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  • Blanquer accélère le "grand remplacement" et supprime des écoles pour pouvoir ouvrir plus de "REP" aux immigrés !

    Le 20 février 2018, le maire de PONTHOILE dans la Somme , commune de plus de 600 habitants et dont la démographie est en constante augmentation depuis les années 1990, reçoit une lettre de l’inspecteur d’académie – coursier du ministre de l’éducation BLANQUER – pour lui annoncer froidement, sans concertation préalable ni pré-avis, la suppression de son Ecole.

    Le fond et la forme de la lettre « valent d’autant plus le détour » que ce n’est malheureusement pas un cas isolé mais la résultante d’une politique générale menée sur l’ensemble du territoire national.

    Des orientations ministérielles …

    La lettre débute ainsi : « En application des orientations ministérielles, l’instruction de la carte scolaire pour la rentre 2018 a été élaborée en tenant compte des priorités suivantes … :

    Notons qu’il est fait référence à une politique générale, ce courrier n’est nullement le fait d’une toquade de l’administration locale ; par ailleurs, il est stipulé que cette politique éducative comporte des « priorités ».

    Curieux quand JM.BLANQUER, alors au micro de RTL à la rentrée 2017, faisait cette réponse à un auditeur qui lui faisait remarquer qu’en milieu rural, il supprimait des classes de 25 à 27 élèves au prétexte d’effectifs insuffisants alors qu’il créait des classes à 12 dans ce qu’il appelle les « zones sensibles », demandant au ministre ce qu’il appelait « zone sensibles » et ce qu’il comptait faire concrètement :

    « Bien entendu, c’est une politique globale que nous avons…ce que vous décrivez correspond au passé….nous avons une politique très volontariste en milieu rural…il ne faut pas opposer une France à une autre : il y a une politique générale à l’école primaire pour tous les enfants de France… » répondit le ministre BLANQUER.

    Intéressant comme réponse, seulement voilà ! cela n’empêche pas – sans doute – d’avoir des priorités…

    Et quelles « priorités » ?

    1-« La mise en place des classes à effectifs réduits en CP et CE1 dans les réseaux prioritaires renforcée (REP+),

    2 – « La mise en place des classes à effectifs réduits en CP dans les écoles situées en éducation prioritaire (REP),

    Pas de précision sur les « effectifs réduits » et pour cause ! ils correspondent à 12 élèves pas classe alors qu’en zones rurales sont prévues, par l’administration de l’Education nationale, des fermetures de classes comportant des effectifs à 15,20, voire 27, avec pour motif « manque d’effectifs » !

    Par ailleurs, notons que les « priorités gouvernementales » sont les « Réseaux d’éducation prioritaire » (REP), très majoritairement destinés aux élèves issus de l’immigration.

    Au nombre d’environ 1200 sur le territoire national, ils correspondent donc à une moyenne de 12 REP par département.

    A la rentrée 2017, les classes de CP (cours préparatoire) ont été dédoublées pour les REP+, sachant que les REP+ sont les « réseaux d’éducation prioritaire renforcée » dans lesquels sont scolarisés ceux que nos gouvernants appellent les « migrants » et que le système éducatif appelle  les « EANA  élèves allophones nouvellement arrivés » : 2500 classes et 2500 postes ont été redéployés, ce qui fait donc 5000 classes ; à raison de 12 élèves par classe, cela donne un total de 60 000 élèves.

    « A la rentrée 2018, 5600 classes de CP seront dédoublées en REP et REP+… » est-il mentionné dans les documents ministériels – mais il n’est pas précisé si c’est en plus ou au total, bien que la formulation laisserait plutôt à penser qu’elles s’ajoutent à l’existant – …grâce à 3881 postes d’enseignants supplémentaires – pour qui est prévu – … une augmentation indemnitaire de 3000E par an progressivement déployée à compter de la rentrée scolaire 2018… »…« afin d’accroître l’attractivité des postes ». 5600 classes dédoublées en plus, cela fait 11 200 classes à 12 soit 134 400 élèves, ce qui porte le total à 194 400 élèves.

    -3ème priorité  mentionnée : – « l’attention prêtée aux écoles en milieu rural »

    Savoureux si l’on peut dire ! simplement une « attention » !

    4- Toujours faisant partie des priorités « le renforcement des moyens dédiés au remplacement » : aucune précision à ce sujet ; c’est d’autant plus compréhensible qu’il est puisé dans le vivier des instituteurs de nos enfants pour les attribuer aux immigrés, il parait légitime de se demander où vont être pris les remplaçants ? assurément, ce sera « l’arlésienne » !

    5 – Dernière priorité énoncée : « le maintien de l’accompagnement des élèves à besoins particuliers », en langage décodé, cet accompagnement concerne essentiellement les élèves des REP.

    Conclusion

    La lettre se termine ainsi : «…Compte-tenu de ces éléments, j’envisage de proposer au prochain conseil départemental de l’éducation nationale », la mesure suivante : « le retrait de deux moyens d’enseignement » !

    Qu’en termes choisis ces choses-là sont dites ! qu’appelle l’administration de l’Education nationale les «  moyens d’enseignement » ?

    « Le retrait de deux moyens d’enseignement » signifie la suppression de deux classes ; sachant que l’Ecole de Ponthoile comprend deux classes pour un total de 36 élèves, avec une prévision d’effectif pouvant dépasser la quarantaine à la rentrée prochaine portant la moyenne de classe à 20, c’est l’Ecole qui ferme sans autre forme de procès tout simplement pour cause de priorités et de priorités aux immigrés. Les motifs évoqués de la suppression ne sont même plus le manque d’effectifs !

    En clair, les enfants de France sont sans importance pour JM.BLANQUER, ceux qui comptent, ce sont les allogènes : ce qui correspond bien à toute sa politique éducative que nous ne cessons de dénoncer, politique masquée sous les oripeaux de la restauration d’une Ecole de qualité pour nos enfants et qui abuse encore un beaucoup trop large public.

     

     

  • La SNCF touche plus de‭ ‬11‭ ‬milliards d'euros de subventions publiques par an et coûte plus de‭ ‬1‭ ‬000‭ ‬euros par an à chaque contribuable soumis à l'impôt sur le revenu ! ...

    Le gouvernement‭ "‬envisage" de mettre un terme au statut des cheminots pour les salariés qui arriveront,‭ ‬dans un futur lointain,‭ ‬à la SNCF:‭ «‬Aux nouvelles générations,‭ ‬aux apprentis,‭ ‬à tous‭ ceux qui veulent s'engager à la SNCF,‭ ‬nous disons qu'ils bénéficieront des conditions de travail de tous les Français,‭ ‬celles du Code du travail‭» ‬A la simple évocation de cette timide réformette,‭ ‬le syndicats sont vents debout et nous promettent le fer et le feu.‭ ‬Qu'en est-il au juste‭?

    La SNCF‭ ‬-‭ ‬Société nationale des chemins de fer français‭ ‬-‭ ‬est né par la volonté de Léon Blum,‭ ‬le‭ ‬31‭ ‬août‭ ‬1937.‭
    Sous sa houlette,‭ ‬le Front Populaire nationalise par décret les cinq compagnies de chemin de fer existantes.‭ ‬Après la défaite des forces de l‭' ‬Axe‭ (‬tandis que les‭ "‬résistants‭" ‬fusillent à tout-va,‭ ‬plongeant notre pays dans un bain de sang‭) ‬le pouvoir gaullo-communiste renforce encore le caractère marxiste de la structure SNCF,‭ ‬et accorde à la CGT une mainmise de fait sur l‭' ‬ensemble des personnels et sur le recrutement.‭ ‬Depuis cette date,‭ ‬la CGT et l'ultra-gauchiste Sud Rail exercent un chantage quasi permanent sur les gouvernements successifs,‭ ‬brandissant la menace d‭’ ‬une paralysie totale du pays à la moindre velléité de toucher à ces‭ "‬acquis‭" ‬qui sont en réalité de la prébende payée par l'impôt et la course à l'emprunt public.‭


    STATUTS ET PRIVILÈGES‭

    Quels sont les avantages pour le moins discutables des cheminots‭? ‬C'est ce que‭ ‬vous allez découvrir,‭ ‬mais premier coup de théâtre,‭ ‬il faut savoir que tous les employés ou presque,‭ ‬soit‭ ‬92‭ ‬%‭ ‬des effectifs de la SNCF‭ (‬plus de ‬240‭ ‬000‭ ‬agents)‬,‭ ‬bénéficient du statut dit du‭ "‬cheminot‭"; ‬y compris le scribouillard travaillant‭ ‬32‭ ‬heures par semaine dans son bureau.‭ ‬Quand les syndicalistes évoquent la gorge serrée les conditions de travail soi-disant pénibles,‭ ‬ils mentent effrontément,‭ ‬puisque une infime partie du personnel est‭ "‬roulant‭" ‬,‭ ‬et la majorité‭ (‬neuf salariés sur dix,‭ ‬donc‭) ‬travaille en poste fixe comme tout un chacun.‭

    Deuxième injustice par rapport au reste des salariés français‭ ‬:‭ ‬les‭ "‬cheminots‭" (‬en réalité quasiment tout le monde‭) ‬sont à l'abri du licenciement économique.‭ ‬Le statut prévoit seulement trois de départ,‭ ‬à savoir la démission,‭ ‬la traite ou la radiation pour faute grave‭ ‬-‭ ‬qui en pratique n'est‭  ‬jamai appliquée,‭ ‬sauf à commettre un acte délictueux relevant du pénal.‭ ‬Inutile de dire qu‭' ‬avec une telle protection de droit divin,‭ ‬tous les paresseux de naissance développent un ensemble de techniques variées pour tirer au flanc‭ ‬-‭ ‬on notera par exemple un taux de maladie doublé par rapport aux moyennes nationales‭ ‬-‭ ‬l‭' ‬épidémie qui sévit années après années à la SNCF,‭ ‬et en ravage les rangs,‭ ‬relève d'un mystère digne des Pyramides‭ ‬...

    Troisième avantage‭ ‬:‭ ‬un régime spécial de retraite,‭ ‬mitonné aux petits oignons.‭ ‬La retraite des cheminots est calculée sur le salaire des six derniers mois,‭ ‬au lieu des‭ ‬25‭ ‬meilleures années pour le régime général.‭ ‬La pension de retraite des cheminots est par conséquent supérieure à la moyenne française‭ ‬:‭ ‬en moyenne à‭ ‬1‭ ‬940‭ ‬euros brut contre‭ ‬1760‭ ‬euros brut pour les salariés du privé au régime général.‭ ‬Ce montant est majoré de‭ ‬10‭ ‬%‭ ‬pour les parents de trois enfants,‭ ‬puis de‭ ‬5‭ ‬%‭ ‬supplémentaires par enfant à partir du quatrième.‭


    Quatrième disparité‭ ‬:‭ ‬l‭' ‬avancement de carrière est automatique.‭ ‬Un agent SNCF gravit l‭' ‬échelon supérieur tous les trois ans,‭ ‬quelle que soit son activité réelle,‭ ‬et voit son salaire apprécié mathématiquement.‭

    En outre,‭ ‬le salaire moyen d'un salarié SNCF est de‭ ‬3‭ ‬090‭ ‬euros brut,‭ ‬ce qui est loin de I‭' ‬image de damné de la terre que dispensent la CGT et Sud Rail.‭

    Cinquième avantage‭ ‬:‭ ‬des congés très supérieurs au privé.‭ ‬L'ensemble des salariés est soumis aux‭ ‬35‭ ‬heures et dispose de‭ ‬28‭ ‬jours de congés annuels,‭ ‬soit trois jours de plus que les cinq semaines légales‭ (‬avec l'usage du samedi et des dimanches qui ne sont pas comptés‭)‬.‭ ‬Les salariés de l'administration disposent,‭ ‬en plus,‭ ‬de‭ ‬10‭ ‬jours de RTT,‭ ‬les conducteurs et contrôleurs de train de‭ ‬22‭ ‬jours et les agents qui travaillent de nuit disposent de‭ ‬28‭ ‬jours de‭ RTT.‭ ‬Bref,‭ ‬on n'est pas loin de deux mois pleins de congés pour beaucoup‭ ‬-‭ ‬sans parler de pseudo-journée de formation,‭ ‬ou des fameuses journées de récupération dès lors qu‭' ‬on est‭ "‬roulant‭" ‬.‭

    On ajoutera au tableau que‭ ‬des milliers de logements sont mis à la disposition des agents SNCF,‭ ‬dont une majeure partie à loyers réduits‭ ‬-‭ ‬ce qui revient à un salaire supplémentaire déguisé.‭ ‬Par ailleurs,‭ ‬les billets de train sont gratuits pour chaque agent‭; ‬leurs conjoints et enfants de moins‭
    de‭ ‬21‭ ‬ans bénéficient de‭ ‬16‭ ‬billets gratuits par an.‭ ‬Les ascendants‭ ‬-‭ ‬parents et grands-parents‭ ‬-‭ ‬ainsi que ceux de leurs conjoints,‭ ‬ont droit à quatre voyages gratuits par an.‭ ‬Pour une famille de‭ ‬2‭ ‬adultes et‭ ‬2‭ ‬enfants dont le père travaille au chemin de fer donc,‭ ‬pas moins de‭ ‬8‭ ‬personnes voyagent à l'œil,‭ ‬d'où ce constat:‭ ‬selon la Cour des Comptes,‭ ‬plus d'un million de personnes voyagent à prix réduits en France,‭ ‬mais seulement‭ ‬15‭ ‬%‭ ‬d'entre elles sont des salariés directs de la SNCF en activité.‭

    On le constate,‭ ‬la dictature qu'exerce la SNCF sur les comptes publics,‭ ‬sur l'infortuné contribuable,‭ ‬et sur le reste de la société qui travaille,‭ ‬au nom d'un prétendu‭ « ‬Service Public‭» (‬qu'il est interdit de remettre en cause malgré ses dysfonctionnements,‭ ‬et qui ne souffre d'aucune critique‭) ‬semble difficile à soutenir sur le plan intellectuel.‭

    La SNCF coûte plus de‭ ‬1‭ ‬000‭ ‬euros par an à chaque contribuable soumis à l'impôt sur le revenu,‭ ‬et l'entreprise touche plus de‭ ‬7‭ ‬milliards d'euros de subventions publiques par an...

    ‭ ‬D'après une étude interne,‭ ‬son fonctionnement coûte au moins‭ ‬30‭ ‬%‭ ‬plus cher que ses concurrents européens ...

     La France a pris du retard ! Si elle avait lancé la réforme de la SNCF plus tôt, peut-être celle-ci aurait-elle pu entrer dans la concurrence avec certains atouts. Aujourd’hui, l’absence de changement et sa situation financière la mettent dans une position très difficile. Et ce ne sont pas les projets annoncés qui suffiront à la rendre compétitive. Le document officiel énumère les points à réformer. Il sera débattu à la mi-avril au Parlement. L’article 1 autorise le gouvernement à « modifier les missions, l’organisation, la gouvernance et la forme juridique du groupe public ferroviaire et des entités qui le composent », mais… « sans remettre en cause leur caractère public ». La SNCF restera donc une entreprise publique alors qu’il aurait fallu la restructurer en profondeur afin de la rendre plus efficiente et lui permettre d’attirer des investisseurs. L’Etat français se réserve même le droit de « déterminer le calendrier d’ouverture de ces services, les modalités de la période de transition ainsi que les conditions dans lesquelles il pourra être dérogé, le cas échéant, aux obligations de mise en concurrence". Inquiétante précision qui permettrait d’invoquer on ne sait quels prétextes pour ne pas adapter l’entreprise à la concurrence comme ce fut le cas dans le passé, avec Air France par exemple.
    Il est vrai, on annonce « l’arrêt des recrutements au statut [de cheminot] des nouveaux agents", ce qui est courageux de la part du gouvernement, mais le texte s’empresse de préciser que "les contrats de travail actuels se poursuivront en cas de transformation juridique de l’entreprise". C’est un peu comme dans les blagues avec une bonne et une mauvaise nouvelle… Car la SNCF emploie plus de 240 000 agents et doit payer – avec l’argent des contribuables, 3.2 Mds d’euros par an – la retraite des 270 000 pensionnés.

    Rappelons qu’un agent de la SNCF peut prendre sa retraite à partir de 50 ou 55 ans contre 62 ans en moyenne dans le privé et qu’il bénéficie de plein d’autres privilèges (base de calcul à 75 % sur les 6 derniers mois, bonifications diverses, niveau de pension garanti…). Embaucher hors statut – à condition que cela soit bien fait – est un bon pas dans la bonne direction, mais cela ne résoudra pas le problème de la dette de l’entreprise (46 Mds d’euros) et ne réduira (peut-être) qu’à très long terme les besoins d’argent public de la SNCF qui représentent tous les ans 11 Mds d’euros (en plus des retraites). Le gouvernement ne va pas toucher aux « petites » lignes déficitaires, ni aux voyages gratuits accordés aux cheminots et à leurs familles. Tout un symbole.


    Ce prétendu « bing bang » de la SNCF rappelle la prétendue « réforme des régimes spéciaux » de novembre 2007. Beaucoup de bruit pour des mesures qui finalement ont accordé encore plus d’avantages aux agents des services publics.