Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Partis politiques - Page 4

  • Désobéissance civile : quand les élus se moquent de la "démocratie" ...

    Nous sommes habitués hélas à voir les syndicats français s’opposer à toute réforme et à paralyser le pays en permanence !

    Cela ne date pas d’hier... A partir de 1947 et jusqu’en 1953, par exemple, la CGT a organisé une série de grèves dures, assorties de nombreux sabotages qui ont provoqué des dizaines de morts. Pendant plusieurs années, elle a fait subir à la France des blocages, des grèves dans les mines, le secteur textile et autres industries, elle a mis le pays à feu et à sang avec la participation active du Parti communiste français aux ordres de Moscou. Il est devenu presque banal de voir les syndicats français non représentatifs, rappelons-le, revendiquer cette brutalité purement idéologique, provocatrice et totalement irresponsable.

    Il est scandaleux de considérer comme des instances démocratiques des « partenaires » qui ne représentent qu’une infime minorité des travailleurs, ne sont pas élus et vivent cependant de l’argent de tous, même de ceux qui ne les approuvent pas.

    Il est aussi scandaleux, et terriblement inquiétant, de constater que leurs actions les plus contestables et illégales,  sont ouvertement soutenues par des élus de la République.

    Par exemple, lorsque Cyrielle Chatelain, co-presidente du groupe EELV à l’Assemblée nationale, et Sandrine Rousseau, députée EELV, sourient avec indulgence des facéties syndicales – même de celles qui peuvent provoquer des drames comme les coupures d’électricité – sous prétexte que  « tous les moyens sont bons pour bloquer cette réforme », on est au bord de la guerre civile.  Elles ne sont pas à l’Assemblée par la grâce d’un tirage au sort, elles ont été élues, des gens leur ont fait confiance pour imposer leurs idées avec les moyens mis à leur disposition. Elles ont la possibilité de réfléchir, d’étudier les ressorts techniques des questions qui les préoccupent, d’écrire des notes et des rapports, de proposer des amendements, elles sont libres d’exposer leurs arguments. En fait,elles ignorent tout du fonctionnement d’un système parlementaire et démocratique, du respect dû aux lois et donc aux citoyens. D’emblée, elles appellent au vandalisme et à la « désobéissance civile »  de connivence avec le gouvernement qui laisse faire !!

     

     

  • Nucléaire : les responsables du désastre  .

     

    « Électricité : enquête sur une débâcle »  expliquant la succession de choix politiques désastreux qui ont mené à la crise énergétique actuelle et au saccage du parc nucléaire français.

    Comment en sommes-nous arrivés là ? La France était championne du nucléaire civil, avec un vrai temps d’avance sur les autres pays. C’était une filière d’excellence qui attirait nos meilleurs ingénieurs, un savoir-faire français, une compétence technique et technologique rare. Mais aujourd’hui, seuls 30 des 56 réacteurs d’EDF fonctionnent et cela résulte d’un long processus de déconstruction du parc nucléaire français depuis plus de 20 ans. Qui sont les responsables ?

    En 1997, sous la pression des Verts, Lionel Jospin enterre Superphénix. C’était un réacteur de quatrième génération capable d’utiliser l’uranium naturel de manière cent fois plus efficace et de brûler les déchets nucléaires les plus dangereux. Cette « promesse d’un nucléaire durable » fit enrager les anti-nucléaires, en les dépossédant de l’argument écologique. Les multiples raisons qu’ils invoquèrent pour pousser à cette décision d’arrêt furent toutes démenties par la suite. Lionel Jospin renonce ensuite au projet d’un nouveau réacteur pour remplacer la centrale à charbon de Cordemais. Elle fonctionnera à plein régime cet hiver! ...

    Ce fut ensuite une longue bataille pour conquérir l’opinion publique. Les anti-nucléaires remportèrent une victoire morale conséquente en mettant leur cause sous l’étendard de la fausse lutte contre le réchauffement climatique. Le paradigme était ainsi inversé et leur combat légitimé par la question environnementale. Une vraie bascule.

    En conséquence, en 2007, toutes les associations de l’écologie politique sont invitées au Grenelle de l’environnement de Nicolas Sarkozy. Dans la foulée, la question énergétique quitte la tutelle de Bercy pour celle du ministère de la transition écologique. On ne parle désormais plus de l’énergie sous l’angle de l’économie ou de l’industrie, mais uniquement sous le spectre climatique. Exit toutes les autres variables ! Et fin des réunions stratégiques sur l’avenir du parc nucléaire et les investissements à réaliser.

    En 2012, François Hollande reprend le pacte vert négocié par Martine Aubry et Cécile Duflot. Il prévoit un désengagement massif du nucléaire dans le mix énergétique (de 75% à 50% d’ici 2025, soit la fermeture de 17 à 20 réacteurs). Des décisions très graves sont prises comme le plafonnement de la production d’électricité d’origine nucléaire.

    En 2018, Emmanuel Macron met fin au programme Astrid. Décision prise sans débat et sans concertation. D’un revers de main, « 60 années de recherches scientifiques sont jetées aux oubliettes » (Le Point). Pourtant ce prototype reprenait l’ambition du Superphénix : réduire considérablement les déchets nucléaires par la réutilisation du plutonium. Il aurait « offert à la France une indépendance électrique de plusieurs siècles en utilisant le stock d’uranium appauvri ». Bercy commande alors un rapport qui recommande de construire au plus vite trois paires de réacteurs. Rapport aussitôt classé secret défense.

    La fermeture de Fessenheim fut ensuite entérinée par Emmanuel Macron qui invoqua des raisons de sécurité, malgré le fait qu’elle soit considérée comme l’une des centrales les plus sûres de France (selon l’Autorité Indépendante de Sureté Nucléaire). En réalité, le gouvernement céda à la pression des écologistes et des exécutifs allemand et suisse qui jugeaient cette centrale trop proche de leur frontière. Ingérence ?

    Finalement, les rapports s’accumulent sur le bureau de l’Elysée pour alerter sur la situation et les risques futurs. Qu’ils viennent de l’Autorité Indépendante de Sûreté Nucléaire, de l’Académie des Sciences ou de parlementaires, ces rapports restent bien trop longtemps lettre morte.

    Ce n’est qu’en 2022, lors de la campagne présidentielle, qu’Emmanuel Macron annonce la construction de 14 réacteurs nucléaires. Aucune commande n’a cependant encore été passée. Le gouvernement et EDF se renvoient sans cesse l’ascenseur. En réalité, comme l’a dit publiquement son directeur général d’alors, en août 2022 lors de la rentrée du Medef, – Emmanuel Macron supporta très mal cette sortie publique – EDF n’est pas en capacité d’ouvrir de nouvelles centrales. Car suite aux demandes des gouvernements successifs, EDF a adapté sa stratégie pour fermer 12 centrales et non pour en créer de nouvelles. Il y a ainsi, aujourd’hui et pour longtemps, un manque très important de main d’œuvre (ingénieurs, soudeurs, robinetiers) mais aussi de compétences !

    Les politiques français sont responsables du problème actuel, mais ils ne sont pas les seuls. L’Union Européenne, en liant les prix du gaz et de l’électricité, a aussi une grande part de responsabilité dans l’explosion des prix suite au conflit ukrainien, comme le fit remarquer Olivier Marleix (président du groupe LR à l’Assemblée nationale) le 4 octobre : « Poutine a créé une crise du gaz en Europe, l’Europe s’est inventé une crise de l’électricité ».

    Sans 20 années de mauvais choix, la France serait à l’évidence dans une situation toute autre. Cette crise énergétique est celle de la responsabilité des dirigeants politiques mais aussi celle des discours moralisateurs et lancinants des idéologues de l’écologie politique. Elle montre encore une fois le danger des politiques de court terme, cédant aux modes du moment. À l’heure de la responsabilité politique, le gouvernement se cache, avec pour seule réponse les chèques, boucliers tarifaires ou artifices de communication. !!!

     

  • Stade de France : à propos de ces images qui ont disparu ! ...

     

    Violences au Stade de France : ils sont tous coupables (le préfet de Police, le ministre de l’Intérieur, la Justice, la Première ministre, le Président de la République…).

     

    ZÉRO POINTÉ : pour le préfet de Police à qui, faute de temps et en dépit des alertes, l’organisation et le contrôle ce rassemblement ont visiblement échappé. Même s’il peut prétendre avoir évité le pire, il a quand même laissé s’installer sans vraiment réagir le trou noir de la racaille au sein de son dispositif.

    Il n’a pas voulu en outre ou pas eu le réflexe de veiller par tout moyen à la conservation des supports vidéo détenus par de tierces institutions, dont on craignait sans doute qu’ils mettent trop à mal des versions officielles très fluctuantes, mais auxquelles il est vrai désormais personne ne croit plus guère...

    ZÉRO POINTÉ : pour le ministre de l’Intérieur Moussa Darmanin, dont les propos cherchaient visiblement à occulter les pillages et les agressions d’une racaille envahissante et fière de son impunité, mais   qu’on veut dissimuler au monde entier dans la perspective fébrile des prochains Jeux Olympiques. En outre, les chiffres officiels à haute volatilité sur la géométrie très variable de la fausse billetterie se sont trouvés constamment démentis par la plupart des sachants et des témoins directs au fur et à mesure de leur arrivée sur les plateaux d’information. Quant au caractère prétendument « nauséabond » du rappel insistant de certaines réalités qui lui déplaisent, le ministre verse une fois de plus dans une rhétorique éculée et dans le déni pour évacuer sa propre responsabilité, sans s’apercevoir qu’il y a de son côté force silences et mensonges qui sentent plutôt mauvais !

    ZÉRO POINTE: pour la Justice dont aucun magistrat – y compris au plus haut niveau  n’a voulu ou eu le réflexe élémentaire de préserver à temps auprès des tiers concernés les  supports  de surveillance vidéo par les réquisitions idoines,   alors que dès  le samedi soir du match, on  savait parfaitement que les débordements observés ne sauraient se réduire  au seul effet de simples désordres de billetterie et que peu de temps après se trouvait confirmé le lancement  de l’enquête du Sénat qui impliquait les sauvegardes nécessaires. À noter que de son côté, l’Assemblée nationale a trouvé dans le calendrier électoral un prétexte opportun pour se désintéresser complètement d’un événement très grave et dommageable pour l’image du pays, mais sur lequel, hors opposition, la plupart des élus de la majorité ont préféré faire profil bas...

    ZÉRO POINTÉ : pour la Première ministre Bornestein, car ses promesses toutes neuves de sincérité et de transparence semblent avoir été immédiatement prises en défaut sur cet événement, sur lequel elle a immédiatement débranché sa communication et dont on voit bien qu’il agace prodigieusement le Président. Ses promenades dans le Calvados lui ont permis de fuir opportunément l’air vicié de la capitale ...

    ZÉRO POINTÉ : pour le président de la République, lui-même, exposé crûment en France et à l’étranger en plein accès de déficit régalien. Il a fait mine, sans convaincre, de considérer que son implication personnelle avait pris fin à l’instant même où il a réussi à arracher in extremis à l’UEFA le transfert de la finale de St Pétersbourg à Paris, même si tout le monde savait dès l’origine qu’une telle finale nécessite normalement une année pleine de préparation.

    ZÉRO POINTÉ :  pour l’UEFA qui ne brille pas par ses initiatives, ni par son empressement pour déterminer l’origine, cerner l’ampleur et pointer les causes d’un fiasco retentissant et dans lequel elle se trouve partie prenante, à moins que le procès Blatter/Piatini ne mobilise toutes ses forces en repoussant à des jours meilleurs l’enquête indépendante qu’elle a promise sur les incidents du Stade de France. N’arrange évidemment pas les choses la récente révélation par le Daily Mail que l’UEFA aurait, sous la pression du Gouvernement français, consenti à expurger son rapport originel des références aux scènes de pillages et d’agression que tout le monde avait vues quasiment en direct.

    ZÉRO POINTÉ :  pour la Fédération française de football (FFF) qui, tout en s’adaptant aux sinuosités des déclarations du pouvoir, n’a pas réalisé qu’au-delà de sa possible mise en cause dans les désordres intervenus, ses supports de gestionnaire pouvaient apporter un concours précieux et même irremplaçable à la justice. On le regrette d’autant plus que l’un de ses directeurs a fait part du caractère extrêmement violent des agressions perpétrées. Mais ce zèle éradicateur va grandement faciliter l’enquête indépendante de l’UEFA en cours en la recentrant efficacement sur des sources « non violentes » bien contrôlées par le pouvoir. Il reste quand même à vérifier d’après les dires d’un ancien directeur du Stade de de France si, avant d’être détruites, les images n’auraient pas essaimé sur d’autres sites plus discrets et plus… soucieux d’une saine conservation des preuves.

    ZÉRO POINTÉ pour le garde des Sceaux, qui a cru bon de se maintenir à saine distance d’un événement, dont tout le monde savait qu’il ne pouvait qu’avoir des prolongements judiciaires, aussi bien en France qu’à l’étranger.

    ZÉRO POINTÉ : enfin pour Aurore BERGÉ, présidente déléguée du groupe LREM à l’Assemblée nationale qui, pour désamorcer l’affaire, n’a pas craint d’affirmer dans le style qu’on lui connaît : on a suffisamment d’éléments qui permettent une enquête, comme si la dame avait eu le loisir de visionner personnellement l’ensemble des supports sauvés de l’écrasement. Et quand bien même les éléments restants permettraient une enquête, il n’empêche que l’étendue et les conclusions de cette enquête resteront constamment entachées d’un doute quant aux images irrémédiablement détruites par au mieux l’incompétence, mais probablement aussi la bêtise, sans pouvoir exclure la servilité ou la duplicité des uns et des autres.

    Terminons avec 3 sur 10 pour la RATP qui a montré une fois de plus son art consommé de pourrir la vie des usagers, sans du tout se soucier de savoir si la grève annoncée mettrait ou non en danger le public rassemblé. À retenir pour les prochains Jeux Olympiques ! Par contre, après des informations contradictoires il semble bien qu’un responsable soit parvenu à empêcher l’écrasement des supports vidéo.

    Enfin, un grand bravo à tout ce petit monde dont, après avoir ridiculisé les Sénateurs qui n’en croyaient pas leurs oreilles, les carences conjointes ou synchrones, les déclarations intempestives et contradictoires, les effacements opportuns ou les silences obstinés ont confirmé au monde entier que notre République était plus mensongère qu’exemplaire. Impuissante à reconnaître honnêtement et spontanément ses manques ou ses erreurs, elle se défausse en   accusant sans preuve à la vitesse de l’éclair.  C’est ainsi qu’incapables de dénombrer sérieusement quelques centaines de racailles éparses mais généralement bien connues des services de police, nos dirigeants savent recenser d’un seul coup d’œil pas moins de 70 000 sujets de sa gracieuse Majesté, sans qu’il en manque un seul...  Et il y avait très certainement beaucoup d’images à cacher pour que d’un même mouvement, la FFF et le Stade de France détruisent avec un ensemble confondant tout ce qui aurait pu à la fois impliquer leur responsabilité et révéler les mensonges du pouvoir en place. On appréciera à leur juste mesure les explications fournies, dont on apprend que chacun bidouille dans son coin ses propres délais de conservation des supports vidéo – qui vont de trois jours à un mois, en passant par une semaine – sans qu’il existe apparemment en haut lieu le moindre souci de coordination, ni d’harmonisation entre les différents acteurs en cause et les autorités publiques.

    Il est sûr que nos amis anglais et nos amis espagnols ne vont guère apprécier la fâcheuse propension des supports français à s’auto-effacer sans crier gare, ce qui marque l’émergence d’une sorte de droit local numérique accéléré à l’oubli guère compatible avec la lenteur légendaire de la Justice. On connaît déjà l’opinion du maire de Liverpool qui ne se gêne pas pour dénoncer haut et fort une action coordonnée afin d’occulter ou effacer ce qui gêne.  Mais on préfère rassurer tout de suite nos hôtes : qu’ils ne s’impatientent pas : en dehors des deux malheureux policiers surpris à gazer inopportunément deux individus plus ou moins récalcitrants, il n’y aura pas de coupables. Car, même si elle ne peut prétendre à l’apparat et au faste du Royaume-Uni, la France est un pays qui a ses usages, dont le sérieux est établi. La preuve : cela fait des lustres qu’on n’y recherche même plus les responsables, puisqu’on sait bien chez nous qu’ils ne sont jamais coupables.

    Une consolation quand même :  la France n’est sans doute pas près de se voir confier à nouveau une finale UEFA !

    Le public du rugby ne posant pour la prochaine Coupe du Monde pas du tout les mêmes problèmes que celui du football, reste à craindre l’échéance 2024, celle des Jeux olympiques. D’ores et déjà, le criminologue Alain Bauer a ouvertement et publiquement dénoncé les risques insensés qui pèsent sur l’organisation d’une cérémonie inaugurale présentement conçue à ciel et à fleuve ouverts. Mais on a encore deux ans pour éviter qu’à rebours de sa devise et sans flotter le moins du monde, la capitale du pays, une nouvelle fois, ne sombre incontinent dans le ridicule et le chaos .