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Politique internationale - Page 9

  • Une journaliste britannique: «Sans les médias russes, la Syrie serait devenue un autre Kosovo» .

     


    Les opérations antiterroristes russes en Syrie n’ont pas seulement contribué à la défaite de Daech, mais ont également permis de lever le voile sur la désinformation, publiée régulièrement par les médias occidentaux, affirme à Sputnik une journaliste britannique soulignant que «sans les médias russes, la Syrie serait devenue un autre Kosovo».

     

    Avions de combat russe en Syrie
     
    Le jour du deuxième anniversaire du début de l'engagement russe en Syrie, une journaliste britannique, spécialiste de la Syrie, Vanessa Beeley, met les points sur les «i» pour en dresser le bilan.

     

    «Un an avant que la Russie ne lance sa campagne militaire à la demande du gouvernement syrien, les États-Unis, à la tête de la coalition contre Daech, ont mené une guerre fictive contre les terroristes. Pendant tout ce temps, nous avons vu comment Daech a renforcé ses positions. Les terroristes gagnaient du terrain en occupant l'infrastructure vitale du pays, comme les systèmes de traitement d'eau, les centrales électriques, les plateformes pétrolières. Dès que la Russie s'est engagée dans ce conflit en septembre 2015, la situation a subitement changé.

    Si l'on regarde les résultats des opérations des armées syriennes et russes, la différence est frappante. Les États-Unis ont laissé Daech s'enraciner tandis que la Russie l'a fait reculer», a-t-elle expliqué.

    Saluant les succès de l'armée syrienne, appuyée par l'aviation russe, Mme. Beeley évoque également le changement colossal survenu au sein du paradigme géopolitique.

    «Les gens ont compris que la coalition contre Daech, dirigée par les États-Unis, ne pouvait pas être considérée comme un médiateur fiable dans le règlement des affaires internationales, tandis que la position de Moscou concernant la crise syrienne est restée intacte et que le Kremlin respecte les normes internationales», a-t-elle précisé.

    Par ailleurs, sans oublier les gros succès des opérations antiterroristes obtenus par les troupes gouvernementales syriennes à l'aide de l'aviation russe, notamment à Alep et à Deir ez-Zor, la journaliste a particulièrement mis l'accent sur la politique diplomatique de Moscou et sur le rôle des médias russes dans la couverture des événements ayant lieu sur le territoire syrien.

    «La libération d'Alep a été un tournant dans la lutte contre Daech et les autres organisations terroristes. Elle a également démasqué la propagande occidentale, une fausse présentation des faits par les médias occidentaux qui mentent à la société sur les activités du gouvernement syrien et de ses alliés», a-t-elle relaté, commentant les victoires les plus significatives contre Daech.

    Pour sa part, les médias russes ont également joué un rôle important lors de cette guerre.

    «Sans les médias russes, la situation en Syrie aurait suivi le scénario de la guerre en Yougoslavie pour finalement devenir un autre Kosovo. Les processus diplomatiques, réalisés par le ministère russe des Affaires étrangères, ainsi que l'honnêteté et l'objectivité des médias russes ont changé l'opinion de la société occidentale relativement à la crise syrienne et lui ont permis de regarder ce problème sous un autre angle, où l'on voit que la guerre en Syrie, c'est l'invasion illégale de ce pays», a-t-elle conclu.

     Le 30 septembre 2015, les forces aérospatiales russes ont réalisé leurs premières frappes contre les positions du groupe terroriste Daech en Syrie. En deux ans, l'aviation russe a effectué plus de 30.000 sorties, portant plus de 92.000 frappes aériennes. Ceci a permis de libérer plus de 89% du territoire syrien.

     
  • Comment les néo-conservateurs essaient de stopper Donald Trump (Par Boris Le Lay)

    BREIZATAO –  (12/08/2017)

     

    Une puissance coalition intérieure semble déterminée à empêcher Donald Trump de mettre en application sa profonde transformation de l’Amérique sous le slogan nationaliste « L’Amérique d’abord ». Tant et si bien qu’elle a entrepris de saboter sa politique domestique et étrangère, comme le montrent les réactions des élites US sur les dossiers nord-coréen et venezuélien.

    Alliance entre islamistes et néo-conservateurs

    Depuis le 11 septembre 2001, une sorte de synthèse politique avait été réalisée aux USA, mêlant démocrates et républicains, qui se proposait de faire des USA la base d’un système global. Durant l’ère Bush 2 (2000-2008), des universitaires, journalistes, militaires, politiciens et financiers – souvent qualifiés de « néo-conservateurs » – ont façonné une première phase géopolitique dont les guerres d’Afghanistan et d’Irak furent les événements marquants.

    Contrairement à une idée reçue, les éléments anti-musulmans de l’administration Bush ont toujours été minoritaires, largement dominés par des figures partisanes d’une alliance stratégique avec les islamistes contre les nationalistes arabes, héritiers du baasisme. Tout au contraire, le discours pro-musulman a très tôt été développé par la présidence Bush. Rappelons que ce dernier visitait le Centre Islamique de Washington le 17 septembre 2001 où il déclara que « l’islam est paix » et assura que « les femmes couvrant leurs têtes dans ce pays doivent pouvoir se sentir à l’aise lorsqu’elles quittent leur maison » (source).

    En 2008, c’est le Secrétaire de la Sécurité Intérieure (Homeland Security) de George W. Bush, Michael Chertoff, qui donna l’ordre au gouvernement fédéral de ne pas utiliser les termes « islamiste » ou « islamique » pour décrire al-Qaeda. Sous l’autorité de Chertoff, le musulman George Selim était chargé de s’appuyer sur les organisations islamiques pour développer un discours pro-musulman au sein du gouvernement américain en tant que conseiller du Bureau pour les Droits et Libertés Civiques.

    Après l’élection de Barack Hussein Obama, de père musulman et – sauf apostasie – musulman lui-même, George Selim a continué à officier au sein du gouvernement pour « contrer l’extrémisme » musulman. Un seul problème dans cette fonction : il était en liaison permanente avec le Conseil pour les Relations Américano-Islamiques (CAIR), la vitrine de l’organisation fondamentaliste des Frères Musulmans liée au groupe djihadiste palestinien Hamas (source). Il ne s’agissait pas, en réalité, de « contrer l’extrémisme », mais de structurer l’alliance politique entre les islamistes et le gouvernement américain dominé par les néo-conservateurs.

    Au même moment, l’administration Obama et le Secrétaire d’Etat Hillary Clinton opèrent une escalade stratégique dans le monde arabe. Le gouvernement US soutient en effet 2011 la révolution islamiste en Égypte menée par les Frères Musulmans, organisation fondée dans ce pays par Hassan al-Banna. Bientôt, il en va de même avec Ennhadha en Tunisie ainsi qu’avec les insurgés de Libye et de Syrie.

    Les régimes nationalistes et laïcs de Ben Ali, Moubarak, Kadhafi et Assad sont détruits, pour le grand bénéfice des Frères Musulmans soutenus par les néo-conservateurs américains.

    Grave échec pour la « gouvernance globale »

    Las, l’élection de Donald Trump a mis un terme brutal à ce vaste projet qui devait voir la gauche occidentale, menée par les démocrates américains, s’allier aux islamistes de la planète pour forger un nouvel ordre mondial débarrassé des référents culturels chrétiens et euro-occidentaux. Ce que Barack Obama avait appelé « le changement fondamental de l’Amérique » en 2008 (source) et qu’il formula lors du discours du Caire, au sein de la plus instance islamique du monde, Al Azhar. Un discours au titre éloquent, « Un nouveau commencement » (source).

    Par ce discours, il s’agit non pas de « rompre avec l’ère Bush », mais d’approfondir ce qui avait été commencé sous elle, à savoir la transformation du monde arabo-musulman en bloc islamiste sunnite alliée à la gauche occidentale.

    Hillary Clinton, soutien direct du président égyptien Mohamed Morsi issu des rangs des Frères Musulmans, devait poursuivre cette grande stratégie à partir de 2016. Mais l’imprévu se produisit : la victoire de Donald Trump, sur un discours nationaliste et populaire.

    Lors de l’annonce de l’élection de Donald Trump, les Frères Musulmans dénoncèrent un « désastre » (source). Mamdouh al-Muneer, membre de la direction du parti des Frères Musulmans en Egypte, déclarait à raison : « Goliath est redevenu lui-même, avec ses chevaux et ses hommes. Notre nation [musulmane] a été témoin de quelque chose et ce qui vient est quelque chose de différent. Si allah le veut, ce sera pour nous et non contre nous« .

    C’était une analyse très juste de la situation : avec la victoire de Donald Trump, l’Amérique redevint l’Amérique, c’est-à-dire un pays se revendiquant de sa culture et de sa morale chrétienne, ouvertement hostile aux prétentions islamistes de par le monde.

    La révolution nationaliste Trump

    L’agenda de Donald Trump s’oppose en tout au « changement fondamental » voulu par Obama, lequel supposait de saboter la puissance américaine au profit de la « gouvernance globale » voulue par les socialistes euro-américains et leurs alliés musulmans. Pour la gauche occidentale comme pour les islamistes, les USA constituent, dans sa trame traditionnelle, le seul obstacle sérieux à la réalisation de leur grand œuvre.

    L’agenda Trump défend une vision culturelle des USA et entend faire valoir la primauté des intérêts américains sur les intérêts des cercles globalistes précités. Ce qui s’est immédiatement traduit par l’annulation du Traité de Libre-échange Transpacifique ainsi que par celui du Traité de Libre-échange Transatlantique. Les deux devaient aboutir à la formation d’un marché unique sous la supervision d’une bureaucratie centralisée et des grands groupes.

    Autre salve décisive contre la « gouvernance globale », l’abandon de l’Accord de Paris sur le pseudo-réchauffement climatique d’origine humaine qui pénalisait sciemment l’économie américaine en transférant des milliards de dollars vers le tiers-monde tandis que la Chine était exempte de toute obligation (source).

    Sans surprise, cet agenda a reçu l’appui de la classe moyenne blanche américaine, décimée par les délocalisations massives mises en place par les internationalistes de la finance et du Parti Démocrate, régulièrement soutenus en cela par les oligarques du Parti Républicain. C’est ce tournant qui est le véritable « changement fondamental » aux USA, la première étape d’une recomposition politique et idéologique radicale au sein du monde occidental.

    C’est ce qui explique pourquoi les élites américaines et ouest-européennes, toutes infectées de socialisme, de cosmopolitisme et d’islamophilie, n’ont pas acté de la victoire de Trump en novembre dernier. Elles ont certes admis une défaite mais ont rapidement opté pour une lutte asymétrique, faite d’agitation de rue et de harcèlement médiatique. En un mot : Trump ne doit pas gagner, sous aucun prétexte.

    Début de la seconde révolution américaine

    C’est dans ce contexte que les néo-conservateurs, encore au pouvoir hier, tentent de saboter tout ce qu’entreprend le nouveau président. Et, en parallèle, de le rendre responsable des échecs qu’ils fomentent en coulisse. Cet obstructionnisme systématique vise à enliser Trump et son gouvernement, en espérant que d’ici à 2020, la situation reviendra à la « normale », c’est-à-dire que la présidence repassera sous le contrôle d’un candidat globaliste.

    Mais Trump est surtout le visage d’un mouvement historique : le national-populisme. Ses électeurs n’ont pas disparu et la montée en puissance de la « troisième voie » américaine ne va aller qu’en s’intensifiant. Trump n’est pas un idéologue ni un théoricien et il ne dispose pas d’une large marge de manœuvre en raison même de l’opposition radicale qu’il affronte de la part de puissants groupes, de la CIA au FBI en passant par le Congrès, l’administration, les grands médias et les corporations globales. Mais Trump, c’est un formidable leader populaire, celui qui sait parler à l’ouvrier comme aux financiers. Et ce catalyseur là est solidement établi à la Maison Blanche. Les élites luttant avec acharnement contre lui s’illusionnent lorsqu’elle réduise son mouvement à sa seule personne.

    Pour des entreprises mondiales comme Google, Facebook ou Twitter, les USA ne sont qu’une part de leur marché. L’action de Trump est identifiée par elles comme une menace directe. Pas étonnant qu’elles se soient engagées dans une lutte de censure active contre ses supporters (source) et tout discours alternatif à celui de la gauche globaliste.

    En réalité, c’est le début de la « seconde révolution américaine », entre le peuple euro-américain d’une part et les élites globalistes d’autre part.

    Infiltration des néo-conservateurs au sein du Conseil de Sécurité Nationale

    Un rapide tour d’horizon de la galaxie des figures du mouvement néo-conservateur permet de mesurer à quel point la guerre civile fait rage entre l’infrastructure politique des USA et la nouvelle superstructure, élue par le peuple.

    Le journaliste néo-conservateur Bill Kristol participe par exemple de toutes les opérations visant à affaiblir le nouveau président, allant jusqu’à travailler en coulisse à une scission du Parti Républicain. La parole de ce new-yorkais, partisan inconditionnel des guerres au Moyen-Orient, permet de mesurer à quel point la politique nationaliste et anti-islamisme de Trump est vécue comme une menace existentielle pour l’oligarchie américaine.

     

    En témoigne la récente crise interne qui touche la Maison Blanche à l’occasion de laquelle Kristol a déclaré qu’elle était un « moment clef » de la présidence. Une bataille qui voit s’affronter les partisans et les ennemis du Général H.R. McMaster, nommé à la tête du Conseil de Sécurité Nationale en remplacement du Général M. Flynn, un catholique irlandais déterminé à faire de la lutte anti-islamiste la priorité stratégique des USA. Flynn a été neutralisé, un mois seulement après sa nomination à la tête du conseil par Donald Trump suite une cabale montée par des cadres du FBI et de la CIA sur la base d’une rencontre avec l’ambassadeur de Russie.

    Car Trump veut faire de la Russie un partenaire des USA, notamment contre l’islamisme radical, et désigner la Chine comme principal ennemi. Une analyse conforme à la réalité du rapport de force du 21ème siècle. Mais ce renversement accroit encore davantage le fossé entre le président américain et la vieille garde néo-conservatrice issue de la Guerre Froide qui nourrit, pour des raisons notamment ethniques, une haine tenace à l’égard de la Russie.

    McMaster, nommé en remplacement, ne partage aucune des priorités stratégiques du président américain. En fait, c’est un pur produit du néo-conservatisme, de tendance démocrate, qui veut isoler et neutraliser le président. Il récuse ainsi l’emploi du mot « terrorisme islamique », jugeant comme Barack Obama que cela nuit à l’alliance recherchée avec l’islam et a été financé par Soros pour défendre l’accord sur le nucléaire iranien voulu par Obama (source).

    Ses sympathies pro-musulmanes se doublent d’une purge récemment lancée contre des rares éléments pro-Trump du Conseil de Sécurité Nationale, origine de la grave crise interne actuelle. Ainsi a-t-il fait exclure, sans en avertir le président, Rich Higgins pour avoir rédigé un mémo communiqué au président dans lequel il expliquait que l’extrême-gauche et les islamistes, notamment les Frères Musulmans, forgeaient une alliance globale contre les USA. Dans une vidéo remontant à quelques années, Higgins avait déjà expliqué dans le détail l’alliance entre les néo-conservateurs et l’islamisme (voir ici).

    Ainsi donc, le principal responsable de la sécurité des USA après le président a jugé indispensable d’exclure de la Maison Blanche un conseiller qui met en garde contre l’islamisme et ses alliés marxistes et socialistes. Le tout, sans en référer au président qui avait fortement approuvé le contenu du mémo.

    Cette purge a déclenché la colère des soutiens de Donald Trump, lesquels exigent désormais le départ de McMaster. Ceci d’autant que l’on apprenait que le général était toujours en lien direct avec Susan Rice, la femme qui occupait son poste sous la présidence Obama (source).

    Bref, un coup d’état se met lentement en place et il est mené par l’état profond américain ainsi que les éléments interlopes du Parti Républicain et du Parti Démocrate. Il vise à maintenir l’alliance entre l’oligarchie américaine et l’islamisme dont on a pu voir les effets au Moyen-Orient. Elle vise également à garantir le maintien de l’accord pro-iranien dont on ne peut séparer le dossier nucléaire nord-coréen, les deux étant alliés sur ce programme.

    Bill Kristol, dont nous avons parlé, a volé au secours de McMaster en relayant notamment  un article dénonçant le mémo comme un retour du « McCarthysme » (source), lequel dénonce (?!) la chasse contre « la gauche et les islamistes » (lire ici).

    Sédition oligarchique et trahison

    En d’autres termes, les néo-conservateurs s’activent contre le président Trump et son agenda stratégique, s’appuyant sur les réseaux islamistes et la gauche ainsi que les caciques du Parti Républicain. La gauche est d’autant plus utile qu’elle est largement dominante dans les médias mainstream qui se chargent de harceler la présidence US en permanence.

    Nos lecteurs vont pouvoir comprendre l’ampleur de la sédition en cours contre le chef de l’état américain et sa base électorale. Susan Rice, dont nous avons parlé plus haut, défend bec et ongle l’accord sur le nucléaire iranien voulu par Barack Obama et s’assure qu’il soit appliqué en dépit de l’hostilité de Trump, permettant ainsi à la république islamique de percevoir d’énormes fonds bloqués jusque là.

    Mais, paradoxalement, la même Susan Rice vient de déclarer que Trump devait cesser de menacer la Corée du Nord malgré les menaces d’holocauste nucléaire brandies par cet état communiste contre les USA. Dès lors, une question se pose : pourquoi avoir fait le forcing pour obtenir un accord avec l’Iran pour qu’il renonce à l’arme atomique si, peu après, l’ancienne directrice du Conseil de Sécurité Nationale assure que les USA « peuvent tolérer une Corée du Nord nucléarisée » (source).

    La réponse a été offerte par les iraniens et les nord-coréens : l’Iran, libéré des sanctions économiques par la présidence Obama, peut désormais aider la Corée du Nord à affronter les sanctions économiques en finançant Pyong Yang. Ce qui a été l’objet du déplacement récent du numéro 2 nord-coréen à Téhéran (source). En échange de ce soutien, la Corée du Nord s’occupe du « sale boulot » en testant les missiles intercontinentaux et têtes nucléaires qui seront ensuite transférés vers l’Iran, à un moment favorable.

    A ce stade, on ne peut plus douter du sabotage volontaire mené par Barack Obama au profit de l’Iran et de la Chine, attitude qu’il faut comparer à l’attitude antirusse véritablement délirante qui est défendue par les néo-conservateurs. La trahison d’Obama peut s’expliquer par son idéologie profonde faite de tiers-mondisme, de socialisme, d’antiracisme dogmatique et d’islamophilie prenant racine dans sa propre histoire familiale. Au surplus, c’est encore lui qui a levé l’embargo sur le système communiste cubain, une autre icône de la gauche occidentale.

     

    La conjuration des néo-conservateurs pour stopper Trump

    Les choses vont désormais si loin que, sur le dossier nord-coréen, les grands médias prennent le parti de Kim Jong Un contre Donald Trump. CNN, réseau d’information satellitaire mondial acquis à la gauche démocrate US, n’a pas de mots assez durs contre la position ferme de Trump sans rien dire des menaces de génocide atomique proférées par le tyran rouge de Pyong Yang (source).

    Le chef du Comité du Parti Démocrate a quant à lui été jusqu’à déclarer que Kim Jong Un était « plus responsable » que le président américain (source). Du jamais vu dans l’histoire des USA : la gauche démocrate opte publiquement pour un état ennemi déclaré des Etats-Unis.

    Le Washington Post, journal de la gauche néo-conservatrice, se livre à une désinformation pro-chinoise tout aussi stupéfiante. Dans un article, elle fait croire au public américain que le journal ultranationaliste chinois « The Global Times » a adopté une position pro-US, à condition que Trump ne frappe pas la Corée du Nord. « La Chine à Pyong Yang : vous êtes seuls si vous attaquez les USA » (voir ici).

    Or l’article en question n’est rien d’autre qu’une menace ouverte, de la part de la Chine, d’attaquer les USA s’ils se défendent sur ordre de Donald Trump : le Global Times assure en effet que si la Chine doit rester « neutre » en cas d’attaque nord-coréenne contre les USA, elle devrait défendre la Corée du Nord si le président américain empêche la tyrannie communiste de se doter de l’arme atomique. Un soutien sans nuance à la menace atomique nord-coréenne.

    Voici donc le « Wapo » présentant la Chine comme une alliée alors que celle-ci se comporte ouvertement en ennemie des USA. Nous voyons là le parti néo-conservateur – globaliste, pro-musulman et antirusse – continuer sa politique pro-chinoise qui lui a tellement bénéficié économiquement. Mais plus encore, il s’agit de s’appuyer sur la Chine pour affaiblir Trump. A ce stade, le terme de trahison et de conspiration contre l’intérêt national des USA ne relève plus de l’extravagance : c’est la norme.

    L’oligarchie conspire ouvertement contre le président américain car il menace gravement l’équilibre actuel des forces au cœur du système. Et dans ses efforts de subversion, elle s’associe à des puissances étrangères susceptibles d’affaiblir Donald Trump et le mouvement qu’il mène : Chine, Corée-du-Nord, Iran, islamistes, protestataires de toutes les tendances.

    S’il faut se convertir en pacifistes pour stopper l’agenda nationaliste du président américain, les néo-conservateurs ont démontré qu’ils y étaient prêts. Tout comme ils sont prêts à s’associer aux régimes qu’ils prétendaient renverser hier pour peu qu’ils affaiblissent leur ennemi prioritaire intérieur.

    Dès lors, l’attitude de Donald Trump, qui consiste à cibler les états ouvertement coalisés contre les USA – Venezuela, Iran, Corée-du-Nord, etc. – est non seulement logique mais souhaitable. Ils sont devenus les auxiliaires des forces globalistes déterminées à stopper la présidence Trump. Bienvenue dans la seconde révolution américaine .

  • Le sioniste Macron sera pire que Chirac! ...

    Macron dans les pas de Chirac. Les présidents passent, l’allégeance au lobby juif reste !

     

    Jacques Chirac n’avait pas attendu pour déclarer la France coupable de la déportation des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. A peine élu à la magistrature suprême, payant « sa dette à la communauté juive » selon l’expression de Jean-Marie Le Pen, et à Klarsfeld en particulier qui l’avait ardemment soutenu, Chirac affirmait, le 16 juillet 1995, anniversaire du jour de la rafle du Vel d’Hiv, que « la France commettait ce jour-là l’irréparable », ouvrant ainsi la voie à des demandes de réparations morales et financières sans cesse plus déraisonnables et favorisant une surenchère mémorielle entre les différentes communautés, les descendants autoproclamés de colonisés et d’esclaves réclamant à leur tour des excuses publiques de la France et une forte réparation en espèces sonnantes et trébuchantes.

    Emmanuel Macron a mis ses pas dans ceux de Jacques Chirac dans son discours du 16 juillet 2017 commémorant le 75e anniversaire de cet événement dont les media parlent tant : « Oui, je le redis ici, c’est bien la France qui organisa la rafle puis la déportation et pour presque tous, la mort, des 13 152 personnes arrêtées le 16 et 17 juillet à Paris », a dit le président, avant de fustiger les « accommodements et les subtilités de ceux qui disent que Vichy n’était pas la France », allusion aux propos tenus par Marine Le Pen pendant la campagne présidentielle et que curieusement Jean-Luc Mélenchon, après avoir dit le contraire, reprend désormais en substance à son compte, et selon lesquels Vichy n’était pas la France car l’Etat français n’était pas la République. Ce qui est d’ailleurs très contestable, les deux assemblées ayant accordé les pleins pouvoirs au maréchal Pétain le 10 juillet 1940 étant tout à fait légales, élues et républicaines.

    Macron a enfoncé le clou, affirmant que « les 16 et 17 juillet furent l’œuvre de la police française ; pas un seul Allemand n’y prêta la main ». « Le temps a fait son œuvre, les témoins parlent, les archives s’ouvrent, les historiens travaillent. Alors la vérité se fait jour, et elle est implacable, irrévocable. La cacher et l’amoindrir insulte notre mémoire collective. » Ce qui fait son œuvre, c’est au contraire le poids chaque jour plus étouffant du politiquement et de l’historiquement correct et ce que feu François Mitterrand avait appelé « l’influence puissante et nocive du lobby juif ».

    On passe volontairement sous silence les études, les analyses qui montrent qu’au contraire le régime de Vichy tant honni a fait ce qui était en son modeste pouvoir pour sauver le maximum de juifs de la déportation.

    L’israélite Annie Kriegel, dans son fameux article du Figaro du 3 avril 1990 sur « l’insupportable police juive de la pensée », se demandait ouvertement si les efforts de l’Etat français n’avaient pas été au final plus bénéfiques aux juifs qu’à la France. Et Eric Zemmour, dans son livre Le Suicide français, citant le livre récent d’un rabbin ayant étudié minutieusement et sans parti pris ces questions, conclut que le maréchal Pétain a sauvé de nombreux juifs de la déportation, contrairement à ce qui s’est passé dans d’autres pays européens où la proportion des israélites déportés a été infiniment supérieure. Mais ce sont là des vérités historiques que le poids de certain lobby empêche de proclamer, sauf à s’attirer des foudres médiatiques voire judiciaires...

     

    Le pauvre Macron en a naturellement profité dans son allocution solennelle pour attaquer l’extrême droite alors qu’il se prétend le président de tous les Français. Rendant hommage aux enfants du Vél’ d’Hiv, victimes « du racisme et de l’antisémitisme », il a rappelé le progrès des idées extrémistes dans la société française des années trente. « La barbarie n’avance jamais à visage découvert. Elle se forge d’abord dans les esprits, ce sont les esprits et les mots qui progressivement font sauter les digues de nos consciences. » Il a martelé que « le racisme et l’antisémitisme » n’étaient pas « morts avec Vichy », en citant les victimes récentes de crimes jugés antisémites, dont Ilan Halimi (2006), les enfants de l’école Ozar Hatorah de Toulouse (2012) et les victimes de l’Hyper Cacher de Vincennes (2015). « Le racisme ordinaire pullule . Et puis un jour, parce qu’on n’a pas voulu voir, le passage à l’acte intervient », a déploré le chef de l’Etat, avant d’exiger, « malgré les dénégations de l’accusé », que la justice fasse « toute la clarté sur la mort de Sarah Halimi », ce qui est une façon tout à fait scandaleuse de peser sur la justice. Cette femme de confession juive a été assassinée par un voisin, dans son appartement à Paris, en avril dernier. Le meurtrier présumé a été mis en examen le 12 juillet pour homicide involontaire, sans toutefois que le caractère antisémite n’ait été pour l’heure retenu comme circonstance aggravante. Mais qu’à cela ne tienne : une personne qui se trouve être juive a été tuée, c’est forcément un crime antisémite. Cela ne se discute même pas. Voilà dans quelle hystérie l’on évolue !

     

    Le chef de l'état est allé encore plus loin, en déclarant, sous les applaudissements de l’assistance : « Nous ne céderons rien à l’antisionisme car il est la forme réinventée de l’antisémitisme. » Des propos extrêmement choquants et lourds de conséquence car cela interdit toute critique un tant soit peu vive de l’Etat d’Israël, des conditions et justifications de sa naissance et de son maintien, de son attitude permanente d’agression à l’égard des Palestiniens et des Etats voisins. A preuve la condamnation systématique par les pouvoirs publics et les tribunaux de leur République des associations appelant au boycott des produits israéliens fabriqués dans les territoires occupés. Ces condamnations sont une façon de montrer que l’entité sioniste est parfaitement habilitée à occuper ces territoires et que tout critique conséquente de la politique de l’entité sioniste est illégitime car potentiellement ou réellement antisémite. Que l’on ne s’y trompe pas, lorsque l’on parle ici et là de la nécessité de la paix entre Israéliens et Palestiniens, il s’agit d’un fieffé mensonge. Ce que les gouvernements occidentaux soumis au lobby israélien demandent en réalité aux populations palestiniennes et à leurs représentants, c’est d’accepter de vivre en esclaves sur des terres où ils sont pourtant chez eux. Curieux que ceux qui ont tant flétri la colonisation française soient souvent les mêmes à trouver parfaitement justifiée l’attitude de l’Etat hébreu en Palestine !

     Preuve que Macron joue à fond la carte du sionisme, il a invité le Premier ministre israélien à cette cérémonie du 16 juillet !  Benjamin Netanyahu y a pris la parole avant d’être reçu, à l’issue de la commémoration, pour un déjeuner de travail à l’Elysée. Dans son allocution, le Premier ministre israélien a qualifié cette invitation de « geste très, très fort » et a défendu l’idée d’une « guerre de civilisation » contre l’islam radical, pour lequel, dit-il, l’agression contre Israël n’est que « la première étape » dans une lutte contre « les valeurs communes » de l’Occident. On voit bien la manipulation qui consiste à présenter les Palestiniens luttant pour la libération de leurs terres et l’octroi d’un Etat digne de ce nom comme des terroristes, des islamistes radicaux, à l’instar des kamikazes réalisant des attentats dans les pays du Vieux Continent.

     

    C’est une façon d’imposer aux chefs d’Etat et de gouvernement occidentaux une politique d’alignement sur l’entité sioniste, sur ses méthodes musclées, ses objectifs géopolitiques, sa vision du monde, sa volonté d’œuvrer activement à un choc des civilisations, c’est-à-dire à une guerre planétaire qui puisse asseoir davantage encore sa domination mondiale.

    Qui ne voit en effet qu’Israël a tout intérêt à la multiplication des attentats en Europe qui valide sa stratégie et sert ses objectifs ? Les aveux de Netanyahu dans son discours du 16 juillet devraient faire réfléchir tous ceux qui ne s’intéressent qu’aux exécutants des attentats et ne cherchent jamais à savoir qui sont et comment procèdent les marionnettistes ! ...