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djihadistes - Page 2

  • Pauvre société matérialiste qui ne s' apitoie que sur des statues brisées !

    C’est entendu, il faut s’indigner et protester contre la destruction de statues et monuments bimillénaires à Mossoul par les islamistes, même si l’indignation des « mécréants » ne les émeut évidemment pas. Lorsqu’on voit avec quelle rage ils abattent ces œuvres d’art, c’est plus que celles-là qu’ils veulent éradiquer, c’est la civilisation qui les a conçues et portées. Tout ce qui est antérieur à l’islam n’a aucune valeur et ce qui a été produit dans le domaine religieux et artistique est blasphématoire.

    Mais quand on a dit cela et que l’on a exprimé sa colère, il faut tout de suite ajouter que la frénésie iconoclaste de l’Etat islamique est le moindre de ses forfaits. Ces œuvres sont faites de pierres travaillées par le talent d’artistes mais elles restent des minéraux qui n’ont « d’âmes » que par le génie humain qui les y a infusées. Le vrai chef-d’œuvre, c’est l’homme, sommet de la création. Or la route des djihadistes est semée de cadavres, de décapitations, de viols, de tortures, de personnes brûlées vives et autres abominations.

    L’Evangile nous rapporte que Jésus, voyant l’admiration de ses disciples pour le magnifique temple de Jérusalem, prenant la parole, leur dit : « Vous voyez tout cela, n’est-ce pas ? Amen, je vous le dis : il ne restera pas ici pierre sur pierre, tout sera détruit. » Il enseignera une autre fois : « Il y a ici plus grand que le temple », c’était lui, le temple de Dieu mais aussi les chrétiens, devenus, dit saint Paul, « temple du Saint-Esprit » par le baptême.

    Les 21 coptes

    Tels étaient donc ces 21 coptes, temples de l’Esprit, égorgés par les islamistes en haine de la foi chrétienne. Mais le sort de ces martyrs a moins ému la communauté internationale et ses esthètes que celui des statues.

    Certes, il y a eu des protestations, mais sans la mobilisation mondiale à laquelle l’Unesco et nombre de gouvernements appellent pour Mossoul. Ainsi François Hollande a-t-il seulement « condamné avec la plus grande fermeté l’assassinat sauvage de 21 ressortissants égyptiens » – sans dire qu’ils sont chrétiens – tandis que pour les chefs-d’œuvre babyloniens, il a dénoncé « la violence et l’horreur » de l’Etat islamique, parlant cette fois de « barbarie »...

    Pour stigmatiser les destructions de Mossoul, l’éditorial du Figaro, samedi, parlait de « crime contre l’humanité ». Une incrimination née en 1945 pour condamner les auteurs du génocide juif. On nous répète qu’il ne faut pas banaliser la « shoah », c’est pourtant ce que font ceux qui appliquent à la destruction des choses ce qui ne doit concerner que les êtres. La directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova qui, elle, ne parle que de « crime de guerre » – un degré en-dessous – a saisi le procureur du tribunal international de La Haye afin que des poursuites soient engagées. « C’est très important parce que ça va mobiliser une grande partie de la communauté internationale », a-t-elle commenté.

    Rien de tel pour les martyrs coptes et les autres, chrétiens oubliés, brûlés, décapités, déportés, massacrés, contraints à l’exil, sommés de choisir entre la conversion et l’égorgement. Les statues et les monuments, eux, ne souffrent rien de tout cela!

  • Cazeneuve refuse de prendre exemple sur l' Australie ...

     

     

    Suivant l’exemple des Pays-Bas et du Royaume-Uni, l’Australie, également confrontée à une importante menace islamo-terroriste intérieure, se prépare à adopter une mesure de simple bon sens concernant ses binationaux : déchoir de leur nationalité australienne tous ceux qui seront impliqués dans des réseaux djihadistes.

     

    Contrer la menace intérieure

    Rappelant lundi, lors de la présentation de son projet de réforme, que la menace intérieure s’était aggravée depuis un an et que quelque 400 enquêtes impliquant des djihadistes, nés pour la plupart en Australie, étaient actuellement en cours, le chef du gouvernement conservateur, Tony Abbott, a expliqué très justement que « nous ne pouvons laisser des gens mal intentionnés utiliser notre nature ouverte à nos dépens ». C’est pourquoi, a-t-il ajouté, le gouvernement « va produire des amendements à la loi sur la nationalité, permettant la déchéance ou la suspension de la nationalité australienne pour les binationaux » liés à des organisations terroristes.

    Une mesure de bon sens

    Une mesure de bon sens déjà mise en œuvre par plusieurs pays, mais pas par la France, pourtant directement concernée de par la plus forte proportion de binationaux originaires de pays musulmans...

    Certes, le ministre de l’Intérieur a rappelé en janvier que la déchéance de nationalité française pour les personnes condamnées pour terrorisme est prévue par la loi et que lui-même avait déjà pris une mesure de ce type. Allusion au cas Ahmed Sahnouni, terroriste franco-marocain dont la déchéance de nationalité venait d’être validée par le Conseil constitutionnel. Mais il oubliait de préciser que huit personnes seulement s’étaient vu retirer leur nationalité française pour terrorisme depuis 1973 !

    Mieux : à Sarkozy qui lui demandait d’interdire le retour sur notre sol des Français et binationaux partis faire le djihad à l’étranger, Cazeneuve a répondu par la négative, en expliquant que la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme stipule que « nul ne peut être privé du droit d’entrer sur le territoire de l’Etat dont il est le ressortissant »! ...

  • Face à Schengen, l’Arabie Saoudite se protège des djihadistes par un mur de 900 km !

    Nous avons le triste privilège de vivre dans la pire Union Européenne possible : celle des fous irresponsables. Jugez plutôt.

    Pendant que l’ectoplasme méduséen chargé de notre sécurité, Bernard Cazeneuve, nous explique que « prôner le djihad n’est pas un délit » ou que « les racines chrétiennes de la France sont nauséeuses », l’Arabie Saoudite a entrepris de construire un mur le long des 900 km de frontières qu’elle a avec l’Irak, ou plutôt ce qui reste de l’Irak, maintenant que ce pays défunt est divisé en trois : le Kurdistan, le sud shiite et le califat islamo-terroriste.
     
    Projet de mur entre l'Irak et l'Arabie Saoudite
     
    Projet de mur entre l’Irak et l’Arabie Saoudite
    Ce projet de mur frontière entre l’Irak et l’Arabie Saoudite avait déjà été envisagé en 2006, en raison du chaos créé en Irak par l’occupation-démolition du pays par les USA.  
    Mais ce projet n’avait pas été mis en œuvre jusqu’à présent. Les préparatifs ont commencé en septembre 2014 et la construction est maintenant en cours. L’Arabie Saoudite prévoit aussi un mur avec le Yémen, le long de sa frontière sud. Rappelons que les islamo-terroristes abattus début janvier ont été formés au Yémen.
     
    Le comble dans ce projet est que l’Arabie Saoudite a donc entrepris de se protéger contre les djihadistes venus d’Europe, que la passoire irresponsable, appelé Espace Schengen, est incapable de contrôler.
     
    Non, vous ne rêvez pas, pendant que Bernard Cazeneuve explique à Nicolas Sarkozy que ce serait illégal d’essayer de refouler les djihadistes rentrant de Syrie et d’Irak, l’Arabie saoudite, pays arabo-musulman par excellence, se protège contre eux!
     
    En pratique, l’Espace Schengen est une passoire totale. Il a fallu 3 jours pour qu’on se rende compte que Hayat Boumeddiene, compagne d’un islamo-terroriste et ne valant sans doute pas mieux que lui, avait embarqué sur un vol Madrid-Istanbul. Apprenez aussi que les allées et venues entre la France et la Turquie ne requièrent aucun visa. De facto, que cela plaise ou non aux peuples européens, la Turquie fait partie du machin européen. En clair, comme la Turquie ne fait strictement rien contre le califat islamique, voire même l’aide en sous-main, nous sommes quasiment en prise directe avec les djihadistes et les islamo-terroristes qui prolifèrent au Proche-Orient.
     
    Que font la France et l’Union Européenne ? Réponse : rien.
     
    Que fait l’Arabie saoudite ? Réponse : elle se protège avec un mur-frontière.
     
    Cherchez l’erreur...
     
    La cartographie de l'Agence Reuters