures de l’OTAN.

    « Nous ne pardonnerons jamais ni n’oublierons jamais », clame un slogan repris comme un leitmotiv à l’attention des pays de l’Alliance atlantique.

    Christian Navis