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  • La franc-maçonnerie revendique encore et une fois de plus son emprise sur l’école !

     

    On ne dira jamais assez que l’école républicaine est aux mains de la franc-maçonnerie.

    Ce n’est pas une vue de l’esprit de catholiques "intégristes". C’est un fait assumé et revendiqué par la franc-maçonnerie elle-même, avec l’assentiment de différents ministres successifs en charge de l’éducation nationale.

    On notera à ce sujet que, le samedi 22 juin, l’Institut d’Études et de Recherches Maçonniques (IDERM), émanation du Grand Orient de France, organise sa journée d’études annuelle sur les relations entre la franc-maçonnerie et l’école.

    En voici le programme :

    Journée d’études de l’IDERM 2019 : Les francs-maçons, de l’enseignement à l’éducation.
    Samedi 22 juin, de 9h00 à 17h30, Hôtel du Grand Orient de France (Temple 13), 16 rue Cadet, 75009 Paris
    Informations et contact : eric.saunier@wanadoo.fr ou pierre.mollier@godf.org

    9h00 · Accueil
    9h30 · Allocutions d’ouverture
    10h 00 · Céline Sala, Franc-maçonnerie et éducation au XVIIIe siècle. L’instruction à Perpignan, vitrine maçonnique de la France des Lumières
    10h 25 · Débats
    10h 50 · Sylvain Wagnon, Decroly, pédagogue et franc-maçon
    11h 15 · Céline Bryon-Portet, Les spécificités de l’éducation maçonnique : une auto-formation accompagnée ?
    11h 40 · Débats

    12h 30 Pause déjeuner

    14h 30 · Jean-Paul Delahaye, Les francs-maçons et l’instruction gratuite, laïque et obligatoire au temps de Jules Ferry
    14h 55 · Alexandre Laumond, Du syndicat à la loge : parcours croisés d’instituteurs vosgiens (1920-1980)
    15h 20 · Débats
    15h 45 · Fulvio Conti, Franc-maçonnerie, école et éducation dans l’Italie libérale
    16h 10 · Jeffrey Tyssens, La franc-maçonnerie de la Flandre occidentale devant l’école laïque : une voie exceptionnelle
    16h 35 · Débats
    17h00 · Conclusions

    Le programme de cette journée rappelle ainsi qu’Ovide Decroly était franc-maçon. Il est important de le savoir car ses “innovations” pédagogiques ont connu une grande promotion en Belgique mais aussi en France.

     

     

    En 2015, le Grand Orient de France n’avait pas hésité à clamer “L’école est à nous !” lors d’une journée consacrée à expliquer comment le franc-maçon Jean Zay avait révolutionné l’éducation. Or, cette journée maçonnique se déroulait sous le patronage de Najat Vallaud-Belkacem, cette marocaine alors ministre de l’Education nationale...

    Vincent Peillon, le prédécesseur de Najat Vallaud-Belkacem à l’éducation nationale, avait été tout aussi clair, affirmant même que l’école républicaine devait être une “nouvelle église, avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la loi”.

     

     

  • Le naufrage d’Alstom va-t-il entraîner Macron le principal responsable ?

     

     

    Des intermédiaires de la vente d’Alstom qui apparaissent dans le financement de la campagne d’Emmanuel Macron, un ex-conseiller responsable de la vente du fleuron français aux Américains à la tête de GE France: des éléments à charges contre l’ancien secrétaire général adjoint puis ministre de l’Économie de François Hollande se précisent.

    «Je reste persuadé que l’affaire Alstom est une affaire extrêmement grave, qu’elle a mis en péril un fleuron de l’industrie française et je souhaite qu’aujourd’hui, où l’on voit que General Electric se dégage, notamment du site de Belfort, nous puissions nationaliser à nouveau la partie nucléaire et hydraulique et que même nous puissions avoir le contrôle de ce qui s’est passé sur les turbines à gaz. Car aujourd’hui on sait avec sérieux que General Electric a transmis à ses usines américaines le savoir technologique des usines françaises.»

     

     

    S’il insiste à ne pas «sauter aux conclusions», le maire Les Républicains de Maisons-Laffitte (Yvelines), Jacques Myard, ne mâche pas ses mots à notre micro. Député jusque sous la XIVe mandature, il avait dès 2014 réclamé l’ouverture d’une commission d’enquête sur la cession de la branche énergie d’Alstom à General Electric.

     

    Dernier élément en date, Olivier Marleix, député LR d’Eure-et-Loir, a été, selon une information de L’Obs, entendu le 29 mai comme témoin par les enquêteurs de l’Office central de Lutte contre la Corruption à Nanterre (OCLCIFF). Celui-là même qui présida la Commission d’enquête en charge d’examiner les décisions de l’État en matière de politique industrielle (Alstom, Alcatel, STX, etc.) et qui, en avril 2018, avait fait part de ses conclusions accablantes dans le rôle joué par l’Élysée dans la vente de l’ex fleuron français à son concurrent américain.

    «C’est extrêmement grave. C’est une question de souveraineté, c’est une question de puissance industrielle et c’est aussi une question de justice, car en cause il y a aujourd’hui des dizaines et des centaines d’emplois qui sont menacés», insiste Jacques Myard.

    Une audition auprès de l’OCLCIFF qui fait suite à la plainte que le député d’opposition avait déposée le 17 janvier 2019 auprès du Parquet de Paris. Mi-janvier, Le Monde avait révélé une partie de la lettre de quatre pages adressée au procureur par Olivier Marleix. Dans celle-ci, l’élu s’interrogeait sur un possible «pacte de corruption» qui aurait été favorable à Emmanuel Macron, alors à la recherche de soutiens financiers pour assouvir ses ambitions politiques.

    Soulignant qu’autant Alstom que General Electric ont dépensé des centaines de millions d’euros en conseil, communication et autres prestations, le député d’Eure-et-Loir s’étonne de retrouver dans la liste des donateurs, ou des organisateurs de dîners de levée de fonds, durant la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron, certaines personnes issues de banques de conseil, de cabinets d’avocats ou encore d’agences en communication, rémunérées lors de la vente d’Alstom ou d’autres actifs industriels stratégiques français (Alcatel, Technip).

    «Il faut bien sûr être prudent, mais Olivier Marleix, que je connais très bien, est un député précis, sérieux, qui a présidé la commission d’enquête sur les questions industrielles, dont l’affaire Alstom –c’est-à-dire la vente à General Electric d’un fleuron de l’industrie française. Bien sûr, il reste aux juges à le prouver par enquête –que les bénéficiaires de la vente d’Alstom avaient été, ou sont des gens, qui ont ensuite financé la campagne d’Emmanuel Macron», souligne Jacques Myard.

     

    Dans une interview accordée à Marianne, Olivier Marleix insiste sur le fait que la Commission d’enquête parlementaire avait démontré que les procédures de contrôle des investissements étrangers en France avaient été contournées.

     

    Il souligne également les «montants colossaux» engendrés par les opérations de rachat d’importantes entreprises françaises auxquelles Emmanuel Macron a donné son feu vert durant les deux années où il séjourna à Bercy. En plus d’Alstom, on retrouve ainsi Lafarge, Alcatel ou encore Technip. Des opérations chiffrées en dizaines de milliards d’euros cumulés, laissant présager de conséquentes primes touchées par les conseillers et autres intermédiaires ayant pris part à ces opérations.

    «Que les financiers de la campagne, MM. Kohler et Denormandie, aient été responsables de ces dossiers au cabinet souligne le mélange des genres!», déclare-t-il à nos confrères de Marianne.

    Des éléments «troublants» également aux yeux de Jacques Myard, qui espère que le Parquet de Paris «fera la lumière sur cet enjeu». Lui-même de formation juridique, il se montre confiant dans les magistrats, malgré les liens existant entre le Parquet de Paris et l’Élysée.

    «Je pense que les magistrats sont des magistrats totalement intègres et voudront aller au bout de ce processus. D’une part, pour avoir la vérité et ensuite en tirer les conséquences. Je ne peux pas me prononcer davantage.»

    Au-delà d’une possible implication dans le financement de la campagne de l’actuel Président de la République, ces intermédiaires rémunérés à l’occasion de la cession à des intérêts étrangers d’entreprises-clefs de l’économie française, d’autres éléments troublants sont venus gonfler encore un peu plus à l’affaire Alstom ces derniers jours.

    En effet, l’annonce par General Electric de la suppression de plus de 1.000 postes en France, au lendemain des élections européennes, alors même que l’entreprise américaine avait promis au gouvernement Valls d’en créer autant d’ici fin 2018, l’identité du Président de la branche française du géant de l’énergie américain interpelle.

     

    Hugh Bailey, aujourd’hui à la tête de GE France, n’est autre que l’ancien conseiller pour les affaires industrielles et le financement à l’export d’Emmanuel Macron à Bercy. Un ex-conseiller qui dirigea la vente d’Alstom à General Electric. Une information qui ne manque pas d’alimenter ceux qui accusent le gouvernement d’avoir été au courant, voire d’avoir fait pression sur GE pour reporter une telle annonce au lendemain d’une échéance électorale disputée.

     

    «Ce qui est certain, c’est qu’il y a réellement connivence entre certains acteurs, il est trop tôt encore pour dégager les tenants et les aboutissants. L’affaire Alstom, que je connais bien, a été une véritable trahison à la fois des dirigeants d’Alstom, avec la complicité d’un ministre de l’Économie et des Finances qui a d’ailleurs menti devant le Parlement. Pour ce qui est des intérêts croisés, je m’en remets à la justice.»

    À la lecture des extraits de la lettre du député Marleix publiés par Le Monde, on remarque que Bank of America Merrill Lynch, l’une des deux banques-conseil, avec Rothschild & co, à laquelle avait fait appel Alstom dans l’opération de cession de ses activités énergie à General Electric, a également été mandatée par l’Agence des participations de l’État (APE) pour mener à bien la privatisation d’Aéroport de Paris.

     

     

  • Une France en perdition et à la dérive .

    La balkanysation de la société française

    « Je crois qu’on ne fait pas de la politique pour gagner de l’argent. On a vécu dans des familles qui avaient des moyens, je dirais même de grands moyens. Nous avons bien vécu. Je suis désolé pour l’administration fiscale qui ne peut pas comprendre qu’on puisse dépenser plus que ce que l’on gagne. »

    Patrick Balkany.

     

    Nous vivons probablement une époque révolutionnaire, celle de toutes les fragmentations. Tout se fracture, surtout tout ce qui fait sens pour l’homme. Le monde du travail explose, la famille explose années après années malgré les grandes déclarations d’amour à la Jean-Luc Reichmann faites par de jeunes gens à celle-là s’imaginant avoir un port affectif préservé en cas de grosses tempêtes. Mais il ne reste plus grand chose et le nomadisme sexuel de tous derrière des mensonges évanescents de fidélité qui se succèdent, les familles décomposées sur fond de recompositions éphémères diluent les fraternités, les liens, relativisent le pouvoir du sang, l’importance du clan, l’image de la petite sœur à protéger, absolument.

    Le travail, la famille en miettes, la nation l’est spectaculairement, également. La nation telle qu’elle est perçue par le peuple, la nation représentée, par ses politiques, par ses “élus”, la nation armée de son administration, de ses services publics, la nation à travers son Etat semble, elle-aussi, fragmentée, fracturée, autrement dit, plus justement dit, cassée. C’est désormais une nation profondément divisée que l’on nous expose dans les media, y compris sur les télés et radios publiques. 

    Divisée, sans meneur, sans dirigeant fort, sans figure paternelle qui en impose, sans autorité politique puissante, sans pouvoir charismatique.

    Dans une France où les institutions traditionnelles ont été détruites, sinon extrêmement affaiblies, “diminuées”, dans une France où le pouvoir rationnel est méprisé, où sa bureaucratie est déconsidérée, avec des experts qui ne sont plus parfaitement crédibles, où d’anciens ministres ou d’anciennes ministres font les clowns devant les caméras des plateaux, où les rastaquouères du show biz sous cocaïne sont arbitres de “débats” politiques, nous vivons une réalité étrange, celle de naviguer entre deux continents de sachets plastiques au sein d’un bateau ivre, embarcation historique faite d’une coque originellement solide, épaisse, d’un métal dur, certes, mais depuis longtemps, déjà, rouillée. Un navire fantôme, aux cales purines, au pont jonché de déchets, à la barre tenue d’une main par un pirate défoncé au rhum de synthèse. Au large une terre ferme où l’attendent des dockers jaunes et des soudeurs prêts à démanteler le vaisseau. C’est ce spectacle qui est offert aux masses.

     

    UN PAYS SANS DIRECTION

     

    Ces dernières ne le comprennent pas et persistent à voir dans ce naufrage national et étatique le signe de la faiblesse du Système.

    Les vieux partis implosent les uns après les autres. Le Parti communiste, le Parti socialiste, puis le RPR-UMP-LR. Les naïfs protestent avec leur bulletin de vote. Tu vas voir Macron ! Tu vas voir ta g… à la récrée ! Et la machine à faire patienter jusqu’au bout cette masse, le FN-RN de jouer le jeu à fond avec le slogan sur affiches « Contre Macron », comme si Macron représentait réellement quelque chose, une autorité ou une hégémonie politique. Quant aux Gilets jaunes qui pensent pouvoir déclencher une révolution, ils participent de cette dernière et l’alimentent en déposant aux objets perdus vieux syndicats, vieux partis de gauche, associations et mouvements nationalistes. Les Gilets jaunes hétéroclites laissent derrière eux un désert politique où évolueront demain une pléthore d’individus, les yeux rivés sur leur smartphone. Après tout la condition du règne des GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) et du Système qui les chapeaute, c’est que les êtres, les lieux, les fragments du monde restent sans contact réel. Il ne faudrait pas que le résidu national parasite l’empire des individus-bulles. Car là où les GAFA prétendent mettre en lien le monde entier, ce qu’ils font, c’est au contraire travailler à l’isolement réel de chacun. Le Système ne veut plus d’oppositions fortes, organisées, face à lui. Même contrôlées, les oppositions constituent un poids, un frein contrariant la marche de la révolution. Les oppositions, mais aussi les simples “représentations” politiques doivent être cassées, discréditées pour être de façon pérenne démonétisées, sans valeur aux yeux des gens.

    Tout le personnel politique apparaît de plus en plus pourri. Hier étaient-ils accusés de tricher, de voler, généralement au service de leur parti respectif. On repérait, croyait-on parfois, une sorte d’altruisme dans la crapulerie. Les mains sales avaient pris des risques pour financer des campagnes électorales qu’il fallait bien mener à fond, croit-on ici ou là, pour battre l’ennemi réactionnaire ou rouge ! Aujourd’hui, les fraudes massives concernent souvent des individus, maires, députés, ministres, qui se sont enrichis personnellement, quelques fois d’une manière fantastique. 

    Des élus, des personnalités publiques, appréciés pour leur bonhommie, leur côté sympatique, leur gouaille, leur toupet ou leur supposé virilisme, se révèlent toujours plus odieux dans la vraie vie et apparaissent progressivement pour ce qu’ils sont au fur et à mesure que l’on règle la loupe sur leur vie, leur comportement : des parasites sociaux de la pire espèce. Pas de jour, pas de journal télévisé, pas de une sans le récit d’un procès financier. Après les épisodes de l’ancien héros interlope Bernard Tapie devenu simple voleur corrompu et corrupteur, après le téléfilm de Jérôme Cahuzac, avant le feuilleton sarkozien, président crapuleux ayant donné avant les autres une piètre image de l’homme régalien (c’est là où se trouve le problème), nous sommes en plein dans la série Balkany saison 1. 

     

    LA POLITIQUE AU SERVICE DE SOI

     

    Tous les jours, les Français lessivés par les frasques et les mensonges des élus suivent la balkanysation de la politique française, les bras leur en tombant, encore et encore. On leur colle le nez dans le fumier de la racaille politicienne, de ces Al Capone à la Jacquie et Michel, éhontés, volubiles, sans foi ni loi. On connaît du reste les origines d’un Balkany et de son épouse comédienne aux allures de travelo. C’est un milieu qui possède la culture de l’argent facile. Malgré l’antisémitisme formidable, malgré Auschwitz, ces gens ont toujours eu beaucoup d’argent. Ho ! Vous avez dit Auschwitz ? Le père de l’accusé a fait Auschwitz ? Oui, et ce fut la séquence émotion de l’épisode 1 du procès d’un homme qui ne devrait pas être jugé comme les autres, assurément (« “Voici sa carte de déporté. Je vous la remets” , pose Patrick Balkany, solennel. Plus tard, il évoquera le souvenir nocturne des hurlements de son père qui cauchemardera longtemps de ses années de mines de sel, gardé par des chiens. Ce sera l’instant d’émotion authentique du procès. », confie L’Obs la larme à l’œil). Parlons un peu encore du cas Balkany. Non pour en faire un événement, non pour le traiter comme un super fait divers mais parce que, du fait de la personnalité décomplexée de l’ancien caïd de Levallois-Perret, il témoigne de la crapulerie inhérente à la politicaillerie de notre époque. Examinons d’abord la défense de Balkany toute axée autour du père rescapé de l’Indicible. En effet, après la carte émotion, pardon l’instant émotion, Patrick mise sur l’argent “caché” du juif prudent,

     

     

    François-Xavier ROCHETTE.