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euthanasie - Page 2

  • La France est une république dirigée par des assassins .

    La République des assassins de la vie, de la vérité et de la justice

    LA RÉPUBLIQUE S’ARROGE le droit de vie et de mort sur les Français. L’assassinat de Vincent Lambert, décédé le 11 juillet au matin des suites de l’arrêt total et brutal de son hydratation et de sa nutrition neuf jours plus tôt, est un crime d’Etat, prémédité, cyniquement organisé, voulu par le chef de l’Etat en personne et validé par les plus hautes juridictions tant dans l’ordre administratif (Conseil d’Etat) que judiciaire (Cour de cassation).

    Il ne faut pas croire qu’il s’agit là d’un acte isolé. Nous sommes tous des Vincent Lambert en puissance. Une personne accidentée, comateuse peut parfaitement subir demain le sort du malheureux quadragénaire. Cherchera-t-on désormais à réanimer des personnes qui sont dans le coma de crainte qu’elles ne se réveillent diminuées ? Soignera-t-on un cycliste accidenté dont l’artère fémorale est atteinte ? Donnera-t-on à boire et à manger à un enfant autiste ou trisomique si l’on considère que sa vie ne mérite pas d’être vécue et qu’il serait mieux mort ? 

    A partir du moment où l’on ne fait plus de la vie et de la défense de la vie un principe supérieur, à partir du moment où l’on s’arroge, à la place du Créateur, du droit de vie et de mort sur les personnes humaines que l’on considère comme excessivement handicapées, faibles, fragiles, diminuées, tout devient possible. Heureux les personnes qui sont en bonne santé. Car mieux vaut désormais éviter de se rendre dans les hôpitaux et les maisons de retraite où l’on peut faire passer les patients et pensionnaires de vie à trépas en un instant. Michel Fromentoux nous raconte cette semaine l’horreur qu’il a vécue pendant trous mois dans un des hôpitaux de l’assistance publique en proche région parisienne à la suite d’un accident vasculaire cérébral. Brimades, viol de l’intimité, mépris du malade traité comme un objet et un cobaye, multiplication des humiliations, beaucoup de services gériatriques dans les hôpitaux français sont de sinistres mouroirs. Le personnel soignant, massivement de couleur, dans les hôpitaux franciliens, se comporte très souvent de manière brutale et irrespectueuse à l’égard des anciens. Il y a certes souvent un manque criant de personnel mais cela ne justifie pas tout. Nous ne sommes plus hélas à l’époque du dévouement, du désintéressement. Les sévices sur les personnes âgées dans les centres de long séjour se multiplient et on voit mal comment ils ne pourraient pas s’accroître compte tenu de l’évolution effrayante des mœurs et des mentalités dans notre société déstructurée. 

     

    LA MISE À MORT, car c’est bien de cela qu’il s’agit, de Vincent Lambert ne peut que favoriser les assassinats froidement exécutés dans les hôpitaux. Il est tellement facile d’augmenter fortement les doses de morphine ou de paracétamol pour tuer des patients jugés surnuméraires, inutiles ou nuisibles. Cela permet de libérer des lits, parfois de soulager des descendants ou des conjoints qui brûlent de disposer de l’héritage ou de refaire leur vie, ou de toucher l’assurance-vie. Ce régime de mort et de néant ment activement en faisant croire que l’on a débranché Vincent Lambert alors qu’il n’était relié à aucune machine, qu’il respirait normalement, que son cœur battait, que ses yeux s’ouvraient. Il ment effrontément en affirmant que l’on a interrompu les soins et les traitements de Vincent comme si donner à boire et à manger à quelqu’un était un soin qu’on lui prodiguait. Comment peut-on aller plus loin dans le cynisme, le mensonge, l’horreur ? 

    Le pouvoir politique, les media, les différentes juridictions tant françaises qu’internationales (puisque la Cour européenne des droits de l’homme a également signé l’acte de mort de Vincent Lambert) ont agi aux antipodes du message du Christ qui dans l’Evangile, au chapitre 25 de Saint Matthieu, versets 34 à 46, déclare : « Venez, vous qui êtes bénis de mon Père ; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde.  Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais voyageur, et vous m’avez recueilli ; j’étais nu, et vous m’avez vêtu ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus vers moi. Les justes lui répondront : Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, et t’avons-nous donné à manger; ou avoir soif, et t’avons-nous donné à boire ? Quand t’avons-nous vu voyageur et t’avons-nous recueilli ; ou nu, et t’avons-nous vêtu ? Quand t’avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi ?  Et le roi leur répondra : Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites.


    Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits ; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges. Car j’ai eu faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’ai eu soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ; j’étais voyageur, et vous ne m’avez pas recueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas vêtu ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité. Ils répondront aussi : Seigneur, quand t’avons-nous vu ayant faim, ou ayant soif, ou voyageur, ou nu, ou malade, ou en prison, et ne t’avons-nous pas assisté ? Et il leur répondra : Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous n’avez pas fait ces choses à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne les avez pas faites. Et ceux-ci iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle. »

     

    A L’ÉVIDENCE l’élection de Macron en 2017 a marqué une étape supplémentaire dans le processus de liquidation de la France et des Français. Les violences policières exercées contre les gilets jaunes en sont déjà une preuve manifeste. La volonté de mettre en œuvre une euthanasie de masse en est une autre. Comme l’obsession de mettre fin à nos dernières libertés à travers une implacable répression de l’expression sur les réseaux sociaux et même pour toute la presse écrite, tout ce qui est imprimé. Au nom de la stigmatisation de contenus prétendument haineux, on assassine le bien, le beau, le vrai, on veut empêcher que la vérité soit dite, que les mensonges soient débusqués. En histoire, en politique, en religion, en matière d’immigration. 

    On veut criminaliser la morale et la famille traditionnelles au nom de la lutte contre l’homophobie et contre la haine anti-LGBT.

    Ces attaques organisées au plus haut niveau gouvernemental, mais aussi au niveau des institutions internationales, sont d’une ampleur sans précédent et d’une violence inouïe. Contre le corps social, contre nos traditions, contre la vérité et la justice, contre nos consciences, nos cerveaux, nos cœurs et nos intelligences. Face à cette offensive satanique tous azimuts il faut opposer le calme des vieilles troupes, une détermination totale mais tranquille, une insurrection morale et intellectuelle de chaque instant. En gardant les pieds sur terre et les yeux levés au Ciel.

     

  • L' euthanasie est un meurtre .

    Ste Catherine de Sienne

    Nous assistons depuis quelques années à une of fensive en faveur de la légalisation de l'euthanasie. La méthode est bien connue ; elle a déjà permis de faire passer les lois en faveur de l'avortement, du mariage des homosexuels et autres lois de la culture de mort. On commence par présenter un projet de loi à l'assemblée sans espoir de le faire accepter mais simplement pour donner à l'idée une certaine légitimité et lancer le débat. On travaille ensuite à influencer l'opinion en pratiquant la désinformation (1) pour donner à penser que l'absence d'une loi réglementant cette pratique a des conséquences désastreuses pour la société ; en publiant des manifestes de soi-disant autorités morales qui se prononcent pour la légalisation de la pratique souhaitée et en montant en épingle quelques cas choisis pour leur contenu émotionnel. Une fois obtenu un consensus en faveur de cette pratique, un projet de loi est de nouveau présenté aux députés de l'assemblée nationale qui l'adoptent tout naturellement.

    Durant tout ce temps, le débat est volontairement maintenu au niveau émotionnel pour semer la confusion et empêcher une analyse sereine des principes. Il nous faut donc, loin de l'émotion volontairement provoquée autour du sujet, analyser calmement et sans passion les principes régissant l'euthanasie. Commençons d'abord par bien définir les termes pour clarifier la question.

     

    Définition des termes

    De façon générale on parle d’euthanasie pour désigner l’acte de mettre fin à la vie d’une personne gravement malade.

    Euthanasie active et passive

    L’euthanasie active est en fait l’euthanasie proprement dite : poser un acte qui cause la mort du patient. L’autre s’appelle passive car elle n’attente pas à la vie du “patient ” ; elle consiste à ne pas accomplir un ou plusieurs actes nécessaires ou utiles à conserver sa vie. Pour faire plus simple et appeler les choses par leur nom : l’euthanasie active est le meurtre du “ malade ”, alors que dans le cas de l’euthanasie passive, il s’agit plutôt de non-assistance à personne en danger.

    De nombreux auteurs récusent cette distinction. Pour eux, l’euthanasie s’accomplit aussi bien par action que par omission à partir du moment où il y a intention de mettre un terme à la vie du patient. Nous adopterons cette façon de voir qui nous paraît plus conforme à la réalité et parlerons donc d’euthanasie par omission de soins. On distingue alors entre les soins ordinaires (alimentation par exemple) dont le refus équivaut à une euthanasie et les soins extraordinaires qui eux peuvent être légitimement omis. Nous y reviendrons.

    Nous utiliserons donc la définition de Patrick Verspieren qui est conforme à celles des juristes :

    “ l’euthanasie consiste dans le fait de donner sciemment et volontairement la mort ; est euthanasique le geste ou l’omission qui provoque délibérément la mort du patient dans le but de mettre fin à ses souffrances. ”

    Euthanasie et suicide

    Quand c’est le patient lui-même qui décide de mettre fin à ses jours, il ne s’agit plus d’euthanasie mais tout simplement de suicide. On ne devrait parler d’euthanasie que dans le cas où la décision de mettre fin à la vie est prise par un autre que le patient que ce soit la famille ou le médecin soignant.

    On parle aussi de suicide assisté quand, à la demande du malade, une tierce personne l’aide à mettre fin à ses jours, ou même la tue directement à sa demande. Mais cela reste toujours un suicide.

     

    Principe de résolution

    L’euthanasie est le meurtre d’un innocent et, comme tel, est condamnée par la loi naturelle et le cinquième commandement de Dieu. Seul Dieu a pouvoir sur la vie qu’il donne et retire selon son bon vouloir. Il ne cède ce droit aux hommes qu’envers le coupable qui devient un danger pour autrui. On peut alors mettre fin à sa vie pour se protéger. Ce sont les cas de légitime défense, de guerre et de condamnation à mort prononcé par un tribunal compétent. C’est là la seule exception. L’euthanasie concerne des innocents et est donc toujours intrinsèquement mauvaise. Cela est valable quel que soit celui qui décide de l’accomplir : l’état, le prochain ou même le propre détenteur de la vie (suicide).

    L’état ne peut prétendre au droit de vie ou de mort sur ses administrés. “ Certes l’individu est une partie qui doit coopérer au bien du tout, mais d’un autre côté il transcende ce tout par sa dignité de personne et sa des- tinée éternelle ! Dès lors la société ne peut “ se débarrasser des inutiles ” sans sombrer proprement dans le tota- litarisme qui fait du “ tout ” un absolu. 

    Ce principe condamne aussi le suicide qu’il soit “ assisté ” ou non car, comme le dit Saint Augustin, “ celui qui se tue n’est-il pas le meurtrier d’un homme ? ”. “ La vie, dit Saint Thomas d’Aquin, est un don de Dieu concé- dé à l’homme, et qui demeure toujours soumis au pouvoir de Celui qui “ fait vivre et mourir ” (Deut. XXXII, 39). Aussi quiconque se prive lui-même de la vie pèche contre Dieu, absolument comme pèche (…) celui qui s’arroge le droit de juger une cause qui ne relève pas de sa juridiction. Décider de la mort ou de la vie n’appartient qu’à Dieu seul.” (IIa IIae, Q. 64, a. 5)

     

    Réponses à quelques objections

    Face à l’universalité de ce principe protégeant la vie de l’innocent, les partisans de l’euthanasie réclament une exception qui serait d’après eux justifiée par le soucis d’éviter aux malades soit des souffrances intolérables, soit une perte de dignité insupportable. Avant de répondre séparément à ces deux objections, notons d’abord que le meurtre d’un innocent est un acte intrinsèquement mauvais. Il ne peut donc y avoir d’exception car il n’est jamais permis de faire le mal même en vue d’un bien.

    Des souffrances intolérables

    L’euthanasie, nous dit-on, aurait pour but d’éviter aux malades de grandes souffrances, souffrances inutiles puisque sa maladie est incurable. Ces propos sont tendancieux. Ils laissent entendre que les souffrances du malade ne peuvent être soulagées et que l’euthanasie est la seule façon d’y mettre fin. Or, cela est faux. De nombreux médecins affirment le contraire. Tel le professeur Julien Israël, cancérologue et membre de l’académie des sciences morales et politiques qui écrit : “ Il n’y a aucune douleur, aucune souffrance physique, que la médecine aujourd’hui ne puisse contrôler et apaiser. Je vous assure qu’une combinaison de soins locaux, de soins généraux et d’anti-dépresseurs permet au patient de ne pas souffrir. ”

    Certes, il y a encore beaucoup à faire en France pour procurer adéquatement ces soins à tous les malades. Mais alors, la solution n’est-elle pas dans une amélioration de cette situation par le développement des soins pallia- tifs ? L’euthanasie est une réponse totalement disproportionnée aux souffrances du malade qui d’ailleurs ne la sou- haite généralement pas. Le docteur Théo Klein affirme que “ les malades qui demandent réellement la mort sont extrêmement rares et, une fois leurs maux soulagés ne réitèrent pas une telle demande.

    Cette demande vient le plus souvent de l’entourage qui, ayant une fois admis que la fin est inéluctable, veut que cela se termine au plus vite. C’est pour se protéger eux-mêmes d’une image qui leur déplaît, qu’ils demandent qu’on supprime l’autre. ”  Il n’est certes pas facile d’assister impuissant au dépérissement d’un être cher ; l’entourer et le soutenir demandent un grand investissement à la fois émotionnel et matériel ; mais peut-on pour autant le priver de ses derniers instants de vie en mettant prématurément fin à celle-ci ? C’est choisir égoïstement la solution de facilité ; pour éviter d’avoir à faire face au problème, on le fait disparaître. L’euthanasie est-elle au service du malade ou de son entourage et de la société ? La question mérite d’être posée. On est bien loin en tous cas des belles intentions avancées par les promoteurs de l’euthanasie.

    Ajoutons aussi que ces propos dénient toute valeur à la souffrance ce qu’un chrétien ne peut accepter. La passion de Notre-Seigneur Jésus Christ lui enseigne que la souffrance offerte à Dieu en soumission à sa volonté a une grande valeur à ses yeux. Elle permet au malade de réparer les errements de sa vie en expiant ses péchés. L’une des fins du sacrement des malades est d’ailleurs d’aider ceux-ci à supporter leurs souffrances dans cet état d’esprit au lieu de chercher à les fuir à tout prix.

    La souffrance peut aussi être merveilleusement féconde. Dieu nous l’a enseigné par l’exemple de plusieurs saints tel Sainte Rafqa (1832 -1914). A l’âge de 53 ans, sa vie devint un véritable calvaire qui allait durer 29 ans. Elle se mit à endurer des douleurs atroces à la tête et aux yeux au point de ne plus supporter la lumière et devint complètement aveugle en 1899. A partir de 1906, ses os se disloquèrent un à un. En 1911, elle n’était plus qu’un tas d’os que ses soeurs (elle était religieuse) déplaçaient dans un drap de peur que ses os disloqués ne tombent. Elle vécut ainsi pendant trois ans sans jamais se plaindre. Sa foi l’aida à trouver un sens à sa vie de souffrance qu’elle sut rendre extrêmement féconde par les grâces obtenues de Dieu. Aujourd’hui, notre société moderne lui propose- rait de mettre fin à sa vie jugée inutile et sans valeur, est ce vraiment un progrès ?

    Une insupportable perte de dignité

    Les partisans de l’euthanasie revendiquent ce qu’ils appellent le droit de mourir au nom du respect de la dignité de la personne qui serait compromise par un état insupportable de déchéance physique et mentale causé par la maladie. Mais la dignité de la personne humaine ne se juge pas à ses fonctions biologiques. Elle ne se perd pas par une diminution des capacités physiques. “ La vie terrestre trouve son sens dans la vie éternelle ; même souffrante ou inconsciente, la personne conserve sa dignité d’être créé à l’image et à la ressemblance de Dieu, la dignité d’un “ être d’éternité ”. C’est pourquoi, dit Pie XII (aux médecins chirurgiens, 13.02.1945), “ le médecin méprisera toute suggestion qui lui sera faite de détruire la vie, si frêle et si humainement inutile que cette vie puisse paraître ”. ”

     

    Le refus de soins

    L’euthanasie peut aussi se réaliser par l’omission des soins nécessaires à la conservation de la vie. Pie XII nous explique dans quelle mesure cette omission est coupable :

    “ La raison naturelle et la morale chrétienne disent que l’homme (et quiconque est chargé de prendre soin de son semblable) a le droit et le devoir, en cas de maladie grave, de prendre les soins nécessaires pour conserver la vie et la santé. Ce devoir, qu’il a envers lui-même, envers Dieu, envers la communauté humaine, et le plus souvent certaines personnes déterminées, découle de la charité bien ordonnée, de la soumission au Créateur, de la justice sociale et même de la justice stricte, ainsi que de la piété envers sa famille mais il n’oblige habituellement qu’à l’emploi des moyens ordinaires (suivant les circonstances de personnes, de lieux, d’époques, de culture), c’est-à-dire des moyens qui n’imposent aucune charge extraordinaire pour soi-même ou pour un autre.

    Une obligation plus sévère serait trop lourde pour la plupart des hommes, et rendrait trop difficile l’acquisition de biens supérieurs plus importants. La vie, la santé, toute activité temporelle, sont en effet subordonnées à des fins spirituelles.

    Par ailleurs, il n’est pas interdit de faire plus que le strict nécessaire pour conserver la vie et la santé, à condition de ne pas manquer à des devoirs plus graves. ” (Pie XII, Allocution du 24 novembre 1957)

     

    Les dangers d'une loi sur l'euthanasie

    Porte ouverte à tous les abus

    Admettre ne serait ce qu’une exception à un principe, c’est le remettre en question et ouvrir la porte aux abus. Il sera vite bafoué pour la moindre raison. Tel fut le cas avec l’avortement qui fut accepté comme une exception au principe du respect de la vie de l’innocent. Il ne fut d’abord autorisé que pour répondre à une situation exceptionnelle. Il est désormais entré dans les mœurs au point d’être reconnu comme un droit de la femme. “ Une telle dérive ne saurait épargner la pratique de l’euthanasie dans une société où la longévité s’accroît régulièrement avec ses souffrances et multiples dépendances, ce qui pèsera de plus en plus sur le budget de la Santé, d’où certaines tentations… ”

    Incitation au suicide

    Il est à craindre qu’une loi autorisant l’euthanasie ou même seulement le suicide assisté devienne une véritable incitation au suicide.

    En effet, il faut savoir qu’un grand malade passe par des périodes de profond désespoir souvent accompagné de tentations de suicide. La pratique habituelle face à une personne à tendances suicidaires (prisonnier, malade psychiatrique) est d’éloigner de lui tout instrument qui lui permettrait d’attenter à sa vie et de le surveiller pour l’empêcher de passer à l’acte. Ici, non seulement, on ne fait rien de tout cela, mais encore on propose au malade toute l’assistance nécessaire pour réussir son suicide.

    Le malade est aussi très sensible au fait qu’il devient une charge pour son entourage. Il sera donc particuliè- rement vulnérable aux pressions de celui-ci qui pourra être tenté de l’encourager à profiter d’une telle loi. Il coûte cher à la société ; il est un fardeau pour ses proches ; et tout cela pour quoi : prolonger de quelques jours une vie dont il ne peut plus profiter. Ne serait-il pas préférable pour tout le monde, lui compris, s’il se décidait à mettre fin à tout cela sans plus tarder ?

     

    Conclusion

    L’euthanasie est le meurtre d’un innocent. Comme tel, elle est intrinsèquement mauvaise et n’est donc jamais permise. Sa légalisation serait un pas de plus dans la revendication de la liberté absolue de la personne humaine qui doit être à même de “ choisir sa vie, choisir sa mort ” (thème du congrès tenu par l’ADMD - association pour le droit de mourir dans la dignité, Nice, 21-23.09.1984) Elle affirmerait ainsi sa liberté - même face à Dieu - en ne se laissant pas imposer une mort à subir contre son gré.

     

     

     

  • LA PROMOTION DU SUICIDE EST UNE VOLONTÉ POLITIQUE ET MACONNIQUE .

    Vivre en thanatocratie

    Il en est fini de la fable du progrès naturel né d’un déterminisme social, il devrait en être fini, soyons honnête, de ce mythe progressiste qui pose la mort naturelle après agonie des principes transcendants. L’humanité, selon l’idéologie obligatoire de la tyrannie républicaine, assisterait en direct à l’extinction du sacré au profit de l’émancipation parallèle de l’humanité.

    C’est ce que les francs-maçons appellent humanisme. L’humanité décide de plus en plus, sur tout sujet, voudrait-on. De moins en moins de choses lui sont dictées. Elle décide du sexe, du genre, du beau, de la vie et de la mort selon ses fantaisies. Il ne doit plus y avoir de principes, il ne doit plus y avoir d’essences. Tout devient relatif, tout est éphémère, tout dépend du goût des uns et des autres, tout dépend du moment M, plus rien n’a d’importance sinon la planète déifiée et le confort de nos maîtres, seuls enjeux vitaux. Mais cela, soit l’inexorable progression de l’immanence humaniste, est une fable de tyrans. Il n’existe pas de sens de l’histoire, il existe simplement une volonté politique que les véritables dirigeants (qui ne sont pas plus élus que ne le sont les fils Rothschild) imposent, impriment dans la société par une propagande intégrale, si intégrale qu’elle n’est pas perçue comme telle par les populations convaincues de vivre en des contrées libres protégées du sceau de la république. Même les éléments de langage les plus absurdes s’imposent à force de répétitions, de “leçons”, de faux témoignages, de discours ministériels et d’experts en manipulation. Le véritable pouvoir n’étant pas soumis aux aléas du “vote”, des élections, il a le temps pour lui. Il a le temps pour marteler sa vision du monde ; il a le temps de préparer l’opinion, de monter en épingle des faits divers triés sur le volet qui serviront à introduire ses innovations sociétales qu’il fera passer pour des productions historiques, conformes aux lois naturelles de l’évolution sociologique. 

    Matraquer, matraquer, encore et encore, c’est cela l’histoire des idées depuis que l’on a brûlé ce qu’il va de soi, et que l’on écrase incessamment l’herbe verte qui repousse inlassablement sur le lit de cendre. C’est une volonté qui brûle, qui jardine à sa convenance la société. On sème à la volée les mauvaises graines, on arrache les bonnes pousses, on repique ronces et chardons. Cela ne se fait pas tout seul.

    Regardez donc la subversion orchestrée avec la thématique LGBT et plus encore ! La propagande ne s’arrête jamais. On trouve toujours une vedette pour étaler son homosexualité sur Internet ou sur papier glacé, on trouve toujours un politicien pour faire son coming out, on trouve toujours une opportunité pour faire de l’arc-en-ciel un pont vers le vice. La société est aussi pour le pouvoir un immense magasin où il va faire ses petites courses pour promouvoir à travers tel ou tel fait divers le problème de la condition des invertis, la condition des femmes en proie aux mâles brutaux et dominateurs, ou l’euthanasie qui serait vraiment nécessaire des handicapés qui occupent les lits peu hospitaliers des fins de vie. Il faut que ça tourne, à flux tendu, tonnerre ! 

    LA PROMOTION DU SUICIDE EST UNE VOLONTÉ POLITIQUE

    Si la volonté de liquider les plus faibles et les innocents transparaît dans tous les discours des officiels se prononçant sur la souffrance et sur ce qu’ils appellent l’acharnement thérapeutique, si le mot dignité a servi ces dernières années à légitimer le meurtre des malades et des suicidaires, l’application industrielle de la dignité euthanasiaque n’avait pas débuté.

    La mort, jusqu’à présent, n’était pas formellement prescrite en tant que telle. Avec Vincent Lambert, le Système a trouvé son sujet qui lui a permis de disserter jusqu’à demander enfin, comme en conclusion, la tête du martyr. Tout a été fait pour faire du parcours de Vincent Lambert un objet de disputatio contrôlée par le pouvoir. A la fin, c’est la Grande Faucheuse qui gagne pour que la dignité triomphe. Il fallait au moins quelques années de polémiques, quelques milliers d’heures d’émissions télévisuelles et radiophoniques, quelques millions de lignes de texte papier et numérique pour banaliser cette équation de la dignité assassine. Pourtant, la dignité, ce n’est pas très compliqué sous cette république. C’est même l’évidence, c’est la base du savoir-vivre à la Nadine de Rothschild. Selon Léonetti (oui Jean Léonetti, le faux modéré, vrai fanatique maçon du parti radical qui en ce moment est le patron par intérim de LR, image plus conforme à la réalité du parti), il faut dignement faire la part entre soins élémentaires et traitements thérapeuthiques qui pourraient constituer dans certaines conditions des formes d’acharnement. Aussi dans un cas d’acharnement thérapeutique démontré par des experts terriblement objectifs, le juge interdira à quiconque d’alimenter et d’hydrater (la nourriture et l’eau étant considérées comme des traitements) le patient soupçonné d’être l’objet d’acharnement. En revanche, et Nadine de Rothschild en conviendra, la dignité les mains sur la table exige une propreté à toute épreuve dans la mort. Pour mourir dignement, il faut sécher proprement.

    La république offre par conséquent la petite toilette au condamné. La mort, ça se vend, parbleu ! Vincent Lambert devait être lyophilisé sereinement avec toilette, séchage et morphine pour un visage rayonnant, lumineux dans la mort et dans sa B.B crème. On lui interdisait l’eau, qu’il sait avaler, mais on le nettoyait comme il faut.

    Partez tranquille avec la République en marche, on va vous faire aimer la mort précoce. Nous ne plaisantons pas, nous sommes sûrs que demain il existera des agences de voyage vers la mort comme il existe aujourd’hui des petites boîtes spécialisées dans le tourisme exotique. Demain, on vous proposera un pack pour mourir avec un week-end à Marrakech, restaurant gastronomique, puis projection sur écran géant du film de votre vie. Un cocktail sera inclus dans la formule « trop belle la mort », un massage thaï dans celle « Voir la mort en rose ». L’accent sera mis sur la propreté. Un parfum lila, vanille flottera dans les couloirs, les aides-mourantes ensoleillées gagneront bien leur vie, d’autant plus qu’elles jouiront des derniers pourboires de clients misant tout sur leur dernier voyage. Ah, la formule Vincent Lambert ne sera plus qu’un mauvais souvenir. Mais cette nouvelle révolution industrielle ne se fera pas toute seule. Malgré force propagande, ça coince. Lilith la rousse n’y arrive pas, les juges patinent, Jean-Luc Roméro et son association de mort ADMD postillonnent, ce n’est pas contagieux, les journalistes ne cachent plus leur exaspération, mais non l’histoire ne passe pas, ça coince. Alors on ressort la guillotine. Quand ça coince, la république affûte ses lames, on ne badine pas avec le sens de l’histoire.

    C’est bien le très noir Macron qui a en effet demandé au gouvernement de saisir la cour de cassation après la décision de la cour d’appel de Paris le 20 mai au soir d’ordonner la reprise de l’alimentation et de l’hydratation de Vincent Lambert. Avec le souhait que la Cour « tranche définitivement ». L’histoire, ça se brusque un peu, quand même. La Cour devrait prendre sa décision en plein milieu de l’été, à un moment où la France dort ; c’est évidemment un mauvais signe, il faut le reconnaître. Néanmoins, si le nœud gordien n’est pas tranché sous le soleil d’Auguste, les efforts accomplis par la Gueuse ne seront pas perdus. Elle n’aura plus qu’à semer ses mauvaises graines sur ses labours. 

    LE CHOIX RÉPUBLICAIN : SOUFFRANCE OU NÉANT ?

    Les Français ont bien reçu le message et sont prêts désormais à répondre à la question fatidique : voulez-vous mourir dignement ou non ? Si l’on vous retrouve patraque, indigne, préférez-vous souffrir atrocement, inutilement, salement, indignement, inconfortablement, mal soigné, mal torché, ou bien, ouf, partir avec des papillons violets dans les yeux dans un lit douillet pourvu de draps frais dans une chambre décorée par Starck et compagnie ? Attention, répondez bien car on vous prépare un petit enfer sur terre, vous allez voir, aux petits oignons ! Fais ton choix, bonhomme ! En Corse, un responsable de l’ADMD (l’association pour disparaître dans la dignité), un certain Robert Cohen, se démène pour que les plus jeunes déclarent leurs vœux. L’individu se permet de s’appuyer sur l’affaire Lambert pour promouvoir la culture de mort. Malheureusement, Monsieur Cohen ne connaît pas le dossier et prétend que Vincent eut son accident à l’âge de 25 ans (il en avait en réalité 32) pour laisser entendre qu’il n’est jamais trop tôt pour faire ses vœux. Certaines personnes prennent décidément à la légère la vie sur terre, alors même qu’ils ne croient pas à la vie après la mort…

    Gageons que ces fous feront signer à des tas d’adolescents complexés un contrat de mort les préservant d’un coma un peu trop long, d’une énurésie honteuse, d’un spleen qui n’est plus à la mode comme le dit la chanson. En revanche, il est probable que dans le cas où l’on dessoude tous les accidentés comateux, on tue dans le lot beaucoup de jeunes gens qui n’ont plus l’envie profonde de disparaître alors qu’ils se trouveront dans l’incapacité de le déclarer. Ils auront au moins la satisfaction de rester socialement dignes en étant ainsi ensevelis vivants.

    François-Xavier ROCHETTE.