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  • Comment le lobby a soumis l’extrême droite européenne .

     

    En 2006, les membres du parti conservateur britannique ont créé les European Friends of Israel (EFI, Les Amis européens d’Israël), l’un des groupes de pression israéliens les plus influents à Bruxelles. L’EFI s’inspire du lobby israélien du Royaume-Uni, où de puissants “amis”  d’Israël sont organisés au sein des Conservative Friends of Israel (CFI, Les amis conservateurs d’Israël, fondé en 1974), Labour Friends of Israel (Les amis travaillistes d’Israël) et Liberal Democrat Friends of Israel (Les amis libéraux démocrates d’Israël). Même le Parti de l’indépendance du Royaume-Uni (UKIP) de Nigel Farage a un groupe « Amis d’Israël ».

    L'EXTRÊME DROITE EUROPÉENNE RÉORIENTÉE PAR LE LOBBY PRO-ISRAÉLIEN

     

    La création de l’EFI à Bruxelles intervient à un moment où les factions d’extrême droite en Europe deviennent de plus en plus pro-Israël. Timothy Kirkhope, député conservateur du Yorkshire, a été président du CFI Europe. En 2009, Kirkhope a défendu avec force Michal Kaminski, homme politique controversé de la droite polonaise, qui a été choisi comme nouveau chef du groupe des conservateurs et réformistes européens, une alliance transnationale de marché libre au parlement. Le journal juif londonien, The Jewish Chronicle, rapportait que Kaminski était auparavant affilié à « un groupe d’extrême droite polonais d’origine antisémite » et s’opposait « à des excuses nationales pour le massacre de centaines de Juifs pendant la guerre dans une ville du nord de la Pologne ». En réponse à la controverse au sujet de Kaminski, Antony Lerman, ancien directeur de l’Institute for Jewish Policy Research, un groupe de réflexion basé à Londres qui travaille sur les questions touchant les communautés juives en Europe, a souligné que de nombreux extrémistes et anciens néofascistes en quête de respectabilité politique « soutiennent maintenant Israël et considèrent les Juifs qui soutiennent Israël comme des alliés potentiels dans leur lutte contre la “menace musulmane” ». Le principal fondateur des European Friends of Israel, Stuart Polak, a été le directeur des Amis conservateurs d’Israël de 1989 à 2015. Nommé comme l’une des 100 personnalités de droite les plus influentes du Royaume-Uni par le Daily Telegraph en 2007, il a été crédité d’avoir fait plus que quiconque pour promouvoir Israël auprès des conservateurs britanniques, et s’est vu offrir une prairie pour son activisme pro-israélien en 2015. En tant que groupe de pression au sein de Westminster, le CFI n’a peut-être pas son pareil en termes d’influence. Le CFI affirme que 80 % des députés conservateurs sont membres de l’organisation, y compris des ministres du Cabinet. William Hague, qui a occupé le poste de ministre des Affaires étrangères ces dernières années, a rejoint le CFI dans les années 1970, alors qu’il était encore adolescent. Hannu Takkula, député européen libéral finlandais impliqué dans l’EFI (European Friends of Israel) depuis le début, a confirmé qu’elle est calquée sur le modèle de la CFI (Conservative Friends of Israel). Il a expliqué (aux trois universitaires qui ont produit une étude dense et fouillée sur le lobby pro-israélien en Europe) qu’un certain nombre de députés européens avaient eu des discussions avec des représentants des conservateurs britanniques sur la formation d’une alliance pro-israélienne qui ferait contrepoids au mouvement croissant de solidarité avec la Palestine. Des documents déposés auprès des autorités belges indiquent que l’EFI a été officiellement créée en tant qu’organisation à but non lucratif par Stuart Polak, avec Marc Cogen, un universitaire belge, et Jean-Pierre Haber. Selon ces documents, son objectif déclaré est d’ “unifier” les différents groupes pro-israéliens au sein des parlements nationaux des pays de l’Union Européenne en coordonnant leurs activités et en les rassemblant en un seul groupe au Parlement européen. Aux côtés de ses fondateurs britanniques, au moins trois diplomates israéliens qui ont travaillé à Bruxelles ces dernières années ont collaboré avec l’EFI pour développer de bonnes relations avec les députés européens. Un des trois diplomates israéliens est David Saranga, qui a été présenté comme un spécialiste du ‘‘rebranding’’ (changement d’image de marque) par le Jewish Chronicle. Saranga a formé le personnel d’EFI à l’utilisation optimale des réseaux sociaux comme Twitter et Facebook. Quand Israël a commencé une série de frappes aériennes contre Gaza en octobre 2012, Saranga s’est rendu à Strasbourg, où le Parlement européen se réunissait, afin de briefer l’EFI. Son message principal était qu’Israël cherchait à éviter de faire du mal aux civils et qu’il fournissait également une aide humanitaire à Gaza. Néanmoins, Israël a rapidement lancé une attaque généralisée contre Gaza, où 80 % des habitants dépendent de l’aide étrangère pour leur survie. L’année suivante, en mai 2013, Saranga a accompagné l’ambassadeur d’Israël à Bruxelles, David Walzer, au dîner annuel de l’EFI.

     

    LE LOBBY JUIF IMPORTE LE NÉO-CONSERVATISME EN EUROPE

     

    En janvier 2014, l’EFI a accueilli une conférence d’une journée sur l’Iran, la Syrie et le processus de paix au Moyen-Orient. Parmi les orateurs invités figurait Oren Kessler de la Henry Jackson Society, un groupe de réflexion néoconservateur de Londres connu pour ses positions anti-musulmanes et qui a participé au lancement au Royaume-Uni de Friends of Israel Initiative (L’initiative des Amis d’Israël). Un des autres intervenants était Peter Neumann, directeur du International Centre for the Study of Radicalisation (ICSR, Centre international d’études sur la radicalisation) au King’s College de Londres. M. Neumann a fondé l’ICSR avec Boaz Ganor, un universitaire israélien du Interdisciplinary Centre (IDC) à Herzliya, une université israélienne privée qui entretient des liens étroits avec l’armée et le renseignement israéliens. Ganor a appelé l’armée israélienne à entreprendre des « frappes préventives et réactives » contre les Palestiniens. Ainsi qu’ils se décrivent sur leur site internet, les Friends of Israel Initiative, dirigés par l’ancien Premier ministre espagnol José María Aznar, est une réponse à « la campagne sans précédent de délégitimation contre Israël menée par les ennemis de l’État juif et, de façon perverse, soutenue par de nombreuses institutions internationales ». La déclaration poursuit en mettant en garde : « Israël est une partie indissociable de l’Occident. On reste ou on tombe ensemble. » L’initiative a été lancée à Paris le 31 mai 2010, le jour même où les troupes israéliennes ont attaqué dans les eaux internationales le Mavi Marmara, un navire turc qui tentait de lever le blocus de la bande de Gaza, tuant neuf militants (civils). Parmi les autres cofondateurs de la FII (Friends of Israel Initiative), on peut citer : Robert Agostinelli, milliardaire italo-américain ; John Bolton, le faucon pro-israélien, ancien ambassadeur des États-Unis à l’ONU et conseiller à la sécurité nationale des Etats-Unis (09/04/2018-10/09/2019) qui a tout fait pour pousser Donald Trump dans une guerre contre l’Iran ; Alejandro Toledo, ancien président du Pérou ; et Carlos Bustelo, ministre espagnol de l’Industrie de 1977 à 1980. Les trois universitaires précédemment mentionnés qui ont enquêté sur le lobby pro-israélien en Europe expliquent : « L’orientation vers la droite de European Friends of Israel et Friends of Israel Initiative est influencée par les tendances récentes de la droite européenne. De nombreux groupes d’extrême droite se concentrent moins sur l’antisémitisme et se tournent vers l’islamophobie. Dans un contexte de migration internationale croissante et d’austérité économique, cette forme de racisme est en quelque sorte devenue plus acceptable. Comme Farid Hafez l’a fait valoir, le passage de l’antisémitisme à l’islamophobie dépasse les frontières européennes et permet à l’extrême droite européenne de se rapprocher des partis israéliens et de l’extrême droite aux États-Unis. La signature de la « Déclaration de Jérusalem » en 2008, lors de la conférence « Face au djihad », en est un exemple. La conférence était organisée par Arieh Eldad, ancien membre de la Knesset pour le parti d’extrême droite Otzma LeYisrael (Israël fort), considéré par certains comme le descendant idéologique du parti Kach du rabbin Meir Kahane, interdit en 1988 par Israël pour incitation au racisme et déclaré organisation terroriste par les États-Unis en 1995. Parmi les signataires de la déclaration se trouvent : Filip Dewinter (député du Vlaams Belang au Parlement flamand), Kent Ekeroth (secrétaire international, Démocrates suédois), René Stadtkewitz (président du Die Freiheit, Allemagne), Heinz-Christian Strache (président du Parti libéral autrichien, FPÖ), Geert Wilders (président du Parti libéral néerlandais). » Il faut comprendre par là que c’est le lobby juif qui a réorienté (et poussé) l’extrême droite européenne vers un combat cashérisé et exclusif contre l’Islam et les musulmans pour les besoins de la politique expansionniste d’Israël !

     

    Jean TERRIEN.

  • Il faut ramener nos soldats chez nous. Nous en aurons besoin prochainement ...

    Par le Général DUBOIS –

    La mort récente au combat de treize des nôtres au Sahel, s’ajoutant à d’autres, et avant les suivants, pose une question majeure. Leur sacrifice a-t-il un sens dans l’intérêt de la nation française ? Je ne le pense pas. Évidemment on exalte le sacrifice des sacrifiés. Une fois dit qu’ils sont morts pour la patrie, pour nous défendre, nos chefs semblent être exonérés de tout questionnement sur le sens de ce sacrifice. Une consolation : ceux qui sont tombés auront droit à un hommage présidentiel aux Invalides ; comme de coutume. Morts pour la France ? A 5000 km de chez nous, où ils sont moins de 5000 à lutter depuis cinq ans, par des températures extrêmes, dans un territoire grand comme dix fois la France ? Ces chiffres à eux seuls suffisent à faire pressentir l’inanité à terme de la mission. Bien sûr, dans certaines circonstances, la défense du pays peut commencer loin des frontières. Les risques seraient acceptables s’il pouvait être espéré que leur action là-bas annihile, ou au moins réduit, le danger chez nous.

    Ce n’est pas le cas.

    Malgré les efforts et la qualité de ces troupes, sur leur terrain d’action le danger grandit sans cesse. Les zones infectées par les djihadistes s’étalent. La population, travaillée par la propagande islamique et sans doute désabusée devant l’incurie de ses dirigeants officiels, nous est de plus en plus hostile et nous voit comme une armée d’occupation. Autrement dit nous sommes trop peu, surclassés, mal tolérés par des populations qu’on aurait pu espérer bienveillantes ; pas encore submergés, mais craignons que la menace grandissante contraigne nos maigres forces à consacrer l’essentiel de leurs moyens à se protéger elles-mêmes au détriment de la mission principale de destruction des bandes adverses. Nos alliés locaux ne valent rien. L’Europe n’est pas là, sauf pour un soutien parcimonieux dans les domaines logistique et de formation d’unités indigènes dont la médiocrité semble sans remède. A défaut d’engagement massif des Européens c’est mission impossible.

    Et la ministre des armées ne trouve à dire qu’une chose : le combat sera long. Pas de quoi soutenir le moral ! Quels sont les buts de guerre ? Pas un mot. La lutte contre le terrorisme n’est pas un but. Le terrorisme n’est qu’un moyen. Il faut désigner l’ennemi. Mais on ne le fera pas car ce serait reconnaitre que l’ennemi c’est in fine l’Islam, dont on continue pourtant à accueillir chez nous, légaux ou non, les adeptes par foules de 4 à 500.000 par an.

    On envoie une armée squelettique là-bas pendant que l’invasion consentie continue chez nous.

    L’ennemi est dans la place mais on regarde au loin. Et pendant que nos gens se font tuer au Mali, on héberge chez nous, entre autres, 70 à 80.000 Maliens, au seul mérite d’avoir fui un pays en guerre. Autrement dit, on donne asile à des déserteurs et on envoie les nôtres se battre à leur place.

    Mes compatriotes Français, dans ce pays où tout le monde a autant de droits que vous, quand ce n’est pas davantage, je crois qu’il y a un privilège que personne ne vous disputera. C’est celui d’aller vous faire casser la gueule quand un conflit éclate. Est-ce normal ?

    Nous n’avons pas les moyens de lutter seuls aux limites extrêmes du désert dans l’espoir vain d’assurer notre sécurité ici. On ne peut pas compter sur le sacrifice lointain d’une minorité aussi motivée soit-elle pour pallier l’aveuglement et la lâcheté d’une classe politique qui se rend ici.

     

  • Les incompétents du gouvernement Macron ont laissé Latécoère passer sous giron américain !

    Latécoère, nouvelle victime de l’absence de stratégie industrielle de la France .

     

    Depuis le 4 décembre, le mythique équipementier aéronautique Latécoère bat pavillon américain. Alors que l’exécutif entend stimuler l’innovation et diminuer la dépendance de l’industrie de Défense française aux composants américains, il continuer de laisser passer des actifs industriels clefs sous contrôle étranger. Retour sur ces contradictions.

     

    La défense des intérêts nationaux, un concept visiblement étranger à l’exécutif français.
     
    On l’avait observé de façon flagrante lors du démantèlement d’Alstom, sur fond de chantage américain, puis on l’avait constaté avec les cas de Lafarge, Technip, STX, Alcatel-Lucent et plus récemment Peugeot, ou encore lorsqu’Emmanuel Macron avait voulu faire don du reste d’Alstom à l’allemand Siemens, avant d’être arrêté par la Commission européenne.

     

    C’est donc sans surprise que le 4 décembre l’OPA sur Latécoère, lancée en juin par le jeune fonds d’investissement Searchlight, immatriculé aux îles Caïmans, s’est couronnée de succès. En obtenant 62,76% du capital du champion français des aérostructures (tronçons de fuselage…) et des systèmes d’interconnexion (câblages, équipements embarqués…), le fonds américain n’obtient pas qu’un nouveau trophée à son tableau de chasse, ce sont surtout les brevets d’une entreprise particulièrement innovante dans un domaine hautement stratégique pour la France qui tombent dans l’escarcelle américaine !

    En effet, Latécoère n’était pas simplement une «très belle entreprise» «stratégique», elle était surtout loin d’être une entreprise «musée», comme le rappelait récemment Laurent Izard, auteur de La France vendue à la découpe (Éd, 2019), auprès de nos confrères de Valeurs actuelles. Latécoère a beau avoir soufflé en 2017 sa centième bougie, elle multiplie les dépôts de brevet, souligne ainsi le normalien, aux yeux duquel cette cession touche à la «sécurité militaire» de la France.

     

    The logos of French car maker Peugeot and German car maker Opel are seen at a dealership in Villepinte, near Paris, France, February 20, 2017.
     
    En effet, au-delà d’avoir été une entreprise pionnière dans le transport de passagers (L’Aéropostale), avant de devenir un équipementier historique pour tous les constructeurs aéronautiques de premier plan (Airbus, Boeing, Bombardier, Dassault Aviation et Embraer), Latécoère innove dans les domaines des télécommunications et d’interconnections, en s’attelant notamment au développement de technologies optiques de transmission de données telles que le Li-Fi (pour «Light Fidelity»). Une technologie qui, d’ici une dizaine d’années, vise à remplacer le Wi-Fi dans les cabines.

     

    Or, avec une prise de contrôle de l’équipementier par une société américaine, ce sont tous ses brevets qui tombent dans l’escarcelle des États-Unis.

    Des technologies développées en France viendront non seulement s’agglomérer à l’outil de puissance économique états-unien, mais elles feront également tomber sous le coup de l’extraterritorialité du droit US tous les appareils intégrant des composants développés par Latécoère. En effet, via la fameuse réglementation ITAR (International Traffic in Arms Regulations), les autorités américaines s’octroient le droit d’imposer à toutes entreprises à travers le monde de demander leur aval avant de procéder à l’exportation de matériels aéronautiques et de défense comportant des composants américains. Une loi d’un État étranger qui s’avère particulièrement contraignante pour les entreprises françaises et européennes, telles qu’Airbus, Thales ou MBDA.

    Un aspect de cette opération de rachat sur lequel mettait en garde tant Laurent Izard que 17 députés (dont 14 issus de la majorité) de la Commission de la Défense nationale des forces armées. Ces derniers, menés par Jean-Charles Larsonneur, député LREM du Finistère, ont interpellé fin novembre le Premier ministre sur ce dossier, estimant qu’une «approche souveraine» devait prévaloir. Un argument de la menace que fait peser sur nos intérêts économiques l’extraterritorialité américaine qui devrait d’autant plus peser au sommet de l’exécutif que la France tient à réduire les dépendances de l’industrie de l’armement aux composants américains. Pourtant, il semble n’en être rien.

     

    Le logo d'Alstom
     
     
    Mi-septembre, c’était Jean-Louis Chauzy, président du Conseil économique, social et environnemental régional (CESR) d’Occitanie, qui écrivait à Bruno Le Maire, estimant que «laisser le champ libre à un fonds nord-américain serait une erreur». À ses yeux, avoir «un peu» de patriotisme économique, «face aux États-Unis et à la Chine» n’est «pas un gros mot». Le président du CESR d’Occitanie brandissait alors une autre menace: celle du dépeçage pur et simple de l’entreprise par ses nouveaux propriétaires, prenant pour exemple le cas de Molex, entreprise de connecteurs électriques de la région de Toulouse, rachetée par des Américains, qui s’étaient emparés des brevets avant de délocaliser l’usine.

     

    Un risque également mentionné par Laurent Izard, qui rappelle que face à ce type d’opération, des «garde-fous» juridiques existent pourtant, à commencer par le décret Montebourg, renforcé par la très récente loi Pacte. Pour l’heure, l’État a seulement demandé à l’Américain de laisser monter la société française de gestion d’actifs Tikehau Capital à 10% du capital de Latécoère, au titre du contrôle des investissements étrangers en France (IEF), une demande du gouvernement français à Searchlight qui pour l’heure reste lettre morte.

    N’est-il pas étonnant qu’à l’heure où le gouvernement budgétise 10 milliards d’euros, mettant en garantie la vente de ses participations dans de grands groupes publics (ADP, Engie, FDJ), afin de constituer un fond pour financer la création de Start-ups innovantes, celui-ci ne trouve pas un centime pour empêcher que des fleurons français innovants, reconnus dans leur domaine d’expertise, ne se fassent racheter par des fonds étrangers?