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Industrie - Page 4

  • Nouvel an, record de voitures brûlées et violences urbaines, la triste réalité de la France multi-culturelle !

     

    En France, Nouvel an rime, dans les zones de non-droit de plus en plus étendues, avec voitures brûlées et violences urbaines en direction notamment des pompiers et des policiers. Du nord au sud, de Strasbourg à Lyon en passant par Paris, et même par Limoges la bouseuse, la France de l’idyllique « vivre-ensemble » se montre telle qu’elle est : en flammes. C’est la technique de la terre brûlée des anciens sarrasins revisitée par leur descendance post-moderne et post-immigration.

    Selon les médias au collier que sont RTL et le Figaro, il y aurait eu plus de voitures brûlées en cette nuit de la Saint-Sylvestre 2019 qu’en 2018. Si c’est eux qui le disent, nous voulons bien les croire puisqu’ils ont plutôt tendance, pour ne pas tomber dans l’amalgame incorrect, à relativiser les exploits de ces nouveaux banlieusards.

    « Vu de la Pologne, la France paraît de plus en plus exotique » commente ironique un journaliste polonais sur le plateau de Pujadas ! ...

  • Les incompétents du gouvernement Macron ont laissé Latécoère passer sous giron américain !

    Latécoère, nouvelle victime de l’absence de stratégie industrielle de la France .

     

    Depuis le 4 décembre, le mythique équipementier aéronautique Latécoère bat pavillon américain. Alors que l’exécutif entend stimuler l’innovation et diminuer la dépendance de l’industrie de Défense française aux composants américains, il continuer de laisser passer des actifs industriels clefs sous contrôle étranger. Retour sur ces contradictions.

     

    La défense des intérêts nationaux, un concept visiblement étranger à l’exécutif français.
     
    On l’avait observé de façon flagrante lors du démantèlement d’Alstom, sur fond de chantage américain, puis on l’avait constaté avec les cas de Lafarge, Technip, STX, Alcatel-Lucent et plus récemment Peugeot, ou encore lorsqu’Emmanuel Macron avait voulu faire don du reste d’Alstom à l’allemand Siemens, avant d’être arrêté par la Commission européenne.

     

    C’est donc sans surprise que le 4 décembre l’OPA sur Latécoère, lancée en juin par le jeune fonds d’investissement Searchlight, immatriculé aux îles Caïmans, s’est couronnée de succès. En obtenant 62,76% du capital du champion français des aérostructures (tronçons de fuselage…) et des systèmes d’interconnexion (câblages, équipements embarqués…), le fonds américain n’obtient pas qu’un nouveau trophée à son tableau de chasse, ce sont surtout les brevets d’une entreprise particulièrement innovante dans un domaine hautement stratégique pour la France qui tombent dans l’escarcelle américaine !

    En effet, Latécoère n’était pas simplement une «très belle entreprise» «stratégique», elle était surtout loin d’être une entreprise «musée», comme le rappelait récemment Laurent Izard, auteur de La France vendue à la découpe (Éd, 2019), auprès de nos confrères de Valeurs actuelles. Latécoère a beau avoir soufflé en 2017 sa centième bougie, elle multiplie les dépôts de brevet, souligne ainsi le normalien, aux yeux duquel cette cession touche à la «sécurité militaire» de la France.

     

    The logos of French car maker Peugeot and German car maker Opel are seen at a dealership in Villepinte, near Paris, France, February 20, 2017.
     
    En effet, au-delà d’avoir été une entreprise pionnière dans le transport de passagers (L’Aéropostale), avant de devenir un équipementier historique pour tous les constructeurs aéronautiques de premier plan (Airbus, Boeing, Bombardier, Dassault Aviation et Embraer), Latécoère innove dans les domaines des télécommunications et d’interconnections, en s’attelant notamment au développement de technologies optiques de transmission de données telles que le Li-Fi (pour «Light Fidelity»). Une technologie qui, d’ici une dizaine d’années, vise à remplacer le Wi-Fi dans les cabines.

     

    Or, avec une prise de contrôle de l’équipementier par une société américaine, ce sont tous ses brevets qui tombent dans l’escarcelle des États-Unis.

    Des technologies développées en France viendront non seulement s’agglomérer à l’outil de puissance économique états-unien, mais elles feront également tomber sous le coup de l’extraterritorialité du droit US tous les appareils intégrant des composants développés par Latécoère. En effet, via la fameuse réglementation ITAR (International Traffic in Arms Regulations), les autorités américaines s’octroient le droit d’imposer à toutes entreprises à travers le monde de demander leur aval avant de procéder à l’exportation de matériels aéronautiques et de défense comportant des composants américains. Une loi d’un État étranger qui s’avère particulièrement contraignante pour les entreprises françaises et européennes, telles qu’Airbus, Thales ou MBDA.

    Un aspect de cette opération de rachat sur lequel mettait en garde tant Laurent Izard que 17 députés (dont 14 issus de la majorité) de la Commission de la Défense nationale des forces armées. Ces derniers, menés par Jean-Charles Larsonneur, député LREM du Finistère, ont interpellé fin novembre le Premier ministre sur ce dossier, estimant qu’une «approche souveraine» devait prévaloir. Un argument de la menace que fait peser sur nos intérêts économiques l’extraterritorialité américaine qui devrait d’autant plus peser au sommet de l’exécutif que la France tient à réduire les dépendances de l’industrie de l’armement aux composants américains. Pourtant, il semble n’en être rien.

     

    Le logo d'Alstom
     
     
    Mi-septembre, c’était Jean-Louis Chauzy, président du Conseil économique, social et environnemental régional (CESR) d’Occitanie, qui écrivait à Bruno Le Maire, estimant que «laisser le champ libre à un fonds nord-américain serait une erreur». À ses yeux, avoir «un peu» de patriotisme économique, «face aux États-Unis et à la Chine» n’est «pas un gros mot». Le président du CESR d’Occitanie brandissait alors une autre menace: celle du dépeçage pur et simple de l’entreprise par ses nouveaux propriétaires, prenant pour exemple le cas de Molex, entreprise de connecteurs électriques de la région de Toulouse, rachetée par des Américains, qui s’étaient emparés des brevets avant de délocaliser l’usine.

     

    Un risque également mentionné par Laurent Izard, qui rappelle que face à ce type d’opération, des «garde-fous» juridiques existent pourtant, à commencer par le décret Montebourg, renforcé par la très récente loi Pacte. Pour l’heure, l’État a seulement demandé à l’Américain de laisser monter la société française de gestion d’actifs Tikehau Capital à 10% du capital de Latécoère, au titre du contrôle des investissements étrangers en France (IEF), une demande du gouvernement français à Searchlight qui pour l’heure reste lettre morte.

    N’est-il pas étonnant qu’à l’heure où le gouvernement budgétise 10 milliards d’euros, mettant en garantie la vente de ses participations dans de grands groupes publics (ADP, Engie, FDJ), afin de constituer un fond pour financer la création de Start-ups innovantes, celui-ci ne trouve pas un centime pour empêcher que des fleurons français innovants, reconnus dans leur domaine d’expertise, ne se fassent racheter par des fonds étrangers?

     

     

  • GE (General Electric) revend le nucléaire français !

     

     

    General Electric cherche à revendre les activités nucléaires d'Alstom.

    Plus qu’une fatalité, une occasion pour l’État de recouvrer sa souveraineté sur l’approvisionnement énergétique de la France? Retour sur une proposition portée depuis le début de l’année par Frédéric Pierucci, ancien cadre d’Alstom, pour l’heure sans succès…

    «On est tout le temps surpris! C’est quand même incroyable! […] pour une fois, anticipons!», s’emportait Frédéric Pierucci à l’Assemblée nationale.

     

    Le logo d'Alstom
    © AP Photo / Jacques Brinon
     
    Convié à un colloque sur l’extraterritorialité du droit américain, organisé mi-juin par l’IVERIS et l’Académie de géopolitique de Paris (AGP), l’ancien cadre d’Alstom –qui ne reçut pas le soutien du Quai d’Orsay lorsqu’il était emprisonné dans les geôles américaines durant près de 25 mois– revenait sur son dernier combat: convaincre l’État de profiter des déboires financiers de GE afin de lui racheter les anciennes activités nucléaires d’Alstom, soit celles qui lui paraissaient «la plus stratégique»

     

    «Nous savons que General Electic est dans une situation catastrophique, nous savons que c’est à vendre, on a une golden share en plus dans cette joint-venture-là, qui permet d’avoir un droit de regard sur un futur repreneur, pour une fois, anticipons!», insistait Frédéric Pierucci.

    Pour lui, l’État doit jouer cartes sur table avec GE et lui demander de faire une proposition. «On rachète et au moins on ressort par le haut de l’affaire Alstom!» estime-t-il, regrettant que pour l’heure, il n’y ait «aucune stratégie industrielle» de l’exécutif depuis cinq ans afin «d’essayer de recouvrer notre souveraineté».

    «G.E est dans une situation catastrophique […] nous avons une technologie absolument unique, qui est l’une des meilleures technologies au monde, c’est 3.000 emplois en France. C’est la turbine Arabelle, qui fournit toutes nos centrales, qui est la plus aboutie technologiquement, c’est un business qui est profitable. Je ne comprends pas pourquoi on ne se saisit pas de ce type de projets au plus haut niveau de l’État»,

    développait l’auteur du livre Le piège américain (Éd. JC Lattès, janvier 2019) devant les participants au colloque. «On est toujours dans le réactif… je suis allé deux fois à Bercy proposer ce projet-là», regrettait-il, évoquant notamment les cas d’Ascoval, de Ford, de Belfort ou encore d’Air France-KLM, lorsque l’exécutif français fut pris au dépourvu en apprenant l’entrée «surprise» au capital du groupe de son homologue néerlandais.

     

    Trois mois après ces propos, nos confrères de L’Obs confirment cette remise en vente pressentie des activités d’entretien et de renouvellement des turboalternateurs des centrales françaises par General Electric. L’hebdomadaire révèle ainsi que l’entreprise française SNEF s’est déclarée intéressée et qu’EDF aurait déjà donné son accord, soulignant que l’État n’a pas encore faire connaître sa position, le tout à la veille d’une visite de Bruno Le Maire sur le site de Belfort, menacé par la suppression de 792 emplois dans l’activité turbines à gaz.

     

    Une visite au cours de laquelle le ministre de l’Économie a pressé le conglomérat américain d’«améliorer très significativement» sa copie et de respecter ses engagements, ce à quoi GE a répondu qu’il «[travaillait] sur les mesures possibles pour adapter le projet de réorganisation en cours, tout en permettant de recouvrer durablement la compétitivité de l’activité gaz du site de Belfort dans un marché très dégradé», comme le relate Le Monde. En somme, dans l’affaire Alstom, l’emploi semble toujours être la priorité du gouvernement. En effet, en 2014, afin de convaincre le gouvernement français de lui céder la branche énergie d’Alstom, General Electric avait promis la création de 1.000 emplois dans l’hexagone d’ici 2018. Un deal, scellant le sort d’Alstom Energy, qui échappe encore à Frédéric Pierucci.

    «Quand on vend une entreprise qui a été bâtie sur la commande publique pendant 50 ans, qui fait partie du patrimoine national et de la souveraineté industrielle, pour un plat de lentilles et pour une création de mille emplois, pour moi c’est de la haute trahison! Il faut mettre les mots sur les actes!»

    Présents au colloque, autour de l’ancien cadre d’Alstom, le député Les Républicains (LR) Olivier Marleix, qui présida la commission d’enquête chargée d’examiner les décisions de l’État en matière de politique industrielle (Alstom, Alcatel, STX, etc.) et son ancien confrère LR Jacques Myard, diplomate de carrière, qui dès 2014 réclamait l’ouverture d’une commission d’enquête sur la cession de la branche énergie d’Alstom à son concurrent américain. Également présent, l’ex-Secrétaire d’État de Nicolas Sarkozy, Pierre Lellouche, auteur d’un rapport sur l’extraterritorialité américaine. Ils constituent cette «poignée» d’élus qui ont cerné les dangers que l’extraterritorialité du droit américain fait peser sur les entreprises françaises et de manière plus générale, sur les intérêts de la France et de ses concitoyens.

     

    En effet, non seulement la perte de fleurons industriels, comme Alstom, représente-t-elle une perte sèche pour l’État en termes de maîtrise technologique, d’emplois et de revenus (impôts et taxes), mais les entreprises américaines qui les rachètent –et derrière elles leur administration– n’hésitent pas à recourir au chantage.

     

    Dans le cas de General Electric, le chantage n’a pas traîné: au lendemain même du rachat de la branche énergie d’Alstom et de son activité d’entretien des fameuses turbines Arabelle qui équipent les 58 réacteurs des centrales nucléaires françaises (ainsi que la flotte nucléaire française), l’entreprise américaine avait cessé la maintenance des dites turbines. Le couteau sous la gorge, EDF avait dû renégocier un contrat plus favorable à l’Américain !...

    Un épisode sur lequel est d’ailleurs revenu Frédéric Pierruci, dressant le parallèle avec la dernière guerre du Golfe. Les Américains avaient alors cessé de fournir des catapultes de lancement à la France, clouant au pot d’envol les avions du Charles de Gaulle. L’énergie française (à 75% produite par les centrales nucléaires, dont l’entretien des turbines est à présent entre les mains des Américains) est ainsi devenue un nouveau levier de pression pour la Maison-Blanche.

    «Si demain, on n’est pas d’accord avec la politique étrangère américaine, s’ils imposent à GE de ne plus fournir de pièces de rechange pour nos turbines, on nous met dans le noir! […] il n’y a pas de mot, on est complètement dans les mains des Américains.»

    Frédéric Pierruci évoque également le cas du géant chinois des télécommunications Huawei, privé de la technologie Android par Google sur demande des autorités américaines.

    Le cas de la remise en vente d’un actif stratégique français, peu après son rachat par un acteur privé étranger, n’est pas une première. Nokia, qui avait avalé Alcatel-Lucent, leader mondial de la production, pose et maintenance de câbles sous-marins –une activité stratégique à laquelle s’adonnent à présent les géants du numérique– via sa filiale Alcatel Submarine Networks (ASN), a rapidement remis en vente cette dernière, provoquant la colère des autorités françaises. Une vente d’un fleuron industriel français qui, tout comme celle d’Alstom, fut poussée par l’actuel locataire de l’Élysée

     

    Macron dégage !