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Economie - Page 8

  • Macron : opération diversion avec la CCC ! ...

     

     

     

    CCC : Convention citoyenne pour le climat !

     

    Un projet de loi sur le climat doit être présenté au tout début de l’an prochain. Ce projet est censé reprendre les propositions de la CCC, cette Convention citoyenne pour le climat, composée de "sachants", arbitrairement choisis.

    La Convention citoyenne, réunie par le chef de l’Etat, est pourtant un boulet, compte tenu de la tourmente sanitaire, du terrorisme islamique, de la montée des violences, de la crise économique, des menaces géopolitiques, de la crise migratoire qui menace de submerger l’Europe… La septième roue du carrosse, en quelque sorte !

    Aussi tous les observateurs politiques étaient-ils curieux de savoir comment Macron allait se désengager de ce bourbier. Depuis lundi, nous avons la réponse : il veut sortir par le haut, c’est-à-dire – contre toute attente – en allant encore plus loin dans le sens des préconisations des écolos.

    Bien entendu, on a compris que cette approche n’est pas dénuée de visées politiques, dans la mesure où les Verts ont asséché le marais macroniste lors des municipales. Mais Macron s’est engagé plus loin qu’attendu, annonçant par exemple un référendum pour inscrire la lutte pour le climat dans la Constitution. Etait-ce une urgence ? Etait-ce une revendication ? Absolument pas. Nous devrions pourtant y avoir droit prochainement. Le référendum porterait sur l’ajout d’un alinéa à l’article premier, qui garantirait « la préservation de la biodiversité, de l’environnement et de la lutte contre le dérèglement climatique ».

    Au passage, on peut s’interroger sur ce qui se passera si les Français répondent « non », par simple rejet de Macron ? Et, si le projet est adopté, comment mesurera-t-on le respect de cette garantie ? Comme la biodiversité diminue du fait de la pollution chinoise et indienne, pourra-t-on poursuivre le chef de l’Etat français pour ce non-respect de la garantie donnée ?

     

    Les discours les plus extrémistes

    Le futur projet de loi reprendra en outre une bonne partie des utopies sorties de l’imagination de la CCC, même si Macron s’est efforcé de pondérer les discours les plus extrémistes de ses interlocuteurs, certains d’entre eux l’ayant d’ailleurs interpellé dans des formes polémiques qui dépassaient les limites de la bienséance.

    Mais, sur l’idée de chèques alimentaires qui seraient remis aux foyers les plus modestes, pour qu’ils puissent eux aussi « manger bio », nous sommes une fois de plus dans l’utopie dispendieuse. Cette mesure de la CCC n’avait pas été retenue par le gouvernement. Macron l’a finalement raccrochée aux wagons des réformes.

    Le plus étrange, c’est que la planète, depuis dix mois, vit au ralenti. Que les avions restent cloués au sol, que les trains et les voitures ne roulent plus, que les Français ne consomment plus, mais que le réchauffement climatique se poursuit, paraît-il ! ...

    Plus étonnant encore : il semble que le seul remède sûr à la crise sanitaire soit précisément un réchauffement climatique. Pour toutes ces raisons, l’urgence serait de ne rien faire, et de se concentrer sur les problèmes actuels, autrement plus inquiétants.

     
     

     

  • Giscard et Macron, deux fossoyeurs acharnés responsables du génocide des français .

    S’il existe assurément une communion des saints, il existe tout aussi sûrement une communion des imposteurs.

    Le 3 décembre, dans son allocution télévisée, Emmanuel Macron a ainsi rendu un vibrant hommage à l’ancien président Valéry Giscard d’Estaing qui venait de décéder la veille, à 94 ans et 10 mois, des suites du coronavirus. En dressant le panégyrique de VGE, le chef de l’Etat faisait en creux l’éloge de sa pensée et de son action car l’actuel locataire de l’Elysée est sans doute celui qui, malgré un demi-siècle de différence, s’inscrit le plus et le mieux dans le sillage de l’Auvergnat. Comme Giscard, Macron est devenu président à la quarantaine. Il a même devancé là son prédécesseur puisqu’il a été élu à la magistrature suprême à 39 ans, là où l’ex-maire de Chamalières est devenu président à 48 ans. 

    Comme Giscard, Macron est fondamentalement un européiste forcené.

    Lors de la campagne présidentielle de 2017, l’ex-banquier d’affaires était le seul candidat à faire agiter sur les podiums et dans les salles de ses réunions des drapeaux de l’Union européenne. Giscard fut toute sa vie un européiste militant. Dans sa jeunesse, il militait pour les Etats-Unis d’Europe. Sous De Gaulle, il entendait incarner, avec sa Fédération nationale des Républicains indépendants, « l’élément centriste et européen de la majorité ». Elu chef de l’Etat, Giscard est à l’origine de la création en 1974 du Conseil européen, du lancement en 1978 du Système monétaire européen (SME), dont sortiront l’Union monétaire et l’euro. L’unité de compte européenne, l’écu, est créée en 1979, première étape vers la monnaie unique. On doit également à VGE l’élection du Parlement européen au suffrage universel direct.

    Une fois battu par Mitterrand en 1981, Giscard, qui fut élu onze fois député du Puy-de-Dome, occupa presque tous les mandats possibles et fut même élu académicien, poursuivit inlassablement son combat européiste. Il conduisit la liste RPR-UDF aux européennes de juin 1989, devint député européen. Il s’engagea fortement pour le oui à Maastricht en 1992 et, devenu président de la Convention pour l’avenir de l’Europe, qui élabora un projet constitutionnel pour l’Union européenne, il s’engagea fortement pour le oui lors du référendum du 29 mai 2005, qui certes échoua. Mais Sarkozy, deux ans plus tard, imposa par voie parlementaire le traité de Lisbonne qui reprenait les principales dispositions du traité constitutionnel de VGE. 

    Comme Giscard, Macron est avant tout un homme de la finance internationale et fait sienne une vision essentiellement économiste et mercantile de sa mission.

    VGE était inspecteur des finances, fut sous De Gaulle, puis sous Pompidou, ministre de l’Economie et des Finances et, pendant son septennat, c’est la dimension matérialiste et “économistique” de son action qu’il privilégia, au détriment de la défense de la civilisation, du patrimoine, de la famille traditionnelle et de la morale naturelle. On doit également à Giscard, alors qu’il était ministre des Finances de Pompidou, la loi dite Rothschild, du 2 janvier 1973, qui limite drastiquement le financement de l’Etat par la Banque centrale, ce qui conduisit les pouvoirs publics à s’endetter auprès d’acteurs privés et internationaux, prêtant avec de forts intérêts, ce qui est directement à l’origine d’une dette publique de plus en plus massive. Bien qu’officiellement libéral en économie, Giscard augmenta massivement les prélèvements obligatoires à chaque fois qu’il eut des responsabilités gouvernementales ou élyséennes. 

    Ministre de l’Economie et des Finances, il étend la TVA créée en 1954 et réservée initialement aux grandes entreprises aux commerces de détail. Sa réforme de l’impôt sur le revenu des personnes physiques accroît considérablement le nombre d’assujettis. Président, il institue en 1975 la taxe professionnelle, désastreuses pour les commerçants, artisans, petites et moyennes entreprises. Polytechnicien et énarque, il ne comprend pas que trop d’impôts tue l’impôt et que, pour réduire le chômage qui dépasse les un million officiels sous son mandat présidentiel et créer de la richesse, attirer des investisseurs, favoriser l’initiative, récompenser les talents, la créativité, il faut au contraire, réduire considérablement la pression fiscale sur les pauvres mais aussi sur les classes moyennes et supérieures qui créent de l’emploi et réinjectent l’argent qu’ils gagnent dans l’économie.

    A l'instar de VGE, Macron se veut résolument moderne.

    D’où le "couple" étonnant qu’il forme avec Brigitte, de très loin son aînée. D’où son soutien public et enthousiaste à la Gay Pride, aux musiques et “artistes” dégénérés (on l’a vu en juin 2018 lors d’une effarante Fête de la musique à l’Elysée, où un des danseurs, en grande partie dénudé, exhibait sur son maillot l’inscription « Fier d’être noir, immigré et pédé »), à la PMA pour les lesbiennes, etc.

    Avant lui, Giscard avait renoncé dès son élection au costume traditionnel en queue de pie. Sur la photographie officielle, il ne pose pas, contrairement à ses prédécesseurs, avec le collier de Grand Maître de la Légion d’honneur. C’est lui également qui met fin aux solennités de la fête de Jeanne d’Arc le deuxième dimanche de mai, en ne se déplaçant pas à la statue de la Pucelle place des Pyramides. Elu, il tient son premier discours en anglais, ce qu’il fera régulièrement par la suite. Macron agit pareillement. Giscard et Macron sont fondamentalement deux libéraux-libertaires. 

    On doit au premier la loi dépénalisant l’avortement le 17 janvier 1975, ce qui est à l’origine du génocide de plus de dix millions de bébés à naître en 45 ans et ce qui contribua à désacraliser l’enfance, à détruire les repères moraux, la loi instaurant le divorce par consentement mutuel le 11 juillet 1975, ce qui accéléra la destruction de la cellule familiale, favorisa l’infidélité conjugale et l’instabilité des couples et des foyers.

    Giscard est également à l’origine de la libéralisation, et donc de la massification, de la pornographie. L’idée avancée était que les gens pourraient ainsi se détendre et qu’il y aurait moins de crimes, notamment à caractère sexuel. Ce fut exactement le contraire qui se produisit, ce genre de spectacle nauséabond excitant au contraire les pulsions mauvaises et violentes et donnant une image totalement déformée, bestiale et avilissante de l’amour et de la sexualité.

    Bien plus tard, au moment du vote de la loi Taubira, Giscard se prononça en faveur du “mariage” homosexuel et de l’adoption.

    Bref, VGE est resté fidèle toute sa vie à de désastreuses options libérales-libertaires, sapant les fondements moraux et anthropologiques de la société.

    Sur le plan éducatif, on doit à Giscard la désastreuse réforme Haby qui créa le collège unique, réforme qu’on a pu, à juste titre, résumer par ce slogan « collège unique, collège inique » puisque, au nom d’une conception égalitariste de l’enseignement reposant sur le nivellement par le bas, méprisant la diversité des talents et des vocations, et négligeant donc l’apprentissage pour les métiers manuels, on a imposé un socle commun et une prolongation de la scolarité à des jeunes gens et des jeunes filles qui n’étaient pas faits et qui n’avaient pas le goût ou l’aptitude pour des études spéculatives. Enfin, par démagogie et par jeunisme, VGE abaissa l’âge de la majorité civile et électorale de 21 à 18 ans, une mesure qui profita à son adversaire socialiste, les deux millions de jeunes qui en bénéficièrent ayant massivement voté en 1981 pour François Mitterrand.

    A l'image de son prédécesseur, Macron n’a absolument pris aucune mesure contre l’immigration de masse, maintenant les frontières ouvertes (même pendant la farce du COVID), conservant, voire aggravant, toutes les mesures favorisant l’invasion et la submersion de notre pays. Mais Giscard et Chirac, alors Premier ministre, ont eu, quant à eux, une responsabilité historique encore plus grande en transformant l’immigration de travail en immigration de peuplement, par le décret du 29 avril 1976 instaurant le regroupement familial. C’est vraiment à partir de Giscard que le visage de la France commença vraiment à changer, avec une immigration de plus en plus imposante, même si ses successeurs immédiats ont encore aggravé le phénomène. 

    Avec sa loi sur l’avortement en 1975 et celle sur le regroupement familial en 1976, Giscard avait posé les conditions d’un carnage biologique et spirituel, d’un Grand Remplacement de la population, mais aussi des cœurs, des esprits et des âmes. Il a donc bien mérité de leur République mortifère et criminelle !

  • La France est devenue le pays le plus désindustrialisé des pays du G7 !

     

     

    La question de la désindustrialisation en France a pris une place importante dans les débats publics . Les politiques de tous bords parlent maintenant de « relocalisation » ou de « réindustrialisation ». Dans ce contexte, France Stratégie, un organisme dépendant du Premier ministre et chargé d’étudier les politiques publiques, publie un rapport très détaillé (plus de 600 pages) et instructif sur les politiques industrielles en France. Il indique clairement les ressorts de la désindustrialisation qui a frappé le pays au cours des 30 dernières années. Le principal responsable de ce phénomène est la fiscalité française beaucoup trop pénalisante pour son industrie.

     

    À partir du milieu des années 1980, notre industrie a entamé un long déclin qui ne s’est jamais arrêté. Le nombre d’emplois industriels ainsi que la part de la valeur ajoutée de l’industrie dans le PIB du pays ont été divisés par deux en 50 ans (figure 1). La France a abandonné son industrie au profit des services.

    Figure 1 : Nombre d’emplois industriels (milliers) et part de l’industrie dans l’emploi total

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    La désindustrialisation a toujours des conséquences graves pour les zones géographiques où elle se produit. La fermeture d’une usine est vécue comme un choc économique et social très violent.  Par ailleurs, l’industrie est le secteur d’activité le plus porteur de productivité. Son érosion va de pair avec une baisse de productivité de son économie.

    La comparaison internationale est sans appel pour la France : son économie est la plus désindustrialisée des pays du G7 (figure 2).

    Figure 2 : Part de la valeur ajoutée industrielle dans l’économie (prix courants)

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    Source : OCDE (Stan database), calculs France Stratégie

     

    Les grandes entreprises françaises ont bien plus délocalisé leur production à l’étranger que leurs semblables des autres pays développés, conservant seulement leur activité de recherche & développement sur le territoire.

    Comment expliquer ce phénomène ? Le rapport France Stratégie s’est penché sur les différents facteurs qui pourraient être responsables de ce déclassement.

     

    La spécificité fiscale française

    La première explication souvent avancée est la mondialisation. Les frontières physiques, économiques, politiques s’atténuant, les sites de production se déplaceraient aux endroits où la main d’œuvre est la moins chère. Cependant, cette explication est trop simpliste car si la désindustrialisation des pays développés est une tendance de fond, elle est anormalement plus importante en France. Par ailleurs, certains pays développés comme l’Allemagne ou la Corée du Sud sont parvenus à préserver leur industrie alors que les secteurs industriels propres à leur économie sont plus exposés à la mondialisation (figure 2).

    La France possède la 6ème économie mondiale, des taux d’intérêt faibles, une main d’œuvre compétente, de bonnes infrastructures et une place privilégiée au sein du marché unique européen, ce qui devrait favoriser son industrie. Les facteurs externes tels que la demande de nos principaux partenaires commerciaux ou la santé des secteurs industriels les plus représentés au sein de notre économie (automobile, aéronautique, etc.) sont à écarter car ils n’ont pas connu d’évolution significative. Le taux de change de l’Euro n’intervient pas non plus car l’Italie ou l’Espagne n’ont pas connu une désindustrialisation aussi importante que la nôtre.

    Le seul critère déterminant est la fiscalité. La France est en tête des pays européens et de l’OCDE en matière de prélèvements obligatoires (47,4% en 2019).

    Figure 3 : Pourcentage des prélèvements obligatoires par rapport au PIB des pays d l’OCDE (2019)

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    En outre, plus que dans les autres pays, ces prélèvements sont concentrés en plus grande proportion sur la production et, au sein même de la production sur le secteur de l’industrie.
    Dans l’ensemble, les prélèvements obligatoires pesant sur les facteurs de production sont à hauteur de 17,7% du PIB en France, 13,6% en Italie, 11,7% en Espagne et 9,3% en Allemagne. Certains impôts français sont inédits en Europe ou dans le monde. C’est le cas de l’impôt sur la valeur ajoutée ou de la taxation directement appliquée aux chiffres d’affaire.

    En parallèle, l’État a gardé un rôle prépondérant dans l’industrie : la France se classe troisième parmi les pays de l’OCDE pour la participation publique dans les entreprises (figure 4).

    Figure 4 : Indice de participation publique dans les entreprises et intervention de l’Etat dans l’activité des entreprises

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    La réindustrialisation est elle possible ?

    Une prise de conscience a eu lieu ces dix dernières années quant aux problèmes systémiques de compétitivité du pays. De légères mesures d’allègement des prélèvements obligatoires touchant l’industrie ont été prises, telle la baisse de 20 milliards des impôts de production annoncée par le gouvernement Macron dans le cadre du plan de relance (les impôts de production restent cependant près de 6 fois plus importants qu’en Allemagne). Le rapport note une très légère amélioration après ces mesures qui, note-t-il aussi, restent très insuffisantes. Cela est confirmé par le récent sondage Opinionway paru ce mois-ci qui indique que seuls 4% des industriels français se disent prêts à rapatrier leurs activités de production sur le territoire national.

    Avec la crise Covid-19 et les tensions politiques internationales, la notion « d’État stratège » refait surface dans les propos des dirigeants politiques, laissant présager une réaffirmation du rôle de l’État dans l’industrie et une hausse des prélèvements obligatoires. Il ne faudrait pourtant pas reproduire les erreurs qui ont conduit à l’érosion du tissu industriel au cours des 30 dernières années. Durant cette période, l’État français s’est distingué en augmentant sa participation dans certaines entreprises afin d’éviter les délocalisations, sans que cela ait d’effet positif sur l’économie. Une réindustrialisation est possible, mais seulement en créant les conditions favorables aux investissements et à la production. Une étude complémentaire de France Stratégie montre que si les prélèvements obligatoires français étaient au niveau de la moyenne européenne, alors les investissements extra-européens dans l’industrie sur notre territoire augmenteraient de 17%.

    Les États-Unis, l’Allemagne ou le Royaume-Uni ont su mettre en place de solides dispositifs favorable aux entreprises de production (attractivité et compétitivité renforcées, protection de la propriété industrielle, renforcement des liens entre R&D et production), qui ont prouvé leur efficacité.

    Sources :

    https://www.strategie.gouv.fr/publi ...

    https://www.strategie.gouv.fr/publi ...

    https://data.oecd.org/fr/tax/recett ...