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  • L’Etat guignol de Macron .

     

    L’ambiguïté et le vice du discours est que derrière un libéralisme apparent se dissimule la volonté étatique de tout diriger, de tout piloter, de tout décider plutôt que de rendre aux acteurs de la société leur liberté de choix, sauf à intervenir de manière subsidiaire en cas de défaillance.

    Cette attitude hégémonique ressort partout et le tour de passe-passe entre la CSG et les cotisations l’illustre.

    Pourquoi augmenter la CSG de 1,7% pour exonérer les salariés de cotisation chômage et maladie en les rendant ainsi encore un peu moins responsables de la gestion de leurs propres risques de vie et plus prisonniers de la main de l’Etat ? Cette hausse sera également compensée pour les professionnels indépendants qui y gagneraient même quelques centaines de millions. Les revenus mobiliers ne devraient pas être touchés puisqu’ils sont appelés à payer un impôt forfaitaire global de 30%... Mais alors ne s’agirait-il que de punir les bailleurs privés, ces rentiers décriés qui eux n’auront aucune compensation ? Ca n’est sans doute pas le meilleur moyen de favoriser le choc d’offre immobilière que le président Macron a appelé de ses vœux.

    Les indépendants ne demandent pas d’ailleurs non plus de bénéficier du chômage, hors ceux qui ne sont pas faits pour être indépendants et qui feraient mieux de redevenir salariés. En fait une telle mesure cassera l’esprit et le ressort des professions indépendantes et c’est peut-être ce que cherchent de telles mesures soucieuses de niveler toute le monde dans un égalitarisme médiocre.

    De même que les créateurs d’entreprise ne cherchent pas à ne pas payer leurs assurances sociales et c’est un mauvais service à leur rendre de leur faire croire qu’elles peuvent être gratuites pendant une année blanche. Il vaudrait mieux leur laisser, à eux aussi, la liberté de s’assurer auprès de l’organisme de leur choix.

    Au guignol de nos enfances, les marionnettes se démènent sur scène selon les directives du marionnettiste qui tire les ficelles. L’Etat voudrait nous manipuler de la même manière. L’aveu de despotisme peu éclairé, on le trouve dans les derniers propos d’Emmanuel Macron devant les préfets à l’Elysée le 5 septembre, appelant « tous les propriétaires à baisser les loyers de 5 euros » par mois pour compenser la baisse des APL par l’Etat. « C’est cela la responsabilité collective » a-t-il dit ! Et pourquoi ne demande-t-il pas aux locataires d’accepter une hausse supplémentaire de loyer de 1,7% pour compenser l’augmentation de la CSG à la charge des bailleurs ? ...

    Un vrai libéralisme serait celui qui libèrerait le plus possible les citoyens de l’emprise de l’Etat et les laisserait s’éduquer à l’usage de leur liberté, sauf bien entendu lorsqu’ils en sont incapables. C’est en ce sens qu’une vraie révolution serait de supprimer toutes les niches fiscales et sociales et d’instituer un impôt proportionnel, quitte à concéder quelques aménagements pour le faire accepter, et de permettre à chacun de gérer ses propres assurances sociales. Un vrai libéralisme cesserait de gérer les gens qu’il prend pour des imbéciles qu’ils ne sont pas.

     

  • Dans l' île de Saint-Martin, c’est la chasse aux Blancs !

     

     Le journal La Dépêche, peu suspect d’être un média suprématiste blanc, révèle le témoignage d’Isabelle, Toulousaine de naissance, qui vit sur l’île antillaise de Saint-Martin depuis 25 ans.

    Cette médecin, qui séjourne actuellement en vacances à Toulouse, a habituellement, du fait de son métier, les nerfs solides. Mais depuis hier, elle est en panique totale et lance un appel au secours car elle craint pour la vie de son mari et de son fils qui sont, eux, sur l’ïle antillaise ravagée par l’ouragan Irma.

    Ses dires sont corroborés par les témoignages d’autres résidents de l’île, qui, sur les réseaux sociaux, racontent que ces gangs défoncent les portes des maisons et disent « dehors les Blancs ».

    « Mon mari et mon fils sont en danger de mort, comme une grande partie de la population. C’est la guerre civile là-bas. On commence à entendre parler dans les médias des pilleurs qui ont dévalisé les magasins après le passage de l’ouragan, mais on est bien loin de la réalité. Des bandes de voyous ont dévalisé et détruit le bâtiment des douanes, et ont volé le stock d’armes qui s’y trouvait. Depuis jeudi soir, ils sillonnent l’île masqués et cagoulés et s’attaquent aux maisons encore debout dans lesquelles les habitants se sont réfugiés« , raconte-t-elle, au bord des larmes.

    « Je les ai eu hier soir au téléphone, ils sont tétanisés de peur. Ca tire autour de notre maison dans laquelle ils sont barricadés avec six amis qui sont chez nous parce leur villa a été détruite, poursuit-elle. Ils ne peuvent pas sortir. Ils disent que les agresseurs circulent par bande de dix, sont sans foi ni loi et sont prêts à tirer pour récupérer de la nourriture ou de l’argent. »

    La Dépêche

     

  • La cote de confiance de Macron continue sa chute ...

     


    La cote de confiance du président de la République, Emmanuel Macron, enregistre un deuxième mois consécutif de baisse, perdant trois points en septembre, à 37% d'opinions favorables, après une chute de cinq points en août, selon le baromètre Elabe.

    A la question: «Faites-vous confiance ou pas confiance au Président de la République, Emmanuel Macron, pour affronter efficacement les principaux problèmes qui se posent au pays?», 37% (-3) des sondés répondent avoir confiance, dont 7% de personnes répondant «tout à fait confiance».

    A l'inverse, 58% (+3) des sondés répondent n'avoir «pas confiance», dont 26% «pas confiance du tout». 5% des sondés sont sans opinion.

    ​Dans le sillage du chef de l'Etat, la cote de confiance du Premier ministre, Edouard Philippe, cède cinq points en septembre, à 32% d'opinions favorables, après avoir perdu six points au mois d'août.

     

    A l'exception du ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer, qui gagne un point en septembre, à 13%, et de Christophe Castaner, porte-parole du gouvernement (stable, 16%), l'ensemble des ministres testés voient leur popularité baisser.

     

    Pour la première fois depuis sa nomination, Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire, passe sous la barre des 50% d'opinions favorables (47%, —3).

    Cédant sept points, le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire (23%), est le membre du gouvernement qui voit sa cote de confiance baisser le plus.

    Le sondage a été réalisé en ligne les 5 et 6 septembre, auprès d'un échantillon de 1.002 personnes représentatif de la population française.