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Laïcisme - Page 7

  • Sommets du G7 et de l’OTAN : l’américanisation de l’Europe en paroles et en actes !

     

    Deux événements majeurs pour la marche du monde sous coupe américaine se sont déroulés à la suite et ont réunis quelques puissances mondiales vassales des Etats-Unis : le sommet du G7 et le sommet de l’OTAN. L’un comme l’autre, ils signent l’américanisation du Vieux Continent dirigé par une technocratique Union Européenne, avec à la tête de sa commission l’ultra-atlantiste Ursula von der Leyen, et des gouvernements européistes qui ont oublié les intérêts vitaux et souverains de leur nation respective. De Macron à Johnson en passant par Scholtz, Draghi et tutti quanti, ils s’inclinent devant le sénile Biden représentant d’une Amérique qui s’accroche comme une moule à son rocher à sa domination mondiale, de plus en plus contestée par les BRICS, Russie en tête.

    Le sommet de l’OTAN qui s’est tenu à Madrid du 28 au 30 juin a permis à Joe Biden d’annoncer le renforcement militaire des États-Unis sur le continent européen, devant un parterre de politiques occidentaux soumis, se sentant pousser des gros bras face à la Russie et à la Chine. Le président des États-Unis Joe Biden a affirmé son intention de « renforcer le positionnement militaire américain en Europe » dans le but de « répondre à des menaces venant de toutes les directions et dans tous les domaines : la terre, l’air et la mer ». Contrer et contenir la Russie est la banale excuse développée pour faire accepter un tel déploiement de militaires américains sur le sol européen. L’Otanisation de l’Europe est ainsi promue en paroles et en actes avec l’aval de ses dirigeants.

    Mais en réalité cette sortie de Biden n’est que la suite logique du sommet du G7, réunissant les dirigeants allemand, américain, britannique, canadien, français, japonais et italien, qui avait eu lieu en Bavière du 26 au 28 juin et dont les conclusions médiatiquement plus discrètes ont toutefois ouvert la voie à cette « otanisation » du Vieux Continent.

    L’excellent Courrier des Stratèges dans un article de son fondateur Eric Verhaeghe revient sur ce sommet qui « est passé à peu près inaperçu en France », et sur les folles concessions faites par le traître Macron.

    « Le dernier G7 (tenu en Bavière en début de semaine), écrit Eric Verhaeghe, est passé à peu près inaperçu en France. Il faut dire que ses conclusions en anglais sont largement inaccessibles au journaliste moyen, imbu de sa personne et de son imaginaire déontologie, mais parfaitement désarmé lorsqu’il s’agit de déchiffrer le monde contemporain. Donc, le public français n’a eu droit qu’aux quelques échanges théâtraux entre Macron et Biden sur le prix de l’énergie (avec un Président américain qui n’a pas décroché un mot et n’a peut-être pas reconnu son homologue français). »

    « L’essentiel était pourtant ailleurs, car le G7 est l’outil privilégié que le Deep state américain manie pour caporaliser l’Occident » souligne-t-il en usant de la même expression que Mgr Vigano pour désigner la puissance qui gouverne les Etats-Unis.

    « Donc, le public français n’aura majoritairement eu droit, sur le G7, qu’à quelques échanges théâtraux et insignifiants entre Emmanuel Macron et un Biden décati sur le prix du pétrole. L’essentiel est passé sous les radars. Pourtant, il vaut la peine d’être connu » explique Verhaeghe :

    « Une planète durable… ce qu’on ne vous a pas encore avoué

    Alors que le prix du pétrole à la pompe bat des records historiques (et file gentiment vers les 3 euros le litre), Macron a souscrit à une déclaration finale qui promet de vrais rationnements “écologiques” et très probablement la mise en place d’un confinement brutal pour sauver la planète.

    Vous lirez par exemple, page 2 de la déclaration :

    ‘‘Nous mettrons efficacement en œuvre des mesures d’atténuation nationales pour atteindre nos objectifs NDC et s’engager à accroître notre ambition, y compris, par exemple, en adoptant ou en renforçant des objectifs sectoriels, des sous-objectifs non liés au CO2 ou des mesures de mise en œuvre strictes.’’

    Qu’en termes châtiés, ces choses-là sont dites. Le G7 aurait voulu préparer un confinement climatique, avec une réduction forcée de la consommation de pétrole ou de gaz qu’il ne s’y serait pas pris autrement, et qu’il n’aurait pas utilisé d’autres termes.

    Le scénario est écrit d’avance : à la rentrée de septembre, le thème du “gap” énergétique va venir à toute vitesse, et l’opinion publique va s’entendire dire que, pour éviter la catastrophe, il faut brutalement réduire les consommations quotidiennes. Et comme tout cela n’ira pas assez vite, des mesures expéditives seront prises.

    Si vous lisez bien le texte du G7, il est question “d’accroître notre ambition” en matière de CO2, c’est-à-dire d’aller plus vite dans les rationnements, alors même que l’embargo sur la Russie fait dangereusement augmenter les prix. On comprend l’opération qui se joue en sous-main : sous couvert d’écologie, il s’agit de créer les conditions d’un chaos, et d’un choc politique pour y faire face. Tous ceux qui ont lu mes premiers chapitres sur l’agenda du chaos verront que le G7 prépare la continuation du COVID, puis de la guerre en Ukraine, par un chaos écologique dont l’objectif final est de caporaliser l’Europe et l’ensemble de l’Occident sous le joug américain.

    Ce n’est pas une mince affaire que tout cela. Et l’on pourrait penser que les journalistes fassent leur métier en évoquant le sujet. Mais comme ils sont tous anesthésiés par l’argent que le CAC40 leur verse, ils préfèrent ranger précautionneusement tous ces thèmes sous l’étiquette de complotisme.

    Le libre-échange envers et contre tout

    Des esprits taquins pourraient penser que l’une des principales causes de pollution et de gaspillage d’énergie provient du libre-échange et de sa manie d’affréter des avions pour acheminer des haricots kényans ou sud-africains en plein hiver en Europe ou en Amérique du Nord. Un meilleur respect des saisons et des circuits courts diminuerait la production de CO2.

    Que nenni !

    Le G7, qui n’existe que pour coordonner le libre échange en Occident, ne démord pas de sa doctrine (p. 10) :

    ‘‘Les flux commerciaux jouent un rôle important pour la transition verte et juste et pour la diffusion des biens, services, technologies et innovations environnementaux. Grâce à un mélange de contraintes et mesures non contraignantes, nous nous engageons à faire progresser des chaînes d’approvisionnement durables alignées sur zéro net et résilientes au climat, à dissocier la production agricole de la perte de forêts et dégradation des terres, utiliser les ressources de manière durable, réduire l’impact environnemental, favoriser circularité et promouvoir le travail décent.’’

    Là encore, dans un monde normal, il se trouverait quelqu’un pour s’esclaffer de l’affirmation selon laquelle “les flux commerciaux jouent un rôle important pour une transition verte et juste”. Dans la France de 2022, personne n’y trouve rien à redire.

    Là encore, la stratégie “écologique” est claire : il s’agit d’une arme pour domestiquer les peuples et pour surtout continuer le “business as usual”, c’est-à-dire un libre échange où la Commission Européenne décourage la production de tomates sur le sol européen et encourage leur importation depuis le Maroc.

    Simplement, le libre échange s’est longtemps justifié comme véhicule pour répandre la démocratie partout. Il est désormais synonyme de dictature.

    Le G7 salue Gates et son vaccin en 100 jours

     Comme il se doit, le G7 a redit tout le bien qu’il pense du vaccin, et a commis cette phrase qui en dit long sur l’influence de Bill Gates et de ses projets industriels sur les relations internationales, au moins en Occident (page 13) :

    ‘‘Dans ce contexte, nous saluons les progrès réalisés sur la Mission des 100 jours pour aider la science à développer des vaccins sûrs et efficaces, thérapeutique et diagnostique. Nous allons intensifier, aligner et suivre nos efforts sur la préparation de la pandémie en étroite collaboration avec l’OMS.’’

    Là encore, le G7 réaffirme sa stratégie du chaos en matière sanitaire, consistant à mettre en scène des pandémies dramatiques pour justifier des mesures d’exception.

    Au passage, le G7 redit tout le bien qu’il pense du futur traité sur l’OMS.

    L’ordre américain réaffirmé dans tout son wokisme

    Les petits curieux liront avec attention la réaffirmation du credo occidental dans sa politique sottement manichéenne anti-russe et pro-LGBTQ et autres. Si vous vous demandiez d’où venait le wokisme, lisez la déclaration du G7 et vous comprendrez qu’elle est une arme utilisée par la diplomatie américaine pour neutraliser les identités traditionnelles de l’Occident et mettre celui-ci au service du Deep State américain et de ses intérêts financiers.

    De la façon la plus grossière et la plus grotesque qui soit.

    La propagande de la CIA généralisée à tout l’Occident

    Mais ce qui nous paraît le plus explosif et le plus choquant dans ce dossier, c’est le rôle essentiel que la CIA s’est vu confier par le G7 pour maintenir l’ordre dans les consciences occidentales, notamment sur l’affaire ukrainienne (mais si l’on admet qu’il y a un “narratif” unique en Occident depuis le COVID, on mesure spontanément le rôle imparti à l’agence américaine).

    Voici ce que dit la déclaration du G7 (page 25):

    ‘‘À la lumière de la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine, nous restons engagés et renforçons notre coopération par le biais du mécanisme de réponse rapide (RRM) du G7 afin de protéger nos systèmes démocratiques et les sociétés ouvertes des menaces étrangères, telles que l’information, la manipulation et l’ingérence, y compris la désinformation. Nous saluons l’immédiate réponse du G7 RRM, y compris sa collaboration avec le Carnegie Endowment for International Peace, en établissant un réseau de crise multipartite composé du G7, des gouvernements, des plateformes de médias sociaux et la société civile pour soutenir l’intégrité de l’environnement informatique ukrainien face à la guerre de l’information sans précédent menée par la Russie. (…)’’

    Le RRM (mécanisme de réponse rapide) fut créé au sommet de Charlevoix, au Canada, en 2018, et coordonné depuis par le Canada. Il s”agit d’une task force chargée de répandre un narratif unique dans les médias occidentaux.

    Nous nous intéresserons prochainement à ce mécanisme dont personne ne parle jamais, mais qui s’occupe de beaucoup de sujets, étonnamment, par exemple des programmes présentés aux élections européennes de 2019. On comprend ici que le G7 pilote de discrètes agences d’information chargées de diffuser la bonne parole dans nos medias.

    Tiens ! tiens !

    Quant à la Fondation Carnegie, ses liens avec la CIA et le NED sont assez bien décrits un peu partout, notamment ici.

    Bref, Macron n’a visiblement pas eu de peine à valider l’intrusion quotidienne de la CIA dans les salles de presse subventionnées. Et cela ne pose de problème à personne, semble-t-il. »

    Francesca de Villasmundo

     

  • Le prétexte de la sécurité des Jeux Olympiques pour introduire officiellement la reconnaissance faciale sur tout le territoire français!

     

     

    Vincent Berthet et Léo Amsellem ont signé une tribune pour Figarovox dans laquelle ils envisagent l’expérimentation de la reconnaissance biométrique avant les Jeux olympiques de 2024. Vincent Berthet est maître de conférences à l’université de Lorraine et chercheur associé au Centre d’Économie de la Sorbonne. Léo Amsellem est présenté comme politiste (encore un néologisme), diplômé de Sciences Po Paris, de la Sorbonne et de la London School of Economics. Ils ont cosigné le livre Les nouveaux oracles. Comment les algorithmes prédisent le crime (CNRS Éditions, 2021).

    Sous prétexte d’assurer la sécurité maximale lors des Jeux Olympiques de 2024, les deux signataires de la tribune du Figarovox font la promotion de l’utilisation de l’intelligence artificielle.

    Et de citer les récents incidents survenus au Stade de France à l’occasion de la finale de la Ligue des champions pour justifier d’entamer le fichage numérique de la population et d’utiliser la reconnaissance faciale comme cela se pratique en Chine. Décidément, le modèle totalitaire chinois inspire beaucoup les amis de Klaus Schwab ces temps-ci.

    « En mai dernier, le Sénat révélait le rapport d’une mission d’information sur la reconnaissance biométrique dans l’espace public. En phase avec la proposition de régulation sur l’IA du 21 avril 2021 par la Commission européenne, les auteurs du rapport esquissent la voie d’un compromis pragmatique et débarrassé d’une idéologie qui viendrait obscurcir la difficile équation entre sécurité et liberté ; entre innovation et régulation. Sur ces sujets ardus mais consubstantiels au contrat social 2.0, il faut se réjouir que le Parlement exprime une position claire et parvienne à dépassionner sans dépolitiser un sujet hautement clivant, sans transiger sur les exigences en matière de libertés publiques.« , écrivent Vincent Berthet et Léo Amsellem qui souhaiteraient nous faire consentir à un nouvel abandon de libertés élémentaires.

    « Cette loi permettrait d’autoriser à titre expérimental certaines pratiques d’identification faciale en temps réel, comme la sécurisation de sites particulièrement sensibles lors de grands évènements face à une menace terroriste. », ajoutent-ils. Comme si l’Etat qui a goûté à de tels moyens de surveiller sa population irait ensuite s’en priver en considérant que « l’expérimentation » (d’une durée de trois ans, selon la proposition du Sénat) est terminée. Une fois de plus, on prend les Français pour des idiots ! ...

     

  • Les députés français veulent inscrire l’avortement dans la Constitution !

     

    A peine la Cour suprême des Etats-Unis avait-elle inversé le 24 juin sa jurisprudence, en renonçant au droit fédéral à l’avortement 49 ans après le tristement célèbre arrêt Roe contre Wade de 1973 et en laissant aux cinquante Etats américains la liberté de légiférer sur cette question fondamentale (voir l’article de Scipion de Salm en pages centrales) que les députés français se faisaient fort de graver dans le marbre constitutionnel, de sanctuariser (ce qui est un mot particulièrement déplacé quand on sait de quoi il s’agit) l’assassinat de millions d’enfants à naître dans le ventre de leur mère. Jusque-là la proposition d’inscrire dans la Constitution le droit à l’IVG était une mesure-phare de la France insoumise qui l’avait intégrée dans son programme présidentiel en 2017 et de nouveau en 2022.


    La constitutionnalisation de l’IVG avait par ailleurs déjà été mise sur la table de l’Assemblée en 2018 par la France insoumise et en 2019 par le Parti socialiste, mais la décision, vendredi, de la Cour suprême de ne plus garantir au niveau fédéral « le droit à l’avortement » (qui est en réalité le droit de tuer le fruit de ses entrailles, crime atroce s’il en est !) a conduit les députés et le gouvernement à aller encore plus loin et plus fort dans l’horreur. Inclure le droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution afin d’en garantir la pérennité, voilà ce que proposent de concert Aurore Bergé, la présidente du groupe Renaissance, sa collègue de La France insoumise, Mathilde Panot, aussitôt soutenue par le Premier ministre, Elisabeth Borne.

    Y-A-T-IL TOUTEFOIS des oppositions au sein du Parlement devant cette nouvelle avancée de la culture de mort ? Pensez-vous ! Contrairement aux Etats-Unis, il n’y a plus de droite en France. Les Républicains et le Rassemblement national sont totalement soumis au totalitarisme de la gauche. Les Républicains qui représentent officiellement la droite parlementaire sont incapables de prendre une position claire et unanime sur le sujet mais penchent pour le vote de cette proposition de loi visant à constitutionnaliser « le droit à l’IVG », c’est-à-dire en France le droit de tuer jusqu’à 14 semaines de grossesse les fœtus, ce qui oblige à fracasser sauvagement dans le sein de la mère le crâne du bébé avant de l’aspirer. Voilà ce dont on parle, voilà l’horreur absolue, voilà la barbarie dont il s’agit.

    Interrogée sur la question, Marine Le Pen, l’air pincée, a dit qu’elle aussi voterait ce texte, avec les 89 députés RN, s’il était soumis à la représentation nationale. Quant au président par intérim du Rassemblement national, le juvénile Jordan Bardella, qui fait toujours où lui dit de faire sa maîtresse, il a tweeté : « Aucun mouvement politique sérieux ne remet en cause en France la loi Veil, acquis à protéger ». Et Marine le Pen a surenchéri deux heures plus tard, déclarant que « le RN n’a jamais attenté au droit des femmes à recourir à l’IVG ». Le tout avec un graphique du vote montrant que la majorité présidentielle s’était, en revanche, opposée à « sanctuariser ce droit » dans la Constitution en 2018, ainsi que le demandait la France insoumise. Autrement dit la benjamine de Jean-Marie Le Pen se veut encore plus à gauche que la Macronie sur la question de l’avortement. Mais si c’est pour voter comme tous les autres parlementaires sur des sujets aussi fondamentaux, à quoi sert-il d’avoir 89 députés RN ? A rien. Qu’il en ait 1, 10, 100, 200 ou 300, cela ne change rien.
    C’est d’ailleurs pourquoi le Système n’a nullement diabolisé les candidats du RN entre les deux tours des législatives puisque le RN est désormais favorable à l’avortement, au “mariage” homosexuel, à la PMA, à la loi Pleven et à la loi Gayssot, à l’Union européenne et à l’euro, à Schengen et à la Cour européenne des droits de l’homme, à la laïcité, à la parité et à la mixité raciale. Il ne représente aucun danger, aucune menace pour l’Etablissement. On le diabolise encore un peu pour des raisons purement électorales et de maintien de parts du gâteau comme lors du second tour de la présidentielle : c’était nécessaire qu’il fît encore un peu peur pour que Macron fût réélu pour cinq ans, mais, à la vérité, il n’incarne en rien une alternative au Système en place dont il épouse désormais les idées, les mots d’ordre, les tabous. Cette révolution s’est faite sous la houlette de Marine Le Pen depuis 20 ans, depuis 2002 quand elle s’était dite favorable au maintien de la loi Veil, c’est-à-dire au « droit à l’avortement », contrairement au programme officiel du FN de l’époque. Depuis cette période, les plateaux de télévision et les antennes de radio lui sont grandes ouvertes. Elle a donné les gages nécessaires. Elle fera de même peu après avec la Shoah. Elle en a fait des tonnes sur « la barbarie nazie » et elle cautionne la barbarie, elle active, actuelle et continue, consistant à assassiner par millions des enfants parfaitement sains et viables dans le ventre de leur mère.

    Comment prétendre défendre la nation, œuvrer à sa pérennité lorsqu’on approuve l’avortement de masse et qu’on entend même constitutionnaliser ce “droit” ? Et comment prétendre lutter contre le Grand Remplacement lorsqu’on promeut ce qui en est le principal moteur : 220 000 enfants tués par an, plus de 10 millions en 47 ans ? Il est vrai que Marine Le Pen n’a rien trouvé de mieux que de choisir l’homosexualiste Sébastien Chenu, fondateur de Gay-Lib et organisateur de gigantesques Gay Pride, comme l’Europride de Marseille il y a quelques années, comme candidat du RN à la présidence de l’Assemblée nationale et elle a imposé un autre homosexualiste et militant LGBT, Jean-Philippe Tangui, transfuge de Debout la France, pour la présidence de la stratégique commission des Finances. Sur 89 députés, elle n’a donc rien trouvé de mieux que ces deux folles. Il est loin décidément le temps où le FN, avec Martine Lehideux, défendait la famille et le mariage entre un homme et une femme ! Qu’avons-nous subi comme avanies pour avoir écrit dès 2010 que Marine Le Pen était entourée d’arrivistes sans scrupule et d’invertis notoires ? Nous ne disions pourtant que la vérité qui est de plus en plus criante pour qui veut voir.
    On comprend dans ces conditions qu’une députée macroniste a pu déclarer que le gouvernement était prêt à accepter, sur des textes de loi, les voix du RN. Le très gauchiste et très haineux Eric Dupond-Moretti, ministre de la Justice de Macron, a dit publiquement des choses similaires, considérant le RN comme un partenaire possible. Quant au président du Sénat, le franc-maçon, Gérard Larcher, il a déclaré que la présidence de la commission des Finances devait échoir au RN, premier groupe de l’opposition en nombre de députés. On est loin là du cordon sanitaire qui fut mis en place entre 1986 et 1988 autour des 35 députés FN conduits par Jean-Marie Le Pen. On est loin surtout du programme de gouvernement du FN de 2002, Pour un avenir français, qui avait pour propositions l’abrogation des lois Veil, Pleven et Gayssot, du Pacs, la sortie de l’Union européenne, la défense de la liberté d’expression. Marine Le Pen, c’était le rôle qui lui a été attribué et qu’elle a parfaitement rempli, était de désactiver le cœur nucléaire du FN, d’en renier les fondamentaux, bref de faire du FN devenu RN un parti comme les autres. Elle y a parfaitement réussi avec l’aide des media et hélas de son… père !

    LA DÉCISION historique de la Cour suprême doit toutefois nous remplir d’espérance. Certes rien n’est définitivement gagné, et on peut compter sur le camp de la culture de mort pour pousser des cris d’orfraie et essayer d’imposer l’IVG partout où ils le peuvent aux Etats-Unis, mais ce succès certes partiel prouve que lorsqu’on est fidèle à ses convictions, à ses certitudes, à ses principes, on peut remporter des victoires, même tardives, même inattendues. C’est pourquoi il faut toujours se battre. Comme des lions. Il n’est en effet que les batailles que l’on ne mène pas, et que l’on ne conduit pas jusqu’au bout, qu’on est sûr de perdre. Et il faut pareillement refuser toute diminution, tout attiédissement, toute compromission sur les principes, sur la foi et sur la morale.  
    Dans la bataille pour le vrai, le bien, le beau, dans le service de Celui qui est le Chemin, la Vérité et la Vie, aucune concession n’est possible, aucun abandon n’est acceptable, aucun retard n’est excusable. Et vivre selon ses principes, c’est finalement ce qui peut rendre un homme heureux, même ici-bas. Car, comme l’écrivait Paul Bourget : « à force de vivre contrairement à ce que l’on pense, l’on finit par penser comme l’on vit ». Et le grand saint Augustin disait déjà des siècles auparavant : « A force de tout voir on finit par tout supporter… A force de tout supporter on finit par tout tolérer… A force de tout tolérer on finit par tout accepter… A force de tout accepter on finit par tout approuver ! »