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Politique française à l' étranger - Page 4

  • Ce que les médias occidentaux nous cachent .

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    Il y a quelques jours, une délégation de l’Alliance for Peace and Freedom revenait d’un voyage officiel en Syrie. Ce lundi après-midi, au parlement européen, l’Alliance for Peace and Freedom (APF) organisait un colloque à ce sujet auquel participait l’ambassadeur de Syrie à Bruxelles.

     

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    L’eurodéputé allemand Udo Voigt ouvrit cette réunion en racontant les rencontres faites en Syrie. Le patriarche syriaque a demandé à cette délégation européenne quel pays accepterait de considérer des groupes armés comme des interlocuteurs de « l’opposition » ? Quant au grand mufti de Syrie, il a mis en garde contre les imams saoudiens et turcs exerçant en Europe !

     

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    La délégation de l’APF a visité Maaloula libérée depuis peu. Les visites à Damas et Maaloula ont permis de constater une véritable coexistence pacifique entre chrétiens et musulmans dans les villes contrôlées par l’autorité légitime.

     

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    Lahoud Lado, citoyen syrien qui a préparé le déplacement de la délégation de l’APF en Syrie, a rappelé que Damas a toujours été une place forte. Même les invasions mongoles ont été stoppées à Damas. « Aujourd’hui, Damas incarne la résistance à l’impérialisme et au sionisme « , a-t-il ajouté.

    Autre intervenant à ce colloque, le Père Daniel, d’origine belge et qui vit depuis 2010 au Monastère de Mar Yacub, déclare avec bonhomie : « Je ne connais rien en politique ou en journalisme mais faut-il prescrire aux Syriens comment ils doivent vivre et se gouverner ?« . Et de souligner que l’Europe dénonce le manque de démocratie en Syrie et de prétendues « irrégularités » au niveau des élections syriennes mais que la même Europe ne dit rien à propos de l’Arabie Saoudite où il n’y a pas d’irrégularités électorales parce qu’il n’y a tout simplement pas d’élections...

     

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    Le Père Daniel explique encore avoir été témoin de la façon dont des émeutiers et des terroristes ont tenté de renverser le pouvoir syrien. Cela n’avait rien de commun avec une opposition démocratique. « Ce qui est diffusé dans les médias occidentaux, ce sont des mensonges éhontés et, malheureusement, au lieu d’être du côté des victimes, les médias occidentaux sont du côté des assassins« , conclut le prêtre.

    Après ces premiers témoignages, l’ambassadeur de Syrie a pris la parole. Il a commencé par mettre en évidence comment l’opinion publique européenne est manipulée et cite l’exemple de l’émotion organisée autour de l’enfant échoué sur une plage européenne, alors que rien n’est dit à propos des enfants syriens qui meurent sous les bombes des « rebelles ».

     

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    L’ambassadeur a ensuite insisté sur la nécessité de lever les sanctions économiques contre la Syrie et de reprendre les négociations avec Damas pour établir une coopération entre l’Europe et la Syrie contre le terrorisme.

     

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    Roberto Fiore, président de l’APF et ancien eurodéputé italien, a demandé pourquoi si rares sont les politiciens qui se sont rendus en Syrie jusqu’à présent pour voir la réalité de leurs propres yeux. « Les djihadistes ne préparent pas la guerre contre Israël mais contre l’Europe chrétienne. Ce qui s’est passé en Syrie n’aurait pas été possible sans une préparation par la multiplication de mosquées wahhabites. Or, c’est ce qui se développe aujourd’hui en Europe. », a-t-il ajouté.

     

     

  • Lampedusa, tête de pont des djihadistes en Europe .

     

    Lampedusa : petite île entre la Sicile et la Libye, destination particulièrement prisée par les migrants, encore plus prisée depuis que le pape François y a posé les pieds, ce fut sa première sortie après son élection, tout un symbole, pour y sommer l’Europe d’accueillir toute la misère du monde ! 

    La folie migratoire qui submerge l’Europe commence à donner des sueurs froides à nos politiciens de tout bord. Le ministre français de la défense, Jean-Yves Le Drian, défini comme « sérieux » le risque que des combattants de Daesh s’infiltrent parmi les soi-disant réfugiés qui de la Libye rejoignent l’Italie. Ce « sérieux » est risible quand on sait que depuis des mois et des mois, nombreux sont les nationalistes et patriotes de tous les pays européens à avertir, malgré les insultes et les moqueries, leurs concitoyens sur cette menace réelle.

    Mais tout à leur humanitarisme mortifère, nos politiciens bien-pensants européens, ne cessent de radoter comme une lamentation qu’il ne faut pas faire d’amalgame, « qu’aucun pays démocratique ne peut faire de confusion entre les phénomènes migratoires et les terroristes. » selon le mot du ministre des Affaires Étrangères italien, Paolo Gentiloni, jumeau sur le sujet de son homologue français, le catastrophique et calamiteux Fabius.

    Tellement absorbés dans leurs incantations, qu’entre temps, Lampedusa est devenue, dans les faits, une île de l’État islamique, tête de pont pour infiltrer de nombreux djihadistes sur le vieux continent à l’agonie. Parce que de l’autre côté de la méditerranée, les fous d’Allah prospèrent et ne font pas, eux, dans la dentelle sentimalo-gaucho-droit-de l’hommiste-altruiste etc. Ils veulent, et ils y mettent les moyens,  exporter et imposer l’islam et la charia son corollaire, à nos peuples en déshérence culturelle, religieuse, civilisationnelle.

    Aujourd’hui la triste réalité est là et s’impose à nos tartuffes de la politique: les djihadistes de Daesh posent leur pied en Europe, à Lampedusa, avec l’aide et le soutien de nos gouvernements, et ensuite se fondent dans le paysage : 10 000 migrants mineurs, selon les chiffres officiels ont disparus après leur arrivée. Le conseiller du gouvernement Libyen l’avoue également : « la police européenne ne sait pas qui appartient à Daesh et qui est vraiment réfugié. » Comme ça nous sommes avertis !

    Aussi, après avoir semé chaos et confusion, mort et terreur en Libye, la France, à travers son ministre Le Drian, peut bien fait la dure mais c’est trop tard : « c’est une urgente nécessité » de trouver une solution à la crise en Libye pour s’opposer à l’expansion de l’État islamique. C’était avant, avant de déstabiliser cette région si proche des côtes italiennes, qu’il fallait réfléchir et tenir une attitude ferme contre la folie guerrière de Bernard-Henri Levy, d’aussi triste réputation diplomatique que son coreligionnaire Laurent Fabius.

    Les effets de manches, les grandes déclarations, les beaux discours, ne seront d’aucune utilité si une politique énergique imposant la fermeture des frontières européennes, de contrôle de la méditerranée et de renvoi systématique des clandestins n’est pas appliquée.

    Pour Lampedusa, les temps sont comptés avant qu’elle ne tombe définitivement dans l’escarcelle de Daesh !

     

     

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    Nous le savions déjà, les médias libres de ré-information, sur Internet, tirent la sonnette d’alarme depuis longtemps et crient dans le désert de l’optimisme ambiant qui a prévalu pendant des décennies.

    Mais la réalité finit toujours par s’imposer aux rêves.

    Europol vient de le confirmer lors d’une conférence de presse donnée au cours de la réunion des ministres de l’Intérieur de l’Union Européenne de lundi dernier : « Outre les camps d’entraînement en Syrie il existe aussi des bases d’entraînement plus petites dans les pays de l’union Européenne et des Balkans. L’entraînement aux techniques de survie permet de tester la forme physique et la détermination des membres qui aspirent à entrer dans l’armée de l’État islamique. Les activités sportives ont été utilisées pour la formation au combat et pour résister aux interrogatoires. » En somme une vraie formation militaire pour troupes d’élites ennemies, dans nos murs !

    Le directeur d’Europol, le britannique Rob Wainwright, souligne également que beaucoup de ces combattants de l’EI entraînés en Europe sont des foreign fighters, c’est-à-dire, des combattants européens. « Une large proportion des personnes recrutées, les estimations parlent de 80%, ont des précédents pénaux. » est-il d’ailleurs précisé. Il omet cependant de signaler l’origine ethnique de ces volontaires aux antécédents criminels ! Mais n’a-t-on pas osé, dans les instances officielles et médiatiques, parler de Belges pour les terroristes du Bataclan, qui de Belge n’avait que la nationalité!

    « Daesh est en train de programmer des attaques de grande ampleur en Europe » continue le directeur d’Europol. Que les pouvoirs européens, par ce langage alarmiste récurrent, soient en train de préparer les esprits à une future guerre voulue par des instances apatrides mondiales semeuses, de par le monde, du chaos révolutionnaire facilitant l’instauration d’une gouvernance mondiale ne fait aucun doute. Que Daesh, ce monstre né de l’alliance infernale entre les services secrets américains et les services secrets israéliens pour déstabiliser le proche et le moyen-Orient et par ricochet le vieux continent, prépare de son côté des attaques, ne fait aucun doute non plus.

    Mais que Daesh prépare ses attentats à partir du sol européen, voilà où se situe le plus grand des scandales à mettre au discrédit des politiciens qui nous gouvernent si mal.

     

     

  • Certains français se réfugient derrière notre piteux exécutif ...

    Au lendemain des attentats, nous avions écrit  : « Hollande va gagner 15 points de popularité. Plus sa politique fait de cadavres, plus il engrange. Elle est belle leur démocrassouille ! » Nous avions vu juste puisque, dans le dernier baromètre Ipsos-Le Point, paru le 24 novembre, la cote de popularité du chef de l’Etat  bondit de 17 points avec 41 % de bonnes opinions, tandis que le Premier ministre gagne 9 points (47 % d’avis favorable). Plus il y a d’accidents, de catastrophes et d’attentats, plus les dirigeants politiques peuvent montrer leur bobine et monter dans les sondages en faisant dans le compassionnel à l’égard des victimes et dans le martial à l’égard des coupables. La recette fonctionne à tous les coups : on gagne au tirage et on gagne au grattage. Comme les dirigeants politiques ne prennent plus eux-mêmes les grandes décisions, qu’ils sont des pantins de la finance internationale, de l’Union européenne et de l’OTAN dont ils appliquent servilement les directives, des marionnettes du nouvel ordre mondial, ils se contentent de commenter les événements, de constater les dégâts et de condamner les tueries. Comment croire le pitoyable Hollande lorsqu’il affirme, le menton en avant, qu’il sera impitoyable avec les terroristes alors qu’il n’est même pas capable de maîtriser la furie de Trierweiler ?

    Toujours est-il qu’avec les attentats et la guerre en Syrie, Hollande peut à nouveau nourrir quelque espoir sur sa reconduction à la tête du pays, les guerres profitant toujours à l’exécutif, les peuples apeurés ayant alors un réflexe légitimiste. Si Hollande et Valls progressent fortement, c’est également le cas de Nicolas Sarkozy. L’ancien président de la République gagne 7 points de popularité et 18 points chez les sympathisants de la droite parlementaire. Sa proposition de placer en résidence surveillée avec bracelet électronique les islamistes ayant une fiche S lui a permis de retrouver dans son camp une popularité et un crédit écornés par sa gestion de l’affaire Nadine Morano. On voit là à quel point les Français ont la mémoire courte et comment il est facile de les manipuler. Car Sarkozy, par sa politique désastreuse en Libye, là aussi à la remorque des Américains, a favorisé le flux des migrants en Europe et donc les risques d’attentats. Il est choquant que les premiers et principaux responsables des carnages en tirent les bénéfices mais cela n’est hélas pas pour nous surprendre quand on sait que l’espace médiatique ces deux dernières semaines a été essentiellement occupé par le gouvernement et les dirigeants des Républicains. Or il a été prouvé que plus un mouvement, plus un politicien passait à la télévision et à la radio aux heures de grande écoute, plus ils progressaient en popularité et en nombre de suffrages. On ne dira jamais assez combien la tyrannie médiatique joue un rôle déterminant dans la dégénérescence de notre pays et dans l’avachissement de notre peuple.

     

    Car, même s’ils cherchent à la nier, la responsabilité des dirigeants français dans les attentats du 13 novembre est accablante. A la fois à cause de leur folle et criminelle politique d’immigration et par leur politique étrangère injuste et déloyale épousant les desseins et directives de l’axe américano-sioniste.

    Dans son discours au Congrès de Versailles le 16 novembre, François Hollande a osé s’exclamer : « Ce sont des Français qui ont tué vendredi d’autres Français. » Comme s’il suffisait d’avoir une carte d’identité française pour être et se sentir Français ! On sait bien qu’obtenir la nationalité française est quasiment aussi simple aujourd’hui que prendre un ticket de métro. Et aucun des kamikazes n’était un Français de souche, aucun n’était un baptisé catholique, aucun n’était un Blanc. Ignorer, comme le font les pouvoirs publics, les dimensions ethnique, confessionnelle et culturelle des attentats qui ont ensanglanté Paris et son agglomération le 13 novembre est criminel car on s’interdit ainsi de trouver les causes de ces dramatiques événements et d’éviter leur réitération.

    Il n’est pas question non plus pour le gouvernement d’arrêter, et encore moins d’inverser, le courant de l’immigration, le tsunami migratoire qui s’abat sur notre continent et sur notre pays. Pourtant ce serait la première mesure de salubrité publique à prendre d’urgence, surtout lorsque l’on sait que des migrants ont ostensiblement brandi des drapeaux de Daech devant la police en Allemagne et que, dans le flot de vrais ou faux réfugiés syriens arrivant sur le Vieux Continent, beaucoup sont sympathisants de l’Etat islamique. Non seulement les gouvernements successifs ont désarmé la France mais ils ont favorisé la naissance et l’expansion de l’Etat islamique. En semant le chaos en Irak puis en Syrie. En entretenant des relations privilégiées avec le Qatar, l’Arabie saoudite et la Turquie — qui vient d’abattre par un missile le 24 novembre un avion russe — dont il est de notoriété publique qu’ils financent et arment les djihadistes contre le président légal de la Syrie. Par haine à l’égard de la minorité chiite et alaouite : il ne faut pas oublier que le sunnisme et le chiisme sont ennemis. Par haine aussi de gouvernements laïcs, modérés, protégeant les minorités religieuses, notamment chrétiennes, comme le faisait le parti Baas hier dans l’Irak de feu Saddam Hussein, comme il le fait encore aujourd’hui dans la Syrie de Bachar el-Assad.

     

    Dans une  interview à l’hebdomadaire Valeurs actuelles, le président syrien ne mâche pas ses mots à l’égard de la politique de la République française en Syrie et rappelle fort opportunément quelques vérités. D’abord il s’étonne que les dirigeants français aient l’audace d’exiger sa démission : « Le peuple syrien a-t-il désigné le président Hollande pour être son porte-parole ? Accepteriez-vous, en tant que citoyens français, qu’une remarque pareille vienne d’un homme politique étranger, quel qu’il soit ? Ne serait-ce pas une offense au peuple français ? Nous voyons les choses de manière identique. N’est-ce pas insulter le peuple syrien que de tenir de tels propos ? Cela ne veut-il pas dire qu’il ne reconnaît pas ce peuple ? […] Il est honteux pour (Hollande) de tenter d’insulter un peuple civilisé riche d’une histoire de plusieurs milliers d’années comme le peuple syrien. » Autant de propos frappés au coin du bon sens. Cette façon qu’ont les dirigeants français de donner des leçons de morale à la terre entière est insupportable surtout lorsqu’on sait ce qu’ils valent et la politique désastreuse qu’ils conduisent dans tous les domaines.