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Ecologie - Page 3

  • La mise en oeuvre du DPE et ses conséquences sont une grave atteinte au droit de propriété .

     
    Encore un sujet qui n’aura pas été abordé lors de la campagne présidentielle : la question de la rénovation des logements dits énergivores qui pose elle-même une question autrement importante, celle du respect du droit de propriété en France.

    La règlementation sur le diagnostic des performances énergétiques

    Créé en 2006 en congruence avec une directive communautaire pour la performance énergétique des bâtiments, le diagnostic de performance énergétique, dit DPE, constitue l’un des diagnostics techniques obligatoires pour la location ou la vente d’un appartement ou d’une maison. Son rôle revient à évaluer la consommation d’énergie et l’impact en termes de gaz à effet de serre. Il s’agit dans le premier cas de la consommation annuelle totale d’énergie liée au chauffage et à la production d’eau chaude sanitaire divisée par la superficie du logement. Et dans le second cas de la quantité de Co2 rejetée par an et par m² en fonction du système de chauffage et d’eau chaude sanitaire. Des logements sont classés de A à G, de la meilleure à la plus mauvaise classe énergétique.

    Selon un mécanisme bien connu, ce qui relevait jusque-là de la simple information est devenu obligatoire, opposable et sanctionnable. Le calendrier a finalement été établi de la manière suivante :

    • Au 1er septembre 2022, les loyers des logements classés de E à G seront gelés ;
    • Au 1er janvier 2023, les logements qui dépassent le seuil de consommation de 450 kilowattheures d’énergie finale par m² de surface habitable et par an seront interdits à la location ;
    • En 2025, seront également concernés les logements classés G ;
    • En 2028, ceux classés F ;
    • Et en 2034, ceux classés E.

    En 2023, 90 000 logements ne pourront plus être loués, dont 70 000 dans le secteur privé. En 2028, 4,8 millions de logements, soit 17 % du parc de logements, devraient être touchés.

    Les ratés du DPE

    Le ministère de la Transition écologique a dû reconnaître sur son site que les DPE réalisés entre juillet et octobre 2021 et classés D à G, avaient conduit à des résultats « non anticipés (sic) », notamment sur les biens construits avant 1975. Il a donc fallu prendre en catastrophe l’arrêté du 8 octobre 2021 modifiant la méthode de calcul et les modalités d’établissements du diagnostic sur la méthode de calcul entrée en vigueur le… 1er juillet précédent, soit trois mois plus tôt !

    Cet arrêté faisait suite à une multitude de protestations issues des professionnels. En pratique, les diagnosticiens referont sans frais les diagnostics avant le 30 avril 2022 pour les logements construits antérieurement en 1975 et classés F ou G, ou bien à la demande des propriétaires pour les logements classés D ou E. Ils seront indemnisés à hauteur de 60 € par diagnostic. Traduisons : les contribuables paieront la facture consécutive aux erreurs commises par les bureaucrates. La méthode de calcul aura donc fait l’objet de deux décrets en 2020 et de cinq arrêtés entre mars et octobre 2021, témoignage du harcèlement textuel subi par les Français.

    La difficile rénovation des logements

    Les coûts de rénovation énergétique des logements ont été évalués selon une fourchette de 180 à 300 € par m². Encore s’agit-il d’une estimation qui ne concerne pas les biens classés G.

    Hormis le fait que de nombreux propriétaires n’auront pas les moyens de rénover leurs logements, et que les classes moyennes supérieures et les catégories supérieures n’auront évidemment pas droit à une aide gouvernementale, le nouveau DPE dévalorise en réalité les travaux de rénovation énergique. Un logement jugé performant peut néanmoins se trouver classé en E ! Christophe Demerson, le Président de l’Union nationale de la propriété immobilière, dite UNPI, a parlé en février 2022 d’un « outil à fabriquer de l’obsolescence programmée » et il prédit que le nouveau DPE pourrait provoquer la fermeture définitive de plusieurs millions de logements. Et ce, alors même que le marché du logement est déjà très tendu.

    Il faut particulièrement insister sur le fait que les bâtiments anciens, et notamment ceux en pierre de taille si commun dans les villes, à commencer par Paris, interdisent les travaux d’isolation par l’extérieur. Absurdité technocratique : les travaux d’isolation par l’intérieur réduiront mécaniquement la surface habitable, si bien que pour les plus petits des logements les normes de décence ne pourront plus être respectées et les logements ne pourront plus être loués, tandis que pour les autres, de manière tout aussi mécanique, les loyers seront revus à la baisse !

    Une atteinte majeure au droit de propriété

    Rappelons que la ministre de la Transition écologique est Barbara Pompili, verte de gauche (un pléonasme). Quant à la ministre déléguée auprès d’elle chargée du Logement, Emmanuelle Wargon, il s’agit d’une énarque, originellement socialiste, qui appartient elle-aussi à l’aile gauche du gouvernement. La rumeur nous dit actuellement que cette dernière serait « premier-ministrable » lors du second quinquennat du Président actuel…. C’est bien elle qui, le 14 octobre 2021, avait qualifié la maison individuelle de « non sens écologique, économique et social », avant de piteusement rétropédaler. Il est vrai qu’être propriétaire d’une maison estimée à 1,5 million d’euros cadrait mal avec un amour immodéré pour les logements sociaux….

    La règlementation sur les « passoires énergétiques » est très révélatrice des tares françaises :

    • une règlementation communautaire non contestée (les candidats à l’élection présidentielle ont fait preuve d’un silence assourdissant à ce sujet) ;
    • une transposition bureaucratique en droit interne, et également non contestée, puisque les questions écologiques confinent au tabou et que la lutte contre le « changement climatique » est de nature à tout justifier ;
    • et un mépris achevé envers les propriétaires.

    Si le degré d’une civilisation se juge à l’aune du respect du droit de propriété, la situation de notre pauvre pays apparaît bien inquiétante. Et le fait qu’Emmanuel Macron vienne de se déclarer le chantre de la « planification écologique » pour attirer le chaland mélanchoniste augure mal de l’avenir…

  • Total est encore en Russie ? L écolo et va-t’en guerre Jadot porte plainte !

     

    Zelensky veut une 3ème guerre mondiale!

     Alors s’il pouvait demeurer au pouvoir, s’en mettre plein les fouilles et, surtout, éviter le Conseil de guerre/procès que ne manquera pas de lui faire Poutine quand il aura écrasé ses ennemis qui sont aussi les nôtres… ça l’arrangerait, et pas qu’un peu.

    Alors,  que fait l’écolo-dingo qui se présente à la présidentielle ? A lieu d’en appeler à la raison, à la négociation ; au lieu d’inviter Zelensky à fuir en Amérique du Sud pour laisser les braves négocier un accord honorable garantissant et la paix à Kiev et la sécurité à la Russie, Jadot  le minable, Jadot le donneur de leçons comme tous les écolos-dingos porte plainte contre Total qui a le mauvais goût de continuer à travailler avec la Russie.

    Jadot aussi veut une 3ème guerre mondiale !

    Il est vrai qu’en temps de guerre, tout est possible… et quand on est à 6 % dans les sondages, on a peut-être et envie d’exister et envie de tirer son épingle du jeu en espérant se refaire une santé !

    Alors le va-t’en guerre Jadot porte plainte pour « complicité de crimes de guerre », rien que ça !

    J’accuse Total d’être complices des crimes de guerre perpétrés en Ukraine en ayant conscience des atrocités et en travaillant avec les oligarques visés par les sanctions internationales .

    Le 11 mars dernier à Bordeaux, Yannick Jadot avait fustigé devant les journalistes le maintien des activités de l’entreprise française en Russie. “C’est une honte, c’est une honte pour notre pays qu’un grand groupe national soit complice de crimes de guerre. Donc je demande au président de la République d’imposer le retrait de la Russie à Total”, réclamait-il. Il réclame non seulement l’arrêt des activités pétrolières, mais aussi gazières.

    Dans un tweet ce mercredi, il a d’ailleurs répondu au patron de Total, maintenant ses propos: “TotalEnergies, soutenu par E. Macron, fait quelques concessions mais maintient l’essentiel de ses activités en Russie (…). Oui c’est être complice! J’appelle P. Pouyanné, PDG de Total, à débattre avec moi”, a réclamé le candidat écologiste...

    Le PDG de Total a aussitôt réagi, il attaque Jadot en diffamation, défendant le principe de ses opérations d’achat de gaz en Russie pour le revendre, notamment en Europe pour le bénéfice des consommateurs européens.

    Monsieur Jadot accuse les 100.000 salariés de Total de complicités de crime de guerre. C’est gravissime, c’est une insulte”

    Moi je ne suis ni écolo ni facho… j’aime bien Total qui veut que je n’aie pas froid l’hiver prochain, que je ne sois pas obligé de me doucher à l’eau froide  !

    D’ailleurs le PDG de Total est un pragmatique..

    On comprend qu’il a d’autres solutions pour le pétrole… c’est les Saoudiens qui vont dorénavant nous vendre leur pétrole. Bravo Jadot ! Bravo l’islamo-collabo !

    Par contre Total avoue que Jadot lui demande juste l’impossible. Non seulement il n’a pas de solution pour remplacer le gaz russe mais, en sus, il est engagé par des contrats pour 25 ans… s’il se dégage, qui paye ? Jadot ?

    “On ne peut pas se substituer aux gouvernements”

    Le 22 mars, Patrick Pouyanné a annoncé l’arrêt, d’ici fin 2022, d’achat de pétrole russe. Une “décision forte” qu’il explique avoir prise en responsabilité et non pas sous “la pression”. “On ne peut pas prendre des décisions à l’emporte-pièce sans savoir quelles sont les conséquences. Pour nous, la question était de savoir si on pouvait remplacer ce pétrole russe”, a détaillé le dirigeant.

    Une solution de repli a pu être trouvée avec le gouvernement allemand – un des bénéficiaires des importations russes – mais aussi pour la France “qui importe 30% de son diesel de Russie”. “On va prendre le diesel saoudien pour l’envoyer en France plutôt qu’en Asie”, explique Patrick Pouyanné.

    Mais il ajoute: “Si hier j’ai annoncé sur le pétrole, c’est parce que je sais le remplacer. Le gaz, je ne sais pas le faire”. “jai des contrats de 25 ans et je ne sais pas sortir de ces contrats. (…) Si j’arrête le gaz russe, je paie des milliards immédiatement aux Russes, a-t-il indiqué.

    https://www.huffingtonpost.fr/entry/patron-total-repond-a-jadot-et-montre-une-photo-demployes-engages-aupres-de-lukraine_fr_623ad627e4b0d39357cebe90

    Mais ça, l' irresponsable Jadot n’en a cure.. il fait partie  de ces gens qui disent « c’est gratuit, c’est l’Etat qui paye ». Ben quoi l’Etat n’a qu’à payer à Total son dédit. Le cochon de contribuable n’aura qu’à partir en retraite à 85 ans, travailler 48 heures par semaine, prendre une semaine de congés payés et vivre dans des petits logements, sans voiture…

    N’oubliez jamais que tout ça c’est et le projet de Schwab (Forum économique de Davos), et de Wargon, ex-ministre du Logement, et de Sanchez premier ministre espagnol… tout un programme.

    https://resistancerepublicaine.com/2021/10/15/faites-ce-que-je-dis-pas-ce-que-je-fais-wargon-veut-supprimer-votre-reve-la-maison-individuelle/

    https://resistancerepublicaine.com/2021/05/24/plus-de-maison-ni-de-voiture-personnelle-plus-de-cdi-retraite-a-70-ans-sanchez-annonce-notre-avenir/

    Et il y a encore des nigauds et des masos  pour  voter Macron,Jadot ou Mélenchon (qui ne veut plus de nucléaire !) ...

     

     

  • Réacteur nucléaire «propre»: après l’abandon français, la victoire chinoise !!

    D’ici un mois, la Chine inaugurera son prototype de réacteur nucléaire au thorium et sels fondus.

    Un saut technologique qui ambitionne de régler le problème des déchets radioactifs, alors que la France a renvoyé aux calendes grecques son programme Astrid, qui répond aussi à cet objectif.

    Piqure de rappel sur un abandon incompréhensible.

    D’une taille dépassant à peine les 3 mètres de haut sur 2,5 mètres de large, le futur réacteur à sels fondus chinois pourrait fournir une énergie de 100 mégawatts, annonce Pékin. De quoi alimenter en électricité 100.000 habitants. L’Empire du Milieu passe ici un cap important: la commercialisation d’ici 2030 de l’énergie de ces réacteurs jusqu’ici destinés à la recherche.

     

    General view of the construction site of the third-generation European Pressurised Water nuclear reactor (EPR) in Flamanville, France. (File)
     
     
    Le modèle chinois utilise du thorium, un combustible qui présente de nombreux avantages. Il se trouve dans la nature, mais aussi dans les déchets nucléaires existants. Avant de faire tourner la centrale nucléaire, le thorium est dissous puis transformé en uranium-233, ce dernier se désintègre en moins de 500 ans, contrairement à l’uranium-235 utilisé dans les actuels réacteurs à eau pressurisée et qui demeure hautement radioactif durant 10.000 ans.

     

    «Recyclage infini» des déchets nucléaires: les Chinois coiffent la France au poteau

    Toutefois, le plus gros avantage de ces réacteurs de 4e génération est qu’ils peuvent utiliser des déchets nucléaires comme combustible.

    Grâce à ce phénomène, dit de transmutation, la radiotoxicité des déchets ultimes est réduite. Le «recyclage infini» du combustible, en somme. Dans un monde idéal, il s’agit d’appliquer à l’industrie nucléaire le principe de l’économie circulaire, une perspective plus qu’enviable pour un pays comme la France, où la gestion des déchets radioactifs issus de soixante années d’exploitation de son parc nucléaire est devenue une question sensible.

    Sauf que c’est là que le bât blesse et que l’annonce chinoise rouvre certaines cicatrices. En effet, la France travaille à cette «fermeture du cycle» depuis plus d’un demi-siècle. Du moins, travaillait… car début 2019, le gouvernement a décidé en catimini d’enterrer le programme ASTRID (Advanced Sodium Technological Reactor for Industrial Demonstration) en le remettant «à la deuxième moitié du siècle» comme l’a révélé en 2019 Le Monde. En effet, l’arrêt d’un tel programme sans l’aval du Parlement serait purement et simplement contraire à la loi.

    Et pour cause. Lui-même successeur des programmes Superphénix, Phénix et Rapsodie, ce réacteur de 4e génération (la troisième étant l’EPR) constituait le fer de lance de l’innovation française –et mondiale– en matière d’énergie nucléaire. Raison avancée par le Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA), le risque de dérapage budgétaire, alors que le cours de l’uranium est jugé suffisamment bas pour ne pas présenter de risque sur l’approvisionnement du parc nucléaire français. Bref, des économies de bout de chandelle. Le Monde ajoutera ainsi l’«absence de soutien politique» aux motifs de cette renonciation sans précédent.

    «L’exécutif jette aux oubliettes soixante années de recherches scientifiques»

     

     Le géant énergétique français EDF
     
     
    Une décision «incompréhensible» aux yeux du sénateur (LR) Stéphane Piednoir coauteur, avec le député (LREM) Thomas Gassilloud, du rapport l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST). Un rapport qui étrille le gouvernement, concluant que «les intérêts à long terme du pays ne semblent pas avoir été pris en compte». «L’exécutif jette aux oubliettes soixante années de recherches scientifiques», fustige l’élu d’opposition. «La France avait une vraie avance», martèle-t-il dans une interview au Point publiée le 25 juillet dernier, dénonçant «un désastre industriel» et la «vision court-termiste» des responsables politiques.

     

    «Nous disposons à ce jour de 350.000 tonnes d’uranium appauvri […], entreposé dans des hangars, qui nous garantirait une indépendance électrique pour des centaines, voire des milliers d’années», développe Stéphane Piednoir dans l’hebdomadaire.

    Du côté du gouvernement, on s’accroche à l’argument du risque de surcoût, à l’exemple de l' écolo Barbara Pompili. Devant la levée de boucliers suscitée par la découverte de cet arrêt d’Astrid, la "ministre de la Transition écologique", ouvertement hostile au nucléaire, avait insisté sur le fait que l’atome posait encore des problèmes de déchets, de coûts et s’agrippait à la priorité de trouver des «réponses écologiques» et donc de réduire la part du nucléaire dans le mix énergétique français ! ...

    En effet, les antinucléaires s’opposent à ce que des déchets nucléaires comme l’uranium appauvri et le plutonium, qu’un réacteur 4e génération peut utiliser comme combustible, soient considérés comme tels.

    Mettre un point d’arrêt à cette filière, c’est aussi envoyer «un signal de non-fiabilité de la France», estime l’élu. En effet, les Japonais s’étaient ralliés au programme en 2014. Il faut dire que la concurrence est rude: États-Unis, Chinois et Russes travaillent également depuis des décennies sur leurs programmes respectifs de réacteurs à neutrons rapides pour la conquête d’un marché (celui, à terme, de l’alimentation électrique de l’Inde et de l’Afrique) absolument colossal. Un marché mondial dans lequel la France fera vraisemblablement partie des clients plutôt que des fournisseurs!!