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Mondialisme - Page 15

  • Mensonges et supercheries de la transition énergétique.

     

     

    En décembre dernier, invité de l’émission 28 minutes sur Arte, le président de Greenpeace France détaillait une stratégie de transition énergétique composée à 100% d’énergie renouvelable pour 2050.

    Dans l’esprit des écologistes, ce doux fantasme "repose sur du vent", car ni la technologie actuelle de stockage d’électricité ni l’efficience des énergies renouvelables, solaire, éolien, géothermique, ne sont en mesure de répondre aux besoins énergétiques d’un pays comme la France.
    D’une part, la doxa très répandue que les énergies renouvelables sont l’avenir de l’humanité, en vue d’une production électrique sans émission à effet de serre ni pollution, est un mythe.
    D’autre part, une transition énergétique efficace passe en l’état par le nucléaire, que cela prenne la forme de réacteur à fission ou à fusion nucléaire.

    Quand les écologistes prônent la décroissance pour répondre à l’urgence climatique, les libéraux prônent l’investissement technologique, l’innovation et la responsabilité individuelle.

    Le discours écologique des politiques cache une réalité bien sombre

    Les ONG, les écologistes, les gouvernements font l’apologie des énergies renouvelables ou de la voiture électrique contre le diesel. Cependant, Arte, le 24 novembre dernier, diffusait un reportage intitulé « la face cachée des énergies renouvelables », qui montrait les pollutions faramineuses induites par l’extraction des terres rares, notamment en Mongolie intérieure.

    L’extraction des terres rares, matières premières existant en faible quantité, est une opération très complexe car elles sont situées très profondément dans le sous-sol. Il est nécessaire de broyer plus de 1000 tonnes de roche pour extraire un kilogramme de germanium, un matériau servant notamment à la production de cellules photovoltaïques. De plus, le processus de purification et de raffinement est extrêmement nocif. Guillaume Pitron a montré que 90% des habitants d’un village dans le nord-ouest de la Chine ont dû partir, à cause de la pollution des sols et de l’eau par les solvants chimiques utilisés.

    Pour se donner bonne conscience, les hommes politiques vantent les mérites de ces énergies en passant sous silence le fait que la pollution induite est supérieure à celle de la production d’électricité par une centrale nucléaire. Guillaume Pitron dénonce cette hypocrisie ainsi que celle des ONG, qui promeuvent une transition énergétique à base d’énergies renouvelables mais se battent pour faire fermer les mines qui produisent les ressources nécessaires à leur fonctionnement.

    L’exemple frappant de la voiture électrique

    Présentée comme une alternative écologique et propre aux voitures diesel, la voiture électrique est très irréprochable . C’est ce qui ressort de l’ « Analyse du cycle de vie » (ACV), un indicateur qui fait consensus. Il permet de calculer le degré de pollution de l’extraction des matériaux pour préparer le véhicule à son recyclage et montre que le processus industriel de production de la voiture électrique est plus énergivore et polluant (de l’ordre de 3 à 4 fois plus) que pour une voiture thermique. Il ne faut pas oublier non plus qu’une voiture électrique utilise l’électricité produite par des centrales thermiques (charbon, gaz) et rejette donc des gaz à effet de serre. La revue Nature Energie a démontré qu’une voiture rechargée avec de l’électricité produite par des centrales thermiques est plus polluante qu’une voiture thermique. Autre élément, des voitures électriques en plus grand nombre nécessiteraient un déploiement plus important de bornes de recharge, donc une augmentation de la demande en énergie électrique, à laquelle les énergies renouvelables ne pourront pas répondre… Il faudra, dans pas mal de pays, compenser avec des centrales thermiques. L’Allemagne en fournit un exemple : la nuit, leurs éoliennes sont à moins de 5% de leur capacité et les panneaux photovoltaïques ne peuvent fonctionner, obligeant à recourir massivement aux centrales à charbon.

    Il est aisé de préparer des plans marketing d’investissement public dans la transition énergétique quand cette révolution ne pollue que des espaces lointains et que les forages sont interdits dans notre propre sol. Ce qui se joue aussi à moyen-long terme, c’est une ultra dépendance en terres rares, donc envers la Chine. Elle produit 55% du vanadium, 77% de l’antimoine, 84% du tungstène. Matériaux utilisés dans la fabrication de voitures électriques, d’éolienne, de panneaux solaires.

    Concrètement, la Chine dispose d’un levier géopolitique important car c’est l’un des seuls pays ayant assumé le coût environnemental de l’extraction de ces terres rares. La France dispose de quelques ressources, notamment du tungstène, de l’antimoine ou de la barytine mais se garde bien d’en autoriser l’extraction à grande échelle. Guillaume Pitron défend la réouverture des mines afin de réduire notre dépendance à la Chine et d’assurer une souveraineté minérale à la France, notamment grâce à la Guyane et la Nouvelle-Calédonie.

    Les attaques envers le nucléaire sont inconscientes et inconsidérées

    L’énergie nucléaire produit en France près de 75% de notre électricité. D’après l’Analyse du cycle de vie, une centrale nucléaire émet moins de 10 gr CO2/ Kwh contre 14 pour l’éolien et 60 pour le photovoltaïque. La plupart des critiques portent sur les déchets ou la sécurité. Il convient de rappeler que les incidents sont très rares (949 de niveau 0 en 2017, selon ASN) et que les réacteurs EPR de nouvelle génération consomment 7 à 15% de moins que les réacteurs classiques. Ils peuvent en outre utiliser du combustible recyclé, ce qui réduit la quantité de déchets.

    Les retards et les surcoûts liés à la construction de l’EPR de Flamanville relèvent bien plus de l’incompétence de l’administration publique que de problèmes technologiques. Car la Chine a construit un EPR en moins de 10 ans, qui fonctionne - les travaux de l’EPR de Flamanville, eux, ont commencé en 2007 ! Surtout, comme l’explique la Société française de l’énergie atomique, la France, ayant délaissé l’énergie atomique pendant près de 15ans, a perdu de nombreux savoir-faire.

    Encore un mot sur la fusion nucléaire. Un site d’essai est en construction dans le sud de la France à Cadarache, les premiers essais devraient débuter en 2025. La fusion, si elle est maîtrisée, sera un véritable atout de transition énergétique puisqu’elle permet une production d’électricité supérieure aux réacteurs actuels tout en produisant très peu de déchet.

    Enfin, faut-il rappeler que les Français sont majoritairement en faveur de l’énergie nucléaire ?
    En effet, 59% se déclarent en faveur de cette énergie selon un sondage d’Odoxa commandé par Aviva.

    Sources :
    Wattez, EricGadault Thierry, EPR : pourquoi les Chinois y arrivent et pas nous ? Capital, 5 février 2020
    London Ernest, Les métaux rares, le visage sale des technologies « vertes », Reporterre, 10 février 2018
    Société Française de l’Energie Atomique, NOTE SFEN, Urgence climatique : peut-on se passer de l’énergie nucléaire ? Octobre 2018
    Safe Drinking Water Foundation, Exploitation minière et la pollution de l’eau, 2019
    Pitron Guillaume, La face cachée de la révolution verte, Les Echos Planète, 11 janvier 2021
    Pitron Guillaume, La guerre des métaux rares, Edition LLL, 2018
    Pérez Jean-Louis et Pitron Guillaume, reportage la face cachée des énergies vertes, Arte, 24 novembre 2020
    EEA report, Electric vehicles from life cycle and circular economy perspectives, 2018
    ADEME, élaboration selon les principes des ACV des bilans énergétiques, des émissions de gaza effet de serre et des autres impacts environnementaux induits par l’ensemble des filières de véhicules électriques et de véhicules thermiques, VP de segment b (citadine polyvalente) et VULa l’horizon 2012 et 2020, 2021

  • Le décret de dissolution de Génération Identitaire est invalide et vide juridiquement .

    Mercredi 3 mars, en conseil des ministres, la proposition du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, de dissoudre l' Association Génération Identitaire a  été actée par un décret qui précise que GI « incite à la discrimination, la haine et la violence ». Notamment GI est accusée d’avoir reçu un don de Brenton Tarrant, l’auteur de l’attentat de Christchurch (Nouvelle-Zélande), de provoquer  à la discrimination, la haine ou la violence, et d ‘être une milice privée.

    L’avocat Pierre Gentillet commente sur twitter :

    « cela fait 3 fois que je relis le décret de dissolution de Génération Identitaire. Je n’ai jamais lu un texte aussi creux et aussi peu rigoureux juridiquement. A ce niveau-là, même un gamin de CM2 peut faire du droit. »

     

    Et donne, toujours sur twitter, quelques explications quant au vide juridique du décret :

    « Premier grief du décret (6° du L212-1 du CSI) : la provocation à la discrimination, la haine ou la violence. Le décret indique que « les militants se revendiquent de Charles Martel ou de la reconquista ». Se référer à des personnages historiques, mêmes violences serait donc un délit ? 

    « Sur la base de ce même raisonnement, faut-il dissoudre la France Insoumise puisqu’ils citent en permanence les révolutionnaires, tels Hébert ou Robespierre, qui ont massacrés des dizaines de milliers de personnes ? Ridicule. 

    « On reproche à Génération ID de faire le lien entre immigration et délinquance. Selon le ministre de l’Intérieur, en 2019 : 63% des violences sexuelles commises en Ile-de-France l’ont été par des étrangers. Question : @GDarmanin faut-il dissoudre le Ministère de l’Intérieur? Ridicule. 

    « Fin du deuxième paragraphe et là on attend des sommets de bêtise juridique. Il est reproché à Génération Identitaire d’avoir reçu des dons de la part du terroriste de ChristChurch (!). Cela prouverait que l’association incite bien à la haine et à la discrimination.

    « Absurdité juridique totale. En quoi le don d’une personne extérieure au mouvement, sans aucun rôle, peut-il entrainer une quelconque responsabilité pour Génération Identitaire ? C’est un pur raisonnement totalitaire. »

    « On passe au 2ème grief : de milice privé. Pour mémoire, la jurisprudence exige classiquement plusieurs conditions :

    1) Présence de grades, uniformes et discipline

    2)développement de stratégies paramilitaires,

    3) détention ou l’accès à des armes

    4)Trouble causé à l’ordre public.

    « Aucun de ces points n’est repris par le ministère pour identifier ce que le droit appelle milice. Ceux qui ont rédigé ce décret n’ont jamais lu une loi ou un jugement de leur vie c’est impossible.

    « La dimension guerrière serait un élément (à raccrocher au 1) on suppose.. ?) démontré par les slogans de Génération Identitaire tels que : « l’avant-garde de la jeunesse debout » ou « entrer en guerre contre tous ceux qui veulent nous arracher à nos racines ».

    « Du coup, la dimension guerrière de lutte ouvrière (le poing levé à toutes les manifestations) est avérée je pense ? On voit bien qu’on nage dans le n’importe quoi et que le ministère ne sait pas distinguer le sens propre du sens figuré. Retour au CP.

    « Enfin il est reproché à Génération Identitaire leurs actions à la frontière, réalisées sans violence et de courte durée (donc sans efficacité réelle). Génération Identitaire n’arrête pas, bien évidemment, à elle-seule l’immigration illégale : elle n’est qu’un lanceur d’alerte !

    «Si l’on reprends les 4 critères, nécessaires pour qualifier l’existence d’une milice, que j’évoquais précédemment : ou sont-ils? Ou sont les armes de Génération Identitaire? Ou est le trouble à l’ordre public? Les stratégies paramilitaires? Bref, aucun effort de rigueur. 

    « Conclusion : je n’ai jamais lu un décret aussi indigent, aussi partial, aussi militant même, aussi peu rigoureux. Si le Conseil d’Etat valide le décret de dissolution, je ne vois vraiment pas à quoi il servira à l’avenir de faire des études de droit pour devenir juriste. »

  • Vaccination et médecine juive .

     

    Le 8 janvier 2021, la Commission européenne a commandé, avec l’argent du contribuable, notamment français, 300 millions de doses supplémentaires du vaccin Pfizer-BioNTech !

    Au total, l’Union européenne a commandé 600 millions de doses de ce vaccin dont l’efficacité est loin d’être prouvée. « Nous avons désormais sécurisé l’achat de suffisamment de doses pour vacciner 380 millions d’Européens, soit 80 % de la population, et d’autres vaccins vont suivre dans les semaines et mois à venir », s’est réjouie Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission.

    DES VACCINS DOUTEUX

    Le journal Le Monde rapporte que « les contrats qu’ont négociés, en amont, l’exécutif bruxellois et les Vingt-Sept avec les laboratoires ont été relativement longs à finaliser. Notamment parce qu’ils prévoient, si les vaccins doivent poser problème, un partage des responsabilités juridiques entre Etats et laboratoires, quand, aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni, seuls les Etats sont tenus responsables. »

    En clair, s’il s’avère que ces vaccins sont des poisons, les laboratoires pharmaceutiques qui nous les ont refourgués ne seront pas tenus responsables juridiquement!

    Pourquoi inclure une telle clause dans le contrat si les vaccins en questions sont sans danger ?

    Le vaccin en question est une technologie nouvelle, non éprouvée : l’ARN messager. D’après le professeur Christian Perronne, il s’agit d’une thérapie génique, impliquant l’éventuelle modification de notre ADN.

    D’ailleurs, le « Monsieur Vaccins » du gouvernement français, chargé de communiquer sur la campagne de vaccination, Alain Fisher, s’est montré extrêmement prudent quand il s’est exprimé à la télévision devant les Français. Il a préconisé une campagne qui doit « commencer prudemment » et a évoqué « de petites marges d’incertitudes » sur les effets indésirables du vaccin.

    Fisher était manifestement bien informé, puisqu’on apprenait, le 15 janvier 2021, via le media norvégien Norway Today et CNEWS, que : « l’Agence norvégienne du médicament a fait état de 13 décès qui seraient liés aux effets secondaires du vaccin Pfizer contre le coronavirus… Au total, 23 décès ont été recensés dans le cadre de la vaccination contre le Covid-19 en Norvège, et jusqu’à présent, 13 d’entre eux ont été analysés »

    « Les rapports pourraient indiquer que les effets secondaires courants des vaccins à ARNm, tels que la fièvre et les nausées, peuvent avoir entraîné la mort de certains patients fragiles », a noté le médecin en chef de l’Agence norvégienne du médicament Sigurd Hortemo.

    L’Institut national de la santé publique norvégien a mis à jour le guide de vaccination contre le coronavirus avec de nouveaux conseils sur la vaccination des personnes âgées fragiles. Steinar Madsen, membre de l’Agence norvégienne du médicament, a déclaré, lors d’une interview donnée le jeudi 14 janvier 2021 : « Si vous êtes fragile, vous ne devriez probablement pas être vacciné. » ...

    Dans un communiqué, cité par Bloomberg, Pfizer assure que le « nombre d’incidents n’est pas alarmant, conformément aux attentes. »

    Pfizer nous dit tranquillement qu’il s’attendait à ce que son vaccin provoquât des morts.

    Aux Etats-Unis, les autorités ont recensé 21 cas de réactions allergiques sévères entre le 14 et le 21 décembre, rapporte Bloomberg.

    L’ÉTHIQUE DE LA MÉDECINE JUIVE

    L’on comprend mieux pourquoi le Président directeur général de Pfizer, Albert Bourla, préfère ne pas s’injecter son vaccin...

     Il a ainsi déclaré sur CNBC le 14 décembre 2020 que les dirigeants de Pfizer attendront leur tour pour se faire vacciner : « Dès que je le pourrai, je le ferai, mais je ne veux pas que les dirigeants passent devant les autres. J’ai 59 ans, je suis en bonne santé, je ne travaille pas en première ligne, donc il n’est pas recommandé que mon groupe se fasse vacciner maintenant. »

    C’est là une belle éthique qui doit lui venir de sa religion. Albert Bourla, juif, fils de « survivants de la Shoah », a allumé les bougies de Hanoukka lors d’une cérémonie virtuelle organisée par l’ambassade d’Israël à Washington, comme le rapporte fièrement The times of Israël.

    L’analyse de l’éthique médicale dans le judaïsme permet de comprendre l’implication de nombreuses personnalités juives dans des scandales sanitaires (Laurent Fabius, Agnès Buzyn, Jérôme Salomon…).

    Maïmonide, illustre rabbin et médecin, autorité théologico-juridique jusqu’à nos jours, écrira qu’il est « interdit de guérir un goy même contre paiement… cependant si vous le craignez, ou que vous redoutiez son hostilité, soignez-le contre paiement, mais il est interdit de le faire sans rétribution »

    À la suite de Maïmonide, les autres œuvres faisant autorité reprendront sa doctrine, notamment au XIVe siècle, dans l’Arba’ah Turim, ainsi que dans le Beït Iosef et le Shulhan ‘Arukh de Joseph Caro. 

    Citant Maïmonide, le Beït Iosef ajoute : « Et il est permis de faire l’essai d’un remède sur un païen, si cela sert à quelque chose », principe que reprend aussi le célèbre rabbin Moses Isserles. 

    Et n’est-ce pas ce que nous vivons actuellement ? N’est-ce pas ce que proposaient, sur LCI, deux médecins juifs le 1er avril 2020 ? 

    « Jean-Paul Mira, chef de la réanimation à l’hôpital Cochin, à Paris, dialogue avec Camille Locht, directeur de recherche à l’Inserm. Les deux hommes discutent des études qui pourraient être lancées pour vérifier l’efficacité du vaccin du BCG contre le coronavirus », rapportait Le Parisien (le 3 avril 2020).

    En plateau, Jean-Paul Mira lance : « Si je peux être provocateur, est-ce qu’on ne devrait pas faire cette étude en Afrique, où il n’y a pas de masques, pas de traitement, pas de réanimation, un peu comme c’est fait d’ailleurs sur certaines études avec le sida, ou chez les prostituées : on essaie des choses parce qu’on sait qu’elles sont hautement exposées. Qu’est-ce que vous en pensez ? »

    « Vous avez raison », lui répond le Professeur Locht, avant d’ajouter : « on est d’ailleurs en train de réfléchir en parallèle à une étude en Afrique avec le même type d’approche, ça n’empêche pas qu’on puisse réfléchir en parallèle à une étude en Europe et en Australie. »

    DES COUPABLES COMMUNAUTARISTES SYSTÉMATIQUEMENT PROTÉGÉS

    Outre ces faits, on peut aussi s’interroger sur l’impunité de ces individus. Nous avons récemment appris que l’ex-ministre de la Santé, Agnès Buzyn, qui est visée par des poursuites judiciaires sur sa gestion de la crise sanitaire, a quitté la France pour la Suisse et a été embauchée par l’Organisation mondiale de la Santé, l’OMS ! ...

    Rappelons que le mari d’Agnès Buzyn, Yves Lévy, dirigeait l’Institut national de la santé (du 12 juin 2014 au 13 octobre 2018), alors que sa femme occupait le poste de ministre de la Santé (du 17 mai 2017 au 16 février 2020).

    On apprenait, dans un article du journal Marianne en date du 11 octobre 2017 et titré « Conflit d’intérêts : cette décision de la ministre Agnès Buzyn qui a bien fait les affaires de son mari », que le 2 octobre 2017, Agnès Buzyn et Frédérique Vidal, la ministre de l’Enseignement supérieur, avaient annoncé le report d’un appel à projet pour créer de nouveaux instituts hospitalo-universitaires (IHU), en précisant que ceux-ci devront « proposer une gouvernance sans fondation support ». Or, souligne Marianne, cette demande administrative s’inscrivait dans une lutte d’influence à laquelle l’Inserm était partie prenante. « Les deux ministres ont simplement fait droit à une demande… d’Yves Lévy, mari d’une des deux signataires. »

    Cette situation étant embarrassante pour le gouvernement et Madame Buzyn, Yves Lévy a retiré sa candidature à un second mandat à la tête de l’Inserm. Il quitte la présidence de l’Inserm (il est remplacé le 2 janvier par un coreligionnaire, Gilles Bloch) en octobre 2018, et il est immédiatement parachuté au poste de conseiller juridique d’Etat extraordinaire. À ce titre il est rémunéré entre 1500 et 6100 euros net par mois pendant cinq ans, alors qu’il n’a jamais pratiqué le droit public...

    Quant à Jérôme Salomon, un autre membre du peuple élu, directeur général de la Santé, mis en cause par la commission d’enquête du Sénat en décembre 2020 sur sa gestion de la pandémie, il avait déjà connu d’autres problèmes alors qu’il travaillait à l’institut Pasteur. Le Parisien révèle :

    « Nous sommes en mesure de révéler qu’en octobre 2012, cette figure scientifique et médiatique de la pandémie a été licenciée dans des conditions troubles par l’institut Pasteur alors qu’il y occupait le poste de responsable de la division internationale. À l’époque, Jérôme Salomon est officiellement licencié pour « cause réelle et sérieuse » — un motif non lié à une faute ou à une insuffisance professionnelle — en raison d’un cumul de fonction après la récente nomination de celui-ci comme professeur au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)…

    En réalité, selon nos informations, le départ brutal du futur directeur général de la Santé est lié à une raison moins avouable : l’envoi supposé d’une lettre anonyme dactylographiée… Le courrier que nous avons pu consulter, posté le 22 septembre 2012, apparaît comme un cri de désespoir lancé par un salarié qui serait en fonction au « service support » de Pasteur. La victime supposée se dit victime de harcèlement sexuel, de corruption et de menace de mort de la part du dirigeant. L’auteur dénonce des faits de pédophilie, de zoophilie et de sadomasochisme… »

    Finalement, deux salariés connaissant intimement Jérôme Salomon l’identifient comme l’auteur de cette lettre anonyme et calomnieuse. Malgré cette affaire sordide, Salomon intègre en 2014 le cabinet de la ministre de la Santé Marisol Touraine, en charge de la sécurité sanitaire, et sera nommé dans une Unité mixte de recherche CNAM-institut Pasteur. Et il termine directeur général de la Santé.

    Voilà les individus en charge de notre santé. Il y a de quoi trembler…