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Persécutions chrétiennes - Page 13

  • Radio France n’aime pas le mot “chrétien” !

     

     
    Lundi 7 décembre, l’Œuvre d’Orient publiait un communiqué de presse regrettant qu’une campagne – payante – de publicité pour faire un appel aux dons ait été refusée par Radio France. Avant de médiatiser l’affaire, l’association a tenté, durant un mois et demi, de trouver une solution auprès de la radio. Avec le succès que l’on sait. Pour motiver son refus, cette dernière a brandi l’article 37 du cahier des charges, lequel stipule : « Les messages publicitaires ne doivent contenir aucun élément de nature à choquer les convictions politiques des auditeurs. » Demander de l’aide pour une association, bien connue, qui soutient les Chrétiens d’Orient depuis plus de 150 ans est donc choquant pour Radio France en général et France Inter en particulier.

    Ce n’était pourtant pas une première puisque l’association avait déjà diffusé cinq campagnes sur les ondes de Radio France. C’était la belle époque. Aujourd’hui, il semblerait que certains auditeurs soient allergiques à toute référence chrétienne. D’où l’ultimatum posé sous forme d’alternative : la publicité devra parler de l’Œuvre d’Orient mais pas des chrétiens d’Orient. C’est ça ou la censure!.

    D’après un article du Figaro, les auditeurs avaient envoyé de nombreuses réclamations auprès de la direction de Radio France après une campagne de soutien au Liban, lancée en septembre, et pour laquelle l’Œuvre d’Orient avait diffusé des publicités. « Les auditeurs des antennes de Radio France, très attentifs au respect du principe de neutralité religieuse, philosophique et politique du service public, ont été nombreux à réagir et à questionner Radio France sur ce choix », dixit la radio. Quelques auditeurs ont maugréé et Radio France s’est couchée sous couvert de laïcité.

    On a connu Radio France et surtout France Inter beaucoup moins tatillonnes avec les sentiments et les émotions d’autres auditeurs. On se souvient du sinistre Frédéric Fromet qui chantait d’un air guilleret « Jésus est pédé » sous les rires du studio. Et s’est empressé de s’excuser quelques jours plus tard auprès de la communauté LGBT pour l’avoir comparée à Jésus-Christ. On parle alors de laïcité, d’humour et de liberté d’expression !!

    C’est toute la mauvaise foi du deux poids, deux mesures.

    Il apparaît surtout que la laïcité de notre XXIe siècle est plus un athéisme militant qu’une saine séparation des pouvoirs.

    Qui se souvient encore, aujourd’hui, que la vraie laïcité est d’origine chrétienne ? Le fameux : « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. » Comme l’a fait très justement remarquer Mgr Gollnisch, directeur général de l’association : « Elle [Radio France] transforme une laïcité louable en un athéisme affiché et l’Œuvre d’Orient ne peut l’accepter. »

    L’Œuvre d’Orient n’a pas plié et bien lui en a pris. A l’heure où nous écrivons ces lignes nous apprenons que la direction de Radio France a appelé l’association pour lui dire qu’elle revenait sur sa décision et acceptait de diffuser, telle quelle, la publicité. Une victoire qu’elle n’aurait sans doute pas obtenue sans cette médiatisation et la vague de soutien qu’elle a soulevée. En attendant, la laïcité a dévoilé son vrai visage.

    Notre pays est malade de son athéisme et de son laïcisme .

    Aujourd’hui c’est une publicité que l’on censure, demain une œuvre de musique parce qu’elle est un requiem, ou un chant grégorien ou une messe ? .

     

  • Giscard et Macron, deux fossoyeurs acharnés responsables du génocide des français .

    S’il existe assurément une communion des saints, il existe tout aussi sûrement une communion des imposteurs.

    Le 3 décembre, dans son allocution télévisée, Emmanuel Macron a ainsi rendu un vibrant hommage à l’ancien président Valéry Giscard d’Estaing qui venait de décéder la veille, à 94 ans et 10 mois, des suites du coronavirus. En dressant le panégyrique de VGE, le chef de l’Etat faisait en creux l’éloge de sa pensée et de son action car l’actuel locataire de l’Elysée est sans doute celui qui, malgré un demi-siècle de différence, s’inscrit le plus et le mieux dans le sillage de l’Auvergnat. Comme Giscard, Macron est devenu président à la quarantaine. Il a même devancé là son prédécesseur puisqu’il a été élu à la magistrature suprême à 39 ans, là où l’ex-maire de Chamalières est devenu président à 48 ans. 

    Comme Giscard, Macron est fondamentalement un européiste forcené.

    Lors de la campagne présidentielle de 2017, l’ex-banquier d’affaires était le seul candidat à faire agiter sur les podiums et dans les salles de ses réunions des drapeaux de l’Union européenne. Giscard fut toute sa vie un européiste militant. Dans sa jeunesse, il militait pour les Etats-Unis d’Europe. Sous De Gaulle, il entendait incarner, avec sa Fédération nationale des Républicains indépendants, « l’élément centriste et européen de la majorité ». Elu chef de l’Etat, Giscard est à l’origine de la création en 1974 du Conseil européen, du lancement en 1978 du Système monétaire européen (SME), dont sortiront l’Union monétaire et l’euro. L’unité de compte européenne, l’écu, est créée en 1979, première étape vers la monnaie unique. On doit également à VGE l’élection du Parlement européen au suffrage universel direct.

    Une fois battu par Mitterrand en 1981, Giscard, qui fut élu onze fois député du Puy-de-Dome, occupa presque tous les mandats possibles et fut même élu académicien, poursuivit inlassablement son combat européiste. Il conduisit la liste RPR-UDF aux européennes de juin 1989, devint député européen. Il s’engagea fortement pour le oui à Maastricht en 1992 et, devenu président de la Convention pour l’avenir de l’Europe, qui élabora un projet constitutionnel pour l’Union européenne, il s’engagea fortement pour le oui lors du référendum du 29 mai 2005, qui certes échoua. Mais Sarkozy, deux ans plus tard, imposa par voie parlementaire le traité de Lisbonne qui reprenait les principales dispositions du traité constitutionnel de VGE. 

    Comme Giscard, Macron est avant tout un homme de la finance internationale et fait sienne une vision essentiellement économiste et mercantile de sa mission.

    VGE était inspecteur des finances, fut sous De Gaulle, puis sous Pompidou, ministre de l’Economie et des Finances et, pendant son septennat, c’est la dimension matérialiste et “économistique” de son action qu’il privilégia, au détriment de la défense de la civilisation, du patrimoine, de la famille traditionnelle et de la morale naturelle. On doit également à Giscard, alors qu’il était ministre des Finances de Pompidou, la loi dite Rothschild, du 2 janvier 1973, qui limite drastiquement le financement de l’Etat par la Banque centrale, ce qui conduisit les pouvoirs publics à s’endetter auprès d’acteurs privés et internationaux, prêtant avec de forts intérêts, ce qui est directement à l’origine d’une dette publique de plus en plus massive. Bien qu’officiellement libéral en économie, Giscard augmenta massivement les prélèvements obligatoires à chaque fois qu’il eut des responsabilités gouvernementales ou élyséennes. 

    Ministre de l’Economie et des Finances, il étend la TVA créée en 1954 et réservée initialement aux grandes entreprises aux commerces de détail. Sa réforme de l’impôt sur le revenu des personnes physiques accroît considérablement le nombre d’assujettis. Président, il institue en 1975 la taxe professionnelle, désastreuses pour les commerçants, artisans, petites et moyennes entreprises. Polytechnicien et énarque, il ne comprend pas que trop d’impôts tue l’impôt et que, pour réduire le chômage qui dépasse les un million officiels sous son mandat présidentiel et créer de la richesse, attirer des investisseurs, favoriser l’initiative, récompenser les talents, la créativité, il faut au contraire, réduire considérablement la pression fiscale sur les pauvres mais aussi sur les classes moyennes et supérieures qui créent de l’emploi et réinjectent l’argent qu’ils gagnent dans l’économie.

    A l'instar de VGE, Macron se veut résolument moderne.

    D’où le "couple" étonnant qu’il forme avec Brigitte, de très loin son aînée. D’où son soutien public et enthousiaste à la Gay Pride, aux musiques et “artistes” dégénérés (on l’a vu en juin 2018 lors d’une effarante Fête de la musique à l’Elysée, où un des danseurs, en grande partie dénudé, exhibait sur son maillot l’inscription « Fier d’être noir, immigré et pédé »), à la PMA pour les lesbiennes, etc.

    Avant lui, Giscard avait renoncé dès son élection au costume traditionnel en queue de pie. Sur la photographie officielle, il ne pose pas, contrairement à ses prédécesseurs, avec le collier de Grand Maître de la Légion d’honneur. C’est lui également qui met fin aux solennités de la fête de Jeanne d’Arc le deuxième dimanche de mai, en ne se déplaçant pas à la statue de la Pucelle place des Pyramides. Elu, il tient son premier discours en anglais, ce qu’il fera régulièrement par la suite. Macron agit pareillement. Giscard et Macron sont fondamentalement deux libéraux-libertaires. 

    On doit au premier la loi dépénalisant l’avortement le 17 janvier 1975, ce qui est à l’origine du génocide de plus de dix millions de bébés à naître en 45 ans et ce qui contribua à désacraliser l’enfance, à détruire les repères moraux, la loi instaurant le divorce par consentement mutuel le 11 juillet 1975, ce qui accéléra la destruction de la cellule familiale, favorisa l’infidélité conjugale et l’instabilité des couples et des foyers.

    Giscard est également à l’origine de la libéralisation, et donc de la massification, de la pornographie. L’idée avancée était que les gens pourraient ainsi se détendre et qu’il y aurait moins de crimes, notamment à caractère sexuel. Ce fut exactement le contraire qui se produisit, ce genre de spectacle nauséabond excitant au contraire les pulsions mauvaises et violentes et donnant une image totalement déformée, bestiale et avilissante de l’amour et de la sexualité.

    Bien plus tard, au moment du vote de la loi Taubira, Giscard se prononça en faveur du “mariage” homosexuel et de l’adoption.

    Bref, VGE est resté fidèle toute sa vie à de désastreuses options libérales-libertaires, sapant les fondements moraux et anthropologiques de la société.

    Sur le plan éducatif, on doit à Giscard la désastreuse réforme Haby qui créa le collège unique, réforme qu’on a pu, à juste titre, résumer par ce slogan « collège unique, collège inique » puisque, au nom d’une conception égalitariste de l’enseignement reposant sur le nivellement par le bas, méprisant la diversité des talents et des vocations, et négligeant donc l’apprentissage pour les métiers manuels, on a imposé un socle commun et une prolongation de la scolarité à des jeunes gens et des jeunes filles qui n’étaient pas faits et qui n’avaient pas le goût ou l’aptitude pour des études spéculatives. Enfin, par démagogie et par jeunisme, VGE abaissa l’âge de la majorité civile et électorale de 21 à 18 ans, une mesure qui profita à son adversaire socialiste, les deux millions de jeunes qui en bénéficièrent ayant massivement voté en 1981 pour François Mitterrand.

    A l'image de son prédécesseur, Macron n’a absolument pris aucune mesure contre l’immigration de masse, maintenant les frontières ouvertes (même pendant la farce du COVID), conservant, voire aggravant, toutes les mesures favorisant l’invasion et la submersion de notre pays. Mais Giscard et Chirac, alors Premier ministre, ont eu, quant à eux, une responsabilité historique encore plus grande en transformant l’immigration de travail en immigration de peuplement, par le décret du 29 avril 1976 instaurant le regroupement familial. C’est vraiment à partir de Giscard que le visage de la France commença vraiment à changer, avec une immigration de plus en plus imposante, même si ses successeurs immédiats ont encore aggravé le phénomène. 

    Avec sa loi sur l’avortement en 1975 et celle sur le regroupement familial en 1976, Giscard avait posé les conditions d’un carnage biologique et spirituel, d’un Grand Remplacement de la population, mais aussi des cœurs, des esprits et des âmes. Il a donc bien mérité de leur République mortifère et criminelle !

  • C'est l' Etat qu'il faut confiner !

     

    L’infantilisation du peuple continue plus que jamais.

    Dans son interminable intervention télévisée le 24 novembre, Emmanuel Macron nous a donné des précisions sur les modalités de notre assignation à résidence et sur les restrictions imposées à notre liberté de circulation, de réunion et de culte dans les deux mois à venir : le confinement continue jusqu’au 15 décembre, ainsi que les attestations à remplir et à signer systématiquement pour pouvoir sortir de chez soi légalement, le régime du couvre-feu reprend à compter du 15 décembre 2020 jusqu’au 20 janvier 2021, de 21 heures à 7 heures du matin. Le culte public peut reprendre à partir du 28 novembre, mais les offices ne pourront pas accueillir plus de trente personnes. On se demande pourquoi une telle mesure discriminatoire, sinon à vouloir humilier et persécuter les croyants. Car ce seuil de trente personnes est ridicule alors que les transports en commun sont souvent, eux, pleins comme un œuf. De plus, ce n’est pas la même chose de réunir trente personnes dans une chapelle minuscule et dans une immense cathédrale. Cette limitation est donc autant absurde que liberticide. 

    Si la plupart des commerces peuvent rouvrir depuis le samedi 28 novembre, les bars et les restaurants resteront fermés, eux, au moins jusqu’au 20 janvier. Et ils ne rouvriront à cette date que si la situation sanitaire est jugée assez bonne et surtout s’ils n’ont pas définitivement fait faillite d’ici là. Cette insupportable brimade du secteur de la restauration, un domaine où l’on ne se contente généralement pas des trente-cinq heures par semaine, et où l’on est courageux, travailleur, dur au mal (tenir un restaurant est l’un des métiers les plus exigeants et les plus contraignants !) est inexplicable, sauf à vouloir tuer les classes moyennes et à détruire ce qui était encore sain, ce qui tenait debout dans notre pays. Le Premier ministre ose affirmer sans rire que le millésime 2021 sera en France l’année de la gastronomie. De deux choses l’une : ou Castex a des talents d’humoriste qu’on ne lui connaissait pas, soit il s’agit d’une provocation ou d’une imbécillité majeure. 

    Au vu de la situation actuelle, rien ne justifie en effet la prolongation de cette fermeture des restaurants et des bars qui sont de surcroît des lieux de convivialité. Il y a tellement de gens qui se sentent seuls, qui sont profondément malheureux et dont la vie était rendue plus agréable, ou plus supportable, par le fait d’aller boire un petit noir au comptoir ou de se sustenter dans une auberge accueillante et chaleureuse, en prenant le plat du jour et un bon petit verre de vin et en se mêlant aux conversations du quotidien qui donnent un peu de joie. Si on ne peut plus chanter par crainte du virus, si on ne peut plus visiter sa famille ou ses amis, si l’on ne peut plus sortir pour partager des moments conviviaux, si l’on ne doit pas se promener plus de trois heures et au-delà de 20 kilomètres de son domicile (et jusque-là c’était carrément soixante minutes et mille mètres !), si l’on ne peut plus aller prier à l’église ou sur les lieux de pèlerinages et d’apparitions, si l’on doit porter le masque partout, y compris à la maison, quel goût peut-on encore trouver à la vie ? Beaucoup de personnes âgées, diminuées ou fragilisées sont mortes pendant le confinement, ou ont vu leur état ou leur dépression s’aggraver, parce que précisément elles étaient privées de toute chaleur humaine, de la venue, du regard, de la conversation, du sourire de leurs proches. Cette tyrannie hygiéniste a quelque chose de profondément inhumain.

    Et les commerçants qui comptaient sur ce dernier samedi de novembre pour récupérer un peu de leur manque à gagner en ont souvent été pour leurs frais dans les grandes agglomérations du fait des manifestations massives et violentes organisées dans 70 villes (en plein confinement !) à l’appel de la gauche et de l’extrême gauche qui dénonçaient le projet de loi Sécurité globale et son fameux article 24 destiné à protéger les policiers, en interdisant la diffusion malveillante de leurs photos, adresses et informations personnelles et familiales.

    Les Black Blocs et autres Antifas ont sévi comme toujours avec une rare sauvagerie, blessant 62 policiers.

    Si les pouvoirs publics ont déploré ces violences contre les forces de l’ordre, ils sont particulièrement mal placés puisque Macron avait longuement dénoncé auparavant sur sa page Facebook (c’est là désormais que le chef de l’Etat s’exprime prioritairement ...) l’interpellation musclée d’un rappeur noir, Michel Zecler, par des policiers, diffamant publiquement sa propre police, la traitant de raciste et de brutale, alors même que l’enquête n’avait pas encore commencé.  

    Les quatre policiers en garde à vue et qui risquent la révocation ont affirmé qu’ils ont agi parce qu’ils « se sont aperçus que cet individu avait une énorme sacoche avec une odeur de stupéfiants très forte », qu’il s’est livré à « une rébellion caractérisée », tentant de fuir, injuriant et blessant même un des policiers. Comme souvent, dans ce genre d’affaires, l’homme n’est pas un enfant de chœur puisqu’il est connu pour vol à main armée, association de malfaiteurs, a déjà fait de la prison et a des antécédents judiciaires très lourds de stupéfiants, de vols et d’outrages. Mais quand il s’agit d’un rappeur de couleur politiquement correct, il est forcément la victime innocente du racisme, de la haine, de la violence et de la brutalité policières pour reprendre les expressions de Macron. En revanche, quand la police régimiste mutilait des gilets jaunes ou gazait des familles pacifiques lors de la Manif pour tous, là en revanche, les media et les associations droits de l’hommistes ne s’en offusquaient pas. 

    Si l'interpellation d’un multirécidiviste récalcitrant choque, en revanche les grands media se sont tus sur la nouvelle condamnation à de la prison ferme du révisionniste Vincent Reynouard.

    Le chercheur a en effet été condamné le 25 novembre à quatre mois de prison pour contestation de crime contre l’humanité, après une vidéo publiée sur YouTube le 3 mai 2017 dans laquelle il niait l’existence de la Shoah et signalée par la LICRA. Alors qu’il a déjà passé neuf mois derrière les barreaux, du 9 juillet 2010 au 5 avril 2011, Reynouard, depuis sa libération, a été de nouveau condamné à 23 mois de prison ferme qui se répartissent ainsi : un an en 2015, deux mois en 2016, cinq mois encore fin 2016 et donc encore quatre mois ce 25 novembre 2019. On comprend donc que l’historien quinquagénaire se soit exilé à Londres. On notera toutefois, et c’est la seule bonne nouvelle sur le front judiciaire, que Vincent Reynouard a été relaxé pour deux vidéos des 13 et 14 mai 2017, sur le drame d’Oradour-sur-Glane le 10 juin 1944. Le tribunal a souligné qu’il s’agissait d’un crime de guerre, celui officiellement attribué à la division SS Das Reich, et que « la contestation d’un tel crime, à la différence de son apologie, n’est pas susceptible de qualification pénale ».

    Quant à Hervé Ryssen, en détention depuis le 18 septembre, c’est-à-dire depuis déjà deux mois et demi à la prison de Fleury-Mérogis, il comparait ce 2 décembre à nouveau devant la XVIIème chambre du tribunal correctionnel de Paris où il risque là aussi une nouvelle peine de prison ferme pour des écrits où il exerce pleinement sa liberté de penseur. Ryssen est confronté en ce moment à une très forte adversité car, en plus de son incarcération, des nouveaux procès qui s’ajoutent (il y en a encore d’autres à venir), il a perdu son père le 10 novembre, après avoir perdu sa mère il y a peu de temps. Le procureur avait donné son accord de principe pour qu’il puisse se rendre, encadré par l’administration pénitentiaire, aux obsèques de son géniteur. Le matin même de l’enterrement, alors qu’il se préparait à s’y rendre, on lui a fait savoir que c’était impossible, faute de personnel suffisant pour l’“escorter” ! C’est à cela aussi que l’on mesure l’inhumanité de notre monde et de notre société. Ryssen n’aura pas pu dire adieu à son père, n’aura pas pu l’accompagner dans son dernier voyage, lui dire une dernière fois combien il l’aimait, l’embrasser sur son lit mortuaire, bénir son cercueil, ce père dont il n’entendra plus ici-bas le timbre de la voix, dont il ne verra plus ni le visage, ni le sourire, ni les larmes, lui à qui il ne pourra plus se confier, plus écrire, plus parler, lui avec qui il ne partagera plus ni la table, ni les joies ni les peines, ni les espoirs ni les craintes. C’est déjà tellement difficile de perdre ses parents en temps normal, mais lorsqu’on est reclus, détenu, au fond du gouffre, combien cette épreuve doit être cruelle.

    Nous vivons vraiment en dictature,sous une tyrannie sans cœur, sans principe et sans honneur.