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Lobbies homosexuels - Page 3

  • Prévisions législatives 2022 .

    Les élections législatives des 12 et 19 juin pourraient être marquées par un nouveau record d’abstention du fait de la démobilisation et du désintérêt du corps électoral pour ce scrutin.

    Les scores vertigineux déjà observés en 2017 (51,30 % d’abstention au premier tour, 57,36 % au second tour) pourraient être encore plus impressionnants cette fois-ci. Il faut dire que tout concourt actuellement à ce que les Français en âge de voter et jouissant de leurs droits civiques désertent l’isoloir. On observe d’abord une certaine lassitude. Les législatives qui suivent de quelques semaines l’élection présidentielle, elle-même organisée sur deux tours, sont traditionnellement marquées par une participation assez médiocre, sinon faible. Les électeurs ont tendance à considérer que tout se joue lors de la présidentielle qui est en effet depuis la réforme constitutionnelle de 1962 l’élection-reine de la Vème République et, assez logiquement, ils se désintéressent par conséquent des législatives subséquentes. L’instauration du quinquennat en 2000 a considérablement aggravé cette évolution en faisant du président un futur Premier ministre et en ne dissociant plus les durées du mandat du chef de l’Etat, réduit à cinq ans au lieu de sept auparavant, de celui des députés, également de cinq années. Au-delà de ces deux facteurs, il faut reconnaître que tout est fait pour entraîner une dépolitisation du peuple. Il est loin le temps où l’on se battait pour un idéal, des principes, une doctrine, une vision de l’homme et de la société. Il s’agit aujourd’hui d’être les gestionnaires du déclin, de la décadence, les garants et gardiens du politiquement correct, de la police de la pensée. Dans ces conditions, il n’est pas étonnant que les campagnes électorales, et surtout celles dans les 577 circonscriptions de la métropole et de l’outre-mer, ne passionnent pas les foules.
    Cela dit, il n’est même pas sûr que des campagnes dynamiques, avec des propositions très marquées et des propos vigoureux seraient de nature à réveiller un peuple amorphe, passif, résigné, drogué de jeux télévisés, d’écrans et de divertissements variés.

    Malgré l’aggravation de la situation dans tous les domaines, il n’est pas évident que même un discours relativement décomplexé et clair comme celui du Front national dans les années 1980 et 1990 rencontrerait aujourd’hui un franc succès auprès des masses tant l’heure est aujourd’hui à la modération, à la fadeur, à la résignation, à la recherche à tout prix de la tranquillité personnelle et immédiate, et répugne à la radicalité, à la transgression du politiquement correct. Et ce n’est certes pas là une bonne nouvelle, car cela signifie une perte d’énergie, de capacité à résister, à se mobiliser, à refuser, à rejeter ce qui nous conduit à la mort et à la destruction. Il n’est rien de pire qu’une marche mente et insidieuse vers la tombe, vers le précipice. Et pourtant c’est bien ce que nous vivons aujourd’hui. De fait, dans sa grande majorité, il n’y a plus, semble-t-il, aujourd’hui de résistance active et résolue à la submersion de notre pays, à la destruction de la morale traditionnelle et de nos traditions les plus fondamentales, aux avancées chaque jour plus effrayantes du lobby LGBT, à la négation chaque jour plus totale de nos libertés.

    Les sondeurs et gazettes s’interrogent ces jours-ci pour savoir si Macron et ses alliés disposeront de la majorité absolue à l’Assemblée nationale. Ce qui semble être le cas si on en juge par les résultats déjà connus chez les Français de l’étranger, même si Macron obtient chez ces électeurs des scores toujours nettement supérieurs à la moyenne nationale.

    Soit dit en passant on se réjouira de la défaite dès le premier tour de l’ancien Premier ministre, le Likoudnik Manuel Valls, persécuteur de Dieudonné et de la libre parole !

    Mais au fond cette question de la majorité parlementaire n’a guère d’importance car, que le président réélu dispose ou non d’une majorité absolue, cela ne l’empêchera nullement de mener à bien son entreprise de destruction du pays. Une simple majorité relative lui suffirait amplement pour gouverner pendant tout le quinquennat. Souvenons-nous des législatives de juin 1988. Le président socialiste François Mitterrand, brillamment réélu face à Jacques Chirac le 8 mai 1988 avec plus de 54 % des suffrages exprimés, avait dissous l’Assemblée mais, contrairement à juin 1981, le Parti socialiste n’avait pas alors obtenu la majorité absolue, mais seulement la majorité relative. Est-ce que cela a empêché le président de conduire la politique qu’il souhaitait ? Nullement. Il a nommé successivement trois Premiers ministres socialistes, Michel Rocard (1988-1991), Edith Cresson (1991-1992) puis Pierre Bérégovoy (1992-1993) et tous les textes qu’il a voulu faire adopter, y compris les plus détestables, comme la loi Gayssot en 1990 ou la loi Neiertz en 1993 créant un ahurissant délit d’entrave à l’IVG, l’ont été sans grande difficulté. Pour faire voter ces projets de loi, le gouvernement s’appuyait en effet tantôt sur les centristes, tantôt sur les communistes, et c’est ainsi que la législature est allée à son terme. Aucune motion de censure n’a obtenu la majorité absolue, les différents gouvernements socialistes entre 1988 et 1993 n’ont jamais été renversés.

    De la même manière, il y a fort à parier que si Macron n’obtenait pas la majorité absolue (ce qui n’est pas l’hypothèse la plus probable, ses électeurs, majoritairement âgés et aisés, ne désertant jamais les urnes, contrairement aux jeunes et aux catégories populaires qui lui sont beaucoup moins favorables), il pourrait s’appuyer tantôt sur la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES) de Mélenchon, ou sur certains de ses éléments les plus modérés, tantôt sur les Républicains pour obtenir, au cas par cas, une majorité d’idée sur tel ou tel texte de loi. Par exemple la Macronie pourrait compter sur les voix de la NUPES pour légaliser l’euthanasie, le suicide assisté, la GPA et faciliter le changement de sexe. Ou encore pour aller plus loin dans les folies écologistes et antispécistes. A l’inverse, elle pourrait parfois avoir besoin des voix des députés LR pour la réforme des retraites et de la Sécurité sociale, pour le refus de l’augmentation des bas salaires et des minima sociaux.
    Ajoutons que le scrutin majoritaire à deux tours favorise mécaniquement et fortement le président élu ou réélu. Lequel, sauf en 1988, a toujours obtenu une majorité absolue. C’est pourquoi Macron s’est refusé lors de son premier mandat à réintroduire la proportionnelle, fût-ce de manière restrictive, pour les législatives, et ce contrairement à ce qu’il avait dit lors de la campagne présidentielle de 2017. Il n’avait en effet aucun intérêt à modifier le mode de scrutin, dès lors qu’il était convaincu d’être réélu face à Marine Le Pen qu’il voulait une nouvelle fois comme adversaire au second tour, assurance de sa confortable et certaine réélection.

    COMBIEN DE PARLEMENTAIRES obtiendront le Rassemblement National, Reconquête, Debout la France et les Patriotes au soir du 19 juin  ? Probablement aucun, à part peut-être Nicolas Dupont-Aignan dans l’Essonne, pour les trois derniers cités et sans doute une poignée pour le premier, le scrutin majoritaire à deux tours agissant comme un laminoir, surtout pour les mouvements disposant de peu de sortants et d’élus locaux implantés et connus. Le déficit de notoriété et d’implantation est dévastateur dans des élections législatives qui reposent sur un système par circonscription au scrutin majoritaire à deux tours. En une quarantaine d’années, depuis son émergence à Dreux en 1983, le Front national, rebaptisé en 2018 Rassemblement national, n’a jamais réussi, sauf dans quelques rares exceptions qui, comme en grammaire, confirment la règle, à percer le plafond de verre du scrutin à deux tours. Il est douteux qu’il y arrive beaucoup plus fortement cette fois-ci malgré la politique de dédiabolisation et de normalisation de Marine Le Pen.
    De toute façon, les huit députés FN et apparentés élus en 2017 ont brillé par leur absentéisme, se sont montrés le plus souvent incapables de s’opposer aux projets de loi restreignant les libertés fondamentales ou détruisant l’institution familiale et les vertus traditionnelles.

    Sébastien Chenu, l’un des porte-parole de Marine Le Pen, après avoir été cofondateur de Gay-Lib, a ainsi déclaré que le RN était favorable aux droits des homosexuels, au “mariage” inverti, à la PMA pour les lesbiennes. Et Marine le Pen a avalisé les lois Pleven et Gayssot à maintes reprises, et encore pendant sa campagne présidentielle de 2022. Comme nous l’indiquait en privé un membre lucide et isolé du bureau politique du RN, l’un des très rares à ne pas nous être hostile, de toute façon, quel que soit aujourd’hui le gouvernement, qu’il soit LREM, LR, NUPES ou RN, il persécuterait vraisemblablement de la même manière RIVAROL, maintiendrait en tous points les législations liberticides et mortifères que nous subissons. C’est d’ailleurs cela qui est le plus tragique. Il n’est désormais plus aucune force d’importance significative qui se batte aujourd’hui pour la vérité et la liberté. A nous alors, à notre humble niveau, de nous battre avec foi, ardeur, courage et opiniâtreté, de rester sur le pont avec la grâce de Dieu .

     

  • Bilan démographique de Macron

     

     

    A quatre semaines du 1er tour de l’élection présidentielle, il est temps de faire le bilan du quinquennat d’Emmanuel Macron.

    Dans cette première partie, nous ferons le bilan de ce qui est vital pour l’avenir d’un pays: le bilan démographique. Nous aurions aimé dire le bilan de sa politique familiale mais, avec notamment l’aggravation de l’avortement et la PMA sans père qui a aggravé la PMA pour couples qui, en ce qui concerne les fécondations « in vitro », n’est déjà pas conforme à la morale naturelle, on peut dire que Macron n’a jamais eu de politique familiale mais, bien au contraire, une politique anti-familiale.

     

    1) Natalité en forte baisse

    Avec une moyenne de 711 734 naissances vivantes annuelles en France métropolitaine sur la période allant de 2017 à 2021, la natalité a fortement baissé de 7,8% par rapport à la période de 2012 à 2016 (moyenne de 771 639). L’indice conjoncturel moyen sur la période a été de 1,82 enfant par femme contre 1,95 entre 2012 et 2016.

    Cela s’explique par l’absence de mesures familiales ou, au moins, natalistes et la faible croissance économique (+0,9% par an de 2017 à 2021). Le taux de croissance du PIB (provisoire) de 2021 (+7,0%) ne compense pas la forte récession de 2020 (-8,0%)… provoquée par le confinement dont même l’Université John Hopkins (liée financièrement à l’OMS) affirme depuis peu l’inefficacité quasi-totale sur le nombre de décès.

    Or, l’endettement provoqué par le confinement ne peut avoir qu’un effet négatif sur la natalité à moyen terme, largement supérieur aux rares vies qui auraient été sauvées par le confinement. De plus, il n’est en réalité pas prouvé que le confinement ait sauvé des vies: les exemples de la Suède, qui n’a jamais confiné, et des pays d’Europe du nord et de la Suisse qui n’ont interdit que les sorties à plusieurs, et qui ont eu en 2020 des taux de mortalité attribués au coronavirus plus faibles qu’en France, le démontrent clairement.

     

    2) Mortalité en forte hausse

    La moyenne annuelle des décès en métropole est en effet passé de 565 496 (de 2012 à 2016) à 616 633 (de 2017 à 2021), soit + 9,0%. Si la hausse a été particulièrement forte en 2020 (+12,5% par rapport à 2015, c’est-à-dire 5 ans avant), elle a concerné tout le quinquennat: +6,1% en 2017 par rapport à 2012, +6,8% en 2018 par rapport à 2013, + 9,6% en 2019 par rapport à 2014 et + 10,0% en 2021 par rapport à 2016 (le nombre de morts en 2021: 639 000, est encore provisoire).

    3 causes principales expliquent cette hausse, le vieillissement de la population, la diminution du nombre de lits dans les hôpitaux (ces deux causes sont les principales) et le coronavirus. La surmortalité constatée sur l’ensemble des années 2020 et 2021 est de l’ordre de 78 000 décès. Si on enlève les 4 000 morts causés par la canicule de 2020, d’après Santé publique France, il reste une surmortalité de 74 000 décès, soit environ 29% de la hausse de la mortalité constatée de 2017 à 2021 (3 083 165) par rapport à la période allant de 2012 à 2016 (2 827 481 décès), soit 255 684 décès supplémentaires.

    Il faut aussi tenir compte des effets, non encore mesurés, sur la mortalité hors coronavirus des reports de soins ou de diagnostics, notamment pour les maladies cardio-vasculaires et les cancers. Le coronavirus est donc loin d’être la principale cause de la hausse de la mortalité constatée entre le quinquennat de Macron et celui de son prédécesseur.

     

    3) Accélération de la baisse de la nuptialité

    On en parle moins, mais la baisse de la nuptialité est presque toujours suivie, dans les dix années qui suivent, par une baisse de la natalité (la  hausse des naissances hors mariages ne compensent pas la baisse des naissances dans le mariage). Elle est aussi suivie, et cette fois-ci, c’est sans exception, d’une dégradation de la qualité de l’éducation donnée aux enfants qui subissent l’instabilité des couples et les gardes alternées. Une éducation idéale est donnée par le père et la mère car leur complémentarité est extrêmement importante pour l’éducation des enfants. Leur coopération dans la durée apporte aussi la stabilité affective à leurs enfants.

    Toujours en France métropolitaine, il y a eu en moyenne 226 543 mariages par an de 2012 à 2016, mais 202 000 environ seulement de 2017 à 2021 (les chiffres de 2021 sont provisoires), soit une baisse de 11% environ. La baisse n’avait été (si on peut dire!) que de 9,2% entre la période de 2007 à 2011 et celle de 2012 à 2016.

    C’est donc dans le domaine de la nuptialité que les résultats des gouvernements de Macron sont le pire en matière de démographie. Il est vrai que la sévère restriction du nombre d’invités pendant le confinement a retardé, voire annulé, un grand nombre de mariages. Il y a eu 212 415 mariages en 2019 et seulement 145 999 en 2020, soit une baisse extrêmement marquée de 31,3%. Et sans rattrapage en 2021 où on a enregistré seulement 208 000 mariages environ.

    Cette baisse dramatique de la nuptialité a provoqué une nouvelle diminution de la proportion des naissances dans le mariage: elle s’établit à 36,5% seulement, soit le plus bas niveau depuis que les statistiques démographiques sont publiées annuellement en France, c’est-à-dire depuis 1801.

    Il faut enfin y ajouter les « lois » anti-familiales: avortements jusqu’à 14 semaines de grossesse, PMA sans père et affaiblissement de la transmission des noms de famille par l’oubli du principe « C’est le nom du père qui est transmis ».

    Le bilan démographique du quinquennat de Macron est donc catastrophique dans tous les domaines: législation, nuptialité, natalité et mortalité.

    Que la Sainte Famille réveille, renforce et sauve la France!

     

  • La France en 2022 .

    LA NOUVELLE ANNÉE commence aussi mal que la précédente s’était achevée.

    Le président de la République multiplie les provocations : à peine la France avait-elle prise pour six mois la présidence tournante de l’Union européenne, ce machin supranational, antinaturel et antichrétien, que l’emblème européiste bleuâtre flottait sous l’Arc de Triomphe en lieu et place du drapeau national, signe ostentatoire que leur prétendue Europe se fait contre la France, qu’avec leur Union européenne notre patrie se défait. L’Europe bruxelloise, cheval de Troie de l’atlantisme, du mondialisme, de l’écologauchisme et de l’homosexualisme, bref du cosmopolitisme, de la révolution arc-en-ciel, est une machine de guerre contre la France et a vocation à se substituer à elle. Ce n’est pas un hasard si, d’après le quotidien britannique The Telegraph, la France macronienne serait prête à céder son siège du Conseil de sécurité aux Nations unies à l’Union européenne. Même si l’Elysée a démenti cette information, des parlementaires de la République en marche se sont déjà clairement prononcés dans ce sens au nom de leur européisme fanatique qui consiste dans les faits à faire disparaître la France, à fondre notre patrie dans un ensemble technocratique qui n’est en rien une nation et qui ne repose sur aucune réalité charnelle.


    Nous commémorons cette année le trentième anniversaire du référendum sur le traité de Maastricht qui ouvrit la voie à la disparition de notre monnaie nationale, notre compagnon de route de 632 ans, depuis Jean II Le Bon, le franc, mot qui veut dire libre. Nous étions le seul pays au monde dont la monnaie portait le nom, et dont le nom était une vertu. La monnaie est l’un des principaux attributs de la souveraineté. En renonçant à ce pouvoir, nous avons beaucoup perdu et ouvert la porte à la destruction méthodique de tous nos ultimes attributs de souveraineté, avec les traités successifs d’Amsterdam, de Nice puis de Lisbonne. Et il est profondément regrettable, et ô combien significatif, que la quasi-totalité des candidats à l’élection présidentielle refusent de sortir de l’euro et de l’Union européenne, y compris dans le camp dit populiste. Comme ils refusent tous de revenir sur les lois Veil et Taubira destructrices de notre civilisation. Mais comment peut-on prétendre mener une politique authentiquement indépendante, renouer avec la grandeur de la France en restant dans ce machin supranational qui impose ses lois, ses directives et règlements, dispose de ses tribunaux (Cour européenne des droits de l’homme, Cour de justice de l’Union européenne) condamnant régulièrement la France (ce qui n’a pas empêché une Marine Le Pen de déclarer qu’élue, elle respecterait ces juridictions européennes !), et alors même que les traités européens et internationaux sont scandaleusement considérés comme supérieurs à notre droit interne, même constitutionnel, depuis les arrêts Vabre (24 mai 1975) de la Cour de cassation et Nicolo (20 octobre 1989) du Conseil d’Etat ?


    AUTRE PROVOCATION du chef de l’Etat : l’attribution de la Légion d’honneur, lors de la promotion du 1er janvier 2022, à l’ancien ministre de la Santé, Madame Agnès Buzyn, admise au grade de chevalier. Comme l’écrivent pour le coup fort justement les Patriotes qui appellent au retrait immédiat de cette distinction et lancent à cette fin une pétition qui hélas a bien peu de chances d’être couronnée de succès, comme c’est le cas généralement de ce genre d’initiatives, « c’est une véritable provocation quand on connaît le bilan du passage de Madame Buzyn au ministère de la Santé, aussi bien concernant la gestion des débuts du covid, le retrait de l’hydroxychloroquine des pharmacies mais aussi au sujet de la poursuite de la fermeture des lits à l’hôpital. De surcroît, en septembre dernier, Agnès Buzyn a été mise en examen pour “mise en danger de la vie d’autrui” sur le dossier covid par la Cour de justice de la République ! »
    On mesure là le cynisme des pouvoirs publics. On ment aux Français, on les trompe, on les manipule, on affirme tout et son contraire, tout particulièrement depuis les débuts il y a deux ans de cette folie covidesque (un jour les masques ne servent à rien, un jour ils sont indispensables, un jour le vaccin est totalement protecteur, un jour il ne l’est plus, un jour une dose suffit, un jour il faut un abonnement vaccinal trimestriel, un jour le passe sanitaire n’est pas nécessaire, un jour il devient obligatoire, un jour il est transitoire (on le supprimera dès qu’on le pourra, avait affirmé, la main sur le cœur, le sinistre Véran), un jour il devient à durée indéterminée, est indéfiniment prolongé, un jour la vaccination des enfants n’est pas d’actualité, un jour elle le devient, etc., etc.) Et l’on prend des mesures de plus en plus vexatoires et liberticides contre les Français, cherchant à les domestiquer et à les infantiliser : le Premier ministre Jean Castex a interdit, à partir du lundi 3 janvier, et pour au moins trois semaines, de boire debout dans les cafés et les restaurants. Le petit noir au comptoir, c’est fini, ô désespoir ! Dans de nombreux lieux comme les cinémas, les théâtres, les équipements sportifs, les transports collectifs (y compris de longue distance), la consommation de boissons et d’aliments est également interdite. Impossible de boire dans un train ou un avion, même si le trajet dure de longues heures, même s’il fait chaud, même si l’on est malade, diabétique.

    A FORCE de normes et d’interdits, on finit par rendre la société complètement inhumaine, invivable. Et hélas leur monde repose sur la délation citoyenne, la démocratie participative : c’est très souvent un simple passager, et non le contrôleur, qui morigène, au besoin avec agressivité, le voyageur qui ne porte pas le masque ou qui le porte mal (en laissant son nez à découvert). Dans leur monde totalitaire les vraies personnalités se révèlent, ce qu’il y a au fond du cœur humain se donne à voir et ce n’est pas toujours beau : ce mélange de lâcheté, de crainte servile, de délation est assez écœurant. Les comportements de petit chef, de sinistre kapo se multiplient. Au nom bien sûr de notre bien.
    Les jauges sont, quant à elles, rétablies pour les grands événements : 2 000 personnes en intérieur, 5 000 personnes en extérieur. Et surtout, à partir du 15 janvier, le passe sanitaire deviendra un passe vaccinal. Plus moyen désormais d’échapper à la vaccination, sauf à accepter de ne quasiment plus sortir de chez soi, d’être un mort social. Ou sauf à prendre des libertés avec la loi en utilisant de faux passes sanitaires mais à ses risques et périls, la sanction allant jusqu’à cinq ans de prison ferme et devant être prochainement aggravée ! D’ailleurs, il ne se passe pas une semaine sans qu’un nouveau délit soit créé pour restreindre, annihiler, supprimer nos derniers lambeaux de liberté. Qui ne voit que le coronavirus, et ses différents variants, sont un moyen extraordinaire de contrôler, de brider et de brimer la population ? Il n’y a pas que Gaza qui est un camp de concentration à ciel ouvert. C’est quasiment le monde entier, et singulièrement l’Occident, qui est devenu aujourd’hui une vaste prison. Sans qu’on s’en soit toujours bien rendu compte à l’époque, les révisionnistes et les nationalistes ont été à l’avant-garde de la défense de nos libertés. Lorsqu’ils étaient poursuivis, condamnés, pourchassés, traqués, incarcérés, c’était, au-delà de leur personne, le peuple français dans son entier qui était visé. Mieux, c’était l’humanité entière, en tant qu’elle souhaite penser par elle-même, exercer son esprit critique, vivre et se déplacer librement, faire ses propres choix, que l’on voulait mettre en cage. Par la surveillance généralisée, la révolution numérique et électronique, le traçage, le flicage, le règne de la puce et du QR code.

    NOUS COMMÉMORERONS aussi cette année les cinquante ans de la loi Pleven (1er juillet 1972) qui a transformé la France en une République cosmopolite où toute discrimination, distinction entre nationaux et étrangers est frappée d’interdit (pour l’heure sauf le vote, même si les naturalisations massives permettent largement de contourner cette exception). Depuis un demi-siècle, les pouvoirs publics ont traqué, et avec quel acharnement, les patriotes et nationalistes qui s’opposaient à l’immigration de masse et au Grand Remplacement en empilant des législations liberticides (Gayssot, Lellouche, Perben) et des dispositifs (HALDE, DILCRAH) permettant de les bâillonner et de les sanctionner. Le bâillon physique que l’on doit désormais mettre sur le visage est le symbole et le couronnement du bâillon intellectuel, moral et spirituel que nous subissons depuis des décennies.


    Cette année, c’est aussi le soixantième anniversaire de l’indépendance de l’Algérie (juillet 1962) qui ouvrit la voie à une immigration de masse ininterrompue depuis lors dans notre pays, au point que d’ici une génération à peine nous pourrions être minoritaires en France, comme c’est déjà le cas dans nombre de quartiers, de cités voire de départements, comme le 9-3. D’autant que les Français connaissent un hiver démographique aggravé par la politique contraceptive et abortive de masse (pilule gratuite à 100 % jusqu’à 25 ans, avortement remboursé à 100 %) qu’aucun candidat ayant quelque chance d’obtenir les 500 signatures n’entend remettre en question, même à la marge.

    LE MILLÉSIME 2022 marque également le soixantième anniversaire de l’élection présidentielle au suffrage universel direct, réforme approuvée par référendum le 28 octobre 1962. Depuis, nous avons connu dix présidentielles (1965, 1969, 1974, 1981, 1988, 1995, 2002, 2007, 2012, 2017) et cette année sera la onzième. Le pays s’est-il redressé depuis l’adoption de ce dispositif ? Bien au contraire. Plus il y a d’élections, plus l’on fait voter la masse, plus le pays se porte mal. Cette année, comme tous les 5 ans (tous les 7 ans auparavant), on va nous promettre que tout va changer, tout va s’arranger. Par la grâce du bulletin de vote. Par le miracle de l’isoloir. La France est de retour dit Zemmour, reprenant le titre du livre de Le Pen en 1985. La droite est de retour répond en écho Pécresse qui n’est qu’une Macron en jupon. La France va être sauvée, redressée. Elle va renaître de ses cendres. Le pire, ce n’est pas qu’on nous le dise tous les cinq ans. Le pire, c’est qu’il y ait toujours des millions de gens pour y croire. Ils vont agiter leur petit drapeau, payer leur petit écot, donner leur cotisation, ne pas être avare de leurs acclamations, et crier à propos d’un tel (ou d’une telle) à pleins poumons : « Président, Président ». Comme le camembert !


    Nous commémorerons aussi cette année les cinquante ans de la naissance du Front national, le 5 octobre 1972. Un mouvement qui a enthousiasmé les foules, galvanisé les militants, suscité un nombre impressionnant de dévouements et un très grand enthousiasme (Le Pen avait quasiment réussi à remplir le stade Vélodrome à Marseille en 1988, et que dire des magnifiques BBR tant au Bourget que Pelouse de Reuilly !) Mais pour quel résultat ? Cela n’a pas empêché ni retardé la destruction de la nation, de la famille, des corps intermédiaires, le Grand Remplacement, le Grand Déclassement, le Grand Effacement du pays. Et au prix de quels sacrifices personnels, professionnels et familiaux ? Au prix de combien de drames (huit morts, des prisonniers, des divorces, des séparations, des ruines, des faillites) ? Depuis un demi-siècle se sont succédé les mouvements et les chefs qui prétendaient tous sauver la France avec de grands drapeaux tricolores à la tribune. Tous ont échoué. Tous ont trahi. Du RPR de Chirac en 1976 en passant par La Droite de Millon, le Rassemblement pour la France de Pasqua, le Mouvement pour la France de Villiers, le CNI, et tant d’autres. Et pourtant, chacun, à un moment, avait suscité l’enthousiasme, la ferveur, les espoirs de milliers voire de millions de braves gens, de Français ne souhaitant pas voir leur pays se déliter et expirer. Gardons-nous donc des illusions électorales qui ne suscitent qu’un espoir passager, qui ne sont que leurres et chimères, et qui débouchent invariablement sur la déception voire le dégoût, la colère et le désespoir, la rancœur et l’amertume. Soyons convaincus que l’électoralisme est la tare et la sauvegarde du régime, que leur République certes gouverne mal mais se défend bien.

    AUJOURD’HUI, disons-le franchement, au risque de ne pas être vendeur, mais ce qui compte, c’est de dire et de servir la vérité, à vue humaine, toutes les voies nous sont fermées : la voie électorale, on l’a dit, la voie militaire (comme nous l’avions prédit, la tribune des généraux n’a rien donné, c’était un coup d’épée dans l’eau), la voie de la rue (on l’a vu avec l’épisode des gilets jaunes), la voie du coup d’Etat (on le mesure chaque jour avec tous les groupes dits d’ultra-droite dissous et leurs chefs incarcérés avant même qu’ils aient tenté quoi que ce soit, on l’a vu avec l’épisode Rémy Daillet qui, selon toute vraisemblance, passera hélas de longues années derrière les barreaux bien qu’ait fait en 2020 et 2021 des centaines de milliers de vues sur YouTube avec son appel au renversement du gouvernement).


    La seule voie qui nous reste actuellement ouverte, c’est celle de la réanimation, en nous et autour de nous, du sentiment national, des positions et de la doctrine nationalistes. C’est la fidélité aux principes nationalistes et catholiques. C’est la recherche de la cohérence la plus parfaite possible entre sa vie et ses convictions. C’est le goût des bonnes lectures et des amitiés vraies. C’est l’amour et le service des siens. Dans la joie et la bonne humeur malgré les épreuves et les tourments du quotidien. Voilà ce qui peut rendre un homme heureux dans les ténèbres actuelles : la fidélité à ses engagements, à sa parole, à ses convictions, à ses certitudes. Ainsi, si l’on est sincèrement contre le Grand Remplacement, mieux vaut ne pas se métisser. Si l’on est partisan d’une politique d’ordre, mieux vaut commencer par mettre de l’ordre dans sa vie, sa conscience et ses affaires. Si l’on défend publiquement l’accueil de la vie et la famille, mieux vaut ne pas avoir des mœurs complètement dégénérées. Si l’on veut être un chef, mieux vaut commencer par donner l’exemple, aussi imparfait soit-on, car, comme l’écrivait Paul Bourget, « à force de vivre contrairement à ce que l’on pense, l’on finit par penser comme l’on vit ».

    NOUS commémorons enfin cette année le soixantième anniversaire d’un événement funeste, aux conséquences dévastatrices : les débuts du concile (ou plutôt conciliabule) Vatican II. Depuis soixante ans, plus rien ne tient debout, tout se délite, se décompose et se dissout parce que les hommes ont perdu leur boussole et que les sources de la grâce se sont taries. Sans religion authentique, il n’est plus de morale. Et sans morale, il n’est plus de famille, plus de civilisation. Et plus de nation car, comme l’enseignait le maréchal Pétain, « la nation est une famille de familles ».


    On peut faire les plus belles promesses, écrire les plus beaux discours, émouvoir un auditoire, sans ressourcement spirituel et moral, sans respiritualisation de l’homme et de la société, sans retour à une authentique transcendance, tant sur le plan individuel que collectif, sans respect des principes, tout est vain, tout est voué à l’échec, tout n’est que grains de sable et feuilles mortes. D’ailleurs à quoi sert-il de vivre, à quoi sert-il même de fabriquer la vie en laboratoire si l’on en a perdu le sens ? A quoi sert-il de se battre si l’on ne sait plus qui nous sommes, d’où nous venons et où nous allons ? Retrouver du sens, une foi, une morale, une espérance, un idéal, des certitudes qui réchauffent et enflamment, qui réjouissent et rassasient, il n’est assurément rien de plus urgent pour les hommes de notre temps