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  • Pour la première fois, la Fête de la musique était invitée au Palais de l’Élysée : noirs et pédés au programme !

     

     

    Pour la première fois, la Fête de la musique était invitée au Palais de l’Élysée. Et quelle première ! Plusieurs artistes se sont succèdés dont le DJ Kiddy Smile, lequel portait un message particulièrement militant.

    Électro sans cravate

    Emmanuel Macron a donc choisi de faire « bouger les lignes » cette année. La cour de l’Élysée a alors pris des allures de dancefloor le 21 juin au soir, de 20 h à minuit. Une programmation faisant la part belle à la musique électronique puisque l’on retrouvait à l’affiche Chloé, Cezaire, Kiddy Smile, Kavinsky et Busy P.

    Côté public, quelques 1 500 invités avaient pris place devant les platines. Pour sa part, Emmanuel Macron a fait une apparition en compagnie de son épouse. Un président sans cravate, signe de la légèreté de la soirée.

    Migrants et LGBT

    Une légèreté sur la forme mais pas sur le fond. Kiddy Smile, l’un des DJ du soir, arborait en effet un tee-shirt orné d’un étonnant slogan pour une soirée dans ce lieu « un minimum » officiel. On pouvait ainsi y lire « Fils d’immigré, noir & pédé » ! ... L’artiste avait effectivement choisi d’afficher son soutient à la cause LGBT et aux migrants, très présents actuellement dans l’actualité européenne.

    Kiddy Smile. Source : Twitter

    Par la suite, Emmanuel Macron prendra la pose avec Kiddy Smile et son équipe :

    Source : Twitter
    Fête de la musique
    Source : ledauphine.com
     

    Quant à la prestation en question, la voici ci-dessous :

  • Le ralliement général des politicards bretons à Macron souligne l’urgence d’une rupture nationaliste bretonne !

    Dans un article récent (lire ici) relatif à la venue du président français sur le sol national breton, le journal de gauche Ouest-France décrivait la situation politique d’une Bretagne ayant plus que jamais sombré dans l’opportunisme de canton.

    Le système politique français implose

    Le système politique actuellement plaqué sur la Bretagne depuis Paris a entraîné un puissant mouvement dégénératif. Pour ne pas disparaître, tout le ramassis de notables qui parasite notre peuple tente de se raccrocher au dernier rempart du régime républicain : LREM, le parti d’Emmanuel Macron, coalition de la bourgeoisie des grandes villes de l’Hexagone.

    Cet article a au moins un mérite : il démontre que LREM n’est que l’instrument de l’union sacrée de tous ceux qui entendent préserver leurs places et prébendes, patiemment acquises depuis 1945. On y trouve des socialistes, des centristes, d’anciens droitistes voire des écolo-gauchistes.

    Ludovic Jolivet, maire de Kemper (Quimper) qui trouvait le Front National des plus désirables il n’y a pas si longtemps (lire ici), est ainsi partant pour rejoindre dans un même attelage baroque la maire de Naoned (Nantes), Johanna Roland, socialiste mûre pour le recyclage au sein du parti du système qu’est LREM.

    Ce cirque ne surprendra personne. Il est le résultat de l’effondrement du socialisme occidental dont la France n’est qu’un sous-système. Oubliez les envolées sur le « libéralisme » de Macron : la part du PIB en dépenses publiques se situe toujours à 57% contre 43% pour la moyenne européenne. Macron a précisément été élu pour être le garant du stato-socialisme français édifié en 1945 après l’accord gaullo-communiste sur la répartition des pouvoirs en France.

    L’exercice de Macron consiste à faire illusion face aux marchés internationaux en menant quelques réformes de détail afin de les convaincre que la France pourra rembourser la dette colossale que près de 40 ans de socialisme jacobin ont accumulé. Et donc continuer d’emprunter pour maintenir cet état-providence nécrosé et les clientèles électorales qui en dépendent.

    En ce sens, l’agitation communiste, ici et là, permet de faire un maximum de bruit médiatique et de donner l’impression, à l’étranger, de réformes spectaculaires.

    Ce que fait le système français, au delà de Macron, c’est « changer pour ne pas changer ». Exercice voué à l’échec à court terme, dès lors que la crise monétaire fera s’effondrer l’économie de la zone euro.

    Notables séniles et chute du système

    La stupidité crasse de ces notables, en Bretagne, n’est pas surprenante. Ni même nuisible. Au contraire, il faut précisément que tout ce fatras se réunisse en un seul bloc pour qu’il sombre d’un coup.

    Macron est devenu l’instrument d’une union sacrée qui existait de facto dans la coulisse mais ne se manifestait pas au grand jour. Nous étions, en Bretagne, prisonniers de ce cinéma permanent entre une gauche et une droite françaises faisant semblant de s’affronter alors qu’elles n’étaient que le faux-nez du même système dont la tête se situait à Paris.

    Face à la crise et à la polarisation en cours en Europe, la concentration de la bourgeoisie en un seul front politique a clarifié les choses.

    La confrontation en cours oppose les nationalistes – identitaires et populistes engagés dans une lutte pour la survie de la race blanche en Europe – et cette coalition internationaliste faite de gauchistes, de spéculateurs, de bourgeois des grands centres urbains et de leur principal parti, les médias dominants.

    Ce parti globaliste, relayé chez nous par cette coalition de notables séniles, a un seul dogme véritable : l’immigration totale. C’est-à-dire abâtardissement racial du continent sur fond de Parousie post-blanche.

    Et si vous demandez de quoi il s’agit, concrètement, il vous suffit de regarder tous ces vieux Blancs dégénérés encourager cette équipe de nègres que l’on appelle « l’Équipe de France ». C’est cela le parti « francophile » en Bretagne : le parti de la négrification post-coloniale.

    Il n’y a qu’une seule chose qui soulève encore les passions chez ces gens : la défense passionnée, religieuse, mystique du nègre, incarnation du mythe de l’égalité. C’est même l’objet de leur réconciliation.

    Effondrement du régionalisme gauchiste

    Le mouvement national breton a été, nous l’avons dit très souvent , dénaturé par le socialisme et le marxisme dès les années 60, avec pour conséquence l’émergence d’un régionalisme franco-compatible de gauche résolument anti-nationaliste, c’est-à-dire anti-breton en pratique.

    Cette dégénérescence est parfaitement incarnée par l’UDB – qui en est réduite à distribuer des tracts à des métèques dans les rues de Roazhon (Rennes) – et Breizhistance dont l’action se résume à chanter la gloire de quelques pouilleux communistes du Kurdistan.

    Le Parti Breton, qui a toujours récusé le nationalisme au profit d’un social-démocratisme passe-partout, n’a pas non plus défendu l’essence du peuple breton, c’est-à-dire son intégrité biologique face au remplacement de population. Pour complaire au gauchisme ambiant importé de France, il a redéfini outrageusement le peuple breton comme une simple somme d’individus sans origine distincte.

    En résumé, l’Emsav a disparu dans les années 60 avant d’être remplacé par un cosmopolitisme d’importation.

    L’ethno-nationalisme au pouvoir

    Les positions développées par BREIZ ATAO et les nationalistes bretons plus généralement sont désormais mises en oeuvre dans des pays d’avant-garde comme la Hongrie. Celle-ci vient, par exemple, d’inscrire dans sa constitution l’interdiction du remplacement du peuple hongrois par des masses inassimilables du tiers-monde afro-musulman.

    D’autres nations suivent et cette réalité, qui est loin d’être fortuite, souligne que le combat nationaliste, en Europe, entraîne une véritable révolution continentale.

    Au Danemark, par exemple, les sociaux-démocrates, pour éviter de disparaître comme leurs homologues français, ont adopté un programme radicalement anti-immigration (lire ici). Un exemple sur lequel devraient méditer ceux qui, à gauche en Bretagne, continuent à croire religieusement à l’immigrationnisme et à l’antiracisme.

    Jadis motrice dans les questions ethno-nationalistes en Europe, la Bretagne a disparue.

    Les imbéciles heureux, tous issus du Baby-Boom, qui se sont ralliés à la gauche française, ont fait leur sale travail de sape pour le compte du cosmopolitisme socialiste parisien.

    Certains ont même été, comme le clique Louarn ralliée à Le Drian, jusqu’à attaquer avec constance les nationalistes bretons. Le zèle des nouveaux convertis dira-t-on, le père de cette famille, membre du Parti National Breton, ayant été pro-allemand durant la guerre.

    Le bilan de ces avortons est là et ceux qui nous riaient au nez, il y a dix ans, constatent que non seulement la Bretagne n’a pas avancé d’un centimètre mais encore que les idées développées par BREIZ ATAO l’emportent partout en Europe. Dans le même temps, le socialisme immigrationniste est en train de disparaître du continent, purement et simplement.

    Le nationalisme, seule voie pour la Bretagne

    Le seul avenir pour une Bretagne politique autonome, sinon indépendante, est nationaliste. Ce qui suppose, précisément, de rompre avec la bourgeoisie francophile – donc immigrationniste – qui dirige actuellement notre pays pour le compte de Paris.

    Mais cette rupture comporte des risques que les autonomistes périmés actuels ne sont pas prêts à prendre.

    Pourtant, c’est l’unique voie bretonne. La voie de la défense du socle ethno-racial breton.

    Une voie nécessaire pour conjurer la disparition de notre peuple dans un océan afro-musulman putréfié qui a déjà détruit un nombre considérable de familles et de villes françaises et européennes !

     

  • Mai-68 fut une manipulation et une “révolution juive” avant tout?

     

    Le 12 juillet 1988 le grand quotidien vespéral Le Monde, journal officiel de la République bananière, publiait un article au titre insolite (ou incongru c’est selon) en posant la question « Le mouvement de Mai-68 fut-il une “révolution juive ? ». Poser la question c’est y répondre penserons certains. Laissons-leur la responsabilité d’un jugement que d’aucuns jugeront hâtif. 

    Le chapô de l’article en question précisait que “Mai-68 fut un appel messianique, écho du messianisme juif” précisant que telle est la thèse qu’ont développée les participants au colloque organisé par la revue Passages, le jeudi 7 juillet [1988] à Paris, sur le thème « Mai-68, une révolution juive ? ». On peut imaginer aisément qu’une telle question n’a été posée ni gratuitement ni au hasard. On peut lire, à propos, de la surreprésentation (un euphémisme pour désigner une présence écrasante) de jeunes militants juifs parmi les meneurs d’un mouvement qui n’a jamais — oh grand jamais — été un banal chahut d’étudiants ayant rapidement pris un évident caractère insurrectionnel « que le phénomène s’était déjà produit dans l’histoire, par référence à la composition du bureau politique du parti bolchevik en 1917 [ce pourquoi, horresco referens, l’on parle mezzo voce et à mots couverts, de pouvoir judéo-bolchevique], M. Henri Weber a expliqué que Mai-68 avait été une grande poussée à trois dimensions : “démocratique et libertaire”, “hédoniste, contre l’ordre moral et la rationalité capitaliste”, enfin “romantique et messianique”. C’est cette troisième dimension qui permet d’expliquer l’implication des jeunes juifs dans la direction du mouvement et les organisations d’extrême gauche. Plus jeunes, ils ont reçu une “éducation juive laïque”, porteuse d’un certain messianisme et qui faisait que les jeunes juifs étaient plus réceptifs au discours révolutionnaire ». 

     

    Plus réceptifs ? Comprenons, que, sous l’écorce des mots, l’esprit révolutionnaire trotskiste, marxiste-léniniste et tutti quanti, est fondamentalement, essentiellement, messianique sous un athéisme de façade. Et que cette eschatologie cache l’inextinguible soif de pouvoir et de jouissance de quelques illuminés, sûrs d’eux-mêmes et dominateurs se croyant appelés à devenir l’hypercaste sacerdotale d’une République universelle en gestation. 

    Ajoutons qu’en 1998, un universitaire israélien, Yaïr Auron, publiait, un indigeste pavé de 336 pages entièrement résumé par son titre : Les Juifs d’extrême gauche en Mai-68 : une génération révolutionnaire marquée par la Shoah. L’idée directrice de l’opus étant que les juifs ayant toujours été persécutés (gratuitement) tout au long de l’histoire, cela devait les prédisposer (les prédestiner) à se vouer à l’émancipation universelle par l’action révolutionnaire. Nonobstant, la violence étant la grande accoucheuse de l’histoire, force est de déduire de ce postulat qu’il fait ipso facto des jeunes ressortissants français juifs de Mai-68 des adeptes d’une détestable violence a priori très peu justifiée (de quoi pouvaient en effet se plaindre ces jeunes bourgeois élevés au pis de la République vache à lait ?)… En outre, Yaïr Auron en faisant de la shoah l’alpha et l’oméga de Mai-68, avance une explication (et une excuse absolutoire pour tous les excès et débordements commis au cours de ces journées échevelées) passablement vaseuse voire abusive. Il est désormais établi par les historiens qu’en 1917 la proportion de juifs chez les révolutionnaires bolcheviques était largement supérieure à une hypothétique normale statistique. Or, en 1917, les déportations de la Seconde Guerre Mondiale n’avaient pas encore eu lieu ! Or celles-ci, c’est triste à dire, ont pu, à un certain degré, trouver leur source dans l’épouvante d’une révolution à ce point sanglante qu’elle fut aussitôt ensevelie dans un linceul de silence et de mensonges.

    Reprenons notre citation du Monde datée de juillet 1988, soit vingt ans après ces tragiques événements… parce que Mai-68, quoi qu’on en dise, fut une désespérante tragédie civilisationnelle : une rupture de champ épistémologique dont aujourd’hui, cinquante ans après, les suites et les conséquences n’en finissent pas de nous frapper de plein fouet. 

     

    Un exemple ! Le 8 juin 2018 une enquête relative aux addictions des préadolescents — à l’alcool, au tabac, au cannabis, aux jeux vidéo et à la pornographie — a été rendue publique ! Celle-ci a été conduite par la Fondation pour l’innovation politique, le Fonds actions addictions et la fondation Gabriel-Péri, l’étude porte sur les dépendances pathologiques, non maîtrisables, susceptibles d’entraîner des désordres physiques et psychiques majeurs. Le Parisien du 7 juin 2018 dresse le sinistre tableau de cette dérive des mœurs : « Chez les 14-15 ans, 8 % regardent du porno plusieurs fois par jour, dont 5 % de filles. Ils font leur apprentissage de la sexualité dans les pires conditions ». Certes, dit le rapport avec indulgence, « il ne s’agit pas de jouer les pères la pudeur, de faire paniquer les parents ou culpabiliser les ados qui consultent ces sites ponctuellement », mais d’alerter à propos d’un fait de société inquiétant, sachant que « des millions de contenus sont aujourd’hui à disposition de façon permanente, sans restriction d’âge et sans aucune forme de contrôle. Plus grave encore : on assiste à une escalade dans la diffusion de pratiques de plus en plus extrêmes ». Entendez sadomasochistes hyper violentes et dégradantes ! 

    Pour ceux qui oseraient dire qu’il n’existe pas de liens entre le cloaque idéologique dont les vannes ont été ouvertes en 1968 et l’actuelle affligeante décomposition des mœurs (ou bien encore que cela est la faute à la liberté du cyberespace et à nul autre), faut-il vraiment faire la charité d’une réponse ? Bien entendu la Toile n’a aucune responsabilité quant à ce que l’on y déverse et à ce qu’elle charrie. Elle est comme la langue d’Ésope, en un mot, ce que l’on en fait et surtout ce que nos gouvernants décident ou acceptent d’en laisser faire. Or dans l’espace dématérialisé, tout se vend et tout s’achète, y compris l’innocence. Ajoutons qu’en ces temps de pornographie débridée et précoce, l’ivrognerie et le vagabondage sexuel de quelques-uns, a fait le lit d’une immense misère affective comme en témoignent le succès foudroyant des sites de rencontres et la consommation nationale explosive de neuroleptiques.

    Retour à l’article du Monde : « Cette éducation [juive, laïque] leur a inculqué l’image d’une société “absolument mauvaise” [en 1968 ? On se demande bien pourquoi et en quoi ?] qu’on ne peut améliorer et qu’il fallait subvertir : “L’histoire est un long périple qui va d’un âge d’or (le communisme primitif) à un autre âge d’or (la société sans classe), à travers une vallée de larmes (la lutte de classes)”. Il fallait donc se battre pour “une société nouvelle d’où le Mal était extirpé”. Cette perception de la société et du changement social, donnée par le père, se structure de la même façon que la pensée messianique religieuse ». 

    Henri Weber, l’auteur de ces citations, est né le 24 juin 1944 à Leninabad au Tadjikistan. Il est, nous dit sobrement Wikipédia, « un homme politique français, membre du Parti socialiste, sénateur de la Seine-Maritime avant que d’être député européen ». Weber concluait son intervention à ce colloque du 7 juillet 1988, par ces mots : « Nous étions des juifs glorieux plutôt que des juifs honteux ! ». Glorieux, il l’a en effet été par une carrière que beaucoup pourraient lui envier : sous les pavés des barricades, l’or et les lambris des Palais nationaux ! Un parcours qui commence en Pologne que ses parents quittent pour “se réfugier” en Union soviétique et qui tout naturellement purent ensuite émigrer en France, apparemment sans la moindre difficulté. Le Rideau de fer était de toute évidence édifié en carton pâte et ses miradors en papier mâché et pour ce qui est des frontières françaises, elles se montraient déjà fort accueillantes à la pègre subversive qui allait vingt ans plus tard ronger le pays de l’intérieur. 

    Tout jeune, Weber — le messianisme révolutionnaire se tète au berceau — adhère au mouvement sioniste Hachomer Hatzaïr, puis à l’Union des étudiant communistes du Parti communiste dit français. Il en est exclu en 1965 avec son comparse, Alain Krivine. Les deux hommes fondent alors la Jeunesse communiste révolutionnaire (JCR) et en mai 1968, il cofonde avec Krivine et Alain Bensaïd, la Ligue communiste révolutionnaire. De 1968 à 1976 il sera directeur de l’hebdomadaire Rouge. Au commencement des années 1970, il siège à la Commission très spéciale (CTS) de la Ligue communiste, chargée des « opérations spéciales » (?)… Tout un programme ! Cela, sous l’œil bienveillant du ministère de l’Intérieur assurément chargé de couver les œufs du serpent. Arrêtons-nous ici. Cela est suffisant pour voir et comprendre d’où sortent nos élites et qui sont les Français de noble extraction qui tracent les voies conduisant aux gouffres qui nous cernent.

    Le 29 avril 2008, Le Monde publie, cinquante ans après 68, sous la plume de Jean Birnbaum, une analyse tirée du même tonneau, ayant cette fois pour thème « Le gauchisme français est aussi [surtout] une histoire juive ». Et avec cette foi-ci pour chapô : « De la lutte des classes à la guerre des anges. Depuis 1968, ils sont passés de Mao à Moïse, à Mahomet, ou à saint Paul. Retour sur l’itinéraire d’une génération militante, entre engagement politique et quête spirituelle ». Le temps aidant, les casseurs seraient devenus de purs esprits détachés de toute contingence terrestre. On croit rêver (ou cauchemarder).

    Plantons le décor… « nous sommes rue des Ecoles, à Paris, en plein Quartier latin. Comme dans toute réunion gauchiste digne de ce nom, la tribune est recouverte d’un tissu rouge et surmontée d’une sono crachotante. Toujours selon l’usage, l’orateur se fait attendre. Lorsqu’il paraît enfin, avec ses immenses lunettes, son gilet à rayures et son pantalon de velours, chacun retient son souffle, le regard calé sur ces longues mains juvéniles, qui n’en finissent plus de caresser le texte à proférer » [en plus le rédacteur du Monde a des progrès à faire dans le bon usage des mots. Et ces gens — c’est à signaler — sont toujours décrits comme de délicats esthètes, la quintessence de l’humanité, le sel de la Terre !]. Reprenons. Cependant «  la scène ne se déroule pas en mai 1968, mais en décembre 2007, et l’homme du jour s’appelle Jean-Claude Milner, 66 ans, brillant linguiste, auteur d’essais au style implacable et ravageur, dont le dernier en date s’intitule “Le Juif de savoir” (2006). Il y a quarante ans, ce théoricien glacial intimidait ses camarades de la Gauche prolétarienne (GP), principale organisation maoïste en France dans l’après-68. Désormais, il s’exprime devant les fidèles de l’Institut d’études levinassiennes, créé en 2000 autour de son ami Benny Lévy [né au Caire en 1945, mort à Jérusalem en 2003 où il dirigeait une yeshiva ; cet ex-secrétaire de Jean-Paul Sartre fut cofondateur de cet Institut en compagnie d’Alain Finkielkraut et de Bernard-Henri Lévy. Notons ici que les classements entre penseurs de droite et de gauche n’ont guère de sens et ne sont en réalité que des leurres], ancien chef de la GP. Le silence est impeccable quand, d’une voix souveraine et pincée, le grammairien énonce son sujet : Sur les ruses de l’universel, études de cas : Mai-68 et le gauchisme ».

    « Une heure durant, Milner [va] examiner la “rencontre” entre Mai-68 et le gauchisme français. D’un côté, Mai-68 pose la question du présent : “Mai-68 dit : la révolution, c’est pas pour les autres, pour plus tard. C’est pour nous, ici, maintenant”. D’un autre côté, poursuit-il, le gauchisme redécouvre la question de “l’Histoire absolue”. À l’intersection des deux, il y a la Gauche prolétarienne, qui tente de conjuguer l’esprit de Mai et la “révolution en soi” en inventant une politique de l’absolu. Or, il n’y a nul hasard, conclut l’orateur, si cette épopée se confond avec les noms de Benny Lévy, de Robert Linhart, ou encore de Pierre Goldman [frère du chanteur Jean-Jacques Goldman, il fut le chef du service d’ordre de l’Union des étudiants communistes de la Sorbonne occupée], insoumis et gangster assassiné en 1979 [l’auteur de l’article omet pudiquement de mentionner que P. Goldman a été condamné à la perpétuité par une cour d’assise en décembre 1974 pour le meurtre de deux pharmaciennes (décembre 1969) et qu’il sortira deux ans après le verdit sous la pression de l’ultra bien-pensance de gauche… parce qu’il était, évidemment, “une victime symbolique de la mauvaise France, celle de Pétain qui perdure sous la carapace démocratique et républicaine”. Ah mais ! On ne saurait mieux dire]. Moyennant la Gauche prolétarienne, tranche Milner, “le gauchisme français est aussi [surtout] une histoire juive” ». C’est dit ! 

    « Est-ce une blague ? Dans l’assistance, en tout cas, personne ne rit. Au contraire, Jean-Claude Milner peut contempler la mine exaltée de ses auditeurs, dont certains portent la kippa. Parmi eux, seule une poignée a connu l’époque des manifs et des batailles rangées, avant de vivre les lendemains qui déchantent, les petits matins glauques [tous parvenus au sommet du cursus honorum et de la classe dirigeante, dans la politique, les lettres (certains à L’Académie française), l’université, les médias, l’audiovisuels, ces gens sont effectivement fort à plaindre. On comprend leur déprime et l’on compatit]. Mais tous savent l’essentiel : quand l’espérance radicale s’effondre, seul demeure le désir d’infini  ; dès lors que l’histoire manque à ses promesses, l’absolu se cherche un autre nom ». C’est beau, non ?

    « Mai 1968 — mai 2008, de la politique à la spiritualité : dans la grande famille des maoïstes français, ils sont un certain nombre à avoir emprunté ce chemin. Qu’ils soient religieux ou qu’ils continuent de se dire athées, beaucoup sont passés d’une scène marxiste, où le mot qui compte est “révolution”, à une scène métaphysique… À l’arrivée, c’est le credo monothéiste qui constitue l’horizon vrai de la radicalité… “de Moïse à Moïse en passant par Mao”, comme le précisait Benny Lévy, qui aura incarné ce grand passage d’un absolu à l’autre [un absolu pétri pour Mao dans la chair et le sang de millions de martyrs !]. “Tôt — disait-il — je rencontrai le Tout-Puissant. Dans le texte de Lénine, qui fut l’objet de ma première année à l’Ecole normale supérieure : je mettais en fiches les 36 tomes des Œuvres [de Lénine] de Moscou” [sans doute faut-il chercher avec une puissante loupe binoculaire la présence divine dans l’œuvre démiurgique du monstre Lénine !]. « Leader charismatique de la Gauche prolétarienne, Benny Lévy devient ensuite le secrétaire personnel de Sartre et se tourne avec lui vers l’étude des textes juifs, au milieu des années 1970, délaissant les 36 tomes de Lénine pour les 20 volumes du Talmud. “Sous les pavés, la plage ! ”, avaient lancé les insurgés de Mai-68. “Et si sous les pavés de la politique se cachait la plage de la théologie ? ». À nouveau quel terrifiant aveu !

    Pour notre part nous n’avons jamais douté du caractère juif de mai 68.

    D’une révolution l’autre, derrière la Terreur absolue que Lénine et ses sicaires institue le 11 août 1918, aux enragés de Mai-68, se trouvait le même rêve messianique de domination, de tabula rasa, et d’anéantissement nihiliste de tout ce qui pouvait s’opposer à l’instauration de leur sinistre termitière humaine, horizon indépassable de ces fanatiques.

    Finalement, ce que le communisme avait entrepris, le libéralisme ultra est en passe de l’accomplir : destruction des Nations, de l’État, de tous les corps intermédiaires, villages, entreprises, familles, dissolution des mœurs, de toutes les valeurs fondatrices et ordonnatrices du monde, bref ces gens espèrent et imaginent régner sur le chaos.

    Aujourd’hui une nouvelle conflagration se profile — Israël, Arabie, États-Unis, Otan vs Iran ! — et ces gens, ces grands libertaires, espèrent bien, une fois détruites toutes les forces morales de résistances, nous faire triomphalement basculer dans l’abîme pour leur plus grand bénéfice et jouissance avec à la clef l’assomption du paradis sur Terre sous l’effrayante et insolente domination du CRIF, de la LICRA et du lobby LGBT

     

    Léon CAMUS et 

    Jérôme BOURBON.