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Justice - Page 6

  • Ecole, réseaux sociaux, justice, Covid : la tyrannie républicaine étend ses tentacules .

     

    Hervé Ryssen restera en prison.

    Du moins pour le moment. La cour d’appel de Paris a refusé d’accepter la remise en liberté du détenu demandée par son avocat, Me Damien Viguier. L’auteur des Espérances planétariennes purge à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis une peine totale de dix-sept mois d’emprisonnement, deux peines définitives de neuf mois (4 et 5 mois) essentiellement pour son petit livre rouge Comprendre le judaïsme, comprendre l’antisémitisme mais également pour la couverture de son livre Les Milliards d’Israël et une peine de huit mois dont il a fait appel mais qui est exécutoire (en attendant le procès d’appel le 18 mars 2021) pour plusieurs passages de son dernier livre, de 2018, L’Antisémitisme sans complexe ni tabou. 

    On voit donc que, contrairement à ce qui est parfois dit ici ou là, ce sont bien ses livres, son œuvre, sa production qui sont poursuivis par le ministère public et les fameuses associations prétendument de lutte contre la haine, et pas seulement des tweets, des vidéos et des messages sur Facebook. Donc prétendre que, s’il s’était abstenu de certains messages sur les réseaux sociaux, il eût évité de passer par la case prison est inexact. Ce sont d’abord et avant tout ses livres qui lui ont valu des condamnations à de la prison ferme. Ce qui en dit long sur la liberté intellectuelle, la liberté de l’esprit actuellement en vigueur en France. 

    La persécution de l’écrivain pourrait encore s’aggraver puisque le procureur, Etienne Debarre, au procès du 2 décembre, a indiqué qu’une peine d’un an de prison ferme pour une vidéo sur « les juifs, l’inceste et l’hystérie » était immédiatement exécutoire et que tout recours était impossible, ce que conteste Me Damien Viguier qui a fait appel auprès du greffe et qui explique que la décision de première instance en juin 2018 condamnant son client à un an de prison n’a jamais été signifiée dans les formes légales à Hervé Ryssen. Si le parquet général jugeait in fine irrecevable l’appel de Me Viguier, la durée d’emprisonnement de l’auteur de La Mafia juive atteindrait alors 29 mois. Sans compter les autres affaires en cours. Dans le procès du 2 décembre, le même procureur a demandé huit mois de prison ferme supplémentaires pour Hervé Ryssen pour deux simples tweets datant d’octobre 2017 (cf. notre édition du 9 décembre), ce qui conduirait à un total théorique de 37 mois d’incarcération, soit plus de trois ans. Toutefois, le procureur a expliqué à regret que, pour ce genre d’infractions, depuis la loi Taubira, par le jeu de confusions des peines, la durée maximale d’emprisonnement ne pourrait en principe excéder deux ans ferme réels. Comprenne qui pourra ! Ce qui est sûr en tout cas, c’est que l’acharnement contre un écrivain valeureux et anticonformiste ne faiblit pas, bien au contraire. Comme le notait dans nos colonnes une autre victime habituelle de Thémis, le révisionniste Vincent Reynouard, exilé en Angleterre depuis juin 2015, le Système politique, judiciaire, associatif risque de faire payer au prix fort les insolences et impertinences de Ryssen sur un lobby dont on n’a le droit de dire que du bien. 

    C’est dans ces pénibles circonstances que Me Viguier a fait savoir, le 10 décembre, après le rejet de la demande de remise en liberté de Ryssen par le premier président de la cour d’appel de Paris, qu’il demandait la grâce du détenu au président de la République. Si cette initiative a pu déplaire à certains qui ont considéré qu’il ne fallait pas demander une faveur au bourreau, à l’ennemi, elle a pour d’autres le mérite de placer Macron au pied du mur. Le chef de l’Etat a en effet le pouvoir de gracier qui il veut. François Hollande avait ainsi gracié la meurtrière Jacqueline Sauvage (laquelle portait bien son nom !) qui avait tué de trois coups de carabine son mari, en lui tirant dans le dos, après quasiment un demi-siècle de mariage, et alors que les accusations tardives et soudaines de violence conjugale, ne semblant reposer sur rien d’objectif et de concret, n’avaient convaincu ni les jurés ni les voisins de la famille Sauvage. Macron se grandirait donc à accorder sa grâce à un écrivain qui n’a pas de sang sur les mains, qui n’a jamais tué ni volé, ni menti, et dont personne d’honnête et de sérieux ne peut douter de la sincérité et de la franchise. Evidemment, sauf miracle, le chef de l’Etat n’en fera rien car, comme ses prédécesseurs, il est le caniche du CRIF, le laquais du Congrès juif mondial et par conséquent tout honneur, toute dignité, toute grâce d’état l’ont fui irrémédiablement. On se souvient de sa petite phrase sur Pétain, qui fut un grand soldat, au moment du centenaire de l’armistice de 1918. Le lobby juif a aboyé, le conjoint de Brigitte s’est couché. C’est à cela aussi qu’on mesure la décadence des mœurs et l’abaissement des caractères.

    La privation des libertés ne concerne pas seulement Hervé Ryssen, même s’il en est actuellement la première et principale victime, la plus emblématique. Alain Soral et son mouvement Egalité et Réconciliation ont vu leurs comptes Twitter suspendus, après avoir déjà perdu leurs comptes VK et leurs chaînes YouTube. Par ailleurs,deux vidéos rivaroliennes sur YouTube ont été supprimées, et Tristan Mendès France fait pression sur la Commission paritaire des publications et agences de presse (la CPPAP), à laquelle RIVAROL est immatriculé depuis janvier 1951, et qui permet quelques modestes réductions postales et fiscales (notamment sur le taux de TVA), au motif que  ce journal (non subventionné) serait un « torchon antisémite » incitant à la haine. 

    On le voit, l’Etat profond va toujours plus loin dans la tyrannie. L’existence de toute voix dissidente, discordante, aussi faible soit-elle, lui est insupportable. C’est également le cas de l’instruction à la maison et des écoles confessionnelles hors-contrat qui sont l’une et l’autre dans le collimateur des pouvoirs publics. Dans le projet de loi du 9 décembre 2029 réaffirmant les principes républicains, l’école à la maison est interdite à partir de septembre 2021. Sauf sérieux problèmes de santé de l’enfant, dûment constatés par un médecin de l’Education nationale (ce qui ne laisse aucune marge de manœuvre), pratique de sport de haut niveau, activités artistiques intenses ou projet pédagogique non assis sur des convictions religieuses ou philosophiques. Mais même pour ces rares exceptions, c’est le rectorat ou le ministère de l’Education nationale qui décidera souverainement et arbitrairement s’il accorde ou non aux géniteurs la possibilité d’instruire à domicile leur progéniture. Jusque-là il suffisait de faire une déclaration en mairie. A partir de la rentrée scolaire 2021, c’est l’Education nationale qui décidera, après présentation d’un dossier dûment rempli, s’il est licite ou non d’instruire ses enfants à domicile. Inutile de dire que c’en sera quasiment fini, sauf très rares exceptions, de l’école à la maison. Seuls les gens du voyage qui par définition se déplacent constamment seront exemptés de l’obligation scolaire en établissements officiellement reconnus. Faudra-t-il désormais acheter une caravane ou un camping-car pour échapper à la pieuvre tentaculaire de l’Education dite nationale ? Car les établissements hors contrat seront, eux aussi, contrôlés et encadrés beaucoup plus sévèrement désormais, les fermetures administratives définitives seront favorisées, facilitées, simplifiées, tandis que l’on insistera encore davantage sur le respect du « socle commun de l’Education nationale » destiné à ruiner la liberté pédagogique, le sens moral et les convictions religieuses de ces écoles intégralement payées par les parents.

    Avec Macron, la tyrannie républicaine étend ses tentacules !

     

  • Soutien massif à Hervé Ryssen lors de son énième passage à la 17e Chambre .

     

      Après quelques errances dans le 17e arrondissement de Paris, me voilà face au monstrueusement colossal Tribunal Judicaire. Il est l’heure d’aller soutenir Hervé Lalin, dit Ryssen, incarcéré à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis depuis le 18 septembre 2020, et ce en exécution de trois peines de prison ferme pour, entre autres, 2 tweets catalogués antisémites et négationnistes. Se tenait donc le 2 décembre 2020, à partir de 13h30, un énième procès à la 17e Chambre.

    Surprise à l’arrivée devant la salle d’audience 2.05. Une trentaine de personnes sont présentes, puis bientôt une quarantaine, et une cinquantaine… Ryssen est soutenu en masse aujourd’hui. La salle est déjà comble à 13h15, nous autres attendons qu’une place se libère pour nous permettre d’entrer. Deux jeunes arborent autour de leur cou une pancarte « Libérez Ryssen », ce qui n’est pas pour plaire à un policier passant par-là et qui leur demande de les enlever, et de les ranger. Il va jusqu’à les confisquer et les plier avant de leur rendre à la suite d’une discussion avec un collègue.  Comprenez donc, dans un monde où s’exprimer librement est interdit quand les paroles ne sont pas validées par la bien-pensance, ces jeunes représentaient une menace à l’ordre public ! 

    Parmi les personnalités présentes, Henri de Lesquen, ancien patron de Radio Courtoisie, venu soutenir Ryssen. Les chiens de garde de la pensée unique étaient eux représentés par Noémie Madar, présidente de l’UEJF, une habituée des procès pour délit d’opinion au Tribunal Judiciaire, elle doit certainement y coucher… Le 26 novembre dernier, elle était là-aussi pour le procès intenté à l’écrivain Renaud Camus, lui-aussi pour un simple tweet déclaré raciste par la censure orwellienne. 

    Les minutes, puis les heures défilent. Les avocats font des allers-retours, fatigués. Dans la salle pleine des supporters de Ryssen, les représentants de la partie civile n’ont plus de place pour s’asseoir. Ceux qui condamnent notre ami écrivain se voient à leurs tours condamnés à rester debout au cours de la séance.

    Quelle que soit l’issue de ce procès, Ryssen peut se réjouir du soutien massif qui lui a été apporté en cet après-midi de décembre. Il est défendu par Maître Bonneau et Maître Viguier.

    Ne baissons pas les bras. Continuons à lui écrire, à le soutenir lors de ses procès, à prier pour lui, à envoyer de l’argent à sa famille durement éprouvée.

    Suzi Feufollet

     

  • C'est l' Etat qu'il faut confiner !

     

    L’infantilisation du peuple continue plus que jamais.

    Dans son interminable intervention télévisée le 24 novembre, Emmanuel Macron nous a donné des précisions sur les modalités de notre assignation à résidence et sur les restrictions imposées à notre liberté de circulation, de réunion et de culte dans les deux mois à venir : le confinement continue jusqu’au 15 décembre, ainsi que les attestations à remplir et à signer systématiquement pour pouvoir sortir de chez soi légalement, le régime du couvre-feu reprend à compter du 15 décembre 2020 jusqu’au 20 janvier 2021, de 21 heures à 7 heures du matin. Le culte public peut reprendre à partir du 28 novembre, mais les offices ne pourront pas accueillir plus de trente personnes. On se demande pourquoi une telle mesure discriminatoire, sinon à vouloir humilier et persécuter les croyants. Car ce seuil de trente personnes est ridicule alors que les transports en commun sont souvent, eux, pleins comme un œuf. De plus, ce n’est pas la même chose de réunir trente personnes dans une chapelle minuscule et dans une immense cathédrale. Cette limitation est donc autant absurde que liberticide. 

    Si la plupart des commerces peuvent rouvrir depuis le samedi 28 novembre, les bars et les restaurants resteront fermés, eux, au moins jusqu’au 20 janvier. Et ils ne rouvriront à cette date que si la situation sanitaire est jugée assez bonne et surtout s’ils n’ont pas définitivement fait faillite d’ici là. Cette insupportable brimade du secteur de la restauration, un domaine où l’on ne se contente généralement pas des trente-cinq heures par semaine, et où l’on est courageux, travailleur, dur au mal (tenir un restaurant est l’un des métiers les plus exigeants et les plus contraignants !) est inexplicable, sauf à vouloir tuer les classes moyennes et à détruire ce qui était encore sain, ce qui tenait debout dans notre pays. Le Premier ministre ose affirmer sans rire que le millésime 2021 sera en France l’année de la gastronomie. De deux choses l’une : ou Castex a des talents d’humoriste qu’on ne lui connaissait pas, soit il s’agit d’une provocation ou d’une imbécillité majeure. 

    Au vu de la situation actuelle, rien ne justifie en effet la prolongation de cette fermeture des restaurants et des bars qui sont de surcroît des lieux de convivialité. Il y a tellement de gens qui se sentent seuls, qui sont profondément malheureux et dont la vie était rendue plus agréable, ou plus supportable, par le fait d’aller boire un petit noir au comptoir ou de se sustenter dans une auberge accueillante et chaleureuse, en prenant le plat du jour et un bon petit verre de vin et en se mêlant aux conversations du quotidien qui donnent un peu de joie. Si on ne peut plus chanter par crainte du virus, si on ne peut plus visiter sa famille ou ses amis, si l’on ne peut plus sortir pour partager des moments conviviaux, si l’on ne doit pas se promener plus de trois heures et au-delà de 20 kilomètres de son domicile (et jusque-là c’était carrément soixante minutes et mille mètres !), si l’on ne peut plus aller prier à l’église ou sur les lieux de pèlerinages et d’apparitions, si l’on doit porter le masque partout, y compris à la maison, quel goût peut-on encore trouver à la vie ? Beaucoup de personnes âgées, diminuées ou fragilisées sont mortes pendant le confinement, ou ont vu leur état ou leur dépression s’aggraver, parce que précisément elles étaient privées de toute chaleur humaine, de la venue, du regard, de la conversation, du sourire de leurs proches. Cette tyrannie hygiéniste a quelque chose de profondément inhumain.

    Et les commerçants qui comptaient sur ce dernier samedi de novembre pour récupérer un peu de leur manque à gagner en ont souvent été pour leurs frais dans les grandes agglomérations du fait des manifestations massives et violentes organisées dans 70 villes (en plein confinement !) à l’appel de la gauche et de l’extrême gauche qui dénonçaient le projet de loi Sécurité globale et son fameux article 24 destiné à protéger les policiers, en interdisant la diffusion malveillante de leurs photos, adresses et informations personnelles et familiales.

    Les Black Blocs et autres Antifas ont sévi comme toujours avec une rare sauvagerie, blessant 62 policiers.

    Si les pouvoirs publics ont déploré ces violences contre les forces de l’ordre, ils sont particulièrement mal placés puisque Macron avait longuement dénoncé auparavant sur sa page Facebook (c’est là désormais que le chef de l’Etat s’exprime prioritairement ...) l’interpellation musclée d’un rappeur noir, Michel Zecler, par des policiers, diffamant publiquement sa propre police, la traitant de raciste et de brutale, alors même que l’enquête n’avait pas encore commencé.  

    Les quatre policiers en garde à vue et qui risquent la révocation ont affirmé qu’ils ont agi parce qu’ils « se sont aperçus que cet individu avait une énorme sacoche avec une odeur de stupéfiants très forte », qu’il s’est livré à « une rébellion caractérisée », tentant de fuir, injuriant et blessant même un des policiers. Comme souvent, dans ce genre d’affaires, l’homme n’est pas un enfant de chœur puisqu’il est connu pour vol à main armée, association de malfaiteurs, a déjà fait de la prison et a des antécédents judiciaires très lourds de stupéfiants, de vols et d’outrages. Mais quand il s’agit d’un rappeur de couleur politiquement correct, il est forcément la victime innocente du racisme, de la haine, de la violence et de la brutalité policières pour reprendre les expressions de Macron. En revanche, quand la police régimiste mutilait des gilets jaunes ou gazait des familles pacifiques lors de la Manif pour tous, là en revanche, les media et les associations droits de l’hommistes ne s’en offusquaient pas. 

    Si l'interpellation d’un multirécidiviste récalcitrant choque, en revanche les grands media se sont tus sur la nouvelle condamnation à de la prison ferme du révisionniste Vincent Reynouard.

    Le chercheur a en effet été condamné le 25 novembre à quatre mois de prison pour contestation de crime contre l’humanité, après une vidéo publiée sur YouTube le 3 mai 2017 dans laquelle il niait l’existence de la Shoah et signalée par la LICRA. Alors qu’il a déjà passé neuf mois derrière les barreaux, du 9 juillet 2010 au 5 avril 2011, Reynouard, depuis sa libération, a été de nouveau condamné à 23 mois de prison ferme qui se répartissent ainsi : un an en 2015, deux mois en 2016, cinq mois encore fin 2016 et donc encore quatre mois ce 25 novembre 2019. On comprend donc que l’historien quinquagénaire se soit exilé à Londres. On notera toutefois, et c’est la seule bonne nouvelle sur le front judiciaire, que Vincent Reynouard a été relaxé pour deux vidéos des 13 et 14 mai 2017, sur le drame d’Oradour-sur-Glane le 10 juin 1944. Le tribunal a souligné qu’il s’agissait d’un crime de guerre, celui officiellement attribué à la division SS Das Reich, et que « la contestation d’un tel crime, à la différence de son apologie, n’est pas susceptible de qualification pénale ».

    Quant à Hervé Ryssen, en détention depuis le 18 septembre, c’est-à-dire depuis déjà deux mois et demi à la prison de Fleury-Mérogis, il comparait ce 2 décembre à nouveau devant la XVIIème chambre du tribunal correctionnel de Paris où il risque là aussi une nouvelle peine de prison ferme pour des écrits où il exerce pleinement sa liberté de penseur. Ryssen est confronté en ce moment à une très forte adversité car, en plus de son incarcération, des nouveaux procès qui s’ajoutent (il y en a encore d’autres à venir), il a perdu son père le 10 novembre, après avoir perdu sa mère il y a peu de temps. Le procureur avait donné son accord de principe pour qu’il puisse se rendre, encadré par l’administration pénitentiaire, aux obsèques de son géniteur. Le matin même de l’enterrement, alors qu’il se préparait à s’y rendre, on lui a fait savoir que c’était impossible, faute de personnel suffisant pour l’“escorter” ! C’est à cela aussi que l’on mesure l’inhumanité de notre monde et de notre société. Ryssen n’aura pas pu dire adieu à son père, n’aura pas pu l’accompagner dans son dernier voyage, lui dire une dernière fois combien il l’aimait, l’embrasser sur son lit mortuaire, bénir son cercueil, ce père dont il n’entendra plus ici-bas le timbre de la voix, dont il ne verra plus ni le visage, ni le sourire, ni les larmes, lui à qui il ne pourra plus se confier, plus écrire, plus parler, lui avec qui il ne partagera plus ni la table, ni les joies ni les peines, ni les espoirs ni les craintes. C’est déjà tellement difficile de perdre ses parents en temps normal, mais lorsqu’on est reclus, détenu, au fond du gouffre, combien cette épreuve doit être cruelle.

    Nous vivons vraiment en dictature,sous une tyrannie sans cœur, sans principe et sans honneur.