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  • Covid et tyrannie macronienne .

     

    Dans une Assemblée nationale quasi vide, les quelques députés présents, -les autres ont dû estimer que le sujet n’était guère important, et tant pis pour les libertés présentes et futures des Français-, ont donné, dans la nuit du mercredi 20 au jeudi 21 octobre, un premier feu vert au projet de loi « vigilance sanitaire », avec la possibilité controversée de recourir au passe sanitaire jusqu’au 31 juillet 2022 !!

     

     

     

    Le projet de loi dans son intégralité, permet ainsi de prolonger jusqu’à cette date le cadre juridique permettant d’instaurer un état d’urgence sanitaire. Blanc-seing d’une majorité macronienne aux ordres, considérant le parlement comme une simple chambre d’enregistrement des oukases de l’Elysée.

    « Le projet de loi, écrit un journal du soir, a été adopté avec seulement 10 voix d’écart, par 135 voix pour et 125 contre, au bout de deux jours de débats régulièrement marqués par des passes d’armes et invectives dans l’hémicycle, entre les oppositions et la majorité. »

    Parmi les amendements votés, l’Assemblée a adopté celui du gouvernement qui concerne la connaissance du statut vaccinal des élèves par les directeurs d’écoles ou les chefs d’établissement du second degré. La mesure explique le ministre de la Santé à « faciliter l’organisation de campagnes de dépistage et de vaccination et à organiser des conditions d’enseignement permettant de prévenir les risques de propagation du virus » et donc, in fine, à éviter les fermetures de classe.

    « Vous ouvrez une brèche impensable dans un secret [médical] qui doit être conservé », a fustigé le député Les Républicains (LR) Philippe Gosselin, à l’unisson avec les autres oppositions.

     

    Ce projet de loi provoque beaucoup d’opposition. Les critiques ont porté sur les huit mois de « vigilance sanitaire », un délai jugé disproportionné qui enjambe la fin des travaux du Parlement fin février, l’élection présidentielle d’avril, les législatives de juin, et permet au gouvernement de recourir sans l’aval du parlement à des mesures exceptionnelles pour endiguer, dit-il, une éventuelle nouvelle vague de l’épidémie. « Vous vous arrogez le pouvoir discrétionnaire, hors Assemblée, de décider ou pas d’une méthode qui limite les libertés individuelles et impose une société de contrôle généralisé », a souligné mercredi le député (La France insoumise, LFI) Éric Coquerel.

     

    Hostiles à ce maintien d’un dispositif liberticide, plus politique que sanitaire, une centaine d’élus locaux de Haute-Savoie locaux ont de leur côté publier une tribune dans laquelle ils dénoncent les conséquences sociales du dispositif :

    « chaque jour, dans nos communes de Haute-Savoie, qu’elles soient grandes ou petites, rurales ou urbaines, nous constatons peu à peu la division s’immiscer. Nous voyons les couples que nous avons unis se déchirer. Nous assistons à l’éclatement d’associations centenaires. Aux refus gênés d’accueillir des clients par des restaurateurs déjà au bord de la rupture financière. (…)Hier, nos policiers municipaux ne pouvaient pas contrôler une identité dans la rue, aujourd’hui vigiles ou bénévoles d’associations sont contraints de mettre en œuvre des barrages filtrants à l’entrée d’un gymnase ou d’un centre commercial. À cette implosion sociétale sans précédent, nous voyons nos services publics, déjà fragiles, subir de plein fouet les suspensions d’agents. »

    Directeurs de lycées et de collèges font pareillement entendre leur voix discordante au gouvernement : « C’est une mesure qui est assez surprenante à ce stade », estime Bruno Bobkiewicz, secrétaire général du syndicat des personnels de direction (SNPDEN-UNSA) et proviseur d’une cité scolaire à Vincennes, interrogé sur LCI dans la vidéo en tête de cet article. « La question avait déjà été évoquée cet été mais n’avait finalement pas été retenue. Depuis, d’autres dispositions sont mises en place depuis presque huit semaines, qui donnent totale satisfaction. » « Nous ne sommes pas du tout demandeurs de cette mesure, c’est plutôt une mesure du ministère de la Santé qui est complètement déconnectée du besoin et du fonctionnement actuel plutôt qu’une idée de l’Éducation Nationale », lance-t-il. 

    Le texte sera examiné au Sénat dès le 28 octobre qui semble plus réticent à donner ce blanc-seing à l’actuelle majorité à quelques mois des présidentielles.

    Il sera certainement aussi soumis au Conseil Constitutionnel dont il vaut mieux ne rien attendre, présidé qu’il est par Laurent Fabius, père de Victor Fabius, actuel directeur associé au sein du cabinet de conseil McKinsey auquel le gouvernement macronien a fait appel pour mener sa campagne de vaccination contre le Covid-19. Entre gens de même famille de l’establishment, on se fait des cadeaux. 

    La tyrannie macronienne a encore de beaux jours devant elle…

     

  • Quatre courageux Maires bretons se mobilisent avec leurs administrés pour défendre le Dr Françoise Van Dien et les autres médecins suspendus parce que non-« vaccinés » .

     

     

    Le 13 octobre, David Boixière, maire de Pleudihen-sur-Rance, Marie-Christine Pinard, maire de Saint Hélen, Alain Brombin, maire de La Vicomté-sur-Rance et Bruno Ricard, maire de Lanvallay ont signé une lettre adressée à l’ARS de Bretagne pour prendre la défense du Dr Françoise Van Dien, médecin de la commune de Pleudihen, d’excellente réputation depuis de nombreuses années, suspendue pour n’être pas “vaccinée” contre le Covid-19.

    Ces élus de terrain soulignent les difficultés pour assurer la présence médicale dans leurs territoires ruraux. Depuis juin 2021, ils ne sont plus que trois médecins en activité pour couvrir un vaste territoire. Parmi eux, le Dr Françoise Van Dien, personnalité fortement impliquée dans la vie locale et élue depuis 2008 du conseil municipal de Pleudihen-sur-Rance. C’est d’ailleurs le Dr Van Dien qui a initié dès le 17 mars 2020 la cellule de crise COVID locale. « Avec courage et dévouement, elle a personnellement maintenu et même accru son activité professionnelle durant cette période afin de répondre aux sollicitations d’une population parfois désorientée« , soulignent les quatre maires bretons.

    Et les quatre maires d’insister :

    « Aujourd’hui, nous sommes sollicités par plusieurs personnes qui s’inquiètent de la possible cessation d’activité du Dr Van Dien au 16/10/21 suite à votre injonction. Compte-tenu du déficit médical accru auquel nous faisons face et de la forte activité du Dr Van Dien, nous partageons cette vive inquiétude et tenons à vous l’exprimer« .

    « Nous connaissons déjà la réponse officielle que vous serez tenté de nous écrire quand à l’obligation vaccinale. Cependant, notre interrogation resterait entière : alors que « l’amélioration de la situation sanitaire se confirme » au niveau du COVID, comment gérer la santé des 1.583 patients du Dr Van Dien, la centaine de consultations qu’elle assume hebdomadairement dont la dizaine de visites pour des personnes hospitalisées à domicile ou dépendantes, sans compter ses interventions régulières pour les résidents de l’EHPAD de Pleudihen ? »

    « En tant que Maires, nous nous devons de vous alerter sur les conséquences qu’entraîneraient l’absence du Dr Van Dien et les risques encourus par des patients qui se trouveraient sans solution médicale de recours. Ses collègues se voient déjà contraints de refuser depuis plusieurs mois tout nouveau patient. Par ailleurs, il nous semble utile de vous mettre en garde sur le profond attachement qui lie ce « médecin de famille » à ses patients. Sa possible absence est jugée incompréhensible par des centaines de personnes qui l’ont exprimé via une pétition qui recueillait plus de 800 signataires 72h après sa mise en ligne.« 

    Le maire de Pleudihen a repris la plume dans le même sens dans son éditorial du journal communal.
    Il semblerait que cette initiative soit approuvée par d’autres maires.

     

  • Mademoiselle Cassandre Fristot va devoir payer 9.400 euros aux parties civiles !

     

     

    Il aura fallu attendre le vendredi 22 octobre après-midi pour que Maître François Wagner, l’un des deux avocats de Cassandre Fristot (l’autre étant Maître Paul Yon), obtienne enfin copie de la décision du Tribunal judiciaire de Metz rendue le mercredi 20 octobre et commentée le jour-même dans les médias du système pour annoncer la condamnation de Cassandre à six mois de prison avec sursis.

    Or, ce que BFMTV et consorts se sont bien gardés de signaler, ce sont les montants accordés aux parties civiles à titre de dommages-intérêts ainsi que pour leurs frais d’avocats au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale.

    Il ressort donc de la décision du tribunal que Mademoiselle Cassandre Fristot, pour une simple pancarte brandie cet été dans une manifestation contre le passe sanitaire, est

    . condamnée à six mois d’emprisonnement avec sursis pour provocation publique à la haine ou à la violence en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion par parole, écrit, image ou moyen de communication au public;

    . condamnée à verser au Conseil Représentatif des institutions juives de France (CRIF) ayant pour représentant légal Francis Kalifat la somme de 1 euro de dommages-intérêts et 1.000 euros au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale;

    . condamnée à verser à l’Organisation Juive Européenne (OJE) ayant pour représentante légale Muriel Ouaknine Melki la somme de 300 euros de dommages-intérêts et 1.000 euros au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale;

    . condamnée à verser à la Ligue des Droits de l’Homme ayant pour représentant légal Malik Salemkour la somme de 300 euros de dommages-intérêts et 1.000 euros au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale;

    . condamnée à verser à la Maison des Potes et de l’Egalité ayant pour représentant légal Samuel Thomas la somme de 300 euros de dommages-intérêts et 600 euros au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale;

    . condamnée à verser à l’association B’NAI B’RITH FRANCE ayant pour représentant légal Philippe Meyer la somme de 300 euros de dommages-intérêts et 400 euros au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale;

    . condamnée à verser à l’association SOS Racisme ayant pour représentant légal Dominique Sopo la somme de 1 euro de dommages-intérêts et 1.000 euros au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale;

    . condamnée à verser au MRAP la somme de 300 euros de dommages-intérêts et 1.000 euros au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale;

    . condamnée à verser à la LICRA la somme de 300 euros de dommages-intérêts et 1.000 euros au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale;

    . condamnée à verser au bureau national de vigilance contre l’antisémitisme la somme de 300 euros de dommages-intérêts et 600 euros au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale.

    Au total, c’est donc la somme d’environ 9.400 euros que Cassandre Fristot va devoir payer aux parties civiles alors qu’elle risque probablement d’être également révoquée de son emploi d’enseignante.

    Les déclarations de partie civile de l’Observatoire des juifs de France, du Cercle National Juif France Israël, du Consistoire Israélite de la Moselle et du conseil national de l’ordre des médecins ont été jugés irrecevables.

    Faut-il rappeler que l’essentiel de ces treize parties civiles bénéficient déjà de plantureux financements de l’argent public c’est-à-dire de l’argent des contribuables ?

    Amis et sympathisants vous pouvez écrire un mot de soutien et adresser un don à Cassandre Fristot pour pouvoir payer ses avocats (mais pas les montants qu’elle est condamnée à verser aux parties civiles) :

    Cassandre Fristot, 39 F rue Georges Bizet, 57800 Freyming-Merlebach