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  • Le Premier ministre hongrois appelle l’Europe à s’unir contre la France afro-musulmane et ses projets de submersion du continent .

     

     

     Prenant la mesure du danger que représente la république française en voie rapide d’africanisation et d’islamisation, le Premier ministre hongrois Viktor Orban a appelé les Européens à former une coalition pour isoler la France de l’Europe.

    Le Figaro (source) :

    Le premier ministre hongrois Viktor Orban a déclaré vendredi « ne pas vouloir d’une Union européenne dirigée par la France », jugeant les prochaines élections européennes « décisives » dans un entretien au journal allemand Bild. « Jamais nous n’avons été face à une élection aussi décisives », a estimé M. Orban, interrogé par le tabloïd sur le scrutin européen qui doit se tenir en mai 2019.
    « Les Allemands devraient avant tout être vigilants. Il y a un concept français qui, fondamentalement, signifie : leadership français de l’Europe, payé par de l’argent allemand », a lancé dans cet entretien mis en ligne sur le site du quotidien le chef du gouvernement hongrois, sans jamais nommer le président français Emmanuel Macron. « C’est quelque chose que je rejette. Nous ne voulons pas d’une Union européenne sous leadership français (…) Les Européens doivent se faire entendre et il faut attendre les élections européennes avant de prendre des décision importantes », comme sur le budget ou l’immigration, a ajouté le dirigeant populiste.
    Emmanuel Macron a estimé début juillet que la « véritable frontière en Europe » était celle séparant « progressistes » et « nationalistes » et que leur affrontement serait « au coeur » des européennes de 2019. « Le combat est clairement posé » et sera « au coeur des enjeux de l’élection européenne de 2019 », avait encore déclaré le chef de l’Etat français.

    Le chef du gouvernement hongrois a fort justement identifié la France comme un état n’appartenant culturellement et racialement plus à l’Europe.

    La Hongrie a parfaitement compris le jeu perfide joué par la France au sein de l’Union Européenne, lequel vise à écraser la race blanche sur le continent en prenant la tête de l’invasion afro-musulmane.

    L’Etat Français vise en effet à imposer aux Européens la politique raciale qu’il mène à l’intérieur de ses frontières, voulant se servir du surplus démographique africain et musulman comme auxiliaires dans son projet de domination.

    On doit également relever que Viktor Orban opère une distinction très nette entre la nation allemande et la France, estimant fort justement que l’instinct allemand porte naturellement l’Allemagne à la défense du substrat ethnique européen ainsi qu’au nationalisme culturel, par opposition à la massification cosmopolite de la république jacobine.

    Une coalition européenne dressée contre l’esprit français, négrophile, immigrationniste et socialiste, serait de nature à changer radicalement la donne sur le continent en plaçant Bruxelles sous l’influence des nationalistes européens. 

    La France multiplie par ailleurs les attaques contre les nations européennes refusant de se subordonner à sa politique raciale, à l’instar de la Pologne (lire ici), de l’Italie (lire ici) ou de la Hongrie (lire ici).

     

  • Affaire "benalla" : Macron vient de commettre trois fautes très graves au point de vue constitutionnel, politique et moral .

    Ce que l’on appelle l’affait Benalla a connu un nouvel épisode le 24 juillet, avec la première réaction en public d’Emmanuel Macron.

    Mais, la déclaration faite le 24 juillet au soir par le Président de la République, est grave (1). Elle est grave d'un point de vue constitutionnel.

    Elle est grave d'un point de vue politique.

    Elle est grave d'un point de vue moral.

    Le Président de la République est le premier magistrat. Sa parole est un acte. Si sa parole menace la Constitution, la mine ou la dévalue, c'est très exactement comme s'il avait agi pour subvertir cette Constitution. Si sa parole menace l'ordre politique, c'est très exactement comme s'il avait agi contre cet ordre, comme s'il avait pris des mesures niant la souveraineté du peuple. Si sa parole n'est pas morale, alors de quel exemple pourrons-nous tirer les forces de moralité qui sont nécessaires à la vie politique?

     

    Un acte contraire à la Constitution

     

     
    Emmanuel Macron a donc effectué une visite surprise à la réunion des élus de la majorité LREM organisée à la Maison de l'Amérique latine, réunion organisée pour la clôture de la session parlementaire, le mardi 24 juillet. Ce faisant, il a visiblement oublié que, dans la Constitution, il n'est pas chef de parti. La Président de la République doit représenter tous les français. Différents articles, sans intention d'exhaustivité, qui précisent son rôle de chef de l'Etat et non de chef de parti, qu'il s'agisse de l'article 5, de l'article 14, de l'article 16 ou de l'article 64 (2).

     

    La fonction décrite, soit directement soit indirectement, par ces différents articles n'est pas compatible avec la fonction de chef de parti. Bien entendu, la pratique politique nous dit que le Président fait campagne en étant soutenu par un parti ou une alliance de partis. Mais, il est aussi de tradition qu'il abandonne toute position à l'intérieur d'un parti ou d'un mouvement, et qu'il s'abstienne de participer aux réunions du groupe parlementaire qui le soutient à l'Assemblée nationale. Cela participe du principe de séparation des pouvoirs. Quand ses prédécesseurs recevaient les « ténors » de leur majorité respective, que ce soit M. Sarkozy ou M. Hollande, ils le faisaient en privé. En venant dans cette réunion des députés LREM, réunion où la presse n'était certes pas invitée mais était en partie présente, Emmanuel Macron a consciemment et délibérément foulé aux pieds ce principe.

     

    Une subversion de l'ordre politique

     

    Alexandre Benalla et Macron
     
     
    Il a aggravé son cas en faisant une déclaration dans cette réunion qui a été immédiatement diffusée avec son accord (3). Il a ainsi dit, se référant au trouble et au scandale causé par l'affaire Benalla: « "S'ils cherchent un responsable, le seul responsable, c'est moi et moi seul. C'est moi qui ai fait confiance, c'est moi qui ai confirmé la sanction". Tout d'abord il s'est avancé un peu vite sur la « sanction » qui aurait été prononcée contre M. Benalla le 4 mai. Les auditions devant la commission d'enquête sénatoriale montrent que Benalla est resté actif du 4 au 18 mai, et que son salaire lui a été intégralement versé (4). Ces auditions montrent aussi que ses responsabilités ont été importantes (5), et qu'il a commis des faits de violence non pas une mais deux fois au moins (6). Mais, il y a nettement plus grave.

     

    Cette manière de revendiquer la totalité de la responsabilité pourrait être considérée comme courageuse, si elle avait été faite devant l'ensemble des français. Mais, tel n'a pas été le cas. Emmanuel Macron a prononcé ces mots devant une assemblée de fidèles qui lui était entièrement acquise et ce alors que les français attendent de lui qu'il s'explique depuis le début de l'affaire. Or, jusqu'à présent, le Président n'a trouvé ni le temps ni le courage de venir s'expliquer devant les français. De plus, il a fait applaudir le nom d'Alexandre Benalla, un homme coupable de violences en réunion et mis en examen pour cela. Ce n'est donc pas un discours de Chef de l'Etat, c'est un discours de chef de clan, de chef mafieux, qui parade devant ses obligés.

    L'histoire jugera. Mais, la manière de revendiquer toute la responsabilité, comme si le Président était la seule source d'autorité, est profondément choquante au regard des traditions politiques et de la pratique de la République. La phrase prononcée par Emmanuel Macron subvertit, tant dans la forme que dans le fond, de manière tant directe qu'indirecte, l'ordre politique républicain actuel en France.

     

    Une faute morale

     

     
    En aparté à cette réunion, Emmanuel Macron aurait alors déclaré: « qu'ils viennent me chercher » (7). Mais, de qui parlait-il? Des parlementaires de la France Insoumise qui souhaitent qu'il témoigne devant la commission d'enquête? En réalité, on sait que ce n'est pas possible. Il suffit de regarder tant le texte de la Constitution que la pratique qui en a été faite. D'ailleurs, en vertu de l'article 67 de la Constitution, le Président de la République est irresponsable: « Le Président de la République n'est pas responsable des actes accomplis en cette qualité, sous réserve des dispositions des articles 53-2 et 68.

     

    Il ne peut, durant son mandat et devant aucune juridiction ou autorité administrative française, être requis de témoigner non plus que faire l'objet d'une action, d'un acte d'information, d'instruction ou de poursuite. »

    La phrase d'Emmanuel Macron prend alors l'apparence d'une rodomontade, d'un défi sans risque. Ce n'est pas une attitude de Chef de l'Etat. Au mieux, c'est une attitude d'enfant en cours de récréation. On peut y voir le manque de sérieux qu'Emmanuel Macron porte tant à sa fonction qu'aux français. Quel que soit le bout par lequel on prend cette déclaration, elle apparaît bien comme une faute morale. Elle s'apparente aux mots qui furent prêtés à Marie-Antoinette: « ..s'ils n'ont pas de pain, qu'ils mangent de la brioche ». On en connaît les suites.

    Et si Emmanuel Macron devait être pris au mot, si les français se décidaient — dans un mouvement insurrectionnel ou révolutionnaire — à venir le chercher à l'Elysée, sa provocation aurait des conséquences véritablement incalculables ! ...

     


    (1) https://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/agression-d-un-manifestant-par-un-collaborateur-de-l-elysee/affaire-benalla-le-responsable-c-est-moi-declare-emmanuel-macron-face-a-la-majorite_2865345.html

    (2) http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/root/bank/pdf/conseil-constitutionnel-5074.pdf

    (3) https://www.rtl.fr/actu/politique/qu-ils-viennent-me-chercher-de-qui-parle-emmanuel-macron-7794223998

    (4) http://www.leparisien.fr/politique/benalla-a-finalement-touche-son-salaire-pendant-sa-suspension-25-07-2018-7833378.php

    (5) http://www.europe1.fr/politique/alain-gibelin-persiste-signe-et-contredit-alexandre-benalla-3719993

    (6) http://www.liberation.fr/france/2018/07/27/1er-mai-benalla-et-crase-impliques-dans-une-autre-interpellation_1669273

    (7) https://www.rtl.fr/actu/politique/qu-ils-viennent-me-chercher-de-qui-parle-emmanuel-macron-7794223998

  • La limitation de vitesse à 80 km/h va provoquer plus de morts .

     

    C’est une véritable bombe que révèle l’hebdomadaire Le Point sur son site internet dans un article de Jacques Chevalier mis en ligne le 13 février 2018.

    Bien que Bernard Cazeneuve promettait une démarche « transparente, honnête et rigoureuse » sur l’expérience du 80 km/h sur trois tronçons de routes secondaires, il n’en fut rien… Achevée en juillet 2017, cette expérience a livrée des conclusions qui furent cachées au public. Pas l’ombre d’un bilan officiel… Tout juste ce communiqué laconique : « entre juillet 2015 et juillet 2017, on a recensé 20 accidents faisant 3 morts et 42 blessés ».

    Face à cette carence, l’Association 40 Millions d’automobilistes a analysé les fichiers du bulletin d’analyse des accidents corporels de la circulation (BAAC) du ministère de l’Intérieur. Sur les trois tronçons concernés, elle a pu tirer un bilan des fiches de 2012 à 2016, soit 18 mois d’expérience et les 42 mois qui ont précédé, en guise de référence. Et les constatations qu’elle a révélées au Point en avant-première ne manquent pas d’être alarmantes puisque, sur la seule année pleine de l’expérimentation à 80 km/h, tous les indicateurs de 2016 repartent à la hausse.

    « 30 blessés sont alors à déplorer, soit autant qu’en 2013, plus qu’en 2012 (26) et non loin de 2014 (31), qui est la pire année en nombre de victimes (34) et de gravité des accidents. De plus, en comparaison avec des données de mortalité routière relevées à l’échelle nationale, les statistiques issues des routes secondaires en test révèlent l’inefficacité de la mesure : alors que 1 911 accidents mortels ont été recensés sur les 386 224 kilomètres que compte le réseau secondaire français (soit 1 accident mortel en moyenne tous les 202 km) en 2016, les sections de routes nationales soumises à l’expérimentation font état de 1 accident mortel tous les 28,7 km »

    souligne le délégué général de l’association Pierre Chasseray, comme le montre le tableau ci-dessous :

    Ces résultats ne sont pas contestables, car ils résultent des fiches officielles.

    La compilation des données, précise l’association, livre en détail les « lieux », « caractéristiques », « véhicules » et « usagers », ce qui lève tout doute sur les caractéristiques de l’accident, avant ou pendant l’expérimentation. Ces données ont même permis de déterminer avec précision le lieu des accidents, le nombre et la catégorie des usagers impliqués ainsi que la gravité de leurs blessures. En revanche, les responsabilités et les causes des accidents (comportement des usagers, alcoolémie, stupéfiants, distracteurs, vitesse excessive ou inadaptée…) sont indisponibles, les autorités considérant que leur publication pourrait porter atteinte à la protection de la vie privée des personnes concernées et leur porter préjudice.

    Ce que dénoncent à juste titre les riverains et usagers des tronçons concernés, c’est une circulation en file indienne plus fréquente du fait des véhicules légers bloqués derrière les poids lourds. Prises de risque pour doubler quand même y compris sur les lignes blanches, énervement ou somnolence sont les effets dérivés de cette situation qui peuvent expliquer la progression de l’accidentalité en 2016. A 80 km/h au lieu de 90, les bouchons s’étendront et les risques aussi.

    La grogne du petit peuple, ces mesquins, ces vilains, ces sans-culottes, ces sans-dents, ces lépreux (les époques changent, le mépris reste…) monte : selon le député LR de Sarrebourg (Moselle) Fabien Di Filippo, qui a interpellé le gouvernement à l’Assemblée, témoignent de ce ras-le-bol :

    « Les Français éprouvent un fort sentiment d’injustice en se disant qu’ils n’ont pas d’autre choix que de prendre la voiture et qu’ils se retrouvent pénalisés par l’allongement des temps de trajet. Ils se disent aussi que, derrière cette mesure, il y a la volonté du gouvernement de les ratiboiser financièrement. Donc ça crée de la crispation. ».

    Trois autres parlementaires, des sénateurs, ont créé une commission d’étude et déjà demandé le report de la mesure au gouvernement en attendant les résultats de l’expérimentation. Il s’agit de

    Michel Raison (LR, sénateur de Haute-Saône), Jean-Luc Fichet (PS, sénateur du Finistère) et Michèle Vullien (UDI, sénatrice du Rhône), Le sénateur LR de la Vienne Alain Fouché précise :

    « Si nous n’obtenons pas les informations que nous demandons sur cette expérimentation, je suis décidé à porter l’affaire devant l’instance administrative qualifiée pour la faire rapporter. Il nous faut des éléments pour juger du bien-fondé d’une telle mesure qui est ressentie par les Français comme un vaste racket. Le gouvernement anticipe la réduction de recettes sur les carburants avec la montée en puissance des véhicules hybrides et électriques et cherche des mesures de compensation. Le 80 km/h sur route, qui va bloquer les voitures derrière les camions, est de celles-là. »