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Lobbies homosexuels - Page 15

  • Islamisme, PMA, GPA: Macron est le grand fossoyeur de la france .

    GPA, Goulard, Syrie, tuerie à Paris : le chaos est là, mais Macron s’accroche !

    La débâcle est totale. Mais elle n’est pas seulement sociétale, économique, elle est aussi profondément politique. Le cas Castaner — que son patron ne parvient pas à limoger ; vous avez bien lu « ne parvient pas » et non« ne se décide pas à… » —, lequel constitue en soi un scandale dans le scandale, le premier étant celui de la tuerie islamiste dans le saint des saints de la Préfecture de police de Paris, le second le maintien du ministre de l’Intérieur dans ses fonctions. Il ne s’agit d’ailleurs pas simplement de perdre la face, le fiasco de la désignation de Sylvie Goulard au poste de commissaire européen y a largement suffi, mais de savoir par qui le remplacer. Mais était-il prudent de présenter à cette fonction une politicienne compromise dans l’affaire des emplois fictifs du Modem de Bayrou au Parlement européen où avaient été embauchés, semble-t-il en toute illégalité, des assistants parlementaires travaillant en réalité pour le parti centriste ? Mais, par ce cinglant camouflet, n’a-t-on pas voulu aussi faire payer à Macron dans certains cercles européo-atlantistes bruxellois son attitude relativement modérée à la fois à l’égard de l’Iran et de Poutine qu’il a reçu cet été avec tous les égards dus à son rang ?

    Le remplacement de Sylvie Goulard ne s’annonce en tout cas pas des plus faciles. Il avait déjà fallu trois semaines pleines pour dénicher ce M. Castaner et le faire succéder au démissionnaire Gérard Collomb. Pensons en outre à cette bécasse, Nathalie Loiseau, tête de liste de la République en marche aux élections européennes. En réalité Macron évolue au milieu d’un vide humain sidéral. C’est d’ailleurs l’une des caractéristiques de notre époque que la raréfaction des hommes de qualité et compétents dans leur domaine, d’où la détérioration et la dégradation constantes des services, du monde du travail, des fonctions de direction.

     

    Pauvre monsieur Castaner qui enfile bourde sur bourde, qui s’essaye avec si peu de succès à raconter des mensonges aussitôt démentis par les faits. Pour rappel : des Gilets Jaunes attaquant le service de réanimation de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière le 1er mai dernier. Infox immédiatement relayée par les grands professionnels de la presse donneuse sempiternelle de leçons, jusqu’à ce pauvre garçon (Mickaël Harpon) brocardé par ses collègues en raison de son déficit auditif. En vérité, nous dit-on, un fonctionnaire modèle depuis deux décennies, âgé de quarante-cinq ans, père de deux enfants, habilité « secret défense » (ce qui n’est pas rien) et « très apprécié de ses collègues… Il faisait partie des murs » [leparisien.fr3oct19] qui cependant aurait « pété les plombs » ce fatal jeudi 3 octobre à la Préfecture de Police et trucidé au couteau de cuisine quatre de ses collègues dont deux à l’intérieur des locaux de la Direction du renseignement… et dans des conditions peu claires, chaque bureau étant en principe isolé des autres par des portes closes avec code d’accès. Ce qui pose la question d’éventuelles complicités.

     

    Castaner qui — prenant le Français de base pour plus bovinisé qu’il n’est — nie grossièrement l’évidence et joue la surprise, déclare froidement que le surineur « n’avait jamais manifesté de difficultés comportementales, ni le moindre signe d’alerte », la faute à pas de chance en quelque sorte ! Toujours aussi bien inspiré, le ministre ira froidement jusqu’à évoquer un « dysfonctionnement » des services qui n’auraient pas les outils nécessaires pour identifier « les signaux faibles » annonciateurs du grand raptus. Difficile néanmoins de faire mieux dans l’euphémisme édulcorant ! Quelques jours plus tard, gonflant le jabot, Castaner fera interdire, in extremis — la veille — la très indécente manifestation qu’un citoyen 2.0 avait organisée pour la réhabilitation du tueur, victime de discrimination en raison de sa surdité… Après que le préfet du Val-d’Oise eut lui-même autorisé le rassemblement déclarant être dans l’incapacité juridique de l’interdire. Magnifique État de droit ! Hadama Traoré, militant “indigéniste” d’Aulnay-sous-Bois dans le Val-d’Oise, se proposait en effet, aux fins de réhabiliter le tueur Mickaël Harpon, de rassembler le 10 octobre 2019 la foule de leurs semblables devant la mairie de Gonesse avec la bénédiction de la préfecture. Sur les réseaux sociaux, le sieur Traoré ne se gênait pas pour annoncer la couleur : « J’ai la haine. La personne qui ose dire que Mickaël Harpon est un terroriste animé de revendications religieuses, je lui traite sa mère et je lui crache à la gueule… On a le bras long ! Toutes les communautés persécutées, on va faire la guerre ensemble, aux politiques et aux médias. Et on commence ce jeudi ». 

    Dysfonctionnements structuraux à mettre au regard de la situation de cet imam de Gonesse qui aurait formé le converti et djihadiste néophyte Mickaël Harpon… mais jure n’avoir « jamais parlé » avec lui. Un fiché S qui pourtant n’avait pas échappé au radar de la détection des individus potentiellement dangereux ayant fait l’objet — il y a donc quatre années ! — d’une mesure d’obligation de quitter le territoire français, procédure diligentée par la DGSI, la Direction Générale de la Sécurité Intérieure. Mesure qui ne fut évidemment jamais appliquée. Or le passage à l’acte de Mickaël Harpon, même s’il était une « action isolée » (ce qui est loin d’être certain), ne peut a priori être extrait du contexte politique, démographique et géopolitique.

     

    Il est incontestable que ce drame est intervenu alors qu’Ankara préparait une offensive destinée à scinder en deux la région frontalière du Nord de la Syrie tenue par les supplétifs kurdes des forces américaines. À l’heure actuelle, les camps où étaient regroupées les familles des takfiristes de Daech, abandonnés pour leurs gardiens, se vident. On parle de huit cents femmes et enfants évaporés dans la nature. Question : combien de temps ces réfugiés mettront-ils pour accoster dans nos ports et aéroports ? Gageons que nous (les autorités publiques) trouverons d’excellentes raisons pour les accueillir. Si Erdogan ne nous les renvoie pas lui-même illico presto avec 3 autres millions et demi de déplacés syriens ainsi qu’il en a menacé l’Union européenne pour le cas où nos grandes consciences ne mettraient pas un bémol à leurs indignations vitupérantes. 

    Gageons encore que, par la suite, nos belles et bonnes grandes âmes exigeront pour les maris (pour la circonstance combattants repentis, cela va de soi) un nécessaire regroupement familial. Les petits daechiens ayant un droit irréfragable à un père aimant et protecteur… A contrario des petits Français désormais débarrassés par la force contraignante de la loi d’un “père” devenu — eu égard aux avancées de la science moderne — parfaitement superfétatoire (ou surnuméraire comme l’on voudra). Nous faisons bien entendu référence à la loi sur la Procréation médicalement assistée (PMA) et aux époustouflantes déclarations de nos ministresses merveilleusement postées à la pointe d’un progressisme échevelé (à l’instar de notre mirifique et ébouriffante garde des Sceaux !). On se reportera allègrement aux réponses surréalistes de Mme Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, à ce propos sur la chaîne parlementaire LCP.

    Question : Un père, étant une fonction purement symbolique, peut-il être une femme ? Réponse d’Agnès Buzyn : « Cela peut être une femme, évidemment. Cela peut être une altérité qui est trouvée ailleurs dans la famille, on le voit, cela peut être des oncles »… Question : Une grand-mère ? Réponse : « Oui, une grand-mère… ». La dislocation de la société suivant celle de la pensée et celle-ci, la destruction du langage et du sens des mots.

    Jean-Louis Touraine, rapporteur de la mission d’information sur la révision de la loi relative à la bioéthique, réclame pour sa part l’extension de la future loi [PMA] aux transgenres... Cléo Carastro, chercheur à l’EHESS, elle-même transgenre, précise : « Outre la possibilité de faire appel à un don, deux hommes peuvent engendrer en mobilisant leurs seules forces procréatrices, et deux femmes le peuvent également. Ces hommes seront des pères, même si l’un d’eux aura accouché, et ces femmes seront des mères, même si l’une d’entre elles aura fourni des gamètes mâles. Le droit de filiation devrait ainsi être établi non pas en fonction de la gestation ou des gamètes, mais des relations de parenté que les géniteurs entendent établir avec leur progéniture, et sans qu’il y ait besoin de passer par l’adoption »...

     

  •  Les réformes bioéthiques en cours (PMA, GPA) mises en oeuve par la république maçonnique constituent un engrenage qui détruit un à un les repères naturels, sans savoir où l’on s’arrêtera.

    Il est un domaine où se distingue une véritable continuité entre la présidence actuelle et la précédente, celui de la bioéthique. Le principe souverain dirigeant toutes les actions reste celui de l’égalité : nul ne doit être privé d’un droit que possèdent les autres. C’est précisément par la voix de la piètre "Ministre de l’Egalité entre les Femmes et les Hommes" que le gouvernement de Macron a déclaré son intention de faire évoluer la législation dans un sens plus favorable à certaines populations prétendument discriminées. D’où les débats qui reprennent, principalement autour de deux abréviations, PMA et GPA. Les tenants du progrès en bioéthique parviennent souvent à dissimuler le véritable sens de leurs réformes sous des acronymes obscurs. A commencer par la fameuse « IVG », qui permet de parler d’avortement sans en prononcer le vrai nom. De surcroît, ce procédé donne un air scientifique et professionnel à des pratiques qui concernent beaucoup plus que le seul monde médical. Il importe donc de commencer par éclairer ces termes pour pouvoir juger de ce qui s’annonce.

     

    L'objet du débat actuel


     Par la PMA (Procréation Médicalement Assistée), on entend la fabrication d’enfants en éprouvette, pour venir en aide à des couples stériles. On prélève les gamètes des parents pour opérer une fécondation in vitro, après quoi l’embryon est implanté dans l’utérus de la mère où il se développe normalement. Ce procédé est autorisé en France depuis longtemps, et plusieurs milliers d’enfants sont nés ainsi hors des conditions naturelles de fécondation. L’objet du débat actuel est l’élargissement de cette pratique à d’autres situations apparues depuis la loi Taubira dite du « mariage pour tous ». Celle-ci répondait à une prétendue exigence d’égalité en mettant sur le même pied les paires homosexuelles et les couples mariés. Dès lors, la même revendication exige que ces paires puissent elles aussi avoir des enfants. L’adoption étant limitée par la loi, bien que déjà courante, pourquoi ne pas recourir à des pratiques médicales se substituant à la reproduction naturelle ? Deux cas se présentent donc :

    - les homosexuelles (au féminin), qui pourront avoir recours à un donneur pour pouvoir porter elles-mêmes l’enfant

    - les homosexuels (au masculin), qui devront quant à eux trouver non seulement une donneuse d’ovaires, mais aussi une « mère porteuse ». C’est là qu’intervient la fameuse GPA, ou « Gestation Pour Autrui ».

     Ces cas présentent plusieurs difficultés d’ordre moral, qui ont soulevé des protestations dès les débats sur la loi Taubira. Tout d’abord, la multiplication des « acteurs » de ces manipulations.

    Ainsi, dans le premier cas cité, un enfant pourra avoir deux « mères », dont une qui l’aura réellement porté et une simplement fictive, mais aussi un père biologique dont la loi impose l’anonymat.

    Dans le second cas, il aura deux « pères », dont le père biologique, et deux femmes qui se seront réparties le rôle naturel de la mère.

    Tout cela sans compter le médecin qui devient lui aussi un acteur essentiel du processus...

    Même dans les milieux dits progressistes, on s’alarme du sort de ces enfants qui auront toutes les peines du monde à trouver des repères dans cet imbroglio.

    Depuis longtemps on sait que les enfants qui n’ont pas connu leurs parents biologiques ont souvent l’obsession de les retrouver. Est-il sage de multiplier ces situations pénibles ? Ces pratiques remettent en question l’usage même de la médecine. Celle-ci a pour but de remédier à des infirmités, des déficiences, des maladies. S’il est parfaitement légitime pour un médecin de fournir une aide pour les couples qui ont des difficultés à avoir des enfants, qu’en est-il lorsqu’il s’agit d’une pure et simple impossibilité ? La médecine doit-elle établir artificiellement une pseudo-égalité entre couples homosexuels et hétérosexuels ?

    Un marché de l'enfant


    Un « droit » à la PMA pour les couples homosexuels fait passer d’un usage thérapeutique de la science à un emploi de confort, pour satisfaire les désirs de quelques-uns, à charge de la société au demeurant.

    D’autre part, on peut craindre, comme c’est le cas dans divers pays dont la législation est plus « avancée » que la nôtre, la mise en place d’un marché de l’enfant, d’autant plus important que l’ensemble des frais de ces diverses opérations serait couvert par la Sécurité sociale !

    Il ne manque pas, aux Etats-Unis notamment, de sociétés spécialisées dans le commerce particulièrement lucratif des gamètes humaines. Or la France considère que le corps humain et ses composants ne peuvent être vendus ou achetés. Par conséquent tout doit reposer sur le don gratuit et anonyme. Bien évidemment, il n’est pas toujours facile de trouver des donneurs bénévoles, d’autant que certaines opérations (notamment le don d’ovaires) sont particulièrement douloureuses, et la multiplication des PMA entraînerait une hausse de la demande.

    Certains groupes font donc pression pour que soit autorisée en France la rétribution des donneurs, comme c’est le cas dans d’autres pays...

    Le raisonnement est toujours le même : il serait injuste d’obliger des « couples » à s’adresser à des entreprises étrangères, à grands frais, pour bénéficier d’un droit reconnu par la législation. C’est le même problème qui se pose pour la GPA. Outre le fait qu’elle fait intervenir une autre personne qui va jouer une partie du rôle de la mère, comment garantir le « droit » à un enfant si l’on manque de bénévoles ? La seule solution est de recourir à la location d’utérus, qui se pratique déjà couramment dans certains pays de l’Est et du Tiers-Monde. L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a rejeté un projet de loi l’autorisant en octobre 2016, mais n’a pas voulu non plus se prononcer contre. Des pressions s’exercent déjà pour que la France reconnaisse à l’état-civil des enfants nés de GPA à l’étranger, donc illégalement.

    La PMA est immorale


    Du reste, au regard de la morale naturelle, c’est la PMA dans son principe qui est gravement déficiente. Non seulement parce qu’on a recours à un processus artificiel pour mettre au monde une nouvelle vie humaine, mais aussi parce que ce processus comprend des étapes inacceptables. Une PMA comprend un risque important d’échec. Les médecins doivent donc prévoir plusieurs fécondations in vitro pour être certains d’en garder une viable.

    De nombreux embryons surnuméraires sont ainsi créés, et congelés comme le prévoit la loi, faisant l’objet des convoitises du secteur de la recherche scientifique qui y voit de simples cobayes! Pour les mêmes raisons, plusieurs embryons sont souvent implantés dans l’utérus de la mère, avec un fort taux d’apparitions de jumeaux, voire de triplés ou de quadruplés. Dans ce cas, on procède sans état d’âme à une « réduction embryonnaire », autrement dit un avortement des enfants dont les parents ne veulent pas... Ce n’est donc pas, comme le laissent entendre de trop nombreux médias, pour des raisons purement religieuses que l’Eglise s’oppose à ces pratiques. C’est pour la défense de la loi naturelle, qui implique le respect de la vie de tout être humain depuis sa conception. C’est d’ailleurs pourquoi les partisans de la « culture de mort » s’empressent de déclarer que PMA et GPA sont des conséquences inévitables et logiques des décisions politiques prises il y a longtemps.

    Dire que l’embryon doit être respecté comme une personne humaine, s’opposer aux manipulations génétiques et procréatives, c’est remettre en cause la sacro-sainte IVG.

     

    Un engrenage destructeur de la famille et de la société


     Les réformes bioéthiques constituent un engrenage qui détruit un à un les repères naturels, sans savoir où l’on s’arrêtera. Le combat contre ces dangereuses innovations […] est d’évidence justifié. Toutefois, il ne faut pas en rester à une simple politique défensive qui ne fait que reculer, au fil des années, la ligne rouge à ne pas franchir. Aux yeux d’un catholique, cette ligne rouge est franchie depuis longtemps. Depuis que la « science » permet de déconnecter la sexualité de la maternité, au mépris de la loi naturelle.

    A l’heure où l’on s’interroge tant sur le respect de la nature et de ses lois, où l’on s’inquiète à tort et à travers des « transgressions » de l’activité humaine contre les règles de fonctionnement de la planète, n’est-il pas temps de rappeler l’existence de ces mêmes règles dans le fonctionnement de la nature humaine ? Si les hommes sont capables de détraquer l’équilibre des plantes et des animaux, ils sont capables aussi de se mettre en danger eux-mêmes...

     

  • La république n’a reculé devant rien pour célébrer Chirac fossoyeur et manipulateur des français !

    Chirac : escroc au patriotisme, fossoyeur de la droite et de la nation

    Le panégyrique d’un saint. A écouter l’allocution télévisée d’Emmanuel Macron le jeudi 26 septembre au soir quelques heures après la mort de Jacques Chirac, on aurait dit l’oraison funèbre d’un canonisé. L’ancien chef de l’Etat était en effet paré de toutes les qualités, de toutes les vertus. Tout ce que Paris compte de tout pourri a multiplié les vibrants hommages à Super Menteur. La République judéo-maçonnique est en deuil. Elle a perdu l’un de ses plus beaux fleurons, l’un de ses représentants les plus emblématiques. Registres de condoléances ouverts à l’Elysée, puis aux Invalides, dans les vingt mairies d’arrondissement de la capitale, un peu partout dans le pays, mais aussi dans les ambassades et consulats de France à l’étranger, et jusqu’à l’OTAN dont Chirac fut, il est vrai, un zélé serviteur. Quatre-vingts chefs d’Etat présents à ses obsèques à l’église Saint-Sulpice. Portraits géants de Super Voleur accrochés à la façade de musées, d’autobus, de monuments. Immenses panneaux d’information annonçant à la sortie du métro parisien la mort du délinquant politico-financier. Batteries de sondages martelant que 80 % des Français considèrent que Chirac fut un bon président. Micro-trottoirs destinés à nous convaincre que l’homme de la rue pleure “son” Chirac. Pluie d’hommages de politiques, de chanteurs, d’acteurs, de comédiens, de sportifs dont l’icône Zinédine Zidane qui a confié son immense tristesse, sortez les mouchoirs ! 

    Comble du délire, une minute de recueillement a été observée avant tous les matches de football, tant amateurs que professionnels, disputés samedi et dimanche en France, en hommage à l’ancien président, selon le vœu de la Fédération française de football (FFF). La compagnie Flixbus a, quant à elle, célébré la mémoire de l’ex-Elyséen en déviant sa ligne entre la Corrèze et la capitale. Jusqu’au 30 septembre au soir, les autobus ne sont plus partis de Tulle mais de Sarran devant le musée du président Chirac. Les bus verts du transporteur sont à l’effigie de l’ancien chef de l’Etat. Santo subito !

     

    La république n’a reculé devant rien pour célébrer Chirac : la tour Eiffel s’est éteinte à 21 heures le soir de sa disparition pour lui rendre un impressionnant hommage. Le lundi 30 septembre a été décrété jour de deuil national. Les drapeaux ont été mis en berne.

    Le Premier ministre Edouard Philippe a poussé le ridicule jusqu’à annoncer sur RTL qu’il allait planter un pommier dans le parc de Matignon en hommage au slogan de la campagne présidentielle de Chirac en 1995 : « Mangez des pommes » ! . Il est sûr que le vrai-faux Corrézien a toute sa vie pris les électeurs pour des pommes et qu’il ne s’est toujours intéressé qu’à sa… pomme !

    La dépouille du politicien condamné définitivement pour détournement de fonds publics, abus de confiance et prise illégale d’intérêts a été présentée aux Invalides le dimanche 29 septembre, fête de la Saint Michel Archange, pour qu’elle puisse être vénérée par les Français qui se sont pressés par milliers...

    La foule était telle que la décision a été prise de laisser ouverts les Invalides toute la nuit de dimanche à lundi, jusqu’à 7 heures du matin ! Le 30 septembre à 11 heures Chirac a reçu les honneurs militaires dans la cour des Invalides en présence d’Emmanuel Macron. « Un service solennel » conciliaire a suivi à l’église Saint-Sulpice. Marine Le Pen qui souhaitait s’y rendre a dû y renoncer piteusement, le clan Chirac ayant fait savoir qu’elle était jugée indésirable. A 15 heures, à l’heure où le Christ est mort en croix, une minute de silence (maçonnique) a été observée dans les administrations publiques et les écoles, à l’instar de la minute de silence observée jeudi dernier à l’Assemblée nationale à la demande du mis en examen Richard Ferrand, tout un symbole. L’inénarrable Estrosi veut donner le nom de Chirac à un espace de la ville de Nice, à la hauteur de sa réputation. 

    Gageons que vont se multiplier les rues, les boulevards, les avenues (alors que Chirac mériterait de ne voir accolés à son nom que des impasses et des culs de sac !), les écoles, les collèges, les lycées, les bibliothèques, les musées, les aquariums, les médiathèques, les stades, les gares et les aéroports qui porteront le nom de l’ancien président. Les enseignants ont été vivement encouragés à faire mémoire de Chirac dans leurs cours. Le Premier ministre a publié une circulaire dans ce sens au Journal officiel. Sur un portail du ministère de l’Education nationale, les enseignants pouvaient dès vendredi soir trouver des idées de sujets sur lesquels s’appuyer pour rendre hommage à Chirac. Car naturellement il s’agit d’encenser la personne et l’action du défunt, non de les contester. Et sans surprise tout tourne comme d’habitude autour de la déportation et de la Shoah. Interrogée par Le Parisien, une enseignante d’histoire-géographie à Pontoise dans le Val-d’Oise, déclare qu’elle abordera « avec ses terminales l’ancien président à travers le discours sur la rafle du Vél’ d’Hiv, dans le cadre du cours sur la Seconde Guerre mondiale ». Tout est bon pour sans cesse réactiver la Mémoire ! Et il est somme toute logique que l’école de la République rende hommage au politicien qui a terrassé le fascisme avec 82,21 % des voix et 62 % des inscrits un 5 mai 2002. Car, comme le clamait un slogan comminatoire lors de la quinzaine de la haine : « Votez escroc, pas facho ».

     

    La République qui repose sur l’inversion encense logiquement Chirac et le donne en exemple : il était ambitieux, arriviste, cynique, menteur et corrompu comme elle, versatile, sans conviction, sans principe, sans doctrine, sans flamme intérieure comme elle.

    Chirac est l’archétype de leur régime, le symbole de leurs mœurs, le résumé de leurs valeurs et de leurs profils, l’incarnation de leurs méthodes et de leur mentalité.

    Comme Marianne, Chirac fut toute sa vie un aigrefin : un escroc au patriotisme, le fossoyeur de la droite et de la nation, infidèle en permanence à ses promesses et à ses engagements solennels tant dans sa vie privée que publique. Adultère permanent, cocaïnomane, piètre orateur (il lisait péniblement des prompteurs dans ses réunions publiques et ses interventions télévisuelles  depuis l’Elysée), lamentable débatteur (il fut en dessous de tout face à des lycéens en 2005 lors de la campagne sur le référendum européen et s’il refusa le débat d’entre-deux-tours face à Jean-Marie Le Pen, c’est qu’il savait au fond de lui qu’il serait étrillé !), changeant d’idées et de programmes comme de chemises et de maîtresses, Chirac incarne parfaitement ce monde moderne où les hommes ne croient plus en rien, n’ont ni Dieu ni maître, ni principes directeurs ni vertus cardinales, ni souffle ni flamme ni idéal et ne pensent qu’à leur petite personne, à leur ambition, à leur carrière à laquelle il sacrifie tout : l’honneur, la morale, la vérité, les convictions, les fidélités, les amitiés. 

    Mais, disons-le tout net, ce n’est pas seulement les politiciens qui rendent hommage à l’ancien escroc, ce sont beaucoup de nos compatriotes qui ont la larme à l’œil. Tandis que les files s’allongeaient devant l’Elysée, puis aux Invalides, pour rendre hommage à Chirac (des centaines de feuillets ont été griffonnés sur les registres de condoléances !), les passants se pressaient devant l’hôtel particulier où est mort Chirac rue de Tournon à Paris pour s’y recueillir, y déposer des fleurs, des bougies, des pommes ou… de la bière, boisson préférée de l’ex-président ! Comme quoi les peuples ont les chefs qu’ils méritent ! Notons d’ailleurs que le lieu où s’est éteint Chirac ne lui appartenait pas. Cet hôtel particulier lui avait été prêté par le milliardaire François Pinault, Chirac ayant vécu toute sa vie aux frais de la princesse. Auparavant les époux Chirac étaient hébergés quai Voltaire dans un majestueux hôtel particulier prêté par feu le milliardaire Rafic Hariri, affairiste notoire qui fut Premier ministre du Liban.

    De la mairie de Paris à l’Elysée en passant par ces palais qui étaient gracieusement mis à sa disposition, Chirac n’a jamais versé un centime pour se loger, et avec quel luxe, depuis plus de quarante ans ! Sans compter les valises de billets (bien loin des fameuses pièces jaunes de Bernadette !) qu’il a reçus, que l’on songe au témoignage de l’ancien entrepreneur Jean-Claude Méry évoquant dans une vidéo, peu avant son troublant décès, les trafics auxquels il se livrait en faveur et sur ordre de Chirac lorsque ce dernier sévissait à la mairie de Paris, sans oublier l’argent reçu de Saddam Hussein (on le surnommait alors Ch’irak !) et de moult potentats africains (la Françafric de Chirac) ! Alors même qu’il a occupé pendant des décennies les plus hautes fonctions, aussi prestigieuses que rémunératrices, qu’il percevait plus de 30 000 euros net mensuels de retraite du fait de ses différents mandats électifs et de ses diverses responsabilités exécutives (président de conseil général, maire, député, député européen, secrétaire d’Etat, ministre, Premier ministre, chef de l’Etat). En insatiable glouton, il cumulait les mandats et les fonctions comme il dévorait les têtes de veau sauce gribiche, descendait les bières Corona, s’empiffrait de charcutaille et forniquait avec les personnes du sexe qu’il trouvait sur son passage (il était surnommé : « cinq minutes douche comprise »). 

     

    Avec De Gaulle, Chirac fut probablement la pire catastrophe pour la nation et pour la droite au XXe siècle.

    Le premier sévit trente ans durant de 1940 à 1970, le second une quarantaine d’années de son premier secrétariat d’Etat à l’Emploi en 1967 (il créa les premières Agences nationales pour l’emploi, les fameuses ANPE, tout un symbole, le chômage progressant fortement à chaque fois qu’il fut aux responsabilités !) jusqu’au terme de son second mandat présidentiel en 2007.

    Premier ministre de Giscard de 1974 à 1976, on lui doit les deux réformes les plus détestables et les plus lourdes de conséquence du septennat : la dépénalisation de l’avortement en 1975 et le regroupement familial pour les immigrés en 1976. C’est clairement à partir de cette époque que se mit en œuvre le génocide des Français et une politique de substitution de notre peuple. D’un côté depuis 45 ans plus de 200 000 enfants français parfaitement viables sont tués chaque année légalement dans le ventre de leur mère et de l’autre environ 200 000 immigrés entrent tous les ans en France depuis cette époque, sans compter les naissances allogènes sur notre territoire. Si le visage de notre pays a tant changé depuis un demi-siècle, c’est en grande partie la conséquence directe de ces législations criminelles et mortifères dont Chirac est avec Giscard le premier responsable. 

    Alors que Chirac Premier ministre avait offert un immense bouquet de roses à Simone Veil après son discours à la tribune de l’Assemblée nationale pour présenter son projet de loi ouvrant le droit de tuer les enfants à naître, afin de la remercier de son prétendu courage, et qu’il a été depuis cette époque un partisan constant de l’avortement, que de surcroît c’est sous sa présidence qu’a été institué le Pacs pour les invertis, première étape vers le “mariage” homosexuel, l’adoption, la PMA et la GPA, que l’on doit également à Chirac la loi créant en 2004 un ahurissant délit d’homophobie qui empêche de s’exprimer librement sur les revendications exorbitantes du lobby LGBT et sur l’homosexualité, Bergoglio-François n’a rien trouvé de mieux que d’exprimer ses « vives condoléances » à la mort de Chirac sans émettre la moindre réserve sur son action politique. La « conférence des évêques de France » a fait encore plus fort : elle s’est livrée à un éloge sans nuances du défunt président dont elle a salué « l’énergie, le goût du contact humain, la capacité à affronter l’adversité ». Pas un mot sur la loi Veil (1975), sur le Pacs (1999), sur le délit d’homophobie (2004), pas un mot non plus sur les propos de Chirac pendant sa campagne présidentielle en avril 1995 lorsqu’il avait déclaré, à propos de l’opposition à l’avortement « Non à une loi morale qui irait au-dessus de la loi civile », se plaçant ainsi du côté de Créon contre Antigone, du côté des partisans de la culture de mort contre les défenseurs de la famille et de la vie, du côté de la déraison de l’Etat contre le respect du Décalogue, de la légalité formelle d’une assemblée provisoire contre la loi naturelle intangible. Pas un mot non plus de ces apostats modernistes contre les propos de Chirac qui a vanté à plusieurs reprises, pendant sa présidence, les « racines musulmanes de l’Europe » pour intégrer notamment la Turquie à l’Union européenne. Mais il est vrai qu’entre traîtres à la foi, à la morale et à la nation, il y a forcément des affinités !

     

    Le drame du gaullisme, comme du chiraquisme, c’est qu’il a drainé dans son sillage des décennies durant des millions de Français catholiques et patriotes, sincèrement nationaux, mais trompés, abusés, leurrés, manipulés par des imposteurs qui se grimaient en hommes de droite et de caractère, en défenseurs intransigeants de la nation (Le Canard enchaîné n’avait-il pas surnommé le Corrézien « Facho Chirac » et les portraits de De Gaulle du temps du RPF n’étaient-ils pas maculés par ses adversaires de gauche d’une moustache à la Hitler ?) A la fondation du RPF (Rassemblement pour la France) en 1947 comme à celle du RPR (Rassemblement pour la République) près de trente ans plus tard, militants et cadres intermédiaires étaient massivement patriotes, de droite, attachés à la défense de la nation, de la famille, de la religion chrétienne. Et pourtant la politique qui a été mise en place par leur maître à penser, une fois aux responsabilités, a été aux antipodes de leurs convictions, de leurs aspirations, de leurs intérêts aussi. Le plus effrayant sans doute, c’est que beaucoup d’entre eux par grégarisme, par bêtise, par aveuglement, par naïveté, par manque de formation et par perméabilité aux principes révolutionnaires (il y avait un bonnet phrygien sur la carte d’adhérent du RPR !), par libéralisme et relativisme, ont continué à voter pour ces hommes et leurs soutiens. C’est pourquoi on ne saurait exonérer le peuple de la situation dramatique dans laquelle se trouve aujourd’hui le pays. On ne le dira jamais assez : l’électoralisme rend fou et la bêtise en politique donne une idée de l’infini. 

    La manipulation des masses, si elle n’est pas une nouveauté de l’époque moderne, a cependant atteint des niveaux effrayants à l’ère des grands médias audiovisuels, des campagnes publicitaires, des spots, des slogans et des affiches en quatre par trois dont Chirac était friand. En 1985, on le voyait ainsi cheveux et cravate au vent avec un sourire éclatant nous vanter l’alternance et promettre un avenir radieux. Ces braves Français n’ont pas compris le poison de la démocratie moderne où ce sont les puissances d’argent qui décident des candidats et de la politique qui sera menée. Les électeurs pensent bénéficier d’un véritable choix grâce à leur bulletin de vote et grâce à la diversité apparente des professions de foi. Mais une fois aux responsabilités, les politiciens sont interchangeables, menant les mêmes politiques antinationales, antifamiliales, antimorales, antinaturelles. Il est vrai qu’ils sortent généralement des mêmes écoles, ont accompli souvent des cursus analogues et obéissent aux mêmes cénacles mondialistes. Ils respirent l’air du temps, cèdent aux modes, approuvent ce que la bien-pensance dit d’exalter (les droits de l’homme, la tolérance, le féminisme, l’égalité, le refus des discriminations, la diversité, le commerce équitable, le développement durable, la loi Veil, les lois Pleven et Gayssot que Chirac a encore aggravées avec la loi Lellouche en 2003) et réprouve ce qu’elle ordonne de condamner (le racisme, l’antisémitisme, la haine, la xénophobie, les discriminations, l’homophobie, le sexisme, l’intolérance, le réchauffement climatique, la contestation de la Shoah et de la version officielle du 11-Septembre).