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Catholicisme - Page 14

  • 29 septembre- Litanies à Saint Michel Archange .

     

     

    Saint Michel est le saint patron de l'Église catholique, des Gaules, de la France, de l'Allemagne, de la Normandie, et de la ville de Bruxelles et de plusieurs corps de métiers anciens, comme les épiciers, les escrimeurs, les manœuvriers, les policiers, les soldats, les bateliers, les boulangers, les pâtissiers, les tonneliers, des parachutistes (il est d'ailleurs l'emblème du 9e régiment de chasseurs parachutistes) et, plus généralement, des forces armées de l'air, tels que les commandos parachutistes de l'air.

     

     

    Seigneur, ayez pitié de nous
    Jésus-Christ, ayez pitié de nous
    Seigneur, ayez pitié de nous
    Jésus-Christ, écoutez-nous
    Jésus-Christ, exaucez-nous

    Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous
    Fils rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous
    Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous
    Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous
    Sainte Marie, Reine des Anges, priez pour nous.

    Saint Michel Archange, priez pour nous.
    Saint Michel, prince très glorieux,
    Saint Michel, fort dans le combat,
    Saint Michel, vainqueur de Satan,
    Saint Michel, terreur des démons,
    Saint Michel, prince de la milice céleste,
    Saint Michel, héraut de la gloire divine,
    Saint Michel, joie des Anges,
    Saint Michel, honoré des élus,
    Saint Michel, qui présente au Très-Haut nos prières,
    Saint Michel, défenseur des âmes justes,
    Saint Michel, messager de Dieu,
    Saint Michel, dont la prière conduit aux cieux,
    Saint Michel, soutien du peuple de Dieu,
    Saint Michel, Gardien et Patron de l’église,
    Saint Michel, bienfaiteur des peuples qui T’honorent,
    Saint Michel, porte-étendard du salut,
    Saint Michel, notre défenseur dans le combat,
    Saint Michel, ange de la paix,
    Saint Michel, introducteur des âmes dans la lumière sainte,
    Saint Michel, prévôt du Paradis,

    Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur
    Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur
    Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur

    V. Priez pour nous, saint Michel Archange
    R. Afin que nous devenions dignes des promesses de N.-.S.J.-C.

    Oraison :

    Dieu tout-puissant et éternel, qui avez établi saint Michel gardien de l'église et prévôt du paradis, accordez par son intercession, à l'église la prospérité et la paix, à nous la grâce en cette vie et la gloire dans l'éternité. Par Jésus Christ, notre Seigneur. Ainsi soit-il.

     

    SUPPLIQUE A SAINT MICHEL ARCHANGE

    Très glorieux prince de la milice céleste, saint Michel Archange, défendez-nous dans la lutte et le combat que nous devons affronter contre les principes et les puissances qui ourdissent dans ce monde de ténèbres, contre tous les esprits pervers "qui errent dans l'atmosphère " (Eph. VI, 12). Venez en aide aux hommes que Dieu avait créés vierges de toute errance, "forgés à l'image de sa propre nature" (Sag. II, 23), et rachetés "à si grand prix"(I Cor. VI, 20) de la tyrannie exercée par le démon.

    Maintenant encore, vous-même saint Michel et toute l'armée des Anges bienheureux, combattez le combat du Seigneur, tout comme antan, vous avez lutté contre Lucifer, lechoryphée de la superbe, et contre ses anges apostats. "Et voici, ils ne purent vaincre, et leur lieu même ne se trouva plus dans le ciel. Et il fut précipité, le grand dragon, l'antique serpent, celui qui est appelé le diable ou Satan,le séducteur du monde entier, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui" (Apoc. XII, 8-9)

    Or, voici que cet antique ennemi, "homicidedès le principe" (Jn. VIII, 44), s'est dressé avec véhémence, "déguisé en ange de lumière" (IICor. XI, 14), ayant pour escorte la horde des esprits pervers, c'est en tout sens qu'il parcourt la terre, et partout s'y insère : en vue d'y abolir le nom de Dieu et de Son Christ, en vue de dérober, de faire périr et de perdre dans la damnation sans fin, les âmes que devait couronner la gloire éternelle. Le dragon maléfique transfuse, dans les hommes mentalement dépravés et corrompus par le cœur, un flot d'abjection : le virus de sa malice, l'esprit de mensonge, d'impiété et deblasphème, le souffle mortel du vice, de la luxure et de l'iniquité universalisée.

    L'Eglise, épouse de l'Agneau Immaculé, la voici saturée d'amertume et abreuvée depoison, par des ennemis très rusés ; ils ont porté leurs mains impies sur tout ce qu'elle désire de plus sacré. Là où fut institué le siège du bienheureux Pierre, et la chaire de la Vérité, là ils ont posé le trône de leur abominationdans l'impiété ; en sorte que le pasteur étant frappé, le troupeau puisse être dispersé. O saint Michel, chef invincible, rendez-vous donc présent au peuple de Dieu qui est aux prises avec l'esprit d'iniquité, donnez-lui la victoire et faites le triompher.

    La Sainte Eglise vous vénère comme étant son Gardien et son Protecteur ; elle vous rend gloire comme étant son Défenseur contre toutes lespuissances nuisibles, sur terre et dans les enfers ; à vous le Seigneur a confié de conduire les âmes des rachetés dans le lieu de la suprême félicité. Priez le Dieu de la Paix qu'Il écrase Satan sous nos pieds, afin qu'il ne puisse plus, ni retenir les hommes captifs, ni nuire à l'Eglise. Offrez nos prières en présence du Très-Haut, afin que "surviennent en nous au plus vite les miséricordesdu Seigneur" (Ps. LXXVIII, 8), et que vous saisissiez le dragon, l'antique serpent qui est le diable ou Satan, et que, lié dans l'abîme, il ne séduise plus les nations" (Apoc. XX, 3)

    Ainsi nous fiant à votre protection et à votre patronage, de par l'autorité sacrée de notre mère la Sainte Eglise, c'est en toute confiance que nous entreprenons de refouler, au nom de Jésus-Christ, notre Dieu et Seigneur, les infestations de l'astuce diabolique.

    V. Voici la Croix du Seigneur, fuyez, puissances ennemies.
    R. Il a vaincu le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David.

    V. Que votre miséricorde, Seigneur, soit sur nous.
    R. Selon la mesure même où nous espérons en Vous.

    V. Seigneur, exaucez ma prière.
    R. Et que mon cri monte jusqu'à Vous. (Les laïcs omettent le verset et le répons suivants)

    V. Le Seigneur soit avec vous.
    R. Et avec votre esprit.

    Oraison.
    Dieu et Père de Notre Seigneur Jésus Christ, nous invoquons Votre Saint Nom ; et, suppliants, nous réclamons très instamment Votre clémence,par l'intercession de la Vierge immaculée, Mère de Dieu, de saint Michel Archange, de saint Joseph, époux de Marie, des saints Apôtres Pierre et Paul et de tous les Saints, daignez nous octroyer secours contre Satan et tous les autres esprits impurs, qui parcourent le monde en vue de nuire au genre humain et de perdre les âmes.

    Ainsi-soit-il.

     

  • Summa familiae cura : un nouveau pas du pape François contre la famille .

    Le service de presse du Vatican vient de rendre public un Motu proprio intitulé Summa familiae cura par lequel le Souverain Pontife met - dans les faits - fin à l'Institut Jean-Paul II sur le mariage et la famille que le pape polonais avait créé pour répondre à la crise morale traversée par tant de sociétés contemporaines au cœur de leurs cellules vivantes que sont les familles.

    Le pape François a baptisé ce nouvel institut, Institut pontifical théologique Jean-Paul II pour les sciences du mariage et de la famille. Et même s'il précise qu’il souhaite que la nouvelle structure, rattachée à l’université pontificale du Latran, demeure fidèle à « l’inspiration originelle » de son fondateur, c''est en réalité une refondation « sociologique » qui s'annonce – et ce dans toutes les antennes nationales que compte l'institut, présent sur les cinq continents.

    Après les deux synodes sur la famille et Amoris Laetitia, l'exhortation hétérodoxe qui en découle, le pape François vient d'agrandir la rupture avec la conception traditionnelle de la famille.

     

    Le Motu proprio Summa familiae cura met en oeuvre les dérives d’ “Amoris laetitia”

    Sous couvert de « refonder » l’Institut Jean-Paul II d’études sur le mariage et la famille le Pape François lui substitue une nouvelle structure à la mission redéfinie : étudier davantage, à l’aide des sciences humaines, la « réalité de la famille d’aujourd’hui dans toute sa complexité ».

    Cette nouvelle structure appelée "Institut pontifical théologique Jean-Paul II pour les sciences du mariage et de la famille", a clairement pour but de mettre en pratique la réforme sacramentelle prévue par Amoris Laetitia envers les divorces remariés civilement et autres couples en rupture de catholicité et de consacrer les nouveaux modèles « familiaux » défendus par les tenants romains d'une approche plus "charitable" de la mouvance LGBT...

    Le nouveau Motu proprio repose sur le principe d’attention aux situations concrètes ; il cite largement Amoris laetitia et insiste sur « le changement anthropologique et culturel » actuel qui requiert de nouvelles réponses.

    L’Institut théologique Jean-Paul II pour les sciences du mariage de la famille aura un champ d’intérêt plus large - que celui créé par Jean-Paul II - avec « le développement des sciences humaines et de la culture anthropologique dans un domaine aussi fondamental pour la culture de vie ». Charabia jésuite qui ne trompe personne sur les réelles intentions de son auteur : affaiblir un peu plus, dans la pratique, le magistère traditionnel sur le mariage !

    En fait, le Pape s’arroge le droit de décider qu’il faut « en finir avec les modèles du passé » :

    « le changement anthropologico-culturel qui influence tous les aspects de la vie et requiert une approche analytique et diversifiée ne nous permet pas de nous limiter à des pratiques de la pastorale et de la mission qui reflètent des formes et des modèles du passé ».

    Dans le but clair de rester fidèles à l’enseignement du Christ, nous devons regarder avec l’intelligence de l’amour et avec un sage réalisme la réalité de la famille aujourd’hui, dans toute sa complexité, dans ses lumières et dans ses ombres »

    En quelques mots, il adhère à la révolution anthropologique actuelle qui fait fi de toute loi naturelle et divine en matière familiale et sexuelle. Après avoir relativisé la Vérité, la Rome post-conciliaire relativise la morale divine et  se fait l’apôtre de la corruption des mœurs, plus grave de la transformation artificielle de l’être humain, sous couvert de répondre « pleinement aux exigences actuelles de la mission pastorale de l’Église »

     

    Adieu l'Institut Jean-Paul II, Amoris Laetitia devient la nouvelle Magna Carta

    Définissant les limites de la mission de l’Institut « dans le domaine des sciences qui ont un rapport avec le mariage et la famille, et par rapport aux thèmes associés à l’alliance fondamentale de l’homme et de la femme pour la garde et la génération de la création », la lettre Summa familiae cura établit comme enseignement fondamental dans le domaine de la famille et du mariage Amoris Laetitia et le discernement pastoral « analytique et diversifié », c’est-à-dire une pastorale ne se basant plus sur l’indissolubilité du mariage et l’immutabilité naturelle de la famille.

    Mgr Vincenzo Paglia, actuel Grand chancelier de l’Institut pontifical Jean-Paul II, a salué les "modifications" (sic) apportées par le pape François lors d’un point de presse à la Salle de presse du Vatican, les résumant avec ces mots révélateurs : « Amoris laetitia devient la nouvelle Magna Carta. » C’est dire que l’Exhortation post-synodale, loin d’être un simple encouragement aux familles, et considéré est utilisé comme un document fondateur, en vue d’un changement fondamental.

    « Pour le pape François, la famille n’est pas simplement un idéal abstrait : ce sont toutes les familles, sans distinction, qui doivent être aidées et accompagnées afin de redécouvrir leur mission historique, que ce soit dans l’Eglise ou dans la société, et cela lie l’Institut de manière particulière au dernier de synode », a indiqué Mgr Paglia, promoteur à titre personnel de la communion pour les divorcés remariés dès avant sa nomination à la tête du conseil pontifical pour la famille, puis de l’Académie pontificale pour la vie et de l’institut Jean-Paul II.

    Si l’on comprend le message dans toute sa froide logique, la famille dont le pape argentin s’estime le gardien et le guide n’est donc plus la petite société fondée naturellement sur un père et une mère, et élevé à l’ordre de la grâce par le mariage sacramentel ce qui la définit chrétienne, mais tous les genres d’union avec ou sans enfants : monoparentale, homoparentale, mariés-divorcés-remariés, transsexuelle, synthétique, chimique, artificielle, etc. Et selon lui, chacune de ces « unions » serait une « famille » avec un rôle à jouer dans l’Église et la société !

    « Tanti saluti à Wojtyla et Caffarra », titre Sandro Magister, évoquant ce nouveau « tremblement de terre » et faisant référence à Jean-Paul II et au cardinal Caffara, signataire des dubia, décédé le 6 septembre 2017 avant la parution de ce funeste nouveau fruit du Concile Vatican II.

    Qu'il nous soit humblement permis de rappeler au successeur de Pierre ces terribles paroles de Notre Seigneur :

    « Adultères, ne savez-vous pas que l'amitié du monde c'est l'inimitié contre Dieu ? Quiconque veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu. » (Jacques 4, 4)

  • Le pape qui ne fait pas de politique donne des directives en matière de politique migratoire ...

     

     

     

    Il dit ne pas vouloir se mêler des politiques concrètes des pays, même quand il s’agit de donner l’avis de l’Eglise par rapport à des lois contraire à la loi divine.

    Il ne veut pas porter de jugement sur les conduites homosexuelles, « qui suis-je pour juger ? » déclara-t-il un jour à ce sujet, mais il tire à vue contre toutes les mesures qui pourraient mettre un frein à l’invasion migratoire du Vieux Continent. Le pape qui ne fait pas de politique parle en politicien engagé à gauche toute quand il s’agit de défendre les sacro-saints droits des migrants à immigrer illégalement en Europe, et ailleurs.

    Il parle en homme politique en maniant comme boussole l’Evangile revisité en manifeste immigrationniste,  sa sensibilité de gauche qui fait fis de toute prudence politique et en exploitant qui plus est, pour asseoir ses convictions personnelles immigrophiles, une infaillibilité pontificale si mal comprise en notre époque déboussolée. La sauvegarde de la nation n’est rien face à la volonté du migrant de s’installer, dit-il du haut de sa chaire apostolique ! De quoi fermer la bouche à toute velléité de contestation chez les fidèles timorés qui croient que toute parole qui sort de la bouche du pape est infaillible.

    Dans un message publié ce lundi 21 août, à l’occasion de la Journée mondiale du migrant et du réfugié, le 14 janvier prochain, le révolutionnaire pape argentin a donné sa feuille de route en matière d’immigration : « accueillir, protéger, promouvoir, intégrer » sont ses maîtres mots. Et pour mieux faire passer la pilule à des peuples envahis et dépassés par ces flux migratoires dont ils perçoivent le danger pour leur identité et leur survie nationale, Jorge Maria Bergoglio n’hésite pas à comparer tout migrant à Jésus-Christ. Et à culpabiliser les catholiques qui voudraient arrêter le clandestin avant qu’il n’entre ou le renvoyer chez lui. Pour être un bon chrétien selon François, il faut accepter tous les migrants chez soi, nouveaux alter Christus :

    « Tout immigré qui frappe à notre porte est une occasion de rencontre avec Jésus Christ, qui s’identifie à l’étranger de toute époque accueilli ou rejeté (cf. Mt 25, 35.43) »

    Cette centralité de la dignité de la personne du clandestin prend le pas sur toute autre considération politique à tel point que le pape argentin ose écrire qu’il faut

    «  toujours faire passer la sécurité personnelle [du migrant, ndlr] avant la sécurité nationale. »

    Et de la sécurité des Européens ? Qu’en fait-il ?  Rien. Il s’en fiche même. Favoriser les entrées sûres et légales dans les pays de destination, le regroupement familial, «  prévoir des visas temporaires spéciaux pour les personnes qui fuient les conflits dans les pays voisins» tout en améliorant la simplification de l’obtention de visas humanitaires, concéder plus facilement la nationalité, sont quelques unes des demandes phares du pape aux gouvernements, vieilles recettes pseudo-chrétiennes et socialo-humanitaristes qui ont depuis longtemps montré leur inefficacité, si ce n’est leur nocivité. De ce message pontifical émerge une vision politique du problème migratoire sentimentale et humanitariste, sans envergure, limitée au court terme individuel du clandestin, incapable de concevoir, par parti pris idéologique, les diverses menaces futures d’un tel déferlement de populations extra-européennes sur le sol du Vieux Continent ni de regarder en face la faillite de la société melting-pot. Chez François, l’intérêt général est mort, place à l’Individu-Roi, d’autant plus roi s’il est migrant ou réfugié !

    Ainsi, parallèlement à l’énième massacre terroriste qu’il réprouve par ailleurs tout en occultant la responsabilité islamiste, le pape participe activement et ouvertement à cette solution immigrationniste injuste et préjudiciable pour l’Europe, qui est uniquement capable de provoquer des conflits, des haines et des effusions de sang : Jorge Maria Bergoglio doit être vraiment myope, en-dehors du temps présent, embourbé dans l’utopie du « vivre-ensemble » multi-religieux, multi-ethnique, multiculturel, croyance en échec patent depuis longtemps.

    « Accueillir signifie avant tout offrir aux migrants et aux réfugiés, énonce-t-il sûr de lui, de plus grandes possibilités d’entrée sûre et légale dans les pays de destination. En ce sens, un engagement concret est souhaitable afin que soit étendu et simplifié l’octroi de visas humanitaires et pour le regroupement familial. (…) En outre, il serait opportun de prévoir des visas temporaires spéciaux pour les personnes qui fuient les conflits dans les pays voisins. Les expulsions collectives et arbitraires de migrants et de réfugiés ne constituent pas une solution adéquate, surtout lorsqu’elles sont exécutées vers des pays qui ne peuvent pas garantir le respect de la dignité et des droits fondamentaux. J’en viens encore à souligner l’importance d’offrir aux migrants et aux réfugiés un premier accueil approprié et digne. » « Les conditions des migrants, des demandeurs d’asile et des réfugiés, postulent que leur soient garantis la sécurité personnelle et l’accès aux services élémentaires. »

    Sait-il le pape François combien il y a par les rues de Rome, et dans toute l’Europe, de SDF, humbles fidèles catholiques, à qui il est nié ce statut « de sécurité personnelle » et l’accès aux « services de bases » ? Et connaît-il le nombre de chrétiens tués, uniquement parce qu’ils sont chrétiens, par certains de ces « demandeurs d’asile » mahométans qui sont libres et traînent dans les rues des villes européennes ?

    Il devrait pourtant le savoir le pape François qui, en publiant ce message immigrophile, se mêle donc bien des politiques concrètes des pays ! Mais il est vrai que le sort du petit catholique européen, sans histoire, sans divorce, sans transformation sexuelle ni déviance homosexuelle, ancré sur sa terre ancestrale, ne l’intéresse guère…

     

     

     

     

    Le pape François est devenu une star médiatique inquiétante ! Sa lune de miel avec la mastodonte presse de gauche n’est toujours pas consommée après plus de 5 ans à la tête du Vatican : sa popularité auprès des élites politiques internationalistes et des journaux cultes appartenant à l’establishment apatride est au beau fixe, signe effroyable sur les connections bergogliennes avec le monde des technocrates mondialistes.

    Son extrémisme socialo-humanitariste idéologique et son regard post-soixantuitard avec lesquels il affronte les problèmes anthropologiques, économiques, sociétaux de notre époque post-moderne qui secouent dans leur fondement notre société occidentale en voie de décomposition ont fait de lui un ami des plus farouches détracteurs de l’Eglise catholique, de la civilisation chrétienne, de la loi naturelle, de l’Europe des nations.

    Sa stratégie médiatique bien huilée est parfaitement en phase avec les exigences politiquement correctes du média mainstream qui l’attire comme un aimant : immanquablement il dit ce que les élites mondialistes veulent entendre.

    L’actuel détenteur du trône pétrinien se met à la remorque de l’Esprit du Temps, comme jamais peut-être auparavant un pape conciliaire ne l’avait fait.

    Que le pape François débite sur le sujet de l’immigration des messages qui pourraient être écrits par l’Open Society, fait froid dans le dos : ce démolisseur tant du dogme catholique que du monde européen, qui effraye le reste d’humanité attaché aux valeurs immortelles de patrie, de nation, de catholicité, de tradition, d’identité, s’attire les sympathies des extrémistes no borders et autres exterminateurs de la civilisation européenne millénaire. Il est l’équivalent religieux du mondialiste Georges Soros, bénéficiant de surcroît de sa position de pontife pour promouvoir « sa théologie mondialiste mortifère » !  

    Les positions et les affirmations de Jorge Maria Bergoglio sur l’immigration confinent au fanatisme. Tout doit se plier, selon lui, aux exigences supérieures de l’immigré. L’accueil inconditionnel qu’il prône est absolu et absolutiste. En cela le pape François ne fait d’ailleurs que pousser jusqu’à sa plénitude la logique de la Constitution conciliaire Gaudium et spes qui énonce que le droit de la personne à émigrer est inscrit au nombre des droits humains fondamentaux.

    Aux chrétiens qui s’insurgent contre cette invasion migratoire dévastatrice aux conséquences bouleversantes pour l’identité des nations européennes, le marxiste internationaliste utopiste argentin leur répond en les traitant d’égoïstes et d’individualistes qui méconnaissent l’amour du prochain.

    L’extrémisme immigrophile qui agite la pensée bergoglienne « banalise ce drame historique sans précédent que constitue cet exode de populations voulu par le pouvoir mondialiste en un simple problème d’égoïsme national des sempiternels Européens racistes et xénophobes » pour reprendre l’analyse d’un journaliste italien. Dans les mains du pape François cette belle vertu chrétienne qu’est la charité personnelle envers les pauvres, les humbles, les malheureux, qu’une myriade de saints a pratiqué jusqu’à l’héroïsme sans attendre ses admonestations humanitaristes, devient un levier sentimental pour faire politiquement avancer le projet mondialiste des élites cosmopolites.  

    Ne faut-il pas lire dans cette optique mondialiste cette dernière déclaration ahurissante du pape qui proclame qu’il faut non seulement accueillir toute la misère du monde qui entre illégalement sur le sol européen mais qu’il faut en outre favoriser « le regroupement familial – y compris des grands-parents, des frères et sœurs et des petits-enfants – sans jamais le soumettre à des capacités économiques» ?

    Ainsi les citoyens d’un pays dans lequel arrive clandestinement un immigré devront, comble du comble, subvenir à la famille de ce dernier au sens large au nom d’une intégrité familiale que le migrant lui-même a désintégrée ! On peut être étonné par ailleurs de voir ce pape qui avec son Exhortation Amoris Laetitia a mis à mal le sacrement de mariage, fondement de la pérennité de la famille chrétienne, s’inquiéter de l’unité familiale des clandestins en majeur partie mahométans. Décidément l’altruisme de l’hôte du Vatican est à géométrie variable !

    Pour le pape-people sud-américain, tiers-mondialiste et internationaliste, il semblerait bien que l’immigration globale soit devenue un phénomène qu’il veut rendre irréversible, comme la réforme liturgique issue de Vatican II. Il est vrai que pour les tenants du Progrès, idéologie créatrice de chaos et de re-création diaboliquement humaine, la marche en avant progressiste vers des lendemains meilleurs n’a pas de fin… Le déracinement de millions de personnes loin de leurs terres, de leurs coutumes, de leurs traditions n’est-il pas d’ailleurs un avantage pour réaliser ce qui tient si à cœur au pape François, comme à sa façon à son alter-ego Soros : l’œcuménisme intégral et l’avènement en la croyance plurielle en un Dieu unique des religions ?

     

    Francesca de Villasmundo