Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Lobbies homosexuels - Page 4

  • Le Brexit : un modèle pour l’Europe .

     

     

    Il a été la risée de l’Europe, mais finalement Boris Johnson est parvenu à ses fins !

    Le Royaume-Uni sort de l’Union européenne et y retrouve presque tous les avantages économiques de l’Europe sans les contraintes qui l’ont décidé à en sortir lors de son référendum de 2016...

    Au cœur de l’accord obtenu le 24 décembre 2020, la règle sera que le commerce pourra se poursuivre entre les pays de l’UE et le Royaume-Uni sans droits de douane ni quotas, sous réserve d’un régime de restriction limitée et raisonnable pour la pêche des Européens dans les eaux anglaises. La concurrence sera ouverte, mais restera équitable dans le cadre d’un contrôle juridiquement assuré par une autorité indépendante et des organes d’arbitrage de façon à éviter une course fiscale et réglementaire au dumping et des aides d’Etat abusives.
    Bien sûr les accords restent à parfaire. Les échanges étudiants se feront en dehors du programme Erasmus. Des douanes rouvriront pour encadrer l’immigration et surveiller l’exécution des accords. La City devra demander des licences européennes pour vendre ses produits financiers sur le territoire de l’UE, mais la place financière pourra aussi alléger ses contraintes pour devenir plus attractive.
    Par ailleurs, le gouvernement anglais a négocié des accords bilatéraux avec les pays signataires d’accords commerciaux avec l’Europe et a déjà obtenu que le plus grand nombre d’entre eux répliquent avec la Grande Bretagne les accords européens. Celle-ci ne subira donc pas de dommages à ce titre. Globalement, le Royaume-Uni a presque tout obtenu dans ces négociations.
    Au fond, c’est Margaret Thatcher qui a gagné. Alors Premier ministre britannique, elle avait prononcé à Bruges le 20 septembre 1988, lors de l’ouverture de la 39e année universitaire du Collège d’Europe, un discours mémorable dénonçant déjà les dérives bureaucratiques et centralisatrices du système communautaire. Elle y observait à juste titre que l’Europe n’est pas une fin en soi. « Il serait, disait-elle, hautement préjudiciable de tenter de supprimer la nationalité et de concentrer le pouvoir au centre d’un conglomérat européen ; en outre cela compromettrait les objectifs que nous poursuivons. L’Europe sera plus forte si elle compte précisément en son sein la France en tant que France, l’Espagne en tant qu’Espagne, la Grande-Bretagne en tant que Grande-Bretagne, chacune avec ses coutumes, traditions et particularités. Ce serait de la folie que d’essayer de les faire entrer dans une sorte de portrait-robot européen. Coopérer plus étroitement n’exige pas que le pouvoir soit centralisé à Bruxelles, ni que les décisions soient prises par une bureaucratie en place par voie de nomination ».
    Václav Klaus, président de la République tchèque, avait aussi rappelé le 26 janvier 2009 devant le Parlement européen, que le principal objectif de l’Union européenne est de lever « des barrières inutiles et contre-productives pour la liberté humaine et la prospérité » et « la gestion des biens publics au niveau du continent » quand elle n’est pas possible au niveau de chaque pays. Elle n’est pas de devenir un super Etat.
    Hélas, malgré les avertissements de Margaret Thatcher et de Vàclav Klaus, les dérives communautaires se sont beaucoup accentuées. Désormais, le règlement est partout.

    L’Europe n’est plus un libre marché, mais le terrain de jeu des idéologues qui veulent imposer leurs conceptions de la famille, de la nationalité, de la souveraineté, de l’immigration… à l’encontre du droit des nations européennes de choisir démocratiquement leurs règles de vie.

    L’Europe accuse certains de ses membres de violer l’état droit en le violant elle-même, notamment en bafouant l’article 4 du traité de Lisbonne selon lequel « l’Union respecte l’égalité des États membres devant les traités ainsi que leur identité nationale, inhérente à leurs structures fondamentales politiques et constitutionnelles, y compris en ce qui concerne l’autonomie locale et régionale ».
    Le Brexit ouvre la voie à tous les pays qui veulent conserver leur attachement à l’Europe dans le cadre initialement défini par ses Pères fondateurs sans tomber dans les travers d’une technocratie mâtinée d’une vision gauchisante et antilibérale.

    Ce serait la solution la mieux appropriée pour beaucoup de peuples européens...

     

  • La Hongrie adopte l’amendement : « La mère est une femme, le père est un homme »

     

    La Hongrie de Viktor Orban maintient sa ligne politique et sociale en défense de la famille traditionnelle.

    Le Parlement a accentué son offensive contre l’idéologie LGBT, à travers un paquet législatif qui inscrit le « genre » dans la Constitution et interdit de facto l’adoption aux couples de même sexe.

    « La mère est une femme, le père est un homme », décrète un amendement à la loi fondamentale approuvé grâce au soutien des députés de la majorité, selon le site officiel de l’Assemblée.

    Ce texte, déposé le mardi 10 novembre,  définit le sexe comme étant uniquement celui de la naissance, et ajoute : « L’éducation est assurée conformément aux valeurs fondées sur l’identité constitutionnelle et la culture chrétienne » du pays.

    Dans son argumentaire, le gouvernement justifie cet amendement par la nécessité de « protéger l’enfant contre les possibles interférences idéologiques ou biologiques » du monde occidental moderne.

    Le Parlement a en outre voté une loi autorisant seulement les couples mariés à adopter des enfants, ce qui exclut en pratique les homosexuels, qui n’ont pas le droit de s’unir en Hongrie. Des dérogations peuvent être accordées dans des cas exceptionnels.

    Depuis le mois de mai, il est déjà légalement interdit d’inscrire un changement de sexe à l’état civil dans ce pays d’Europe centrale, membre de l’Union européenne (UE).

    Dès son arrivée au pouvoir, Orban a fait réécrire la Constitution afin d’y inclure une clause définissant « l’institution du mariage comme l’union entre un homme et une femme ». La pression s’est intensifiée en 2018, quand il a promis une « nouvelle ère » culturelle.

    La Hongrie, membre de l’Union Européenne depuis 2004, a également retiré l’accréditation officielle des études de genre.

     

  • Radio France n’aime pas le mot “chrétien” !

     

     
    Lundi 7 décembre, l’Œuvre d’Orient publiait un communiqué de presse regrettant qu’une campagne – payante – de publicité pour faire un appel aux dons ait été refusée par Radio France. Avant de médiatiser l’affaire, l’association a tenté, durant un mois et demi, de trouver une solution auprès de la radio. Avec le succès que l’on sait. Pour motiver son refus, cette dernière a brandi l’article 37 du cahier des charges, lequel stipule : « Les messages publicitaires ne doivent contenir aucun élément de nature à choquer les convictions politiques des auditeurs. » Demander de l’aide pour une association, bien connue, qui soutient les Chrétiens d’Orient depuis plus de 150 ans est donc choquant pour Radio France en général et France Inter en particulier.

    Ce n’était pourtant pas une première puisque l’association avait déjà diffusé cinq campagnes sur les ondes de Radio France. C’était la belle époque. Aujourd’hui, il semblerait que certains auditeurs soient allergiques à toute référence chrétienne. D’où l’ultimatum posé sous forme d’alternative : la publicité devra parler de l’Œuvre d’Orient mais pas des chrétiens d’Orient. C’est ça ou la censure!.

    D’après un article du Figaro, les auditeurs avaient envoyé de nombreuses réclamations auprès de la direction de Radio France après une campagne de soutien au Liban, lancée en septembre, et pour laquelle l’Œuvre d’Orient avait diffusé des publicités. « Les auditeurs des antennes de Radio France, très attentifs au respect du principe de neutralité religieuse, philosophique et politique du service public, ont été nombreux à réagir et à questionner Radio France sur ce choix », dixit la radio. Quelques auditeurs ont maugréé et Radio France s’est couchée sous couvert de laïcité.

    On a connu Radio France et surtout France Inter beaucoup moins tatillonnes avec les sentiments et les émotions d’autres auditeurs. On se souvient du sinistre Frédéric Fromet qui chantait d’un air guilleret « Jésus est pédé » sous les rires du studio. Et s’est empressé de s’excuser quelques jours plus tard auprès de la communauté LGBT pour l’avoir comparée à Jésus-Christ. On parle alors de laïcité, d’humour et de liberté d’expression !!

    C’est toute la mauvaise foi du deux poids, deux mesures.

    Il apparaît surtout que la laïcité de notre XXIe siècle est plus un athéisme militant qu’une saine séparation des pouvoirs.

    Qui se souvient encore, aujourd’hui, que la vraie laïcité est d’origine chrétienne ? Le fameux : « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. » Comme l’a fait très justement remarquer Mgr Gollnisch, directeur général de l’association : « Elle [Radio France] transforme une laïcité louable en un athéisme affiché et l’Œuvre d’Orient ne peut l’accepter. »

    L’Œuvre d’Orient n’a pas plié et bien lui en a pris. A l’heure où nous écrivons ces lignes nous apprenons que la direction de Radio France a appelé l’association pour lui dire qu’elle revenait sur sa décision et acceptait de diffuser, telle quelle, la publicité. Une victoire qu’elle n’aurait sans doute pas obtenue sans cette médiatisation et la vague de soutien qu’elle a soulevée. En attendant, la laïcité a dévoilé son vrai visage.

    Notre pays est malade de son athéisme et de son laïcisme .

    Aujourd’hui c’est une publicité que l’on censure, demain une œuvre de musique parce qu’elle est un requiem, ou un chant grégorien ou une messe ? .