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Christianophobie - Page 36

  • La communauté chrétienne en Irak est menacée de disparaître .

     

     

    L’organisme L’Aide à l’Eglise en détresse vient de publier un rapport sur la situation de la communauté chrétienne en Irak : elle est menacée d’extinction.

    Le site officiel du Saint-Siège, Vatican News, en fait le compte-rendu suivant :

    « La discrimination religieuse et le manque de sécurité sont les principales causes de la migration forcée en Irak, comme le révèle la fondation Aide à l’Église en détresse International (AED) dans son rapport du mois de juin 2020 intitulé “La vie après l’EI: de nouveaux défis pour le christianisme en Irak”. L’étude examine les menaces qui pèsent actuellement sur les chrétiens irakiens qui reviennent dans la plaine de Ninive après la persécution dramatique de 2014, reconnue au niveau international comme un génocide.

    «Si la communauté internationale n’intervient pas immédiatement, la migration forcée, en l’espace de 4 ans, pourrait réduire la population chrétienne de 80% par rapport à l’exode avant l’agression de l’EI», prévient le rapport de l’AED. Selon le document, dans cette situation, la communauté chrétienne locale pourrait passer de la catégorie “vulnérable” à la catégorie critique “en danger d’extinction”, surtout lorsque presque 100% des chrétiens de la région ressentent le manque de sécurité.

    Les causes de la fuite des chrétiens:

    Le rapport confirme que l’activité violente des milices locales et la possibilité d’un retour à l’État islamique (EI) sont les principales causes de la peur. Selon 69% des personnes interrogées, il s’agit de la principale cause d’une éventuelle migration forcée. 24% d’entre elles déclarent que «les familles ont subi les effets négatifs de l’activité d’une milice ou d’autres groupes hostiles», et ajoutent que le harcèlement et l’intimidation, souvent liés à la demande d’argent, représentent les formes d’hostilité les plus courantes signalées.

    En outre, 70 % des chrétiens indiquent que, outre le manque de sécurité, le chômage est l’une des principales raisons de la fuite des chrétiens, suivi par la corruption financière et administrative et la discrimination religieuse au niveau de la société.

    Le rapport de l’Aide à l’Eglise en détresse sur l’Irak montre que, grâce au plan de redressement à long terme entrepris par la fondation avec d’autres organisations, 45% des familles chrétiennes sont retournées dans la plaine de Ninive malgré les difficultés. Une nouvelle phase de redressement est actuellement en cours, visant notamment la reconstruction des structures gérées par l’Église dans les centres chrétiens: sur les 363 structures concernées (34 totalement détruites, 132 brûlées et 197 partiellement endommagées), 87% ont également des fonctions d’appui sanitaire, social et éducatif. »

    Francesca de Villasmundo

     

  • En France, l’école égalitariste et de propagande gauchiste défend les intérêts des puissants franc-maçons et pérennise leur domination !

    Une école de la propagande…

     

     

    Depuis de Gaulle, des pédagogistes fanatiques ont mis la main sur l’enseignement pour organiser un grand lavage de cerveau des élèves !

    Ils ont anéanti l’école de la transmission, du mérite et de l’excellence. Une instruction biaisée, une éducation guidée, et le tout culturel sont les moyens les plus sûrs de prendre et de conserver le pouvoir. On « désapprend » les principes de l’ancienne société pour les remplacer par les principes d’une autre société, quitte à laisser les jeunes esprits vides. D’où le « progrès » de l’endoctrinement idéologique. La philosophie de l’école, l’idéologie pédagogiste, conduisent à une école totalitaire, qui embrigade et enrégimente la jeunesse.

    Les idéologues de l’école dite moderne professent une philosophie doctrinaire.

    Cette pensée prédatrice s’exprime par des expédients externes à l’école.

    Les syndicats exercent une véritable dictature et sont les vrais patrons de l’Education Nationale.

    Ces syndicats politisés demandent toujours plus de moyens, plus de crédits, plus d’argent. Ces syndicats politisés trouvent une ultime explication de la crise, une causalité diabolique, la sélection. Les questions de la sélection et des moyens permettent de mieux cacher l’origine des effets pervers constatés, c’est à dire les mesures mêmes préconisées, voire imposées par les décideurs gauchistes, qu’ils soient syndicalistes, politiques, pédagogistes.

    La philosophie de l’école modère la dimension de la culture, réduit l’intérêt de l’instruction, limite la portée de la connaissance. L’obsession égalitariste gauchiste génère le collège unique.

    Mais sur 10 000 enfants nés en 1966, plus de 3000 doivent quitter le collège et son enseignement général au moment d’arriver en 4ème.

    Un sur trois est incapable d’avancer vers un niveau du certificat d’études supprimé depuis peu. L’endoctrinement doctrinal est tel que les parents ne s’en rendent pas compte.

    L’école égalitariste défend les intérêts des puissants et pérennise leur domination. L’école élitaire était égalitaire sans le dire, l’école égalitariste proclamée est anti-égalitaire. Ce système d’injustice sélective est d’autant plus malfaisant qu’il avance masqué. L’école égalitariste gauchiste bénéficie à ceux qui ont les codes.

    Au sein de cette école, des forces dominantes travaillent activement à une désorientation et à une progressive disparition de la culture. La destruction des fondements de la civilisation n’est-elle pas le but final des idéologues gauchistes? Au seul profit des possédants. Les réformes disent rechercher l’égalité des chances et l’égalité filles-garçons. Elles exaspèrent des germes de jacobinisme : un égalitarisme forcé, uniformisateur et lacunaire, un égalitarisme de guillotine se substitue au thème juridique de l’égalité des chances. Ainsi, les pédagogues de l’amnésie détruisent l’histoire événementielle et impulsent l’histoire thématique. La philosophie, l’esprit philosophique, qui encouragent le débat, la discussion, la contestation, sont tenus pour nuisibles et nocifs.

    Le politiquement correct, d’importation américano-protestante, exploite les ressentiments afin d’établir un programme restrictif et offensif, se targue et se flatte d’être le seul « parti d’intelligence » , représente un désir de domination totale, revisite l’histoire avec des lunettes indigentes et aveuglantes. La philosophie du système éducatif aboutit à la massification destructrice de l’institution scolaire. On fabrique des masses acculturées, clonées, formatées. On rend ces masses aptes à être manipulées au gré des gourous internationaux. On rend ces masses dociles, soumises à un système mondialisé, uniformisé. La dictature mondiale, c’est « la lutte finale ».

    Par l’entremise de l’idéologie pédagogiste, ces forces vives s’emploient à détruire les méthodes pédagogiques traditionnelles. D’un point de vue de l’organisation, le pédagogisme constitue une Eglise, avec son pape, Philippe Meirieu, sa théologie, les sciences de l’éducation, ses séminaires, l’IUFM, puis l’ESPE, son Saint-Office, les Inspecteurs généraux. Son dogmatisme et son intolérance ont déjà fait des millions de victimes parmi nos enfants. La « refondation » de l’école, présentée comme une reconstruction du système, est son absolu contraire. Il s’agit du démantèlement du système. La « refondation » de l’école est une révolution aboutie. A cet égard, le plan Langevin-Wallon de 1947 s’inscrit dans la continuité révolutionnaire et s’applique en plusieurs étapes. La morale laïque de Vincent Peillon s’inscrit dans ce cadre de « refondation ». Pour lui, « la morale laïque est un ensemble de connaissances et de réflexions sur les valeurs, les principes et les règles qui permettent, dans la République, de vivre ensemble selon notre idéal commun de liberté, d’égalité, et de fraternité. Cela doit être aussi une mise en pratique de ces valeurs et de ces règles…. ». Il s’agit donc de la religion des droits de l’homme. Peillon assimile la morale, SA morale à une religion.

     

     

    Par opposition, « l’enseignement laïc de la morale » transmet les règles morales traditionnelles, imprégnées de morale naturelle en même temps que de morale chrétienne, basées sur des devoirs. Les décideurs et ordonnateurs pédagogistes, et les professeurs anarcho-libertaires, ont développé tous les moyens de détruire la scolarité.

    L’école a désormais pour ambition d’inculquer aux élèves ce qu’il convient de penser sur tel ou tel sujet, dès le plus jeune âge, plutôt que d’instruire les élèves, par exemple, l’esclavage, la colonisation, l’immigration, la théorie du genre, l’homosexualité….Des principes et des bases président à la démolition de l’école traditionnelle et à l’installation de l’école pédagogiste.

    L’école pédagogiste repose sur le principe de démocratisation de l’enseignement, opposé au principe de valorisation des meilleurs et de chacun. Ce système d’amélioration vise à éduquer, à instruire le plus et le mieux possible TOUS les enfants, afin de tirer le MEILLEUR PARTI DE CHACUN, il est foncièrement démocratique. Dans un système de démocratisation, la différenciation des parcours tend à s’effacer, la recherche du plus petit dénominateur commun est la règle. Les élèves sont amenés à réaliser des activités choisies par eux. La démocratisation ne permet pas un enseignement de qualité, maintient le peuple dans l’ignorance. C’est un modèle parfait d’obscurantisme. Le principe « mettre l’élève au centre du système éducatif » pour qu’il « construise ses savoirs » est issu de l’idéologie marxiste. Faire de l’élève le centre du système, c’est régresser à l’idée que l’élément doit être considéré comme centre du système où il évolue. L’éducation nouvelle est collectiviste et individualiste. Et l’éducation individualiste conduit l’individu à gérer ses émotions, ses désirs, ses affections, ses motivations à partir de ses intérêts. Il ne faut pas mettre l’élève au centre du système, mais poser le savoir et la raison au centre de l’élève. L’éducation individuelle amène un individu à s’assumer, à connaître ce qui l’entoure de manière autonome, personnelle. L’élève ainsi placé au centre du système doit « apprendre à apprendre », pour construire lui-même son savoir. Il s’agit en fait de construire le monde voulu par les idéologues mondialistes.

    Le constructivisme contraint les enfants à devenir des autodidactes scolaires, et ILS NE LE PEUVENT PAS. On oblige les enfants à deviner au lieu de comprendre, en obscurcissant délibérément la présentation des connaissances. En réalité, il s’agit de mettre la société au centre de l’enfant, pour qu’il puisse mieux s’y perdre et pour qu’il puisse assimiler au mieux l’idéologie dominante. L’interdisciplinarité se concrétise par des activités réalisées par les enfants, sans rien exiger d’eux, ni un résultat précis, ni une nécessaire progression. Dans cette logique, toute activité de l’enfant est collectivisée. La collectivisation se poursuit tout au long de la scolarité, alors que la formation intellectuelle ne peut résulter que d’un travail et d’efforts personnels. Dans l’école pédagogiste, l’urgence pragmatiste l’emporte sur la culture. Le savoir théorique recule devant l’information pratique. L’abstrait et l’intemporel se dérobent sous le concret, l’actuel, le sensible, l’éphémère.

    Les jeunes ne comprennent le monde que dans le sens voulu par l’oligarchie au pouvoir ! D’où un sentiment de désarroi. En fait, l’enseignement a besoin de l’inactuel et de l’inutile. Par exemple, la mort d’Antigone aide à comprendre l’héroïsme. Un détour par le passé, par l’abstraction, par l’idée, permet d’assurer les bases de la connaissance, sert à penser, à repérer ce qui est une tradition, une doctrine, un sophisme. Toutes choses interdites dans le monde bien pensant.

    L’école de la propagande gauchiste devient une école totalitaire. L’école de masse entraîne la massification de l’enfance et réduit la place de l’enfant dans le débat sur l’école. La socialisation par les médias résulte des effets pervers de la télévision qui se conjuguent pour façonner les personnalités. La massification transforme l’institution scolaire: désir de scolariser tous les élèves sur le même modèle, influence des modèles télévisuels sur les méthodes de l’école. L’enfance dans un monde transformé se trouve pénalisée au niveau des apprentissages. Et les gestionnaires de l’école veulent modifier la société en agissant sur les enfants scolarisés. Les pédagogistes veulent détruire ou dominer les disciplines, régenter l’institution. Dans ces conditions, le pédagogisme fait preuve de mégalomanie, d’un désir de puissance, et de gloire. Mégalomanie qui se traduit par la prééminence absolue du politique et de l’économique. Le programme de Philippe Meirieu, à forte charge idéologique, vise à fabriquer le nouvel « homme nouveau ». L’égalitarisme scolaire, la pédagogie de masse, l’égalité DANS l’école prétendent réduire les inégalités sociales, mais conduisent à une explosion des inégalités sociales. Seule, l’égalité DEVANT l’école peut donner ses chances à chacun et réduire les inégalités. Enfin, la communication remplace la culture, et la désinformation médiatisée officialise, ratifie et scelle les déclarations de « bonnes intentions ». Avec l’écriture inclusive, définie comme « graphie non sexiste », et l’introduction de la langue arabe à l’école, les bornes de la déraison sont franchies, et la langue française est menacée. On organise un grand lavage de cerveau.

    Toute dévotion glisse fatalement vers la contrainte et l’hypocrisie. Toute religion tend au totalitarisme. C’est le cas avec le pédagogisme, adoré et vénéré par des bigots qui lui rendent un véritable culte. En prétendant éduquer, on s’affranchit du devoir d’instruire. En prétendant former des consciences, on se dispense de former des esprits. Paul Valéry, (1871-1945), disait: « Le lion est fait de mouton assimilé ». De même, l’homme est fait de la nourriture d’autrui. Encore faut-il se nourrir ! Mais les pédagomanes s’emploient à empêcher cette nourriture. Dans la novlangue de la pédagogie moderne, « tête bien faite » est devenu une tête vide. La régression scolaire n’est pas le fait du hasard. Cette politique s’inscrit dans le programme mondialiste des illuminati. Elle est savamment calculée et vise à mettre l’humanité en esclavage.

     

    Jean SAUNIER

     

  • Coronavirus et révolution "arc en ciel" .

     

    Pendant le coronavirus, la révolution arc-en-ciel a continué, elle a même avancé et beaucoup !

    Comme elle nous en avait prévenu, la crainte des pandémies est l’une de ses meilleures armes, elle fait souhaiter une gouvernance mondiale.

    L’actualité a eu l’amabilité d’établir peu à peu aux yeux des moins voyants ce point acquis pour nous dès le mois de mars. Certains virus disparaissent tandis que d’autres prennent place parmi les saisonniers, mais il est déjà sûr que l’ombre politique et morale du Coronavirus fait désormais partie des grandes menaces, tels le changement du climat ou le terrorisme, qui déterminent notre comportement. Les gestes barrière et la distanciation sociale marqueront. Et d’autres choses dont on se gardera de dresser la liste (exemples : l’argent liquide est dans le collimateur, le port d’un masque cachant le visage dans la rue est devenu quelque chose de positif, alors que c’était hier le fait des gangsters et des femmes d’Islam enfreignant la loi française). 

    Quand on parle d’infantilisation et de domination des peuples, il ne faut pas oublier de relever ce à quoi sert cette immense manipulation : à la révolution arc-en-ciel.

    Avec la fin du confinement elle a changé son agenda d’information, son livre d’images. Au menu de la semaine dernière, nous avons eu le grand Barnum George Floyd accompagné des petits cirques français, Traoré et autres criminels de banlieue, nous avons eu la remarquable affaire Harry Potter/ JK Rowling, nous avons eu l’allocution d’Emmanuel Macron. Nous avons vu aussi une petite réaction de Marion Maréchal, qui a dit : « Je n’ai pas à m’excuser d’être blanche ». C’est mieux que rien. Mais elle ne semble pas saisir l’unité profonde de la révolution, ni sa façon de progresser : elle monte des opérations successives avec les mêmes militants et les mêmes méthodes pour obtenir une synergie des subversions tout en déconcertant la capacité d’analyse de ses adversaires. De sorte que la plupart de ceux-ci se bornent à crier d’indignation chaque fois qu’apparaît l’une des têtes de l’hydre, sans voir qu’elles appartiennent au même corps.

    Le monde d’après annoncé par Macron et Lemaire a deux caractéristiques principales. Un, il a déjà commencé. Le changement, c’est maintenant, comme on disait bêtement du temps de Hollande. Deux, il ne date pas d’aujourd’hui. Le monde d’après, c’est le monde nouveau rêvé par la révolution, avec ses hommes nouveaux, c’est l’avenir que nous impose peu à peu l’empire arc-en-ciel, suivant un plan tissu de longue main. C’est le monde de Greta Thunberg, d’Al Gore, de Judith Butler, de Mandela, de Rockefeller, Rothschild,  Strong, Sutherhand, accessoirement de Soros. Macron et Lemaire l’ont dit, il a un « volet économique ». Il va falloir produire, consommer, concevoir, différemment d’hier. Les maîtres mots de la chose sont solidarité et responsabilité.

    Le monde d’après suppose l’endettement massif des grandes entreprises garanti par l’Etat, c’est-à-dire le recours à la planche à billets ou à l’emprunt avec la permission de la BCE. Cela veut dire plus de dette, plus de socialisme, moins d’indépendance.

    Comment l’on fera pour empêcher l’inflation dans ces conditions demeure un mystère de la foi arc-en-ciel. Quant aux petits qui n’auront pas eu les reins suffisants pour passer le mauvais cap, ils auront le choix entre mettre la clef sous la porte et vendre. Quant aux salariés des entreprises malheureuses, ils iront grossir les rangs des sportulaires, forme future, en pleine croissance, des ilotes de l’empire. La peur, la peur de tout, de mourir, du ciel qui tombe sur la tête, la peur d’être coupable, de tout, de racisme, de sexisme, de négationnisme, climatique ou autre, tiendra quiet ce troupeau. Le principe de précaution et le risque zéro régiront le moindre de ses gestes.

    Mais le monde d’après sera aussi celui du vivre ensemble républicain et des bonnes personnes. Ici, la lyre révolutionnaire joue abondamment sur la corde antiraciste.

    La gestion de la crise Floyd, Traoré et alii, a été presque aussi spectaculaire que celle du corona. Le dossier médical et judiciaire de l’interpellation et de la mort d’Adama Traoré établit que, selon toute probabilité, les gendarmes sont innocents de ce dont on les accuse.

    D’autre part, au jeu des sept familles, dans la famille Traoré, on ne risque pas de faire une mauvaise pioche en appelant délinquant ou criminel.

    La cause des Traoré est donc exécrable et leur tintamarre a pour premier objet de se protéger eux-mêmes : il ne remue aujourd’hui des foules hexagonales hébétées que parce qu’elles suivent, comme la bourse de Paris suit Wall Street, le grand mouvement lancé aux Etats-Unis autour de George Floyd.

    Ce mouvement est double. Outre-Atlantique, il sert à abattre Trump, président qui déplaît à l’Etat profond américain et aux démocrates. Dans le monde, il sert aussi à abattre Trump, soupçonné de rébellion par la révolution arc-en-ciel, mais surtout à remuer les communautés noires et les communautés immigrées au profit de la subversion des institutions, de la destruction de la civilisation européenne et blanche. Pour l’instant, c’est la composante raciale (et parfois sociale, certains discernant derrière le noir ou l’immigré l’éternel prolétaire victime du grand capital) qui est activée, la composante religieuse restant au repos, Arabes et musulmans demeurant en réserve en ce début d’épisode. 

    Les amateurs de pittoresque sont aux anges tant la négromanie actuelle déborde, avec une inventivité sans complexe. Et chacun de s’y plier, les grands magasins suisses Migros viennent d’exclure de leurs gondoles une friandise au chocolat appelée Mohrenkopf, littéralement tête de maure. Et certaines plateformes de distribution ont ôté de leur catalogue le film Autant en emporte le Vent, qui avait pourtant offert un oscar à l’actrice noire Hattie MacDaniel dans le rôle de la nourrice (Monsieur Oueth !). On s’en offusque ou l’on en rit ici et là, mais rien de cela n’est nouveau. Cela fait belle lurette qu’on pourchasse les nègres en chemise et que l’on a pris l’habitude de dire noirs, hommes de couleur ou blacks pour nègres, qui n’avait pourtant, à la différence de l’américain niggers, rien de péjoratif. Cela fait tout aussi longtemps que la censure “antiraciste” sévit de manière indécente et triomphante, sûre d’elle et dominatrice.

    Le mouvement Floyd ne fait que répéter trente-six mouvements lancés dans un passé récent dont les émeutes de Ferguson à propos de la mort de Michael Bromw en 2014 et 2015 ont révélé le caractère organisé, le soutien systématique apporté par Barack Obama et les démocrates ...