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  • Blanquer, "ministre du grand remplacement " !

    Le 11/09/18, Blanquer est venu se produire au micro d’un Pujadas, non seulement complaisant mais complice, pour l’aider à justifier ses propos de la veille au micro de JJ.Bourdin sur l’enseignement de l’arabe à l’école et à s’insurger contre les contestations soulevées par cette annonce.

    Comme l’a souligné Pujadas, Monsieur Blanquer est un ministre qui pèse au sein du gouvernement et pour cause ! Il le sert merveilleusement dans sa visée mondialiste dont l’objectif est de détruire l’identité française, notamment par la mise en œuvre d’une politique éducative élitiste en faveur des populations issues de l’immigration au détriment de nos enfants pour qui l’Ecole devient un simple lieu de vie, et dans le même temps, anesthésiant le public, le bernant en permanence avec des propos mensongers dispensés avec un aplomb et un cynisme dépassant toute mesure * , tout cela, sous des dehors de Monsieur « Propre ».

    Les contestations

    Monsieur Blanquer perçoit mal les contestations et n’hésite pas à fustiger les opposants qui n’avancent rien de plus que des propos de bon sens :

    Ce qui ne l’empêche pas de parler d’ « emballement médiatique, de déformation des propos, de mensonges, de vouloir exciter l’opinion de façon surréaliste, d’exciter les gens les uns contre les autres, d’instrumentaliser le débat pour de petites bassesses politiciennes, de dérive dans le mensonge permanent sur les réseaux sociaux… »  réseaux sur lesquels il n’a aucune prise pour l’instant, raison pour laquelle il les attaque tout particulièrement, car c’est précisément là que se fait le rétablissement de la vérité politique que ce gouvernement cherche à camoufler aux Français.

    Ce qu’il faut retenir des oppositions à cette décision, ce sont deux choses :

    D’une part, qu’il vaudrait mieux d’abord apprendre le français à nos enfants, d’autre part, qu’il y a danger d’islamisation de la France.

    Sans vouloir entrer dans les détails*, il faut dire qu’il n’y a rien d’excessif dans ces propos :

    Apprentissage de la langue française

    Pour ce qui est d’apprendre le français à nos enfants, il faut rappeler que malgré les déclarations – celles-là bien mensongères – de Monsieur Blanquer, il n’a nullement procédé – pour nos enfants – au rétablissement des méthodes dites « syllabiques » de lecture – en réalité alphabétiques – qui seules, permettent de maîtriser la langue et les méthodes semi-globales perdurent, ne permettant pas d’appréhender la très riche culture française.

    D’ailleurs, à cet égard, nous aimerions que Monsieur Blanquer vienne à un quelconque micro, nous détailler les décisions prises pour la valorisation de la langue française à l’école, du primaire à l’université incluse. Nous l’attendons !

    Les méthodes alphabétiques ne sont pratiquées que dans les REP, pour les immigrés, en classes dédoublées !!

    Danger d’islamisation de la France

    C’est d’autant plus cohérent comme propos, que l’arabe est appréhendé à travers la lecture du Coran dont le caractère «religieux » n’échappe à personne et dont le contenu révèle des dangers incalculables, mettant gravement en danger notre société. Vouloir que nos enfants apprennent l’arabe, c’est vouloir les islamiser, il n’y a aucun excès dans ces propos.

    Conclusion

    Fustigeant également les associations qui se mobilisent contre l’éducation sexuelle à l’école, Monsieur Blanquer n’aspire qu’à une chose :  imposer le silence aux opposants, en résumé à tous ceux qui veulent protéger nos enfants et sauver la France !

    C’est cela, la démocratie selon Blanquer, c’est cela un « honnête homme » !

    *cf. ouvrage paru le 05/09/2018 : « blanquer, ce monstre froid »- remède de cheval contre la blanquer-mania –Editions des trianons – sites : chapitre.com ; Chiré.fr ; Duquesne diffusion Paris.

     

    En cette rentrée 2018, Monsieur BLANQUER s’est également produit au micro de Jean-Jacques BOURDIN sur BFM-TV. après un entretien avec Paris-Match la semaine passée d’où il est loisible d’apprécier l’immigrationnisme forcené du ministre et l’évidente collusion des medias avec le ministre.

    Fidèle à lui-même, Blanquer continue à discourir avec le même aplomb, le même cynisme.

    Néanmoins, beaucoup de Français que les faux-semblants de JM Blanquer ont abusés toute l’année passée, commencent à se réveiller d’un mauvais sommeil avec une « gueule de bois » qui risque fort de perdurer !

    Peuple en voie de rééducation ?

    Braves gens qui contestez l’Education Nationale, vous n’allez pas bien du tout ! c’est ce que sous-tend le discours du ministre aidé par le journaliste.

    En effet, pour introduire l’entretien, JJ. Bourdin tend une perche à JM Blanquer qui s’en saisit immédiatement : « Parlons des enseignants – dit-il – parce-que cette phrase que vous avez prononcée, je la reprends chaque fois : ‘un pays qui va bien est un pays qui aime ses enseignants’ , çà c’est clair, on est tous d’accord ».

    Très habile de déplacer le curseur, du système éducatif sur les enseignants. Certes, nous sommes tous d’accord sur le fait que ce ne sont pas les enseignants qui sont responsables de l’incurie de l’Education Nationale et, pour cette simple raison, ce ne sont pas les enseignants que nous n’aimons pas, mais l’Ecole telle qu’elle existe aujourd’hui, marquée du sceau de la politique éducative poursuivie par nos différents gouvernants depuis des décennies et qui exploitent les enseignants, leur faisant appliquer une politique éducative qui n’est pas la leur. Pour preuve, le taux actuel de démissions du personnel enseignant (près de 20%).

    De plus, cette affirmation laisse supposer que si nous n’aimons pas l’Ecole telle qu’elle existe aujourd’hui, c’est que le pays ne va pas bien, faisant une inversion « renversante » si l’on peut dire. En réalité, c’est parce que l’école ne va pas bien que nous ne l’aimons pas.

    Cette inversion n’est pas anodine : elle tend à nous signifier que si nous n’aimons pas l’Ecole telle qu’elle existe aujourd’hui, c’est nous qu’il va falloir rééduquer et peut-être, dans les hôpitaux psychiatriques, qui sait ? car il est à craindre que nous entrions progressivement en dictature où toute contestation étant censée venir troubler l’ordre social, se devra d’être bâillonnée, ce qui est déjà en cours !

    TOUT POUR LES R.E.P.

    (réseaux d’éducation prioritaire)

    Une revalorisation des salaires des enseignants ?…pour les R.E.P.

    Il est ensuite question des enseignants français moins bien payés que dans beaucoup d’autres pays.

    Que prévoit JM Blanquer ? la revalorisation des salaires en REP et REP+ seulement : 1000 euros cette année, 2000 euros l’année suivante et 3000 euros en 2019.

    Dédoublement des classes de CP et CE1 ?…pour les R.E.P.

    Ces dédoublements concernent 60000 élèves en cette rentrée, 190000 en 2019 et 300000 en 2020 … élèves des R.E.P. et des R.E.P.+.

    Rappelons que seul est évoqué le dédoublement, mais en réalité, les méthodes pédagogiques (« efficaces » – sic) et les programmes (« pour donner une culture solide » – resic) ne sont pas du tout les mêmes que ceux destinés à nos enfants, et quand JM. Blanquer prétend qu’il s’agit d’une mesure sociale de lutte contre les inégalités, en réalité il s’agit d’une mesure qui crée des inégalités au détriment de nos enfants, car ce sont les élèves issus de l’immigration qui ont une scolarité d’excellence en opposition avec la scolarité de nos enfants, totalement et volontairement dévoyée par nos gouvernants, et JM.Blanquer « ne corrige nullement le tir » !

    Evaluation des établissements scolaires ?…pour les R.E.P.

    « Sur quels critères ? et les résultats seront-ils rendus publics ? » demande JJ.Bourdin ?

    « C’est tout un sujet de discussion » répond JM. Blanquer. Or, si SON Ecole pour nos enfants était une véritable Ecole, cela ne devrait pas être un « sujet de discussion » : seuls, les résultats scolaires comptent ; or, pour l’Ecole de nos enfants, Monsieur Blanquer évoque l’appréciation du « climat scolaire, les sujets de cantine et toilette à envisager avec les collectivités territoriales… »…tout un programme en effet !

    C’est assez dire si SON Ecole pour nos enfants se réduit à un simple lieu de vie !

    « Les résultats seront-ils rendus publics ? »

    Hésitation de Blanquer… « çà dépend desquels » !

    Evidemment ! seuls les établissements des REP et des REP+ pourront être évalués sur la base de leurs résultats scolaires ! ...

    Développement des internats ?…pour les R.E.P.

    JM. Blanquer prévoit le développement des internats sans préciser, bien évidemment, que ces établissements sont prioritairement réservés aux élèves issus de l’immigration. Il est question de « rapport » qu’il doit recevoir, d’un « grand plan », mais rien ne perce du contenu et pour cause !

    Par contre, l’arabe pour tous…

    JM Blanquer parle de relancer l’apprentissage de la langue arabe et se fait le fervent défenseur de cette langue :

    «L’arabe est une langue très importante comme d’autres grandes langues de civilisation : chinois, russe…il faut développer ces langues, donner du prestige à ces langues, c’est particulièrement vrai pour l’arabe qui est une très grande langue littéraire qui doit être apprise pas seulement par les personnes qui sont d’origine maghrébine ou de pays d’origine arabe.

    « Donc, c’est toute une stratégie qualitative vis-à-vis de la langue arabe que nous allons mener.

    « …A la place de l’apprentissage de l’anglais, cela peut l’apprentissage de l’arabe en CP »

    A noter d’ailleurs qu’il ne s’agit pas de « relancer » (sic) l’apprentissage de la langue arabe mais plutôt de la généraliser  et cette généralisation était prévue dans les circulaires de rentrée de 2016 et 2017 produites par NV.Belkacem, c’est assez dire qu’en tout, JM.Blanquer poursuit la politique de ses prédécesseurs.

    Dans la circulaire de rentrée du 13 avril 2016, il est expressément indiqué que l’enseignement en langues et cultures d’origine (ELCO) qui concernait 92500 élèves à la rentrée 2012et près de 85 000 élèves à la rentrée 2016 et dont la majeure partie des cours était en langue arabe, évoluait vers un dispositif inspiré des sections internationales (EILE – enseignement international de langues étrangères) existant dans le premier degré, dispensé en plus des 24 heures de cours, ouvert à tous les élèves volontaires de CE1, quels que soient l’origine, la nationalité et le niveau linguistique de départ.

    Cet enseignement étant assuré par des enseignants mis à disposition des pays partenaires, la continuité a été assurée dans le cadre des dispositifs bi-langues au niveau du collège.

    L’expérimentation du dispositif a eu lieu à la rentrée 2016 dans des académies pilotes, avec un ajustement à la rentrée 2017 et une perspective de généralisation à la rentrée 2018 et ce, malgré les sonnettes d’alarme, comme celles du député Damien Meslot qui, en 2013, avait déposé une proposition de loi (rejetée) pour interdire le financement des cours d’arabe par des pays étrangers, écrivant : « Des Etats étrangers financent les cours de langues étrangères pour transmettre des messages contraires aux lois de la république, des appels au trouble à l’ordre public sur le territoire national ».

     

     

    Monsieur BLANQUER agit donc en connaissance de cause en poursuivant la politique assassine de l’identité française de ses prédécesseurs sans état d’âme : foulant aux pieds la langue française en laissant perdurer les méthodes ineptes d’apprentissage de la lecture qui grippent le cerveau des enfants durablement, les empêchant d’appréhender la très riche culture française, il valorise au plus haut point la culture arabe qui est le prélude à l’islamisation de la France puisque l’arabe s’appréhende à travers la culture du Coran : il s’agit donc d’un enseignement religieux au sein de l’école dite de la république et…quelle religion !

     

    Et l’éducation sexuelle ?

    Monsieur Blanquer déclare : « On doit protéger les enfants en faisant en sorte que les deux sources d’information pour eux sur ce sujet…c’est la famille et l’école.

    Autrement dit, n’écoutez pas ceux qui contestent le bien fondé de ce qui va être asséné aux enfants à l’insu des parents au sein des établissements ; ceux-là seront systématiquement stigmatisés.

    Voilà le message de Monsieur Blanquer

    « Laissez-nous dérégler vos enfants, assassiner la culture et les valeurs françaises ! SILENCE ! »

     

     

     

  • Blanquer accélère le "grand remplacement" et supprime des écoles pour pouvoir ouvrir plus de "REP" aux immigrés !

    Le 20 février 2018, le maire de PONTHOILE dans la Somme , commune de plus de 600 habitants et dont la démographie est en constante augmentation depuis les années 1990, reçoit une lettre de l’inspecteur d’académie – coursier du ministre de l’éducation BLANQUER – pour lui annoncer froidement, sans concertation préalable ni pré-avis, la suppression de son Ecole.

    Le fond et la forme de la lettre « valent d’autant plus le détour » que ce n’est malheureusement pas un cas isolé mais la résultante d’une politique générale menée sur l’ensemble du territoire national.

    Des orientations ministérielles …

    La lettre débute ainsi : « En application des orientations ministérielles, l’instruction de la carte scolaire pour la rentre 2018 a été élaborée en tenant compte des priorités suivantes … :

    Notons qu’il est fait référence à une politique générale, ce courrier n’est nullement le fait d’une toquade de l’administration locale ; par ailleurs, il est stipulé que cette politique éducative comporte des « priorités ».

    Curieux quand JM.BLANQUER, alors au micro de RTL à la rentrée 2017, faisait cette réponse à un auditeur qui lui faisait remarquer qu’en milieu rural, il supprimait des classes de 25 à 27 élèves au prétexte d’effectifs insuffisants alors qu’il créait des classes à 12 dans ce qu’il appelle les « zones sensibles », demandant au ministre ce qu’il appelait « zone sensibles » et ce qu’il comptait faire concrètement :

    « Bien entendu, c’est une politique globale que nous avons…ce que vous décrivez correspond au passé….nous avons une politique très volontariste en milieu rural…il ne faut pas opposer une France à une autre : il y a une politique générale à l’école primaire pour tous les enfants de France… » répondit le ministre BLANQUER.

    Intéressant comme réponse, seulement voilà ! cela n’empêche pas – sans doute – d’avoir des priorités…

    Et quelles « priorités » ?

    1-« La mise en place des classes à effectifs réduits en CP et CE1 dans les réseaux prioritaires renforcée (REP+),

    2 – « La mise en place des classes à effectifs réduits en CP dans les écoles situées en éducation prioritaire (REP),

    Pas de précision sur les « effectifs réduits » et pour cause ! ils correspondent à 12 élèves pas classe alors qu’en zones rurales sont prévues, par l’administration de l’Education nationale, des fermetures de classes comportant des effectifs à 15,20, voire 27, avec pour motif « manque d’effectifs » !

    Par ailleurs, notons que les « priorités gouvernementales » sont les « Réseaux d’éducation prioritaire » (REP), très majoritairement destinés aux élèves issus de l’immigration.

    Au nombre d’environ 1200 sur le territoire national, ils correspondent donc à une moyenne de 12 REP par département.

    A la rentrée 2017, les classes de CP (cours préparatoire) ont été dédoublées pour les REP+, sachant que les REP+ sont les « réseaux d’éducation prioritaire renforcée » dans lesquels sont scolarisés ceux que nos gouvernants appellent les « migrants » et que le système éducatif appelle  les « EANA  élèves allophones nouvellement arrivés » : 2500 classes et 2500 postes ont été redéployés, ce qui fait donc 5000 classes ; à raison de 12 élèves par classe, cela donne un total de 60 000 élèves.

    « A la rentrée 2018, 5600 classes de CP seront dédoublées en REP et REP+… » est-il mentionné dans les documents ministériels – mais il n’est pas précisé si c’est en plus ou au total, bien que la formulation laisserait plutôt à penser qu’elles s’ajoutent à l’existant – …grâce à 3881 postes d’enseignants supplémentaires – pour qui est prévu – … une augmentation indemnitaire de 3000E par an progressivement déployée à compter de la rentrée scolaire 2018… »…« afin d’accroître l’attractivité des postes ». 5600 classes dédoublées en plus, cela fait 11 200 classes à 12 soit 134 400 élèves, ce qui porte le total à 194 400 élèves.

    -3ème priorité  mentionnée : – « l’attention prêtée aux écoles en milieu rural »

    Savoureux si l’on peut dire ! simplement une « attention » !

    4- Toujours faisant partie des priorités « le renforcement des moyens dédiés au remplacement » : aucune précision à ce sujet ; c’est d’autant plus compréhensible qu’il est puisé dans le vivier des instituteurs de nos enfants pour les attribuer aux immigrés, il parait légitime de se demander où vont être pris les remplaçants ? assurément, ce sera « l’arlésienne » !

    5 – Dernière priorité énoncée : « le maintien de l’accompagnement des élèves à besoins particuliers », en langage décodé, cet accompagnement concerne essentiellement les élèves des REP.

    Conclusion

    La lettre se termine ainsi : «…Compte-tenu de ces éléments, j’envisage de proposer au prochain conseil départemental de l’éducation nationale », la mesure suivante : « le retrait de deux moyens d’enseignement » !

    Qu’en termes choisis ces choses-là sont dites ! qu’appelle l’administration de l’Education nationale les «  moyens d’enseignement » ?

    « Le retrait de deux moyens d’enseignement » signifie la suppression de deux classes ; sachant que l’Ecole de Ponthoile comprend deux classes pour un total de 36 élèves, avec une prévision d’effectif pouvant dépasser la quarantaine à la rentrée prochaine portant la moyenne de classe à 20, c’est l’Ecole qui ferme sans autre forme de procès tout simplement pour cause de priorités et de priorités aux immigrés. Les motifs évoqués de la suppression ne sont même plus le manque d’effectifs !

    En clair, les enfants de France sont sans importance pour JM.BLANQUER, ceux qui comptent, ce sont les allogènes : ce qui correspond bien à toute sa politique éducative que nous ne cessons de dénoncer, politique masquée sous les oripeaux de la restauration d’une Ecole de qualité pour nos enfants et qui abuse encore un beaucoup trop large public.

     

     

  • Le mythe BLANQUER face aux réseaux prioritaires REP réservés aux immigrés .


    Il est désespérant de voir se répandre dans la « Grande Presse » et jusque dans les commentaires de personnalités de qui l’on serait en droit d’attendre un plus grand discernement, tous les commentaires élogieux qui accueillent – « avec soulagement » vont même jusqu’à dire certains – la nomination au poste de ministre de l’Education Nationale de Jean-Michel BLANQUER ainsi que les premières mesures annoncées ou prises.


    Cette véritable psychose collective est d’autant plus désespérante qu’elle induit en erreur l’ensemble du public en attente de celui qui va restaurer la qualité du système éducatif qu’il pense avoir trouvé à tort en lui et que nous perdons ainsi un temps précieux que nous n’avons pas, non seulement en n’opposant pas de résistance mais en gratifiant le ministre des plus belles intentions.
    Comment se fait-il que ce mythe se répande au sujet d’un ministre dont le lourd passé au sein de l’administration de l’Education Nationale ait laissé tant de marques durables et préjudiciables à l’avenir de notre société ?


    Comment se fait-il également que les premières mesures annoncées ou prises de ce ministre qui s’inscrivent dans le prolongement de ses actions antérieures, reçoivent un accueil empressé alors qu’elles sont toutes porteuses d’excellence uniquement pour les élèves des REP et REP+ (réseaux d’éducation prioritaire) – populations issues de l’immigration – sans aucune incidence positive pour nos enfants mais au contraire, prises à leur détriment ?

    Raisons de la méprise

    Le public se méprend parce qu’il n’appréhende pas la question de l’Education Nationale dans son ensemble et sur un temps long . En conséquence, beaucoup ne saisissent pas les tenants et aboutissants de la situation, ni l’impact des décisions annoncées et parfois prises.
    Egalement parce que la désinformation est omniprésente, notamment dans les grands medias, à cela s’ajoutant le langage subversif de nos gouvernants qui nous porte à ne pas percevoir la toxicité des mesures et à considérer qu’elles sont bénéfiques pour nos enfants, les intentions étant toujours louables, à l’opposé de l’effet prétendûment recherché.
    Egalement parce que beaucoup se contentent d’une lecture rapide des discours de nos gouvernants et que, « le diable étant dans les détails », la réalité apparaît souvent de façon incidente au détour d’une phrase ou en fin de discours : « in cauda venenum ».
    Par surcroît, beaucoup ignorent le passé de Jean-Michel BLANQUER.

    Sa carrière professionnelle ?

    Au sein de l’Education Nationale, entre autres.
    De 2006 au 21 mars 2007, JM.BLANQUER devient directeur adjoint du Cabinet de Gilles de Robien, époque à laquelle le ministre a voulu rétablir la méthode alphabétique de lecture. Quand on sait, de l’aveu même de Gilles de Robien, qu’il a été court-circuité par son administration dont faisait partie Jean-Michel BLANQUER, on peut être en droit de se poser quelques questions.
    Puis, de 2007 à 2009, il devient recteur de l’Académie de Créteil et c’est lui l’initiateur des 20000 places d’internats d’excellence réservées aux élèves issus de l’immigration, politique mise en cause à la fois par l’Inspection générale et par la Cour des comptes, d’une part en raison de l’atteinte au principe d’égalité, d’autre part en raison du coût prohibitif du projet, les dépenses induites dépassant tous les délires – JM.BLANQUER proposait même de rémunérer les élèves !
    Toujours à ce poste, il est à l’origine des « conventions d’éducation prioritaire » qui dispensent les élèves relevant de la politique de la ville et des ZEP du concours de recrutement pour intégrer Sciences Po, l’admission se faisant, pour eux seulement, sur dossier ...
    A la suite de controverses sur cette politique, il abandonne ce poste en 2009 et devient directeur général de l’enseignement scolaire au ministère de Luc Chatel jusqu’en 2012.
    Dans cette fonction, Jean-Michel BLANQUER supprime 80 000 postes d’enseignants et met en œuvre la réforme du lycée qui constitue une véritable révolution culturelle puisqu’elle repose, entre autres, sur :

    • Un appauvrissement des contenus matérialisé par une réduction importante des horaires de cours remplacés par des pédagogies de projet.
    • Une autonomie des établissements scolaires non plus dans le cadre d’une déconcentration mais d’une décentralisation où il n’y a pas d’obligation de résultat mais seulement de moyens, à savoir, des activités en remplacement des cours.
    • Une désagrégation de la transmission de la culture française avec une survalorisation de la LVE au détriment du français.
    • Une valorisation de l’engagement lycéen dans et hors établissement.

    Ce qui explique que JM BLANQUER veuille modifier le bac, basé essentiellement sur le contrôle continu, véritable « auberge espagnole ».


    De 2013 à 2016 , il devient directeur général de l’ESSEC, Ecole en pointe pour la politique d’ « éducation prioritaire » et à l’origine d’une multitude de dispositifs en faveur des élèves des ZEP. 500 000 d’entre eux ont déjà bénéficié de ces différents dispositifs.
    Outre ce cursus, il faut signaler que JM.BLANQUER est très proche de l’Institut Montaigne, Institut proche du CAC 40 et des cercles mondialistes dont le club Bilderberg.
    D’ailleurs, il appartient au comité directeur d’ « Agir pour l’école » , organisation satellite de l’Institut Montaigne dédié à l’école élémentaire qu’il a aidée pour lancer un projet « lecture » dans les écoles des quartiers populaires « voulant sauver les gamins des banlieues en contournant ce qu’il considère comme les « archaïsmes de l’école publique » !
    C’est dire si nos hommes politiques savent bien ce qu’ils font pour nos enfants, très préoccupés par contre, d’en préserver « les gamins des banlieues » .

    La grande presse en délire…

    Si l’on se reporte aux manchettes de différents journaux, nous aurions enfin trouvé l’homme de la situation pour sauver le système éducatif :

    Valeurs Actuelles, du 1er juin 2017 : « Un hussard noir rue de Grenelle ! Excellence au programme, le projet éducatif éloigne de la sempiternelle démagogie égalitariste, retour aux fondamentaux, condamnation franche de la méthode globale, retour de la chronologie dans les cours d’histoire, revalorisation de l’épreuve du bac… »

    Le Parisien, du 08/0617 : « Le redoublement fait surface. BLANQUER à l’Education nationale, c’est une vraie rupture idéologique, le pédagogisme progressiste n’est pas son truc, retour aux fondamentaux, efface le tableau du quinquennat précédent…éclatement du cadre national pour les rythmes scolaires, inflexion importante pour le redoublement, stages de remise à niveau, devoirs faits au collège… »

    Libération, du 08/06/17 : parle de « casse » et de « revirement » ; « rythmes scolaires à la carte, réforme du collège assouplie, autonomie des établissements… ».

    Le Point, du 22/06/2017 : JM.BLANQUER serait « l’homme qui veut arrêter les bêtises », serait également celui du « détricotage, du rétablissement des classes bi-langues et du retour du redoublement », souhaiterait « que tout le monde maîtrise l’orthographe »

    Wikipedia : La première action de JM.BLANQUER serait est de revenir sur une partie de la réforme du collège en publiant un décret qui rétablirait les classes bi-langues, renforcerait les langues anciennes, rendrait facultatifs les E.P.I., augmenterait l’autonomie des établissements…

    REVENANT SUR TERRE….
    QUELLES DECISIONS ? QUELLES REALITES ?

    A l’Ecole primaire :

    Pour cette année, les classes de CP (cours préparatoire) sont dédoublées mais pour les REP+ seulement, sachant que les REP+ sont les « réseaux d’éducation prioritaire renforcés » dans lesquels sont scolarisés ceux que nos gouvernants appellent les « migrants » et ce que le système éducatif appelle les« élèves allophones nouvellement arrivés ». 2500 classes et 2500 postes sont redéployés, à raison de 12 élèves par classe, ce qui fait un total de 60 000 élèves, sachant qu’à la rentrée 2018, seront également dédoublées les classes de CP (cours préparatoire) et de CE1 des REP et des REP+ (1100 en tout sur le territoire national) : 12000 classes seront concernées, à raison de 12 élèves par classe, ce qui donne un total de 144000 élèves.
    Dans ces classes seulement, ce dédoublement est accompagné du maintien du dispositif « plus de maîtres que de classes » et de « la qualité de la pédagogie déployée dans ces classes… enjeu majeur » a bien précisé JM. BLANQUER, son objectif étant de « garantir pour chaque élève, à la sortie du CP, l’acquisition des savoirs fondamentaux ».
    Rappelons que, pour nos enfants, cet objectif doit être atteint seulement fin de 3ème !
    Pour ce qui est de la méthode de lecture sur laquelle JM.BLANQUER reviendrait , dit-on, en réalité, le 28 août, sur BFM-TV-RMC, il a simplement dit :« …il y a une vieille querelle entre méthodes globales et syllabique qui a ététranchée en faveur de la syllabique » – et non « qui est désormais » – ce qui veut dire « circulez, il n’y a rien à voir » ; il considère donc que la méthode utilisée est syllabique et qu’il n’y a rien à changer. Les méthodes de nature globale sont et seront donc toujours utilisées mais « vendues » aux parents comme syllabiques.
    En ce qui concerne les « rythmes scolaires », JM.BLANQUER confère davantage de liberté dans l’organisation de la semaine scolaire, ce qui est une pure question de forme.
    Par contre, il ne revient nullement sur la question de fond à savoir, pourquoi y a-t-il eu changement des rythmes scolaires ? tout simplement pour introduire des activités périscolaires dans l’horaire scolaire au détriment des heures de cours et transformer l’école en lieu de vie et ceci, seulement pour nos enfants. De cela, il n’est nullement question.
    Pour ce qui est du redoublement, JM. BLANQUER le réserve aux R.E.P. car il précise que « ce redoublement n’est possible… qu’en complément d’autres mesures de lutte contre l’échec scolaire… ». Or, les « autres mesures de lutte contre l’échec scolaire » – accompagnement toute l’année, stages de soutien – concernent uniquement les élèves des R.E.P.
    A cet égard, en juin, JM.BLANQUER avait annoncé des stages de remise à niveau pour fin août, « au moins dans les REP » avait-il bien précisé.
    D’ailleurs, le redoublement ne se justifierait absolument pas dans le système « refondé » pour nos enfants puisque basé sur une obligation de moyens des activités en remplacement des cours, et non de résultat.

    Au collège

    JM.BLANQUER prévoit d’instaurer le programme « devoirs faits » qui consiste à proposer aux collégiens volontaires « un soutien gratuit après la classe, l’objectif étant de s’appuyer sur les expériences qui fonctionnent, notamment en éducation prioritaire », dit-il !
    Ce système fonctionne donc déjà dans les REP et non pour nos enfants et continuera à fonctionner ainsi, car dans le collège « refondé » pour nos enfants, le principe de l’« interdisciplinarité » est maintenu, – « interdisciplinarité » signifiant activité se substituant au cours et dont JM .BLANQUER estime qu’elle« va dans le bon sens » – pour nos enfants, ce qu’il faut traduire « dans le sens d’une école lieu de vie » ! Dans cette perspective, il n’y a pas de transmission de savoir, simplement la construction d’un projet par l’élève, il n’y a donc pas de devoirs et en disant « devoirs faits », on laissera croire aux parents qu’ils l’ont été à l’école.
    JM.BLANQUER prétend vouloir donner davantage de liberté aux équipes pédagogiques mais c’était déjà prévu dans le système éducatif « refondé » pour nos enfants où il s’agit d’activités à réaliser et non plus de transmission de savoir, les activités se feront en fonction du contexte local. Cela n’apporte rien de plus à la qualité du système éducatif.
    JM.BLANQUER rétablirait les classes bi-langues ?
    En réalité, elles n’avaient pas été supprimées mais au contraire élargies, puisque toutes les classes de collèges le deviennent en vertu de la circulaire de rentrée 2017 de N. VALLAUD-BELKACEM : «…les EILE (Enseignement International de Langues Etrangères) sont ouverts à partir du CE1… au collège, la continuité est assurée principalement dans le cadre de dispositifs bi-langues… pour l’année scolaire 2017-2018, l’objectif est le passage de tous les pays de langue arabe au nouveau dispositif EILE… », l’enseignement de l’arabe se faisant par la lecture du Coran, il s’agira en plus, d’un enseignement religieux !
    JM.BLANQUER rétablirait un véritable enseignement du latin et du grec ?
    En réalité, Il n’a pas dit qu’il revenait sur l’incorporation, par N. VALLAUD-BELKACEM, du latin et du grec dans les « enseignements pratiques interdisciplinaires », il a simplement déclaré : « les établissements qui le souhaitent peuvent faire évoluer l’organisation par la mise en place d’un véritable enseignement du latin et du grec », c’est-à-dire qu’en réalité, ceux qui veulent continuer à faire cours peuvent le faire, il s’agit d’un simple assouplissement : il n’organise pas le rétablissement du latin et du grec, il ne prend aucune décision à cet égard et notamment, il n’envisage pas le rétablissement du CAPES de lettres classiques supprimé en 2015.
    Au cours de son entretien à « Valeurs actuelles » du 31 août 2017, nous apprenons que « des cérémonies de remise des prix existent dans certains cas, » dit JM. BLANQUER « pudiquement » au journaliste qui l’interroge, il oublie seulement de préciser que c’est uniquement dans les REP puisque c’est uniquement dans ce cadre, que l’excellence est recherchée.

    CONCLUSION

    La politique éducative de JM. BLANQUER est la continuité de la politique éducative de N. VALLAUD-BELKACEM et de celle engagée depuis des années par tous les ministres de l’Education.
    Toutes les mesures cohérentes et porteuses d’excellence sont pour les REP et non pour nos enfants. D’ailleurs, JM.BLANQUER le révèle dans son entretien à « Valeurs actuelles » du 31 août 2017 : «… L’Ecole doit apporter une attention spécifique aux plus fragiles et donner plus à ceux qui ont besoin de plus. C’est la clé de la véritable égalité… donner des savoirs solides et une culture généraletoute ma philosophie consiste à tirer le système vers le haut au bénéfice des plus fragiles, car c’est d’abord à eux que bénéficie une telle approche… », sachant que « les plus fragiles » dans le langage de nos gouvernants, ce sont les élèves des REP. Il faut bien s’imprégner de cette réalité dévastatrice de notre identité et de la trahison de ceux qui nous gouvernent.


    Ceux – beaucoup trop nombreux – qui pensent que JM. BLANQUER veut restaurer la qualité du système éducatif pour nos enfants sont dans l’erreur la plus totale ; subsistent bien deux système éducatifs parallèles en vertu de la loi de « refondation » de l’Ecole du 7 juillet 2013 :

    • Un pour nos enfants, basé sur le constructivisme, sans obligation de résultat.
    • Un pour les REP, basé sur la transmission du savoir et la recherche de l’excellence des résultats, politique élitiste s’il en est !

    Fabriquer une élite avec les populations immigrées et faire de nos enfants les larbins : voilà la poursuite de l’objectif du mondialiste et immigrationniste BLANQUER, politique qu’il poursuit avec une délectation d’autant plus grande qu’il est applaudi pour ce qu’il ne fait précisément pas pour nos enfants !


    Notre devoir est d’ouvrir grands les yeux, de voir la funeste réalité en face pour prendre impérativement et en urgence, les moyens de combattre cette politique destructrice qui met gravement en péril, non seulement l’avenir de nos enfants mais celui de la société française.
    La destruction du système éducatif pour nos enfants se poursuit et s’amplifie pendant que dans le même temps, les mesures prises visent à amplifier l’excellence des résultats dans les REP et REP+.
    Nous avons donc le devoir de nous pencher, à la fois sur le passé de JM BLANQUER et sur l’impact des mesures prises pour comprendre la réalité de la situation et ne pas nous laisser abuser.

    Claude Meunier-Berthelot