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Agriculture - Page 3

  • La Russie en passe de devenir le premier producteur de produits biologiques .

    Les occidentaux, illusionnés par les sanctions contre Poutine, n' ont pas compris que la Russie avait choisi une autre voie de développement où elle a en fait réussi..

     Moscou a préféré ne pas suivre le modèle occidental agricole et a ainsi préservé ses sols fertiles, ni pollués par des substances chimiques, ni par des cultures d'Organismes génétiquement modifiés (OGM). Grâce à la réforme agricole annoncée par le président russe, la Russie va devenir une productrice vedette de produits biologiques qui sont de plus en plus demandés à travers le monde.

    Le pays dispose d'environ 2.168.400 kilomètres carrés de terres arables. Vu que les agriculteurs russes refusent fermement de cultiver des cultures génétiquement modifiées et d'appauvrir le sol par l'utilisation d'herbicides, ces terres s'avèrent convenir parfaitement à l'agriculture biologique.

     Une partie considérable de l'allocution annuelle de Vladimir Poutine devant la Douma (chambre basse du parlement russe) était consacrée à la réforme agricole censée renforcer le secteur, et pour une bonne raison, fait remarquer l'analyste politique Seth Ferris dans un article du New Eastern Outlook.

    La réforme en question semble s'inscrire idéalement dans la ligne suivie par le pays. La Russie n'a jamais adopté les moyens de production de masse si répandus en Occident et elle s'emploie maintenant à développer son secteur agricole. Une fois qu'elle y aura versé des fonds publics, elle en retirera d'énormes profits, poursuit l'analyste.

     Le gouvernement russe a depuis longtemps pris la décision de ne pas produire d'alimentation contenant des OGM. Si la réforme réussit, la Russie deviendra en réalité un des producteurs majeurs de produits biologiques .

    L'Occident est habitué à dominer sur la scène internationale en contrôlant les ressources mondiales en gaz et en pétrole, mais il a apparemment sous-estimé le rôle des produits alimentaires alors qu' en France nous importons déjà plus de  60 % de ce que nous consommons !

    En fin de compte, les sanctions antirusses ont donné un coup de fouet à l'industrie agroalimentaire russe tout en ruinant nos agriculteurs ! ....

  • Chaque jour deux agriculteurs se suicident en France .

     C’est un des grands tabous de cette société moderne de progrès. Celui que les media de sac et de corde s’efforcent d’occulter avec acharnement parce qu’il met justement en question la pertinence des choix qui ont été faits par procuration au nom des paysans eux-mêmes, sans jamais qu’ils aient été consultés sur leur sort. Sans que pas une seule racaille politique ou syndicale depuis 1945 ne leur ait demandé leur avis sur la prodigieuse révolution dans laquelle on les a précipités, à leur insu. Condamnés, au fur et à mesure que la catastrophe prenait de l’ampleur les laissant seuls face au désastre. Economique, financier, moral, mais surtout psychologique. Confrontés, qui plus est, dans le déferlement d’anathèmes que depuis Lalonde les media enchaînés ont déversé sur leur profession au vide sidéral des campagnes. Instrumentés par 40 ministres incultes. Dont l’un des plus minables est l’actuel titulaire de la fonction qui répondant aux critiques dont il est l’objet mit en avant son DEA d’économie agricole et le diplôme spécialisé professionnel qui lui aura permis d’enseigner quelques années durant cette matière dans un lycée agricole. Lançant à ses interlocuteurs de l’Assemblée Nationale un vibrant « Si quelqu’un ici aurait pu devenir agriculteur : j’en suis ». Déchaînant sur les réseaux sociaux une vague de sarcasmes. Car il est tellement plus facile de se vanter d’être capable d’être agriculteur tout en se gardant bien de s’y hasarder !

    C’est tellement vrai qu’il suffit de consulter les chiffres de la dépossession rurale au cours du dernier demi-siècle et de la désertion des fermes et des campagnes pour se douter qu’une fuite aussi colossale devait bien avoir quelques explications occultes.

    En 1936 les ruraux représentaient la moitié de la population française alors qu’en 1921 avec plus de 21 millions d’individus ils étaient largement les plus nombreux. Mais en 1963, malgré une forte augmentation du nombre des Français, cette population ne s’élevait plus qu’à 18 millions. On évaluait alors les agriculteurs à 9 millions — 5 millions d’hommes et 4 millions de femmes —. Les propriétés agricoles étaient 1,9 million dont les 2/3 étaient totalement ou en partie des métayages. Aujourd’hui on ne compte pas plus de 400 000 agriculteurs et sans doute 300 000 si l’on compte seulement ceux dont c’est l’activité essentielle. C’est dire l’accélération du « génocide paysan » qui est probablement le plus grand crime commis par l’ensemble de la société moderne contre l’âme des peuples et leur histoire. Aussi, lorsque le gouvernement se lamente sur les 10 % d’élevages qui seraient en faillite, non seulement on est certainement loin du chiffre global des propriétés qui ont cessé d’être viables mais il faut mettre cette évaluation en rapport avec le faible nombre d’agriculteurs résiduels dans ce pays.

    La disparition chaque année en Europe de milliers d’entre eux a pour conséquence directe l’élargissement des propriétés et des élevages. Dont on sait qu’il induira automatiquement l’utilisation encore plus massive de techniques, de bio-technologies, de chimie, rendues indispensables par la taille démente des unités de production agro-industrielle.

    Un exemple tout simple est donné par les « exploitations laitières ». En 2002 en Bretagne le troupeau moyen était de 37 vaches. Il était passé en 2011 à 50 vaches. Et l’on sait que dès lors que la taille atteint 80 à 100 bêtes les propriétaires pensent sérieusement, parce que c’est trop difficile à gérer, à des regroupements débouchant sur la formule de « la ferme à 1 000 vaches »… et beaucoup plus. C’est à dire productrices d’ersatz alimentaires bourrés d’antibiotiques et d’ETM (Eléments-Traces métalliques) qui sont carrément toxiques pour les organismes des consommateurs.

    De surcroît le coût d’installation dans l’élevage dit industriel d’un jeune agriculteur nécessite un investissement de l’ordre de 300 000 à 600 000 euros. Dans le contexte actuel c’est un pari suicidaire sur l’avenir. Encouragé par tous les organismes administratifs, techniques, financiers qui ne (sur)vivent que de cette poule aux œufs d’or née d’une mystification soigneusement entretenue.

     

    C’ETAIT LE PLUS BEAU METIER DU MONDE

     

    Suicidaire. Le mot est lâché. Or dans ce pays, depuis 1939/1945 est du domaine de l’interdit tout ce qui touche à la ruralité. Aussitôt le concept est défini comme “Pétainisme”, assimilé au “nazisme” et susceptible de relever des lois mémorielles. Il y a tout lieu d’être méfiant. Les gens le sont. Les media le sont. On peut évoquer autant qu’on veut les deux douzaines de fonctionnaires de l’EDF qui se sont suicidés. On peut rappeler le fort taux de désespérés qui mettent fin à leur jour dans la police avec leur arme de service. Mais il est rare qu’on cite la profession où, de très loin, on dénombre le plus de suicides, les agriculteurs. On en parle rarement et quand cela arrive c’est en donnant des chiffres considérablement minorés.

    Pendant plusieurs jours tous les media de France auront fait résonner leur tambour sur les manifestations radicales menées en diverses régions par des agriculteurs. On a parfois évoqué avec une grande pudeur les conditions difficiles auxquelles ils doivent faire face, y compris l’obligation dans la plupart des cas de devoir vendre leurs produits en dessous du prix de revient, ce qui, en bonne logique comptable, signifie être en faillite avec toutes les conséquences psychologiques et sociales que cela implique. Mais, a-t-on souvent entendu dire, ils pourraient être plus raisonnables, moins violents et avoir plus d’égards pour les touristes et pour ceux qui voudraient profiter de leurs vacances bien méritées !

    La vérité est la suivante. Si au cours de ces journées la formule « suicide paysan » n’a jamais été prononcée, elle était à l’esprit de tous ceux qui étaient descendus dans les rues. Parce que tous les agriculteurs possèdent un voisin, un parent, un ami qui un jour s’est suicidé, à force de vendre en dessous du prix de revient et de ne plus pouvoir nourrir sa famille.

    Le 11 octobre sera la Journée du « Suicide paysan ». On verra combien, parmi ces media tartuffes qui ne manquent jamais de nous rappeler la Journée du Sida ou celle de Mandela, oseront ce jour-là consacrer dix lignes à l’événement.

    Cette journée est organisée par un agriculteur breton, Jacques Jeffredo, opticien devenu maraîcher il y a 8 ans et qui non seulement ne produit que du vrai “bio” mais pratique la vente directe autour de Camors, près de Vannes. Cette journée, il la dédie aux familles ainsi détruites. « Parce que, dans les cas de suicides, les familles se sentent parfois responsables, et il est temps que la société leur demande pardon ».

    Il explique que dans les seuls cantons voisins du sien, au cours des douze derniers mois, dix agriculteurs se sont suicidés. Depuis plusieurs années, il fouille les archives, les coupures de presse, Internet. Il a trouvé plus de 600 cas de suicides d’agriculteurs par an, alors que les statistiques de la Mutuelle Sociale Agricole publiées en 2013 estimaient qu’il y en avait eu 485 sur les années 2007/2009. La raison en est simple : de nombreux suicides sont déclarés comme accidents parce que les familles soudain dépouillées de tout, ruinées, à la rue, n’ont pas d’autre solution afin que leur soient payées les assurances auxquelles elles n’ont pas droit en cas de suicide.

    Il faut écouter Joffredo qui ne s’arrête d’ailleurs pas à l’endettement des fermes. Le drame est tellement plus profond alors que des émissions aussi perfides que « Le bonheur est dans le pré » ne servent qu’à en masquer l’immensité.

    « L’agriculture et la société évoluent, explique-t-il, et tout le monde n’est pas prêt. Autrefois, les travailleurs rentraient le soir fatigués mais heureux du travail accompli. Les enfants étaient fiers de leur papa. Il avait bien sûr le plus beau métier du monde. Et ils n’avaient qu’une envie, faire le même métier. Aujourd’hui tout est différent. Les jeunes ne respectent plus leurs parents, car il ne sont pas fiers de ce qu’ils font. »

    Et il fait cette analyse qu’on aimerait entendre plus souvent dans la bouche des bonnes âmes qui prétendent refaire le monde : « Dans la formation des agriculteurs, on enseigne régulièrement qu’ils vont nourrir la planète, qu’ils vont sauver le commerce extérieur. D’ailleurs, on parle de produits d’exportations agricoles en équivalents Airbus… Je peste contre cette argumentation, car tout le monde sait qu’il ne s’agit en rien de nourrir la planète, mais seulement de fournir à moindre coût des matières premières pour alimenter un business florissant. L’enseignement agricole prépare à un fonctionnement idéal, pas à la réalité. D’où des déceptions, qui deviennent désarroi chez ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas s’acclimater ».

    Jacques Joffredo, s’en prend durement aux media dont il dénonce à juste titre le silence. « Jamais rien, proteste-t-il, n’a été organisé pour elles et pour eux. Nous en sommes à 600 suicidés par an en agriculture et rien… le silence ». Le suicide est la troisième cause de mortalité dans le monde agricole après les cancers et les maladies cardiovasculaires. Aussi a-t-il lancé une pétition à retrouver sur Internet en cliquant sur Yahoo ou Google : « soutien aux familles d’agriculteurs suicidés. »

    Le 11 octobre 600 croix seront déposées devant la basilique Sainte Anne à Sainte-Anne-d’Auray, en Bretagne.

     

    Petrus AGRICOLA.

  • Le "modèle agricole" de Bruxelles et des éoclos-rastas ...

     

     

    Les violentes manifestations qui prennent pour prétexte le fait divers du barrage de Sivens se ferait, nous dit-on, au nom d’un slogan qui entraîne l’adhésion  : « Quel modèle pour la France ? ». Voyons la chose de plus près.

    D’abord il s’agit d’un modèle agricole qui ne nous est pas imposé par les conseillers généraux du Tarn mais par les fantômes sans visage de Bruxelles et ceux encore plus anonymes mandatés dans les conclaves mystérieux de l’ONU. Que ce soit à Kyoto, à Rio, à Durban et demain à Paris. La France, le Tarn, la Somme c’est bien petit et c’est bien dérisoire.

    Il reste cependant qu’une fois encore les media électroniques de ce pays, trompant effrontément l’opinion publique et dénaturant les faits sans vergogne, présentèrent une vision falsifiée des évènements. Bien entendu le bon gros media citadin qui se sent directement concerné par ce qui se passe au fin fond du Tarn vole au secours des pouilleux à tresses qui jouent aux guerilleros de Sierra Nevada, mais, Seigneur, se mettent à piailler dès que la maréchaussée leur tire dessus. Quand il y a quelque mois les mêmes gendarmes mobiles de Valls tapaient à bras raccourcis sur les “veilleurs” pacifiques, nos sonneurs de tocsins de l’ultra-gauche se rengorgeaient sur leurs blogs.

    Libération, par exemple, donne à longueur de colonnes la parole aux quelques dizaines de militants accourus de Notre-Dame-des- Landes dans leurs combis Wolkswagen taggés, affublés d’une poignée de profs en disponibilité qui jouent aux paysans de la Conf’. Et tous expliquant avec véhémence aux agriculteurs du coin que puisque depuis des siècles leurs ancêtres se sont débrouillés avec la gadoue l’hiver et, de juin à septembre, les prairies sahéliennes, les sols craquelés et leurs “bouilles” ingrates, ces landes à peu près stériles, ravagées périodiquement par des orages méditerranéens, ils n’avaient eux aussi qu’à faire avec. C’est leur façon citadine de protéger la faune biodiversifiée qui, pour survivre, n’a d’autre recours que de s’enterrer chaque été sous ce qu’il reste du lit de la squelettique Tescou. On voit bien que ces parasites, nomadisant de situations sous tension en conflits larvés, vivent d’alibis et de prétextes et n’ont d’autre projet que de renverser les harmonies et traditions qui sont la négation de tout ce qu’ils proclament.

    S’étonnera-t-on que ressurgissent alors les factieux qui eux aussi hibernaient ? Les Bové, Mamère, Mélenchon et autres étrons écolo-sociaux qui leurs servent de mercenaires.

    L’Isle-sur-Tarn et Gaillac représentent 18 000 habitants. Le survol par Google montre que, outre un patchwork de petites propriétés extraordinairement fragmentées, on a affaire à un habitat morcelé bien que très dense. Sans doute encore plusieurs milliers d’habitants. Et pourtant le discours des opposants, trahis par leur accent du Nord, que les media nous auront servi en boucle, n’était en rien celui des indigènes : « Nous nous opposons à ce projet pour montrer la façon dont nous voudrions vivre », éructe celui-ci dans Le Monde. « Nous voulons vivre en rupture avec la dictature du profit », braille cet autre. Leur modèle c’est, vitupère un troisième, « un monde participatif et solidaire ». Ils sont là quelques centaines d’hystériques vociférant, mi-Black Block, mi-Beatniks archaïques, soixante-huitards attardés que l’on avait cru définitivement disparus. Tout ce qui possède tam-tam électronique répercute leurs imprécations.

     

    UN TERROIR EN CONFETTIS

     

    Ainsi, à les entendre, la guerre de Sivens aurait opposé dans un coin perdu du Tarn le conseil général de ce département et son président socialiste, Thierry Carcénac, accusé par ses anciens amis d’être soumis aux banques, aux multinationales de l’agro-chimie, de la bio-génétique et de l’industrie agromécanique, confrontés à la population de cette région rassemblée derrière les écologistes, la Confédération Paysanne et les agriculteurs solidaires du combat contre la grosse exploitation et l’agro-chimie-industrielle. Tous, à les en croire, se seraient rangés comme un seul homme au côté de la résistance née du Grenelle de l’Environnement. Bien alignés derrière Bové, Mélenchon, la Conf’, le Parti Communiste, Attac et tout ce que ce pays renferme de groupuscules à bannières vertes, en particulier celui qui fait 2 % aux élections mais possède des centaines d’élus grâce aux magouillages avec le PS. Sauf que la plupart des agriculteurs de cette région adhèrent soit à la FNSEA, soit à la Coordination Rurale. Lors des élections de 2013 aux chambres d’Agriculture la Confédération Paysanne est arrivée très largement derrière ses deux concurrentes, elle n’a envoyé aucun élu à la Chambre d’Agriculture régionale contre 2 au syndicat majoritaire et un à la CR. Ceux-ci ont pris résolument position en faveur du barrage de Sivens. Sa construction est même soutenue par nombre d’agriculteurs “bio” qui ont bien entendu besoin d’eau en été lorsque la petite rivière susceptible d’alimenter le lac, la Tescou, est à sec.

    L’un des gros arguments avancés par les opposants serait que les 32 hectares qui seront mis en eau sont riches d’une grande biodiversité et ne sauraient être remplacés par les vingt situés en aval de la mise en eau que le conseil général a prévu de réserver justement à cet effet. Mais que font en vérité ces sourcilleux vigiles lorsque chaque année 80 000 hectares des plus belles terres agricoles sont recouvertes de béton et de bitume afin que les mégapoles puissent accueillir encore plus de malheureux venus d’ailleurs ?

    En fait ce qui mobilise cette faune citadine dépenaillée, crasseuse et vociférante c’est le mot “irrigation” qui depuis des décennies sert de cri de ralliement à l’ultra-gauche dans son combat à mort contre la paysannerie. Et il est tout à fait symptomatique que la Confédération Paysanne et le Modef qui ne manquent jamais une occasion de s’affirmer comme champions de la petite propriété familiale et défenseurs des schémas agricoles traditionnels se soient retrouvés dans cette affaire vent debout contre les derniers représentants d’une polyculture-élevage en pleine désagrégation.

    Retournons sur Google Earth. Ce qui frappe dans la proximité immédiate de la forêt de Sivens, en amont et en aval de la zone destinée à être inondée puis au-delà jusqu’à l’Ile-sur-Tarn, Rabastens, Gaillac et même Graulhet, plus au sud, et Albi à l’est, c’est l’extraordinaire parcellisation du paysage. On ne voit nulle part de grandes étendues, nulle part de Beauce, de Brie, d’Aquitaine ou de Picardie. Ici tout est bocage, petites prairies et petits champs comme si ce paysage avait été miraculeusement préservé du Remembrement des années 1960 qui fut fortement inspiré par une idéologie “progressiste” dont sont issus nos écolos-béton d’aujourd’hui .