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macron - Page 2

  • Protégée par la "ripoublique", la sauvagerie de l’ultra-gauche a encore pu déferler ce dernier samedi sur les Champs Élysées ! ...

     

    La France est ainsi ce début du XXI° siècle confrontée à plusieurs barbaries.

    La plus sanguinaire à ce jour a évidemment été celle de l’islam jihâdiste à l’image de ce qu’il est toujours et partout dans le monde avec notamment ses organisations terroristes  internationales, telles qu’Al-Qaïda, l’État islamique, Boko Haram et autres, faisant dans des sommets d’atrocités des centaines de milliers de victimes, chrétiennes ou yézidies, et juives encore, mais aussi dans les populations musulmanes d’autres branches honnies de l’islam.

    Mais une autre barbarie s’est une fois encore manifestée en marge des gilets jaunes…

    À Paris surtout, mais pas seulement, la violence émeutière, curieusement, incroyablement non prévenue, a été le fait de véritables organisations d’une extrême-gauche de guerre civile, « Black Blocks », « antifas » et autres groupuscules d’anarchisme révolutionnaire admirant Action Directe, la bande à Baader ou les brigades rouges.

    Comment sur ce point oublier l’extraordinaire complaisance judiciaire à sens unique dont ont bénéficié naguère les agresseurs « antifas » dans l’affaire de l’agression délibérée ayant hélas entraîné la mort de l’un d’entre eux, Clément Méric, tombé sous le coup violent qu’il avait manifestement provoqué.

    Mais, pourquoi ces groupuscules de l’ultra-gauche violente et même criminelle qui ce samedi encore ont incendié, pillé, dévasté, et commis des violences qui auraient pu être mortelles n’avaient-ils pas été dissous comme il en fut de très nombreux  groupuscules présentés comme dangereux pour la République et qualifiés « d’ultra-droite » ? Sans que l’on s’avise de préciser en quoi leurs idées semble-t-il vaguement inspirées pour certains par les idéologies totalitaires du fascisme et du nazisme, pouvaient bien être de droite.

    De quelles connivences l’ultra-gauche émeutière bénéficie-t-elle donc ? Ou alors, pour quelle instrumentalisation politique entend donc l’utiliser monsieur  Castaner, si pitoyable ministre de l’Intérieur ?

    Mais il est une autre barbarie, non émeutière et sans doute jamais médiatiquement dénoncée, et au contraire exaltée comme le règne du progrès, c’est celle du « meilleur des mondes ». Celle de la culture de mort, par d’abord la libre suppression en France du droit à la vie, chaque année pour près de trois cent mille enfants à naître. Celle ensuite de toutes les manipulations des embryons d’êtres humains sous le couvert d’une soi-disant bioéthique, à des fins d’eugénisme, et bien sûr pour le libre cours à l’euthanasie, mot qui sonne justement comme « État nazi ».

    Quiconque désormais s’avise de dire son opposition à la suppression d’une vie qu’est tout avortement ou toute euthanasie se voit  aussitôt médiatiquement et politiquement lynché, menacé des foudres de la loi, notamment par de sinistres femmes ministres, véritables furies prosélytes de la barbarie du meilleur des mondes.

    Ainsi est non seulement bafoué le respect de la vie humaine innocente mais exaltée comme un progrès sa suppression. Comme dans le « 1984 » de Georges Orwell, l’inversion du sens des mots est radicale. Les actes de mort comme l’IVG sont présentés comme des conquêtes de la vie sociale !

    Entre les idées des incendiaires anarcho-gauchistes et celles des bourgeois libéraux libertaires au pouvoir, façon Macron, Schiappa, Buzyn, il n’y a que des différences de degrés, pas de nature !

     
     
  • Deux tiers des Français estiment que Macron instrumentalise le grand débat national ! ...

    Un mois après le début du grand débat national, la majorité des Français estime que le Président de la République en profite pour faire campagne en vue des élections européennes et qu’il ne parviendra pas à retrouver la confiance de ses concitoyens.

     

    Bonne nouvelle: deux tiers des Français (66%) jugent qu'Emmanuel Macron instrumentalise le grand débat national dans l'intérêt des élections européennes et qu'il ne parviendra pas à «retourner» l'opinion, dévoile une enquête Odoxa-Dentsu Consulting réalisée pour Franceinfo et Le Figaro.

    Ce constat a été approuvé par 81% des Insoumis et des sympathisants RN, par 76% d'électeurs socialistes et par 55% de Républicains. En revanche, seulement 32% de sympathisants de LREM lui donnent raison.

    Dans le même ordre d'idées, près de la moitié des sondés (46%) trouvent que le Président de la République est trop présent dans les médias et qu'il ne parviendra pas à retrouver la confiance des Français.

     

    Là aussi, les chiffres divergent en fonction des sympathies politiques. Les électeurs socialistes approuvent majoritairement (62%), suivis par ceux du RN (61%) et les Insoumis (57%). La présence importante de M.Macron dans les médias est jugée superflue par 41% des Républicains mais par 18% seulement des électeurs de LREM.

     43% des Français ont trouvé que le Président était «bon» sur la forme (86% des sympathisants de LREM et 31% du RN).
    27% ont jugé qu'il était convaincant sur le fond. Concernant cette question, la différence s'avère également immense: 81% d'électeurs de LREM contre 9% du RN.

    Les auteurs de l'enquête signalent que l'hyper-présence médiatique d'Emmanuel Macron engendre un sentiment de lassitude chez les Français, dont la plupart, hormis les sympathisants de LREM, estiment qu'elle ne permettra pas au Président de rebondir.

     

  • Affaire "benalla" : Macron vient de commettre trois fautes très graves au point de vue constitutionnel, politique et moral .

    Ce que l’on appelle l’affait Benalla a connu un nouvel épisode le 24 juillet, avec la première réaction en public d’Emmanuel Macron.

    Mais, la déclaration faite le 24 juillet au soir par le Président de la République, est grave (1). Elle est grave d'un point de vue constitutionnel.

    Elle est grave d'un point de vue politique.

    Elle est grave d'un point de vue moral.

    Le Président de la République est le premier magistrat. Sa parole est un acte. Si sa parole menace la Constitution, la mine ou la dévalue, c'est très exactement comme s'il avait agi pour subvertir cette Constitution. Si sa parole menace l'ordre politique, c'est très exactement comme s'il avait agi contre cet ordre, comme s'il avait pris des mesures niant la souveraineté du peuple. Si sa parole n'est pas morale, alors de quel exemple pourrons-nous tirer les forces de moralité qui sont nécessaires à la vie politique?

     

    Un acte contraire à la Constitution

     

     
    Emmanuel Macron a donc effectué une visite surprise à la réunion des élus de la majorité LREM organisée à la Maison de l'Amérique latine, réunion organisée pour la clôture de la session parlementaire, le mardi 24 juillet. Ce faisant, il a visiblement oublié que, dans la Constitution, il n'est pas chef de parti. La Président de la République doit représenter tous les français. Différents articles, sans intention d'exhaustivité, qui précisent son rôle de chef de l'Etat et non de chef de parti, qu'il s'agisse de l'article 5, de l'article 14, de l'article 16 ou de l'article 64 (2).

     

    La fonction décrite, soit directement soit indirectement, par ces différents articles n'est pas compatible avec la fonction de chef de parti. Bien entendu, la pratique politique nous dit que le Président fait campagne en étant soutenu par un parti ou une alliance de partis. Mais, il est aussi de tradition qu'il abandonne toute position à l'intérieur d'un parti ou d'un mouvement, et qu'il s'abstienne de participer aux réunions du groupe parlementaire qui le soutient à l'Assemblée nationale. Cela participe du principe de séparation des pouvoirs. Quand ses prédécesseurs recevaient les « ténors » de leur majorité respective, que ce soit M. Sarkozy ou M. Hollande, ils le faisaient en privé. En venant dans cette réunion des députés LREM, réunion où la presse n'était certes pas invitée mais était en partie présente, Emmanuel Macron a consciemment et délibérément foulé aux pieds ce principe.

     

    Une subversion de l'ordre politique

     

    Alexandre Benalla et Macron
     
     
    Il a aggravé son cas en faisant une déclaration dans cette réunion qui a été immédiatement diffusée avec son accord (3). Il a ainsi dit, se référant au trouble et au scandale causé par l'affaire Benalla: « "S'ils cherchent un responsable, le seul responsable, c'est moi et moi seul. C'est moi qui ai fait confiance, c'est moi qui ai confirmé la sanction". Tout d'abord il s'est avancé un peu vite sur la « sanction » qui aurait été prononcée contre M. Benalla le 4 mai. Les auditions devant la commission d'enquête sénatoriale montrent que Benalla est resté actif du 4 au 18 mai, et que son salaire lui a été intégralement versé (4). Ces auditions montrent aussi que ses responsabilités ont été importantes (5), et qu'il a commis des faits de violence non pas une mais deux fois au moins (6). Mais, il y a nettement plus grave.

     

    Cette manière de revendiquer la totalité de la responsabilité pourrait être considérée comme courageuse, si elle avait été faite devant l'ensemble des français. Mais, tel n'a pas été le cas. Emmanuel Macron a prononcé ces mots devant une assemblée de fidèles qui lui était entièrement acquise et ce alors que les français attendent de lui qu'il s'explique depuis le début de l'affaire. Or, jusqu'à présent, le Président n'a trouvé ni le temps ni le courage de venir s'expliquer devant les français. De plus, il a fait applaudir le nom d'Alexandre Benalla, un homme coupable de violences en réunion et mis en examen pour cela. Ce n'est donc pas un discours de Chef de l'Etat, c'est un discours de chef de clan, de chef mafieux, qui parade devant ses obligés.

    L'histoire jugera. Mais, la manière de revendiquer toute la responsabilité, comme si le Président était la seule source d'autorité, est profondément choquante au regard des traditions politiques et de la pratique de la République. La phrase prononcée par Emmanuel Macron subvertit, tant dans la forme que dans le fond, de manière tant directe qu'indirecte, l'ordre politique républicain actuel en France.

     

    Une faute morale

     

     
    En aparté à cette réunion, Emmanuel Macron aurait alors déclaré: « qu'ils viennent me chercher » (7). Mais, de qui parlait-il? Des parlementaires de la France Insoumise qui souhaitent qu'il témoigne devant la commission d'enquête? En réalité, on sait que ce n'est pas possible. Il suffit de regarder tant le texte de la Constitution que la pratique qui en a été faite. D'ailleurs, en vertu de l'article 67 de la Constitution, le Président de la République est irresponsable: « Le Président de la République n'est pas responsable des actes accomplis en cette qualité, sous réserve des dispositions des articles 53-2 et 68.

     

    Il ne peut, durant son mandat et devant aucune juridiction ou autorité administrative française, être requis de témoigner non plus que faire l'objet d'une action, d'un acte d'information, d'instruction ou de poursuite. »

    La phrase d'Emmanuel Macron prend alors l'apparence d'une rodomontade, d'un défi sans risque. Ce n'est pas une attitude de Chef de l'Etat. Au mieux, c'est une attitude d'enfant en cours de récréation. On peut y voir le manque de sérieux qu'Emmanuel Macron porte tant à sa fonction qu'aux français. Quel que soit le bout par lequel on prend cette déclaration, elle apparaît bien comme une faute morale. Elle s'apparente aux mots qui furent prêtés à Marie-Antoinette: « ..s'ils n'ont pas de pain, qu'ils mangent de la brioche ». On en connaît les suites.

    Et si Emmanuel Macron devait être pris au mot, si les français se décidaient — dans un mouvement insurrectionnel ou révolutionnaire — à venir le chercher à l'Elysée, sa provocation aurait des conséquences véritablement incalculables ! ...

     


    (1) https://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/agression-d-un-manifestant-par-un-collaborateur-de-l-elysee/affaire-benalla-le-responsable-c-est-moi-declare-emmanuel-macron-face-a-la-majorite_2865345.html

    (2) http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/root/bank/pdf/conseil-constitutionnel-5074.pdf

    (3) https://www.rtl.fr/actu/politique/qu-ils-viennent-me-chercher-de-qui-parle-emmanuel-macron-7794223998

    (4) http://www.leparisien.fr/politique/benalla-a-finalement-touche-son-salaire-pendant-sa-suspension-25-07-2018-7833378.php

    (5) http://www.europe1.fr/politique/alain-gibelin-persiste-signe-et-contredit-alexandre-benalla-3719993

    (6) http://www.liberation.fr/france/2018/07/27/1er-mai-benalla-et-crase-impliques-dans-une-autre-interpellation_1669273

    (7) https://www.rtl.fr/actu/politique/qu-ils-viennent-me-chercher-de-qui-parle-emmanuel-macron-7794223998